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Attac Poitiers - ATTAC Vienne - Page 66

  • Une proposition de loi contre la liberté de manifester

    Communiqué commun signé par 53 organisations

    Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La proposition de loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester constitue une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

    Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants et décrète qui peut ou ne peut pas manifester. Participer à une manifestation ne saurait pas plus signifier le risque pour tout individu d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

    Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, confier aux préfets le pouvoir d’interdire à une personne de manifester, y compris sans qu’elle ait connaissance de l’interdiction prononcée et donc sans recours effectif possible, faire d’un visage en partie couvert un délit,  voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.

    Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain. C’est pourquoi nous appelons solennellement le gouvernement et le Parlement à abandonner ces mesures qui violent les principes les plus fondamentaux d’un Etat de droit.

     

    Liste des 53 organisations signataires : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) ; Action non-violente COP21 (ANV-COP21) ; Alternatiba ; Amnesty international France ; Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) ; Association France Palestine solidarité (AFPS) ; Attac ; CCFD-Terre solidaire ; Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (CRID) ; Collectif d’avocats antirépression ; Comité la Vérité pour Adama ; Confédération générale du travail (CGT) ; Confédération paysanne ; Droit au logement (DAL) ; Droit solidarité ; Emmaüs France ; EuroMed Droits ; Fédération des associations de solidarité avec tou-te-s les immigré-e-s (Fasti) ; Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération française des motards en colère (FFMC) ; Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) ; Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ; Fédération nationale de la Libre pensée ; Fédération nationale des Francas ; Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Féministes contre le cyber harcèlement ; Fondation Copernic ; France Nature Environnement (FNE) ; Gilets jaunes de Commercy ; Greenpeace ; La Cimade ; La Quadrature du Net (LQDN) ; Le Planning familial ; Les Amis de la Terre France ; Les Effronté-e-s ; Ligue de l’enseignement ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Médecins du monde ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Osez le féminisme ! ; Oxfam France ; Réseau Sortir du nucléaire ; SOS Racisme ; Syndicat de la magistrature (SM) ; Syndicat des avocats de France (SAF) ; Syndicat national des journalistes (SNJ) ; Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES PJJ/FSU) ; Union nationale des étudiants de France (Unef) ; Union nationale des syndicats autonomes (Unsa) ; Union nationale lycéenne (UNL) ; Union nationale lycéenne syndicale et démocratique (UNL-SD).

  • Nouveau livre d’Attac et de la fondation Copernic : Cette Europe malade du néolibéralisme - L’urgence de désobéir

    Le nouveau livre d’Attac : Cette Europe malade du néolibéralisme - L’urgence de désobéir (éditions "Les liens qui libèrent") sort en librairie mercredi 20 mars.

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    Et si la seule manière de sauver l’Europe était de désobéir ?

    Voilà le parti pris de cet ouvrage incisif, manuel de résistance pour toutes celles et ceux qui ne se résignent pas au délitement du projet européen.
    Il y a aujourd’hui urgence : la désobéissance ou l’éclatement, telle est désormais l’alternative.

    L’Union européenne traverse aujourd’hui une crise existentielle. Des politiques d’austérité imposées au nom de règles économiquement absurdes ont mis les peuples à genoux. Aussi, la défiance envers l’Union est désormais telle que son avenir politique est incertain. C’est pourquoi il est urgent de lui donner un nouveau souffle et avant tout de rompre avec le poison néolibéral.

    Car, face à cette Europe antidémocratique et austéritaire, un seul horizon paraît se profiler, celui du nationalisme. C’est ce qu’illustrent les victoires successives, aux quatre coins de l’Europe, d’une extrême-droite hétérogène mais toujours xénophobe et au fond favorable aux politiques néolibérales. Aussi est-il plus que jamais nécessaire de défendre un autre modèle, qui remettrait au cœur l’idée d’une Europe sociale, démocratique et écologique.

    Cet ouvrage propose des politiques alternatives et une stratégie pour les mettre en œuvre : la désobéissance aux traités pour refonder l’Europe. Retrouver le chemin d’une politique de solidarité est le seul moyen d’engager les peuples dans la construction d’une véritable communauté politique européenne.

    Prix public : 10 €

     

    Ont contribué à cet ouvrage :

    Christophe Aguiton, sociologue, militant altermondialiste • Amélie Canonne, présidente de l’Aitec • Maxime Combes, économiste, membre d’Attac • Alexis Cukier, philosophe, membre de la Fondation Copernic • Thomas Coutrot, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac • Michel Husson, économiste • Pierre Khalfa, économiste, membre de la Fondation Copernic • Alice Picard, membre du Conseil d’administration d’Attac • Dominique Plihon, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac • Philippe Marlière, professeur de sciences politiques • Christiane Marty, ingénieure chercheuse, membre de la Fondation Copernic • Ugo Palheta, sociologue, membre de la Fondation Copernic • Jacques Rigaudiat, économiste, membre de la Fondation Copernic • Claire Rodier, juriste, directrice du Gisti • Catherine Samary, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac • Bruno Théret, économiste • Aurélie Trouvé, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac • Peter Wahl, membre du Comité Exécutif de l’ONG WEED, Berlin

     

  • Partagez votre combat chez Attac !

    Attac.pngComment agir ?
    Si ce n’est pas déjà le cas, vous pouvez rejoindre l’un des cent groupes locaux qui agissent partout en France. Vous pourrez ainsi vous former et participer à nos campagneset actions symboliques ou désobéissantes. Je passe à l’Attac !

    Faites passer le mot !
    En partageant l’info au sein de votre entourage, vous contribuez pleinement aux efforts d’éducation populaire et permettez à Attac de poursuivre ses combats pour porter des alternatives à l’Europe néolibérale et pour favoriser la justice fiscale, sociale et environnementale.

    Petite vidéo pour un tour d'horizon de l'année 2018 :

    https://vimeo.com/313843752

  • Réunion Attac Poitiers du 19 février - Soirée Energie du 7 mars

    Attac.pngProchaine réunion du collectif poitevin d’Attac : mardi 19 février de 20 h à 22 h à la maison de la Gibauderie (salle 1). A l’ordre du jour : bilan de la formation ANV/COP 21 du 9 février, soirée-débat du 7 mars avec A. Bernier sur l’énergie, actions en cours et à prévoir.

    Ci-joint l'affiche de la soirée du 7 mars :

    Affiche Bernier mars 2019.pdf

     

  • Grève lycéenne et étudiante pour le climat : une mobilisation réussie, un État qui réprime

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    Après une Assemblée Générale tenue le 8 février à l’Université de Jussieu, à Paris, le premier appel à la mobilisation de la jeunesse pour le climat avive l’espoir. Préparé en quelques jours, le rassemblement devant le Ministère de la Transition Écologique a réuni le 15 février plusieurs centaines de lycéen·ne·s et d’étudiant·e·s, dans la lignée d’autres manifestations en France et à l’international.

    Dans la perspective du grand appel à la grève pour le climat du 15 mars prochain, ce premier succès est de bon augure. « Il n’y a pas de planète B », « nous sommes la nature qui se défend », « sauvez un arbre, mangez un lobbyiste », « le capitalisme ne sera jamais vert », « révolution écologiste radicale et sans frontière », « vendredi vert, samedi jaune »… les pancartes donnaient le ton d’un rassemblement joyeux et déterminé, n’accordant aucune confiance aux discours lénifiants de la Secrétaire d’État à la Transition Écologique, Brune Poirson, qui est venue déclarer devant la foule pacifiste mais pas dupe : « Derrière ces portes, contrairement peut-être à ce que certains peuvent penser, vous n’avez pas d’adversaires, mais des alliés ».

    Or, quelques dizaines de minutes plus tard, alors que le calme était toujours installé, une nasse policière s’est refermée sur les manifestant·e·s, pendant plus de trois heures. Insultes envers les lycéen·ne·s, destruction du matériel militant, fouilles, contrôles d’identité systématiques, jusqu’aux propos scandaleux de quelques gradés assurant qu’ils avaient « tous les droits » et proférant diverses menaces à des jeunes manifestant·e·s qui ne demandaient qu’à rentrer chez eux ! Bel exemple d’une politique de maintien de l’ordre qui ne fait qu’attiser la colère.

    Derrière un discours de façade, le gouvernement envoie un message clair à une jeunesse qui s’inquiète pour son avenir : on ne veut pas de vous dans la rue, rentrez chez vous et ne revenez plus. C’est toutefois sans compter sur la détermination des lycéen·ne·s et étudiant·e·s qui se sont donnés rendez-vous dès la semaine prochaine.

    Attac dénonce cette répression préventive, salue le calme et la détermination des manifestant·e·s et appelle à amplifier les luttes collectives pour la justice sociale et climatique.

    Communiqué Attac du 16 février 2019.