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  • Marchons sur l'aéroport Poitiers-Biard le 3 octobre !

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    Pour la réduction du trafic aérien et la reconversion de ce secteur, en solidarité avec les salarié·es qui subissent une crise sociale due à des mauvais choix politiques, nous marcherons et pédalerons, avec détermination et non-violence, samedi 3 octobre sur l’aéroport Poitiers-Biard !
     
    Rendez-vous à 14 h place Leclerc (devant la mairie) pour le départ !

  • Prochaine réunion d’ATTAC 86 le 7 octobre à 20 h 30

    Attac.pngLa prochaine réunion d’Attac 86 aura lieu mercredi 7 octobre à 20 h 30 salle 2, maison de la Gibauderie à Poitiers. Nous y reviendrons sur les prochaines initiatives qui se développent après ces derniers mois d’activité réduite.

  • Alternatiba Poitiers fait sa rentrée

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    Alternatiba Poitiers fait sa rentrée avec un mini-village des alternatives pour la fête des possibles 

    dimanche 27 septembre à l’îlot Tison de 14h à 20h

    Plus que jamais, il est temps de construire le monde de demain, en choisissant des solutions plus sobres en énergie, moins polluantes, conviviales et justes socialement. Alternatiba Poitiers fait sa rentrée et vous propose de participer à des ateliers pratiques sur les thèmes alimentation, énergie, mobilité douce, habitat écologique. 

    Au programme :

    14h Accueil et début des ateliers

    16h30 Échange sur les projets 2020/2021 

    18h30 Apéro détox et repas végétal pour tou.te.s ! Amenez vos gamelles et vos couverts !

    RDV : Îlot Tison

    14h à 16h15: les ateliers

    * La cuisine végétale, pourquoi, comment ? (avec Greenpeace Poitiers, L214 éthique et animaux, VG Poitiers). 

    * Réflexion sur les aliments, d'où viennent-ils, quel effets sur la santé ? avec l'atelier du 19 et le CPIE du Seuil du Poitou. 

    *  Matériaux écologiques pour la construction des bâtiments et habitations, avec l'AlterBative et Alternative Habitat.

    * Initiation et jeux autour des différents types de vélo (15h30) avec Vélocité 86.

    * Vélorution de 16h à 18h, attention parcours sportif (15 km) avec le collectif Vélorution.

    * Récupération et épuration de l'eau avec l'entreprise Iseau Energie. 

    * Sensibilisation aux enjeux climatiques autour d'outils pédagogiques: la fresque du climat et le kit "Inventons nos vies bas carbone'' animés par Alternatiba Poitiers. 

    16h30-18h15: le débat Alternatiba: les projets.

    À partir de 16h30, nous invitons le public, les associations, les professionnels, et les institutions

    à parler ensemble des projets à venir: 

    un village des alternatives en 2021? accélérer la transition sur Poitiers et Grand Poitiers? 

    Pour cela nous avons besoin de toutes les idées, de toutes les bonnes volontés, bref : de vous !

    18h30-20h: boisson concombre citron menthe, wrap végétal et mousse au chocolat pour tou.tes. Apportez vos bol, couverts, verre. 

    le flyer de l’évènement: RECTO VERSO PDF flyer fete des possibles 27.09.20

    Plus d'informations sur le site  et l’évènement Facebook  

     

    Nous avons besoin d’aide pratique pour la mise en place du mini village: pour nous donner un coup de main, remplissez le formulaire suivant: 

    Vous pouvez aussi nous joindre pour un coup de main le jour même en nous contactant à alternatibapoitiers@gmail.com 
     
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    Alternatiba Poitiers s’associe à ANV-COP21 Poitiers pour une marche sur l’aéroport de Biard samedi 3 octobre, 
    Avec Greenpeace Poitiers, Vélorution Poitiers, XR Poitiers entre autre.
     

    Depuis la rentrée, le mouvement Alternatiba/ANV-COP21 s’engage dans une campagne visant l’aviation. 

    Moyen de transport polluant, inégalitaire, une industrie et des aéroports qui écrasent leurs salariés au profit des actionnaires… L’aviation, c’est l’emblème d’une société malade de croissance, de vitesse, qui va droit dans le mur climatique. Et pourtant, ce secteur reste encore largement subventionné par les pouvoirs publics, et les projets d’agrandissement d’aéroports, d'augmentation du trafic continuent sur tout le territoire, alors qu'il faudrait faire l'inverse !

    À nous d'agir pour stopper la croissance irrationnelle de ce secteur!

    Le top départ de la campagne sera donné le 3 Octobre, avec des marches sur les aéroports sur toute la France. A Poitiers, ANV-Poitiers porte l'organisation de la marche, en coopération avec XR Poitiers, Greenpeace Poitiers, Vélorution 86. Déambulation et ambiance radicalement festive prévue à l’arrivée !

    Pour plus d’info suivez la page ANV-Poitiers !  

    Mais la campagne ne s'arrête pas à une marche. Le plaidoyer auprès des institutions commence juste, ainsi que la réflexion avec les syndicats, notamment à Mecafi (Châtellerault). Car pour le mouvement, il n'est pas question d'occulter le devenir des salariés. Pas de justice climatique sans justice sociale ! Comment l’industrie peut se réinventer, conserver des savoirs faire et des outils de production en France et sortir de la financiarisation, de la culture du profit à tout prix … Tant de questions qu'il faudra aborder avec les salariés et non contre eux !

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    Alternatiba Poitiers sera présente à la manifestation citoyenne organisée par le collectif Bassines Non Merci 
     dimanche 11 octobre à 14h à Épannes (79)Bassines-manifestation-e1521645012682-768x842.png
     
    Cette manifestation a pour but de dénoncer et d'empêcher la participation financière de la région Nouvelle Aquitaine, consistant à subventionner les réseaux d'alimentation et de distribution des bassines de la Sèvre Niortaise... à hauteur de 15 millions d’euros. Le déblocage de ce financement est prévu en commission permanente, fin octobre ou novembre. 
     
    Depuis plus de quatre ans, Alternatiba Poitiers est partie prenante de la lutte contre les bassines (réserves dites  de substitution) ces grands réservoirs bâchés en noir de plusieurs centaines de milliers de m3 d’eau. 
    Au côté de l’ADEMA (asso de Migné-Auxances), Vienne nature, Que choisir, la Confédération Paysanne, ATTAC 86, … et de nouvelles associations et collectifs, Alternatiba Poitiers se bat sur le plan de l’information et des manifestations et sur le plan du soutien financier aux actions juridiques pour stopper la création de 41 bassines sur le département de la Vienne, plus particulièrement sur le bassin du Clain. Notre lutte sur la Vienne répond en écho à celle menée par le collectif anti bassines (Bassine Non Merci 79) menée par les citoyens et les associations deux sévriennes qui rencontrent les mêmes problèmes.
    Parce que l’eau est un bien commun, nous refusons ces monstres représentant au total des dizaines de millions de m3 d’eau puisées très majoritairement dans les nappes phréatiques pour arroser essentiellement du maïs pour l’exportation, alors que les maraîchers locaux et bio ont du mal à avoir accès à l’eau. On ne peut admettre qu’environ 120 exploitants s’accaparent autant d’eau qu’une ville de presque 900 000 habitants.
    Parce que cet accaparement de l’eau pour le profit de quelques personnes va être payé, à 70%  par nos impôts et nos factures d’eau, nous refusons que cet argent public serve des profits privés. Les bénéfices liés à l’aspersion (en réalité il s’agit plus d’aspersion que d’irrigation), eux, seront gardés par les seuls irrigants.
    Parce que, rentrant dans une période de réchauffement climatique, il est totalement incongru, absurde, voire criminel, de vider les nappes phréatiques en espérant « qu’elles vont se remplir automatiquement ». De plus, entre l’évaporation de surface des bassines (vent et soleil) et l’évaporation due à l’aspersion, c’est plus de 30% de nos impôts qui vont disparaître en vapeur d’eau.
    Enfin parce qu’aucune contre partie environnementale ou sanitaire n’est demandée aux irrigants, ceux-ci vont pouvoir continuer à déverser des tonnes de pesticides dans les champs, dont on connait de plus en plus les effets néfastes sur notre santé. Ce n’est pas un encouragement à développer d’autres pratiques agricoles.
     
     
    Après le succès de l’après midi de lutte contre les bassines du 23 août au Parc du tison (https://web86.info/no-bassaran-les-bassines-ici-ou-ailleurs-non-merci/ ), un collectif regroupant des citoyens, des associations et des collectifs engagés dans la Vienne s'est constitué sour le nom BASSINES NON MERCI 86 (eau bien commun). La préparation de la manifestation du 11 octobre s’organise. Plus d’informations sur notre site pour participer à cette lutte. 
     
  • Les vrais séparatistes, ce sont les riches !

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    Confronté à une crise économique, sociale et sanitaire, Emmanuel Macron et le gouvernement ont choisi de faire diversion en orchestrant une campagne contre le « séparatisme », qui stigmatise les immigré·e·s et les personnes de confession musulmane. Pourtant, une multitude de travaux montre que le séparatisme aujourd'hui, se trouve du côté des très fortunés.


    Chaque année un peu plus, ils font sécession avec le reste de la société.


    La situation sanitaire se dégrade, les plans sociaux se succèdent, les inégalités et la pauvreté augmentent, le dérèglement climatique montre chaque jour ses effets... mais Emmanuel Macron et son gouvernement préfèrent pointer du doigt les « séparatistes » en alimentant les fantasmes islamophobes. Or, qui sont les vrais séparatistes ? Une multitude de travaux documentent comment les plus riches font sécession, à la fois spatialement, fiscalement, économiquement et sur le plan écologique !

    Spatialement, les riches cultivent l'entre-soi et leurs comportements conduisent à une « ghettoïsation par le haut »

    De nombreux travaux sociologiques mettent en évidence un processus de ségrégation résidentielle par le biais du prix élevé des habitations dans les quartiers favorisés. Cette barrière à l’entrée par les prix permet l’entre-soi résidentiel et un voisinage homogène, recherché notamment pour la socialisation des enfants. Plutôt que de stigmatiser les musulman·e·s, Emmanuel Macron devrait s'attaquer à cette ségrégation spatiale qui renforce les inégalités dans la mesure où elle conditionne l’accès équitable à des ressources diverses comme l'école, la possibilité d’avoir un emploi, les lieux de détente et de loisirs...

    Dès 2004, l'économiste Eric Maurin mettait ainsi en évidence une « ghettoïsation par le haut »1, les élites mobilisant toutes leurs ressources pour se mettre à l’écart. Les cadres supérieurs « s’accaparent désormais des pans entiers de l’espace urbain, notamment les centre-villes, les beaux quartiers et les zones les plus proches des principaux équipements ».

    Les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon Charlot ont également montré comment les familles les plus aisées sont « regroupées dans quelques quartiers bien délimités », où « elles cultivent un entre-soi ». Ils estiment qu'« aucun autre groupe social n’est ainsi confiné dans un ghetto, doré et volontaire »2, allant parfois jusqu’à se murer dans des hameaux totalement privés, comme la villa Montmorency dans le XVIe arrondissement parisien.

    L'INSEE confirme ces analyses : dans les quartiers pauvres « les choix de localisation résidentiels sont plus subis que dans [dans les quartiers riches], certains auteurs ayant pu parler pour les quartiers les plus riches d’autoexclusion. » « Dans certaines villes se développe ce qui est souvent qualifié d’ "entre-soi" à savoir un habitat spatialement séparé des populations riches »3.

    Cela conduit à la perte de mixité sociale : Eric Maurin explique qu'« au fur et à mesure qu’elles gagnent en importance, les classes supérieures repoussent les classes moyennes vers les périphéries, des communes et des quartiers entiers perdant peu à peu leur dernier semblant de mélange social ».

    Selon Eric Maurin, le « fait que Français et étrangers n’habitent pas les mêmes voisinages représente aujourd’hui l’une des formes les plus extrêmes de la ségrégation territoriale ». Or les « ghettos d’immigrés » ne sont pas le résultat d’une volonté de ces populations ou d'une logique communautariste, mais s’expliquent par le fait que ces populations ne peuvent habiter ailleurs.

    Le Conseil d'analyse économique, rattaché au Premier Ministre, notait ainsi en 2004 que si les plus pauvres et les immigré·e·s vivent entre eux, ce n'est pas volontairement : « En France comme ailleurs, des phénomènes cumulatifs de fuite des familles aisées en direction des quartiers riches ont pu également renforcer l’isolation spatiale des familles pauvres ». Ainsi, « lorsque l’on s’intéresse au logement social, il apparaît que la population immigrée a une probabilité plus élevée d’accéder à un logement social situé dans une zone périphérique défavorisée »4.

    Ce séparatisme spatial se traduit notamment par une ségrégation scolaire. « Non seulement la mixité sociale a fortement reculé au plan géographique au cours des trente dernières années, avec une concentration des CSP+ dans le cœur des grandes métropoles, mais cette ségrégation sociale s’est accompagnée d’une ségrégation scolaire renforcée, avec un choix de plus en plus fréquent des catégories favorisées pour l’enseignement privé » selon la fondation Jean Jaures5, qui note que, dans les écoles privées, « la proportion des enfants de familles favorisées y est désormais deux fois plus importante (36 %) que dans le public (19 %) ».

    Alors qu'Eric Maurin dénonçait « l’impuissance des politiques successives à enrayer le phénomène » de ghettoïsation, Emmanuel Macron préfère faire diversion en stigmatisant les populations vivant dans ces quartiers.

    Fiscalement, les riches font sécession en échappant à l'impôt

    Il est largement démontré que l'évasion fiscale est un sport de riches. Gabriel Zucman a ainsi mené une étude dans les pays scandinaves, où il montre que si, en moyenne 3 % des impôts dus ne sont pas acquittés en raison de l’évasion fiscale, plus on est riche et plus cette part augmente, jusqu'à s’élever à 30 % pour les 0,01 % des ménages les plus aisés6 !

    Cette triche, dramatique, s'illustre notamment par la pratique des passeports dorés. Alors que partout dans le monde, les frontières se ferment pour les migrant·e·s et les réfugié·e·s, elles restent largement ouvertes pour ceux qui peuvent payer, puisque plus de 165 pays proposent des visas dorés. Les plus riches peuvent ainsi acheter des visas – ou même acquérir la citoyenneté – dans des pays tels que le Portugal ou Chypre, moyennant paiement comptant ou un investissement important dans le pays7. En novembre 2018, des militants d'Attac avaient ainsi manifesté contre la tenue du « Salon international de l’émigration et de l’immobilier de luxe » à Cannes, qui met en vedette la pratique des visas dorés, nouvel outil pour favoriser l’évitement fiscal8.

    La fondation Jean Jaures considère que l'exil fiscal est le « stade ultime de la sécession des élites », qui « constitue une illustration paroxystique de ce séparatisme social développé depuis une trentaine d’années dans une partie des couches les plus favorisées de la population française »9.

    Alors que les discours de la macronie tentent de faire passer certaines parties de la population pour de « mauvais français », voire des ennemis de l'intérieur, la fondation Jean Jaures explique que le « processus de séparatisme social [...] se traduit également par le fait que le sentiment de solidarité, mais aussi de responsabilité à l’égard de l’ensemble de la société – qui incombe traditionnellement aux élites selon le principe de l’adage « Noblesse oblige » – s’étiole progressivement. De nombreux membres des catégories les plus favorisées éprouvent aujourd’hui davantage d’affinités avec les personnes d’autres pays de niveau social équivalent qu’avec leurs concitoyens plus modestes. Pour une partie de l’élite sociale, le cadre national est aujourd’hui obsolète et le lien au pays n’est plus fondamental. C’est dans ce contexte que l’on peut analyser la très forte hausse des expatriations ». C'est bien « l’attrait pour un environnement économique et fiscal plus avantageux [qui] semble être pour les catégories favorisées un puissant moteur incitant à l’expatriation », comme en témoigne la forte proportion d'expatriations en Suisse ou au Luxembourg.

    Les riches multiplient donc les dispositifs pour échapper à l'impôt, bien aidés par les banques et cabinets d'affaires. Plutôt que de lutter contre cette sécession des riches, le gouvernement a au contraire multiplié les cadeaux fiscaux, en transformant l'ISF en IFI, en instaurant la « flat tax » ou encore en supprimant l' « exit tax »10. L'INSEE11 confirme que les 5% des français les plus aisés sont les grands gagnants des politiques fiscales menées par le « Président des riches », tandis que les plus pauvres ont vu leur pouvoir d'achat altéré par la baisse des APL.



    Economiquement, les riches sont les profiteurs de la crise

    Un récent rapport d'Oxfam12 montre que certaines entreprises multinationales et leurs actionnaires sont les grands profiteurs de la crise actuelle. En effet, ce n'est pas la crise pour tout le monde : 32 entreprises, parmi les plus grandes multinationales de la planète, devraient enregistrer en 2020 une hausse spectaculaire de leurs bénéfices, soit 109 milliards de dollars de plus que leur bénéfice moyen réalisé au cours des quatre années précédentes. Une large partie de ces bénéfices a été reversée à de riches actionnaires, alimentant les inégalités mondiales. Les 25 milliardaires les plus riches du monde ont ainsi vu leur richesse augmenter de 255 milliards de dollars entre la mi-mars et la fin mai, soit une augmentation moyenne de 10 milliards de dollars. Le seul Jeff Bezos pourrait, avec les bénéfices qu’il a réalisés pendant la crise, verser une prime 105 000 dollars aux 876 000 personnes employées par Amazon dans le monde, y compris les quelques 10.000 salarié·e·s en France, tout en restant aussi riche qu’il l’était avant la pandémie de coronavirus.

    Ecologiquement, les riches ont un mode de vie incompatible avec la lutte contre le dérèglement climatique

    Dans « Comment les riches détruisent la planète »13  Hervé Kempf montre comment une classe dirigeante prédatrice et cupide fait obstacle au changement de cap qui s'impose urgemment : à la fois directement, « par les puissants leviers – politiques, économiques et médiatiques – dont elle dispose et dont elle use afin de maintenir ses privilèges ». Mais aussi, indirectement, « par ce modèle culturel de consommation qui imprègne toute la société et en définit la normalité ». Le fondateur de Reporterre dénonce ainsi la « consommation outrancière de yachts, d’avions privés, de résidences immenses, de bijoux, de montres, de voyages exotiques, d’un fatras clinquant de dilapidation somptuaire »14. Il explique ainsi que les 10 % les plus riches sur ce globe comptent pour 45 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone, ou qu’en France, chaque personne appartenant aux 1 % les plus riches émet plus de 200 tonnes de gaz à effet de serre par an, contre 6 par personne en moyenne15.

    N'en déplaise aux islamophobes, les vrais séparatistes, ce sont les riches ! Face au projet ignoble du gouvernement, Attac va multiplier, dans les prochaines semaines, des actions pour ne pas laisser stigmatiser injustement une partie de la population et mettre en évidence là où se situe le véritable séparatisme.

    Par Raphaël Pradeau, porte-parole d'Attac France

  • Attac Infos dans la Vienne N° 64 - 15 septembre 2020

    Attac.png1. Attac 86 : 2020-2021 en perspective
     
    Quelques mots sur la réunion du 7 septembre : nous étions 8 avec 4 excusé.e.s supplémentaires. S’est posée la question de la continuité de l’activité d’Attac au niveau local : nous avons investi, ces derniers mois, plusieurs initiatives (référendum ADP, bassines, Pour une autre PAC, action anti-pub, collectif inter-associatif sur la bio-diversité, « Le jour d’après ») et d’autres apparaissent (comme celle sur les enjeux de l’agriculture et de l’alimentation, voir ci-dessous). Nous continuerons à intervenir sur ces divers terrains de mobilisation locale et ponctuellement sur d’autres (mobilisation climat, thème des retraites/fiscalité,…) A noter que les « vautours » en cours de fabrication pour dénoncer l’affairisme du fond d’investissement « Black Rock » sont toujours à finir chez Nicole et Gérard !
    Nous avons également évoqué le départ de Yannic et Jean-Sébastien qui quittent la région pour de nouvelles aventures ! Ce que nous regrettons vivement (!) étant donné leur important investissement dans la vie d’Attac 86 ! On espère les voir et boire un verre par la même occasion le 7 octobre…
    Jean-Seb s’occupait de l’animation de la page FB d’Attac 86 : c’est une place à prendre qui n’a pas trouvé preneur pour le moment. Qu’on se le dise, il reste à trouver un.e volontaire pour s’occuper de la mise à jour de nos activités locales.
    - Fête des causes à défendre (voir web86 pour le détail des deux journées : https://web86.info/12-et-13-septembre-les-causes-a-defendre-en-images/) à noter que deux personnes ont adhéré à Attac sur place !)
     
    Prochaine réunion d’Attac 86 : mercredi 7 octobre à 20 h 30 salle 2, maison de la Gibauderie à Poitiers. Nous y reviendrons sur les prochaines initiatives qui se développent après ces derniers mois d’activité réduite. Un framadate suivra dans quelques jours pour avoir une idée de votre présence (ou non) à notre réunion mensuelle.
     
     
    2. Mobilisation sur les « bassines » : rendez-vous le 11 octobre dans les Deux-Sèvres
    Pour la manifestation du 11 octobre dans le marais Poitevin, deux rendez-vous de covoiturage ont été fixés : RDV devant la biocoop d'Auchan Sud : le premier à 11 h 15 pour participer au pique-nique sur place et le second à 12 h 45 pour rejoindre la manifestation.
     
     
    3. 17 octobre sur les enjeux de l'agriculture et de lalimentation
    Chaque année a lieu sur tout le territoire des « Marches contre Monsanto » soutenues par Attac auxquelles participent activement les comités locaux. Cette année l’évènement qui aura lieu le 17 octobre s’appelle « Notre assiette pour demain ». Il porte plus largement sur les questions agricoles et sur la Politique Agricole Commune (PAC). Une tribune sera publiée ces prochains jours.
    Une page FB dédiée à cette mobilisation existe : https://www.facebook.com/events/3207522135937128/
    Les comités locaux d’Attac sont encouragés à participer à cet évènement, en lien avec d’autres organisations locales, dont la Confédération Paysanne, voire à prendre l’initiative de son organisation.
    A Poitiers, le groupe local de Greenpeace a pris l’initiative de lancer la mobilisation : une réunion de préparation devrait se mettre en place rapidement. A suivre donc.
     
     
    4. Adhérer à Attac : c’est toujours possible !