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Attac Poitiers - ATTAC Vienne - Page 61

  • Empêcher la privatisation d’ADP : un enjeu majeur

    Il y a un peu plus de deux mois, 248 parlementaires ont obtenu que soit engagée une procédure de référendum d’initiative partagée sur la question de la privatisation d’Aéroports de Paris. Pour que le processus continue, 4,7 millions de signatures issues du corps électoral national devront être rassemblées avant la mi-mars 2020. Attac France appelle à une grande mobilisation pour faire entendre le large consensus autour du refus de cette nouvelle privatisation !

    A Poitiers, nous vous proposons donc un premier échange qui se tiendra le lundi 24 juin à 20 h dans les locaux de la FSU 86 (16 avenue du parc d'artillerie, tout au bout de la promenade de cours).

    Le RIP (Référendum d’initiative partagée) concernant l’avenir d’Aéroports de Paris (ADP) est une bonne nouvelle pour la démocratie. C’est aussi une bonne nouvelle pour mettre un coup d’arrêt à la logique de privatisation engagée par Emmanuel Macron, accélérant ainsi la vague de privatisations que nous connaissons depuis les années 80… Il veut en finir avec ce qui reste d’entreprises publiques à privatiser, des secteurs dans lesquels il y a des enjeux financiers, économiques, sociaux et environnementaux qui relèvent du bien commun. Ces enjeux concernent les salarié.es de ces secteurs mais plus globalement l’ensemble des citoyen.nes.

    Privatiser, c’est permettre à des multinationales de mettre la main sur des secteurs qui rapportent de l’argent et nécessitent des investissements à long terme : ce qui va primer pour ces grands groupes, c’est la rentabilité immédiate pour les actionnaires et non pas l’intérêt général. Avec ADP, le gouvernement a d’autres projets sous le coude comme les barrages ou les ports.

    Le RIP est une grosse épine dans la politique libérale de ce gouvernement : empêcher la privatisation d’ADP, c’est stopper l’abandon au secteur privé de notre privatisation totale de l’économie voulue par Macron au profit de ses amis des multinationales et de la finance.

    Le scandale de la privatisation des autoroutes dénoncé par la Cour des comptes est un fâcheux précédent tout comme la privatisation de l’aéroport de Toulouse encouragée par Macron lorsqu’il était ministre de l’économie.

    Nous avons 9 mois pour développer ce grand moment d’éducation populaire et de débat citoyen. Nous avons 9 mois pour construire ce rapport de forces et obtenir les plus de 4,7 millions de signatures nécessaires à un référendum*.

    Attac est déterminée à prendre toute sa place dans ce combat et appelle ses adhérent.es et ses comités locaux à s’y impliquer sur l’ensemble du territoire. Attac appelle à la constitution d’un vaste front social permettant de construire cette dynamique avec tous ceux et celles qui refusent cette privatisation, et plus globalement cette logique de privatisation de l’économie et de nos vies !

    Voir en ligne : Site officiel du RIP - Ministère de l’Intérieur 

    *Mode d’emploi : il faut se rendre sur l’adresse suivante : https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1. Puis remplir le questionnaire à l’aide de sa Carte d'identité ou passeport. Il est nécessaire d’être inscrit.e sur les listes électorales.
  • Déclaration du nouveau Conseil d’Administration d’Attac France en date du 19 juin

    Attac.pngL’Assemblée générale d’Attac France s’est tenue les 15 et 16 juin et a procédé à un large renouvellement du conseil d’administration de l’association [1]. La nouvelle équipe est prête à mettre en oeuvre le rapport d’orientation et à mener campagne sur plusieurs fronts dès cet été et à la rentrée.

    Emmanuel Macron veut avec son Acte 2 accélérer la mise en œuvre de son programme neo-libéral : attaques contre l’assurance chômage, la Fonction publique et les services publics, les retraites, la santé, l’éducation... Nous ne pouvons nous résigner à vivre encore pendant des années les reculs sociaux et l’inaction face à l’urgence écologique, menée par une droite néolibérale et autoritaire au service des ultra-riches et en connivence avec les multinationales. Nous ne pouvons accepter que la seule alternative soit l’extrême droite xénophobe.

    Dans un contexte post élections européennes marqué par la poussée de l’extrême droite, présentée comme la principale alternative à la politique ultralibérale d’Emmanuel Macron, et par un affaiblissement de la gauche politique, la responsabilité d’Attac est d’amplifier son travail d’éducation populaire tournée vers l’action, de contribuer à la réflexion pour des alternatives, mais aussi de participer à développer les savoirs utiles aux mouvements sociaux pour faire face à l’idéologie dominante.

    L’association se mobilisera fortement lors du G7 fin août. Le mouvement altermondialiste s’est construit face aux réunions de l’OMC ou des G7-G8-G20. Que Macron, Trump, Merkel & co se réunissent à Biarritz est une occasion à ne pas rater pour dénoncer les 7 plus grands pyromanes de la planète.
    Ironie de l’histoire, Emmanuel Macron veut mettre au cœur de ce G7 la lutte contre les inégalités et l’évasion fiscale : se mobiliser lors de ce G7 sera donc l’occasion de dénoncer l’écart entre la politique inégalitaire menée en France et le beau rôle que cherche à se donner le président de la République sur la scène internationale.
    Afin de permettre la réussite d’un contre-sommet d’ampleur, Attac ne tiendra pas d’université d’été cette année et donne rendez-vous à ses adhérent·e·s et sympathisant·e·s à Hendaye et Irun du 19 au 26 août. Tout est en place pour assurer à chacun.e un super accueil. (plaquette logistique)
    A l’occasion du G7 finances, les 17 et 18 juillet, Attac publiera un rapport montrant qu’il est possible, si le gouvernement français souhaitait réellement lutter contre l’évasion fiscale des multinationales, de mettre en place sans attendre une taxation unitaire de ces entreprises.

    A la rentrée, l’association va poursuivre et amplifier la campagne "Stop à l’impunité de multinationales".
    Dans le cadre d’une large campagne européenne, réunissant plus de 200 organisations, et autour d’une pétition qui a déjà recueilli 570 000 signatures, il s’agit de nous libérer de l’emprise des multinationales qui contrôlent une partie toujours plus importante de nos vies et sont aujourd’hui devenues capables d’imposer leurs choix aux pouvoirs publics. Nous dénoncerons l’impunité à la fois fiscale, sociale et environnementale dont jouissent les multinationales : elles échappent aux impôts, exploitent leurs salarié·e·s et détruisent l’environnement en toute impunité. Cette campagne exige des décideurs européens de mettre fin aux tribunaux d’arbitrage et la mise en place de réglementations contraignantes, dont un traité dans le cadre de l’ONU.
    Pour incarner cette impunité, Attac va cibler quatre multinationales parmi les plus emblématiques de leurs méfaits : Bayer-Monsanto, Amazon, Total et BNP-Paribas. Nous appelons, dans le cadre d’une semaine d’actions européennes, une journée d’actions décentralisées samedi 12 octobre, à la veille de négociations importantes, tant du point de vue du Traité contraignant que de l’avenir des tribunaux d’arbitrage. Puis nous envisageons une nouvelle phase de campagne avant Noël pour exiger qu’il n’y ait pas de multinationales sous notre sapin, en ciblant particulièrement Amazon.

    Dans la suite des précédentes mobilisations, la question climatique et écologique va occuper une grande place à la rentrée : marches, grèves pour le climat, actions de désobéissance, blocages... Nous appelons nos comités locaux à participer à ces mobilisations, notamment du 20 au 27 septembre, et à contribuer à forger des alternatives sociales et écologiques.

    Trois autres dossiers mobiliseront l’association dans les prochains mois :

     

    • > Emmanuel Macron vient d’annoncer que le Parlement allait ratifier en juillet le traité de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada (CETA). Un traité qui donne bien plus de pouvoirs encore aux multinationales et qui menace les normes qui protègent l’environnement, la santé et les droits sociaux. Une interpellation des parlementaires, dont les modalités sont en cours de définition, tant par voie électronique que directement, est en préparation et nous appellerons les comités locaux, adhérent·e·s et sympathisant·e·s à s’en saisir.
    • > La contre-réforme des retraites est annoncée pour cet automne. Attac a commencé à mener campagne et l’amplifiera à la rentrée, pour montrer que la réforme n’a qu’un but : baisser les pensions de retraite et augmenter l’âge de départ à la retraite. Nous dénoncerons l’entourloupe consistant à dire qu’on ne touche pas à l’âge légal de la retraite à 62 ans et qu’on instaure un « age d’équilibre » à 64 ans : concrètement nous pourrons partir à 62 ans mais pour toucher une retraite complète il faudra travailler jusqu’à 64 ans.
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    • > Enfin nous lutterons contre les privatisations à marche forcée voulues par le gouvernement : Aéroports de Paris, mais aussi Engie, Française des Jeux, barrages, ports... Attac s’engagera pleinement dans la bataille pour recueillir les 4,7 millions de signatures nécessaires pour obtenir un référendum contre la privatisation d’ADP. Même si les conditions sont difficiles pour obtenir ce Referendum d’Initiative Partagée, d’autant que le gouvernement semble vouloir tout faire pour décourager les citoyens.ne.s de signer, c’est une occasion unique pour mettre un coup d’arrêt au processus de cession des infrastructures et entreprises à missions de service public au privé. L’État veut nous faire croire qu’il va s’enrichir avec cette opération, nous devons montrer que vendre des entreprises rentables et stratégiques revient à brader au privé ce qui relève du bien commun et abandonner des leviers pour mener la transition sociale, écologique et démocratique dont nous avons besoin.
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    • Le Conseil d’Administration d’Attac France, le 18 juin 2019.
  • Référendum contre le projet de privatisation d’ADP : mobilisation à Poitiers et dans la Vienne !

    Référendum contre le projet de privatisation d’ADP : on se mobilise à Poitiers et dans la Vienne !

    Attac.pngMessage du comité local d’Attac 86 adressé à un ensemble d’organisations de la Vienne :

    « Le Conseil Constitutionnel ayant validé en date du 9 mai, la possibilité d’organiser un Référendum d’Initiative Partagé sur la privatisation d’ »Aéroports de Paris », le plus dur reste à faire : collecter 4 717 396 signatures dans un délai de 9 mois. (http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion1867.asp)

    Le comité local d’Attac 86 souhaite participer à cet effort collectif qui permettra, nous n’en doutons pas, de concrétiser cet objectif !
    C’est pourquoi nous proposons, au delà d’un accord qui semble partagé par de nombreux mouvements, qu’ils interviennent dans le champ associatif, politique ou syndical de mettre en commun nos forces respectives pour organiser cette mobilisation au plan local. Il nous reste à en déterminer les formes et à en construire la dynamique.
    D’après nos informations, une réunion nationale est d’ores et déjà prévue le 19 juin à Paris qui lancera une initiative nationale qui devrait trouver des relais partout où cela sera décidé.
    Nous vous proposons donc un premier échange qui pourrait se tenir le lundi 24 juin à 20 h. Il reste à trouver un lieu pouvant accueillir l’ensemble des forces qui voudront se joindre à cette initiative.
    Dans l’attente de votre retour, »

    Le comité local Attac 86 (poitiers@attac.org)

    Dans un premier temps, sont informés : 
    Alternatiba Poitiers, Confédération Paysanne 86, UD et UL CFDT, UD et UL CGT, FO 86, EELV 86, Ensemble 86, FSU 86, France Insoumise 86, GénérationS 86, IEPOP, NPA 86, PCF 86, PS 86, Solidaires 86,…

     
    La liste ne demande qu’à s’étoffer avec d’autres contacts locaux à prendre…
     
     
  • ZAD Notre Dame Des Landes : Fonds de dotation - une mise au point sur la campagne de levée de fonds et les objectifs d'achat à court et moyen terme

    Ci-dessous un communiqué sur les avancées de la levée de fonds pour le rachat de bâtiments et terres de la ZAD afin de pérenniser sur le long terme leur usage commun, l'expérience sociale et la richesse écologique du bocage. Il nous semblait important de donner des explications sur une situation foncière toujours complexe et de clarifier la pertinence à court et moyen terme du fonds de dotation. Nous revenons donc ici sur sur ce qui a été racheté par le conseil départemental et sur les baux en cours de signatures. Mais aussi sur le premier lot de bâtis qui devraient être mis sur le marché par l'Etat et qui pourront être achetés par le fonds de dotation si nous en trouvons les moyens financiers, ainsi que sur les objectifs que nous nous donnons donc pour les mois et décennies à venir.
     
     
    Communiqué

    ZAD – fonds de dotation

    Une mise au point sur la campagne de levée de fonds
    et les objectifs d’achats à court et moyen terme.
     
     

    // Les objectifs du fonds de dotation

    L’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été arraché par une très longue lutte et un extraordinaire mouvement collectif. Cette victoire pleine de sens et d’avenir, il nous faut aujourd’hui la pérenniser. Le fonds de dotation « la terre en commun » a lancé une  première campagne d’appels à dons (https://encommun.eco/) en décembre dernier. Rappelons qu’il s’agit d’une structure juridique d’intérêt général dont l’objectif est de racheter progressivement les terres et bâtis de la zad, et de les mettre dans un pot commun inaliénable. Le fonds de dotation n’a pas de système de parts ou d’actions ; les bien acquis sont ainsi placés en dehors de la spéculation ou de la recherche d’enrichissement personnel. Le but est de garantir dans la durée, par la propriété collective, l’usage commun des terres et bâtis de la zad, ainsi que la richesse écologique du bocage. Le fonds de dotation vise à préserver cette dernière, sur le long terme, des risques d’agriculture industrielle, de projets délétères, ou d’une « mise sous cloche ». Face au modèle entrepreneurial, individualiste et libéral, responsable des crises écologiques et sociales actuelles, il permettra de continuer à déployer une vision créative, solidaire et ouverte du territoire. Pour les contributeurs.ices, c’est une manière de faire de l’avenir de la zad plus que le destin de ses propres habitant.e.s. Le fonds de dotation « la terre en commun » s’inscrit dans un réseau plus large, en France et en Europe, d’initiatives d’achats de bâtiments en zones rurales ou urbaines, ainsi que de terres et forêts, pour les soustraire au marché spéculatif et les dédier au collectif.

    // Un premier lot de fermes, habitats et infrastructures collectives va bientôt être revendu par l’État.

    Le Conseil Départemental a obtenu récemment le rachat d’une bonne partie des terres cultivées par le mouvement et d’un certain nombre de bâtiments. Mais certaines parcelles et un lot conséquent de bâtiments n’ont pas fait l’objet de demandes de rétrocession. Il s’agit d’un ensemble d’habitats anciens ou autoconstruits, fermes et infrastructures collectives (l’auberge du Liminbout, la maison Herbin, le Liminbout squat, la nouvelle ferme des 100 noms, Saint Jean du Tertre Ferme, Saint Jean du Tertre cabane, le Moulin de Rohanne et l’Ambazada) ainsi que quatre autres terrains constructibles. Cette vente devrait avoir lieu a priori d’ici début 2020 par l’État. Il y a donc urgence à ce que le fonds de dotation puisse être en capacité d’acquérir ces premiers terrains et bâtis : notre objectif est par conséquent d’avoir levé 1,5 millions d’euros d’ici la fin de l’année 2019.

    // En ce qui concerne les terres et forêts de la zad.

    Une lutte pour l’accès à la terre continue de se jouer pour que le foncier aille en priorité, non pas à l’agrandissement de fermes conventionnelles alentour, mais à des projets agricoles issus du mouvement. L’avenir de certains d’entre eux n’est pas encore assuré et il va nous falloir continuer à batailler pour que les terres libérées, entre autres, par des départs en retraite dans les années à venir, soient dédiées à de nouvelles installations et à une agriculture qui ne dégrade pas le bocage. La signature d’une première série de baux ruraux environnementaux de 9 ans avec le Conseil Départemental sur environ 300 ha devrait cependant permettre de sécuriser partiellement les projets existants. Il rendra les usager.e.s de ces terres prioritaires à l’achat en cas de cession à moyen terme par le Conseil Départemental. Ces usager.es pourront alors remettre ces terres dans le pot commun. A propos de la forêt de Rohanne, des échanges sont en cours entre Abrakadabois, le Conseil Départemental et l’Office National des Forêts pour que l’entretien de la forêt reste pris en charge par ses usager.es direct.es, par le biais du collectif Abrakadabois. Le Conseil Départemental affirme cependant pour l’instant vouloir garder la  propriété de Rohanne. Il pourrait toutefois revendre d’autres parcelles boisées.

    // En ce qui concerne les bâtiments aujourd’hui rachetés par le Conseil Départemental ainsi que les terrains sur lesquels se situent des habitats autoconstruits.

    Hormis le premier lot qui devrait être mis sur le marché par l’État d’ici 2020, le reste des bâtiments anciens occupés, ainsi que des terrains sur lesquels se situent des lieux de vie auto-construits, sont dorénavant propriété du Conseil Départemental. Si celui-ci a annoncé son souhait de garder les terres, dans un premier temps au moins, sa position est moins claire en ce qui concerne les différents bâtis. Il est possible qu’il signe des baux aux habitant.es actuel.les et assume un certain nombre de travaux, ou qu’il les revende et laisse ces travaux à la charge des usager.es. Précisons en outre que si l’équipe actuelle du Département décide de rester propriétaire de terres, bois et bâtis,
    il est tout à fait possible que leurs successeurs décident de les remettre sur le marché. En cas de vente à court, moyen ou long terme, nous voulons nous donner les moyens que le fonds de dotation soit en situation de se porter acquéreur.

    // Passer le cap de 1,5 million d’ici la fin de l’année !

    Une première vague de communication a permis en quelques mois de lever 400 000€ grâce à plus 1000 contributeurs.ices. Nous sommes optimistes quant à la dynamique amorcée, mais il va nous falloir, d’après nos estimations, lever une à deux fois plus pour pouvoir viser sereinement l’acquisition du premier lot de bâtiments revendus par l’État. Nous en appelons donc aux dizaines de milliers de personnes qui sont passées par le bocage et qui se soucient de l’avenir de ce bien commun des luttes, pour nous aider à remplir cet objectif. Il est possible de faire connaître le fonds de dotation autour de vous, et de contribuer maintenant par un don, même modeste, déductible des impôts si vous y êtes assujetti.es. Pour contribuer et obtenir plus d’informations : encommun.eco

    Ensemble nous pouvons relever ce défi !
     
    https://zad.nadir.org/spip.php?article6551

    -- 
    Liste de communication de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes. 07.69.33.77.93
    zadcontactpresse@riseup.net

    Zone A defendre - http://zad.nadir.org/

  • Petit guide contre les bobards de la réforme des retraites

    Attac.pngAttac Île-de-France a élaboré un « Petit guide contre les bobards de la réforme des retraites ».

     

    Il faut un système de retraite plus simple et plus juste pour tous !

    Depuis 1993, les différentes réformes du système de retraite français ont ciblé le maintien de son équilibre financier à long terme.

    Ces nombreuses réformes n’ont pas touché à l’architecture du système de retraite en maintenant :

    • le calcul des pensions en annuités,
    • le principe de la répartition (les cotisations versées par les actifs au titre de l’assurance vieillesse sont immédiatement utilisées pour payer les pensions des retraités),
    • et les régimes spéciaux de retraite.

    Mais, elles n’ont pas été conçues pour maintenir ou améliorer le niveau des pensions à moyen-long terme.
    La baisse programmée des pensions (indexation sur les prix au lieu des salaires, calcul sur les 25 meilleures années au lieu des 10 meilleures années pour les salariés du privé1, allongement de la durée de cotisation, recul de l’âge légal de départ à la retraite…) a permis de réduire le déficit des régimes de retraite de base et du Fonds de solidarité vieillesse à seulement 1 milliard d’euros en 2017. D’ailleurs, dans son programme de campagne, Emmanuel Macron soulignait que « le problème des retraites n’est plus un problème de financement ».

    Guide retraite.png

    Alors pourquoi réformer le système de retraite ?

    L’argument avancé était que les Français, notamment les jeunes n’ont plus confiance dans notre système de retraite trop complexe et injuste, d’où l’idée de mettre en place « un système universel, juste et transparent »…
    La solution Macron de passer à une « retraite par points » (ou en « comptes notionnels » à la suédoise2) représente un changement fondamental de notre système de retraite qui devient essentiellement contributif (alignement des pensions sur les cotisations versées), donc individualiste, et relègue la solidarité à un rôle marginal.
    « Pour une retraite plus simple et plus juste pour tous » tel est le slogan du site du Haut Commissaire à la réforme des retraites … mais la loi travail Macron 2017 devait apporter « plus de liberté, plus de protection et plus d’égalité des chances » et la réalité est toute autre…

    Comment faire avaler cette réforme des retraites qui serait impopulaire si elle était comprise : en racontant des bobards !

    Le guide ci-dessous en format PDF :

    petitguideretraiteillustredefinitifcouleur.pdf