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Attac Poitiers - ATTAC Vienne - Page 60

  • Cette crise qui n’en finit pas : par ici la sortie

    couv_paricilacrise-412e2.jpgVient de sortir, ce nouveau livre d'ATTAC : "Cette crise qui n'en finit pas - PAR ICI LA SORTIE" (Editions "Les Liens qui libèrent", 12 €)

    La crise est l’expression d’un système économique capitaliste à bout de souffle, qui épuise le travail et la nature. Ce livre décrypte les causes de cette crise globale et pointe les raisons profondes de la permanence de cette situation. Dans ce nouvel ouvrage, Attac propose des voies pour une véritable sortie de crise en considérant que l’épuisement du système économique et social dominant constitue une opportunité historique pour opérer le basculement vers un système alternatif.

    Ouvrage coordonné par Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Esther Jeffers, Frédéric Lemaire, Dominique Plihon

  • Pour une autre politique agricole commune (PAC) le 20 mai à Poitiers

    LogoPAC.pngDimanche 26 mai prochain se tiennent les élections pour choisir les futurs député.e.s européen.ne.s.  La PAC (Politique Agricole Commune) est le premier budget européen et le parlement européen a son mot à dire dans les négociations européennes sur la PAC. Il est donc important d'interpeller les candidat.e.s sur cette question.

    La plateforme "Pour une autre PAC" qui rassemble 35 organisations françaises, propose de nous accompagner à l'organisation de tables de débats citoyens. Ces évènements, organisés en soirée ou le week-end, auront pour but de rassembler candidat.e.s, paysan.nes et autres citoyen.nes pour discuter de l'enjeu agricole et alimentaire, informer les citoyen.nes sur la PAC et interpeller les candidat.e.s sur leurs engagements. L'ambition est, partout en France, durant le mois de mai, de créer des espaces de dialogues conviviaux pour discuter tou·tes ensemble du modèle d’agriculture et d’alimentation que nous voulons.

    Dans la Vienne, la Confédération paysanne et Attac ont pris l’initiative de lancer l’’organisation d'un évènement qui se tiendra lundi 20 mai 2019 de 19 h à 22 h 30. Nous proposons à toute organisation de la Vienne de participer à la mise en place et au déroulement de cet évènement, qu’elle soit membre de l’une des organisations nationales partie prenante de la plateforme, ou non., pour peu qu’elle en partage les objectifs. La plateforme "Pour une autre PAC" mettra à disposition tous les outils nécessaires pour une organisation fluide et rapide de ces "Tables de débat citoyen" Le tout est résumé sur le flyer de présentation de cette action : https://drive.google.com/file/d/1GMCJ5odfx5KMlYDDr2madEpUomeUjlqV/view

    Pour en savoir plus sur Pour une autre PAC : 
    https://pouruneautrepac.eu/ Découvrez les portraits de paysan.nes qui mettent en œuvre au quotidien l'agriculture que l'on souhaite sur la chaine youtube de la plateforme et sa chaine facebook.
     
    CI-joint le tract de présentation de l'initiative local du 20 mai :
     
     

  • Prochain rendez-vous du comité local Attac Poitiers/agglo : vendredi 3 mai de 20 h à 22 h

    Prochain rendez-vous du comité local Attac Poitiers/agglo : vendredi 3 mai de 20 h à 22 h à la Maison de la Gibauderie.



    A l'ordre du jour :

    - Soirée Fiscalité/Impôts en juin
    - Action LDDS ("Livret Développement Durable et Solidaire) : comment l’organiser ? Dans quel cadre ? (inter-associatif ?)

    - Initiative inter-associatives « Pour une autre PAC » du lundi 20 mai (avec apéro et repas partagé !) Des nouvelles dans les prochains jours.

    Si vous êtes intéressé.e.s pour donner un coup de main, participer à la construction de l’évènement, une réunion de préparation a lieu lundi 13 mai de 20 h 30 à 22 h à la maison de la Gibauderie.

  • Feignant d’avoir entendu les aspirations populaires, Macron poursuit et amplifie sa politique injuste

    Après 5 mois de crise sociale d’une rare intensité, Emmanuel Macron a surtout cherché à défendre son bilan, n’hésitant pas à entériner les orientations politiques de sa majorité qui ont pourtant nourri une profonde et durable exaspération au sein de la population. Loin d’en tirer les enseignements nécessaires, il refuse de changer de cap : affirmation égocentrique d’un Président reclus dans son Palais de l’Élysée, cette conférence de presse illustre son refus de se saisir des aspirations à plus de justice fiscale, sociale et écologique qui se sont exprimées dans le pays.

    Pour Aurélie Trouvé, « Emmanuel Macron reprend « le cours normal » de sa politique, qui va continuer à détériorer le « cours normal de nos vies » : profondément néolibérale sur le plan économique, injuste sur le plan social et inefficace sur le plan écologique, l’orientation politique d’Emmanuel Macron ne pourra résoudre une crise politique qu’elle ne cesse de nourrir en dégradant la situation sociale de nos concitoyens et la qualité des services publics ».
    Pour Raphaël Pradeau, « entériner toutes les mesures d’injustice fiscale et sociale menées depuis 2017 (ISF, FlatTax, baisse des APL, etc) en prétendant que « les orientations prises ces deux dernières années sont justes » est une aberration. Les plus riches sont les grands gagnants des mesures prises depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. N’annoncer aucune décision structurante pour revenir sur cette injustice fiscale criante montre la surdité de l’exécutif face à ce qu’expriment des millions de personnes depuis des mois ».

    Pour Dominique Plihon, « Emmanuel Macron aurait pu annoncer une journée nationale de solidarité où l’ensemble des bénéfices et dividendes des entreprises du CAC40, celles-là mêmes qui accumulent des profits exorbitants et des rémunérations démentes pour leurs dirigeants, iraient au financement de la justice sociale et de la dépendance ; après cinq mois de mobilisation sociale, Emmanuel Macron préfère dire aux gilets jaunes et à l’ensemble des précaires de ce pays qu’ils devront « travailler davantage », là où il faudrait au contraire réduire le temps de travail pour s’attaquer structurellement au chômage de masse qui mine notre société ».

    Pour Maxime Combes, « confirmant l’orientation profondément néolibérale et productiviste de sa politique économique, Emmanuel Macron repousse à plus tard toutes les mesures structurelles pour juguler la grave crise écologique que nous traversons ; au questionnaire biaisé et orienté du Grand débat succède donc le refus de l’exécutif d’assumer la charge de la transformation sociale et écologique, préférant se défausser sur les résultats d’une prochaine assemblée citoyenne et sur chacun.e d’entre nous ; c’est irresponsable ».

    Consultez le décryptage des mesures annoncées par Emmanuel Macron sur le site d’Attac France

  • Emmanuel Macron n’a pas entendu la demande de justice fiscale, sociale et écologique

    Les mesures qu’Emmanuel Macron s’apprêtait à annoncer ont été dévoilées dans la presse ce mardi 16 avril. Ces annonces ne peuvent résoudre la grave crise sociale, écologique et démocratique actuelle, pas plus qu’elles ne répondent aux revendications et demandes exprimées par les Gilets Jaunes, le mouvement pour la justice climatique, ou dans le cadre du Grand débat. En clair, elles ne répondent ni aux urgences de fins de mois, ni aux urgences de fin du monde.

    Partout s’expriment des aspirations à plus de justice sociale et fiscale, une action déterminée des pouvoirs publics en matière de transition écologique ou encore l’exigence de services publics de proximité adaptés aux besoins des populations. A quoi bon faire débattre les français·es pendant des mois si c’est pour dévoyer la démocratie participative ?

    Pour Raphael Pradeau, porte-parole d’Attac : « le Grand débat a clairement mis en avant une exigence de « plus de services publics et de meilleure qualité » Emmanuel Macron prétend y répondre en annonçant un « moratoire » sur les fermetures d’écoles et d’hôpitaux d’ici la fin du quinquennat. Or le gouvernement maintient son projet de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires d’ici 2022 : même sans fermeture d’écoles et d’hôpitaux, la dégradation de la qualité des services publics va se poursuivre, avec plus d’élèves par classe et plus de malades à la charge d’un personnel soignant déjà au bord de la rupture.

    Selon Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac : « Emmanuel Macron s’apprêtait à annoncer : « pas de hausse d’impôt, des baisses pour ceux qui travaillent en réduisant significativement l’impôt sur le revenu ». Rappelons que les mesures prises depuis 2017 (notamment la suppression de l’ISF et l’instauration de la Flat tax) ont surtout profité aux plus riches. Le pouvoir d’achat des 1% les plus riches a augmenté de 6,4 % cette année quand les 0,1% les plus riches ont vu leurs revenus augmenter de 17,5%. Dans le même temps, le revenu disponible des 9% de français·es les plus pauvres a baissé du fait de ces mesures [1]. Pourtant Emmanuel Macron n’annonce aucune décision structurante pour revenir sur cette injustice fiscale criante. »

    Pour Dominique Plihon, porte-parole d’Attac : « Emmanuel Macron fait semblant de ne pas entendre la puissante aspiration à la justice fiscale qui traverse le pays : aucune remise en cause des cadeaux fiscaux faits aux plus riches et annonce d’une baisse de l’impôt sur le revenu sans préciser à ce stade qui sera concerné. Dans un souci de justice fiscale, il aurait été préférable d’augmenter la progressivité de l’impôt sur le revenu, de réduire la TVA sur les produits de première nécessité (ce qui aurait profité prioritairement aux ménages modestes), ou encore de rétablir l’ISF comme le réclament plus de 77% des français [2].

    Pour Maxime Combes, porte-parole d’Attac sur les questions climatiques, « il est effarant de constater qu’Emmanuel Macron s’apprêtait à ne faire AUCUNE annonce, ni d’urgence, ni structurelle, pour tenter de juguler la grave crise écologique que nous traversons ; le champion du slogan opportuniste vert s’est à nouveau mué en un cancre du climat qui nous fait perdre un temps précieux ; au questionnaire biaisé et orienté du Grand débat succède donc le refus de l’exécutif d’assumer la charge de la transformation sociale et écologique, préférant se défausser sur chacun.e d’entre nous. C’est proprement irresponsable. »

    Enfin, la réindexation des petites retraites sur l’inflation est une bonne nouvelle mais n’est en rien un progrès social : Macron ne fait que revenir sur une mesure qu’il avait prise en début de quinquennat. De même, la profonde aspiration à un renouveau démocratique exprimée par les gilets jaunes ne saurait être satisfaite par la mise en place de référendums d’initiatives citoyennes limités à des sujets « d’intérêts locaux ».

    Attac appelle à renforcer les mobilisations pour la justice sociale, fiscale et climatique, notamment au sein des mobilisations des gilets jaunes.

    Communiqué du 16 avril 2019

    Notes de bas de page :

    [1] Selon les calculs de l’Institut des Politiques Publiques

    [2] Sondage IFOP pour le JDD