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  • Signez l’appel pour défendre la sagesse de Geneviève Legay

    Attac.pngSamedi 23 mars, Geneviève Legay, 73 ans, porte-parole d’Attac 06, a été grièvement blessée par une charge policière, lors de l’acte 19 des gilets jaunes à Nice. Lundi 25 mars, le procureur de la République de Nice a affirmé que Geneviève Legay «  n’a pas été touchée par des policiers  », une affirmation reprise par le ministre de l’Intérieur et le Président Emmanuel Macron. Tout au long de la semaine, cette version des faits a été remise en cause par plusieurs médias sur la base de témoignages concordants et de l’analyse des différentes images de la scène. Vendredi 29 mars, le procureur de la République a finalement admis que c’est bien un policier qui a provoqué la chute de Geneviève Legay en tentant de renvoyer la responsabilité à cette seule «  initiative personnelle condamnable  ».

    Nous, signataires de cet appel :

    • > dénonçons les contre-vérités et les contre-feux qui visent à dédouaner l’État, les autorités locales et les forces de l’ordre de leurs responsabilités dans les très graves blessures de Geneviève Legay ;
    • > souhaitons obtenir toute la vérité sur les circonstances de cette violente agression.
    • Comme de nombreuses organisations du mouvement social et citoyen, ainsi que plusieurs institutions internationales dont l’ONU, nous nous inquiétons des violences policières qui se multiplient depuis plusieurs mois en France à l’égard des manifestant·e·s. Des milliers ont été blessé·e·s, des dizaines ont perdu un œil ou une main, du fait des consignes et des armes mises à disposition des forces de l’ordre par les pouvoirs publics.

      Ces violences ne sont pas nouvelles et sévissent dans les quartiers populaires depuis de trop nombreuses années. Leur diffusion dans la gestion des manifestations est un prolongement d’une conception répressive du maintien de l’ordre. Elles prennent une ampleur considérable, accompagnée de décisions au plus haut niveau de l’État qui restreignent toujours plus le droit de manifester.

      C’est contre cette situation que Geneviève Legay souhaitait manifester, pacifiquement et avec sagesse, munie d’un drapeau arc-en-ciel «  Paix  ». Cela lui a valu plusieursfractures du crâne, des hématomes sous-duraux et cinq côtes cassées.

      Nous demandons aujourd’hui :

      • > la démission du procureur de la République de Nice , qui a menti en affirmant que Geneviève «  n’a pas été touchée par des policiers  » et qu’«  il n’y a eu aucun contact direct entre un policier et cette dame  » ;
      • > la démission du préfet des Alpes Maritimes , qui a donné l’ordre et a déclaré que Geneviève «  a été poussée dans le dos, non pas directement par un membre des forces de l’ordre mais par des personnes reculant dans un mouvement de foule  » ;
      • > la démission du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner , qui a donné les consignes et s’est félicité que les «  consignes de fermeté ont été respectées  » ;
      • > le dépaysement sans délais de cette affaire , car elle ne peut être instruite sereinement à Nice dans ce contexte ;
      • > et que soit garanties les conditions de l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.
    • SIGNEZ L'APPEL

    https://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/signez-l-appel-pour-defendre-la-sagesse-de-genevieve-legay

  • Soutien à notre camarade Geneviève Legay. Tout ce qu’il faut savoir.

    Attac.pngCommuniqué d'Attac France du 26 mars

     

    Soutenons notre camarade Geneviève Legay, grièvement blessée samedi lors d’une charge policière, défendons sans relâche la liberté de manifester et dénonçons les violences policières. Retrouvez sur le site d’Attac toutes les informations actualisées en temps réel, ainsi que des ressources pour vos mobilisations.

    Samedi vers 11h, à Nice, les CRS ont procédé à une violente charge au cours de laquelle Geneviève Legay, porte-parole d’Attac 06 est tombée au sol, sa tête heurtant un poteau métallique. De nombreuses images montrent Geneviève, gilet jaune sur le dos et drapeau arc-en-ciel « Paix » dans les mains, non violente, scander « Liberté de manifester » peu avant la charge policière. Hospitalisée dans un état grave, elle souffre d’un traumatisme crânien, et de multiples fractures au crâne et aux côtes.

    Grâce à l’engagement et la solidarité exprimés de toute part, notamment des militant·e·s et sympathisant·e·s d’Attac, ce nouvel exemple de violence d’État est devenu un enjeu national. Menons le combat pour que justice soit rendue. Voici quelques nouvelles de Geneviève et les informations nécessaires pour vous mobiliser.

    Des nouvelles de Geneviève
    D’après les dernières informations reçues de sa famille, Geneviève se remet doucement de ses blessures. Celles-ci sont graves : nous espérons qu’elle n’aura pas de séquelles durables. Pour l’heure, elle est toujours hospitalisée et son état reste préoccupant.

    Pour agir

    Appel à rassemblements
    5 rassemblements ont eu lieu lundi soir : à Nice, mais aussi à Alès, Antibes, La Roche-sur-Yon et Antibes.
    Ce mardi 26, au moins 10 rassemblements sont organisés : à Bayonne, Bordeaux, Brest, Chambéry, Clermont-Ferrand, Dijon, Dunkerque, Montpellier, Nantes et Paris.

    Vous pouvez retrouver toutes les informations concernant ces rassemblements, ainsi que des ressources pour vos mobilisations, sur le site d’Attac France.

    Appel à dons
    Attac France héberge ici un appel à dons visant à couvrir les frais de justice de Geneviève Legay. Dans le cas où le montant récolté serait supérieur à celui nécessaire, en accord avec la famille, le surplus servira aux frais liés à la plainte déposée par Attac France, puis à couvrir des actions similaires.
    Vous pouvez contribuer sur cette page.

    Notre position

    Nous remettons en cause la version des autorités
    Lundi 25 mars, le procureur de la République de Nice a écarté la responsabilité des forces de l’ordre dans la lignée des propos d’Emmanuel Macron et du gouvernement tenus depuis samedi. Pourtant, de nombreuses images en attestent, la chute de Geneviève résulte bien d’une charge très violente des forces de l’ordre. Contrairement à ce que le procureur prétend, en attendant les pompiers, les "street medics" - premiers secours citoyens en manifestation - n’ont pas pu prodiguer les premiers soins, bloqués puis interpellés par les forces de l’ordre.

    Une charge disproportionnée et inutile
    Contrairement à ce qu’avance le procureur de Nice, la charge des forces de l’ordre apparait totalement disproportionnée et d’une inutile violence. Le groupe de manifestants où Geneviève se trouvait était pacifique et statique. Comme en attestent plusieurs vidéos, la violente charge au pas de course de policiers armés de boucliers, avec des gestes de poussées volontaires, est totalement injustifiée.

    Une interdiction de manifester injustifiée
    Depuis samedi, les autorités locales et nationales ne cessent d’affirmer que le lieu où se trouvait Geneviève Legay était interdit à la manifestation. Ces mesures d’interdiction, qu’Emmanuel Macron et le gouvernement veulent généraliser, ne peuvent normalement être prises que dans des circonstances graves. À Nice, les précédentes mobilisations des Gilets Jaunes n’avaient entraîné aucune dégradation. Cette interdiction de manifestation nous apparait donc injustifiée, et le dernier argument des autorités - l’arrivée du président chinois à Nice le lendemain - tout à fait inapproprié.

    L’indécence de Macron et de son gouvernement
    Méprisant, hautain et indigne de sa fonction, Emmanuel Macron s’est à nouveau prêté au jeu de la petite phrase insultante envers Geneviève qui, au même moment, était toujours sur sur son lit d’hôpital. Militante historique de nombreuses causes sociales, humanistes, écologistes depuis près de 50 ans, Geneviève n’a aucune leçon de "sagesse" à recevoir d’un Président de la République qui ne peut s’empêcher de mépriser tous ceux dont il parle. Par les voix de Christophe Castaner, Nicole Belloubet ou encore Marlène Schiappa, le gouvernement a tenu des propos similaires et déplacés, laissant entendre que les blessures de Geneviève étaient de sa responsabilité. Christian Estrosi, maire de Nice, avait pris les devants, multipliant approximations et contre-vérités quelques heures à peine après les violences subies par Geneviève.

    Trois plaintes déposées
    Trois plaintes vont ainsi être déposées : deux par la famille de Geneviève Legay, la troisième par Attac France. La famille a déposé plainte contre X pour « violences volontaires » et pour « subornation de témoin », ainsi qu’une plainte contre le préfet des Alpes-Maritimes pour « complicité de violences volontaires aggravées ». Pour la "subornation de témoins", Geneviève affirme en effet avoir subi des pressions de la part des policiers qui l’ont interrogée dès le dimanche, sur son lit d’hôpital, pour indiquer que sa chute avait été provoquée par un journaliste, et non pas par les forces de l’ordre. Attac France va de son côté porter plainte pour "violences volontaires en réunion, par personne dépositaire de l’autorité publique".

    Une dérive autoritaire face à la demande de justice sociale
    Plus généralement, nous observons une fuite en avant répressive et autoritaire du pouvoir exécutif en réponse à une crise sociale et politique. Le choix de la répression policière ne se limite pas aux mobilisations des gilets jaunes, comme en témoignent les nombreux cas observés dans les quartiers populaires et, plus généralement, contre celles et ceux qui se mobilisent pour plus de justice sociale. Nous appelons à ce que cela cesse immédiatement.
    Ce n’est pas par la répression et les violences policières qu’Emmanuel Macron répondra à la légitime demande de justice sociale qui s’exprime partout dans le pays.

  • La porte-parole d’Attac 06 grièvement blessée par une charge policière

    Attac.pngGeneviève Legay, 74 ans, porte-parole d’Attac 06 et militante infatigable pour la paix, a été grièvement blessée par une charge policière, lors de l’acte 19 des Gilets Jaunes ce samedi 23 mars à Nice. Selon son avocat, elle serait ce matin dans un état stable.

    Samedi vers 11h, les CRS ont procédé à une violente charge au cours de laquelle Geneviève est tombée au sol, sa tête heurtant un poteau métallique. De multiples images montrent Geneviève, gilet jaune sur le dos et drapeau arc-en-ciel « Pace » dans les mains, avec une attitude totalement non violente, scander « Liberté de manifester » peu avant la charge policière.

    Alors que les précédentes mobilisations des Gilets Jaunes à Nice n’avaient pas entraîné de dégradations, Christian Estrosi, maire de la ville, avait demandé et obtenu une interdiction de manifester dans une grande partie de la ville.
    L’interdiction par le préfet des manifestations et rassemblements dans une grande partie de Nice est illégitime et ne peut justifier d’utiliser la force contre des citoyenˑneˑs qui se rassemblent pacifiquement pour exprimer leurs opinions.

    Attac France condamne la répression des rassemblements pacifiques qui ont eu lieu ce samedi et s’indigne de la grave restriction des libertés publiques actuellement en cours en France. Ce n’est pas par la répression et les violences policières qu’Emmanuel Macron répondra à la légitime demande de justice sociale qui s’exprime partout dans le pays.

    Attac France exige que toute la lumière soit faite et que les responsabilités de ces actes de violence à l’encontre de Geneviève Legay soient clairement établies.

    Attac France apporte tout son soutien à Geneviève et à ses proches.

  • Des abeilles attaquent le siège de Bayer - Monsanto

    Attac.pngCe jeudi 14 mars, des dizaines de militant·e·s d’Attac déguisé·e·s en abeilles se sont rassemblé·e·s devant le siège de Bayer-Monsanto et y ont installé une scène de « crime écologique ». Cette action intervient à la veille des mobilisations pour la justice climatique (« grève mondiale des jeunes pour le climat » vendredi 15 mars et « marches pour la justice sociale et climatique » le 16 mars). Son objectif : dénoncer les impacts désastreux et irréversibles de Bayer-Monsanto sur l’environnement, la nature, le vivant et appeler à une mobilisation massive les 15 et 16 mars.

    Les militant·e·s ont recouvert d’une peinture non-toxique aux couleurs évoquant du miel les vitrines du bâtiment à l’aide d’extincteurs, et déversé des conteneurs de mélasse sur le trottoir. Devant cette scène, des grandes silhouettes cartonnées, symbolisaient les victimes quotidiennes de Bayer-Monsanto : abeilles, papillons, arbres, êtres humains, lombrics, ...

    Malgré l’état d’urgence écologique et climatique actuel, Bayer-Monsanto continue de détruire la biodiversité en bénéficiant d’une large impunité obtenue grâce à la complicité des États et son lobbying féroce. Le dernier rapport du GIEC publié à l’automne 2018 pointait l’impact du changement climatique sur la biodiversité : deux fois plus d’espèces seront mises en danger au cas où le réchauffement climatique dépasse les 2°C par rapport à une situation où il est contenu en-deçà de 1,5°C. Bayer-Monsanto ne fait qu’accentuer cette destruction par la production massive de produits dangereux pour la vie et la biodiversité.

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    Les actes criminels des entreprises et la complicité ou l’inaction des États ne peuvent rester impunis.
    L’action des militant·e·s d’Attac visait à dénoncer un système économique et agroalimentaire soutenu par Bayer-Monsanto et les gouvernements, qui empoisonne nos assiettes, notre air, nos sols et notre planète au profit de puissants industriels et au détriment des paysans et de la majorité de la population.

    Pour Annick Coupé, secrétaire générale d’Attac : « l’impunité dont bénéficie Bayer-Monsanto illustre le double discours du gouvernement. D’une part il n’a cessé de reculer sur l’interdiction du glyphosate : la promesse de son interdiction demeure non inscrite dans la loi et témoigne du poids considérable des lobbys pour bloquer toute réglementation ambitieuse. D’autre part cette entreprise participe directement au financement de la campagne de l’ALDE (le groupe auquel sont rattachés les députés LREM au Parlement européen), ce qui laisse entrevoir de sérieux doutes quant à la réelle volonté du gouvernement de vouloir interdire le glyphosate. »

    Notre action vise à cibler les vrais responsables des dérèglements climatiques. « Fin du monde, fin du mois. Mêmes coupables, même combat ! »

    Communiqué du 14 mars 2019

  • Fin du monde, fin du mois, même combat : le 15 et le 16 mars à Poitiers !

    Fin du monde, fin du mois, même combat : le 15 et le 16 mars à Poitiers

     

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    Les 15 et 16 mars auront lieu d’immenses mobilisations pour un printemps social et climatique.

    Le 15 mars, la première grève internationale de la jeunesse pour le climat sera une date historique : face à l’inaction des États quant aux dérèglements climatiques, plus de 150 évènements sont déjà prévus en France. Attac soutient ces mobilisations.

    Le 16 mars, dans le cadre de la journée mondiale d’actions pour le climat, nous nous mobiliserons massivement pour que cessent les politiques néolibérales qui sacrifient l’avenir de la planète sur l’autel du profit. Plus de 180 actions sont déjà prévues en France. Cette journée sera aussi l’occasion de convergences dans de nombreuses villes entre marches pour le climat, manifestations de gilets jaunes, et marches des solidarités contre les violences policières. En ce sens Attac appelle à réaliser un “acte commun”, dans toutes les mobilisations à 15h, samedi 16 mars.

    Ces mobilisations sont essentielles et se situent dans le droit fil des actions que nous menons depuis plusieurs années, pour un monde débarrassé de la finance, du pouvoir des banques, des multinationales et des énergies fossiles. Elles font aussi écho aux luttes dans lesquelles Attac est impliqué contre les grands projets inutiles et imposés, pour une justice fiscale, sociale et écologique, et pour la solidarité internationale.

    C’est pourquoi Attac appelle tous ses adhérent·e·s, sympathisant·e·s, à participer massivement aux mobilisations pour la justice sociale et climatique qui auront lieu les 15 et 16 mars.

     

    A Poitiers, participez samedi 16 mars à la marche mondiale d’action pour le climat

    - Rendez-vous au parc de Blossac à 15 h (près de la fontaine). Prenez vos panneaux, slogans, sonnettes de vélo, réveils, percussions et plus belles voix pour faire résonner l’urgence climatique et inciter toute la société à bouger.

    Ensemble, nous pouvons faire entendre le message du climat  !