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Action et soutien - Page 25

  • ONG, syndicats et sociétés de journalistes dénoncent des « agressions honteuses contre la liberté d’informer »

    StopSecuriteGlobale_bann.jpgLes organisations signataires de l’appel au rassemblement contre la proposition de loi (PPL) « sécurité globale » se félicitent du succès de la mobilisation à Paris et dans toute la France. Elles dénoncent avec fermeté les violences et menaces à l’encontre de journalistes commises par des forces de l’ordre à la fin de ce rassemblement pacifique.

    Alors que le Parlement a commencé l’examen de la proposition de loi « sécurité globale », plusieurs milliers de personnes se sont également rassemblées dans de nombreuses villes en France pour dénoncer les atteintes à la liberté d’informer et de manifester, et la volonté manifeste d’une surveillance globalisée des citoyens.

    Ces divers rassemblements ont mobilisé en peu de temps et malgré la situation sanitaire. Cela démontre l’étendue des inquiétudes face aux risques de reculs majeurs des libertés publiques contenus dans la PPL. Ces craintes ont été exprimées par des syndicats, des sociétés, des associations et des collectifs de journalistes et de réalisateurs de documentaires, mais aussi des collectifs de familles de victimes de violences policières, des associations de défense des libertés, des citoyens, des parlementaires de différentes couleurs politiques. Elles trouvent écho dans les alertes respectivement prononcées par la Défenseure des droits, la Commission consultative des droits de l’homme, ainsi que les rapporteurs spéciaux des droits de l’homme de l’ONU.

    Deux journalistes placés en garde à vue à Paris

    Ce succès populaire a malheureusement été terni par ce que nous avons dénoncé, ensemble, lors des différents rassemblements. Ainsi, des atteintes à la liberté d’informer ont été commises par des membres des forces de l’ordre en fin de rassemblement à Paris. Un policier a donné l’ordre de quitter les lieux à des journalistes sous peine de les arrêter pour participation à un attroupement (1).

    Tangi Kermarrec, journaliste à France 3 Ile-de-France, et Hannah Nelson, journaliste pigiste au média Taranis News, ont été interpellés, violemment pour cette dernière, et placés en garde à vue pour participation à un attroupement après sommation et dissimulation du visage ! En pleine pandémie de Covid-19 et alors qu’un tel délit est contraire au droit international !

    Au moins six reporters d’images ont également été pris pour cible. Trois d’entre eux ont subi des violences, notamment des coups de matraque. Deux autres ont été menacés d’interpellation et empêchés de faire leur travail d’information, sous prétexte, selon le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, qu’ils ne se seraient pas accrédités auprès de la préfecture avant de couvrir une manifestation sur la voie publique. Deux observateurs de l’Observatoire parisien des libertés publiques (portant une chasuble Ligue des droits de l’homme et un casque siglé LDH et SAF) ont également reçu des coups.

    Appel à manifester samedi 21 novembre

    A Bayonne, un photojournaliste de Mediabask a été menacé par des forces de l’ordre alors qu’il couvrait une manifestation contre la PPL « sécurité globale ». A Toulouse, un journaliste a également été pris à partie par un CRS, alors qu’il lui montrait sa carte de presse.

    La dispersion du rassemblement de Paris a été décidée en vertu du nouveau schéma national de maintien de l’ordre (SNMO), qui s’appuie sur la loi contre les attroupements de 2012. Pour le SNMO, les requérants (des syndicats de journalistes et la LDH), dont le juge des référés n’a pas estimé l’urgence, vont au fond devant le Conseil d’Etat pour le contester.

    Dans le même temps, certains syndicats de policiers ont mené des attaques de cyber-harcèlement sur les réseaux sociaux contre plusieurs journalistes.

    Nous, signataires de ce texte, dénonçons avec fermeté ces agressions honteuses contre la liberté de la presse et plus généralement contre la liberté d’informer le public, et témoignons notre entière solidarité envers les journalistes et les observateurs citoyens pris pour cible, de manière gratuite.

    Ces attaques renforcent notre détermination à combattre les dérives liberticides contenues dans cette proposition de loi.

    Rassemblement ce samedi à 14 h 30 à Paris : nous donnons rendez-vous à tou·te·s les citoyen·ne·s soucieuses des libertés publiques et républicaines, ce samedi 21 novembre à 14 h 30, à Paris, sur le parvis des Droits-de-l’Homme, place du Trocadéro, comme dans de nombreuses autres villes.

    Paris, le 18 novembre 2020.

    Signataires : SNJ – SNJ-CGT – CFDT-Journalistes – SGJ-FO – LDH – Collectif REC (Reporters en colère) – Rédaction de « Là-bas si j’y suis » – Association de la presse judiciaire – Société des réalisateurs de films (SRF) – Guilde des auteurs-réalisateurs de reportages et de documentaires (Garrd) – Rédaction de L’Humanité - SDJ du MédiaTV – Profession : Pigiste – Union des clubs de la presse de France et francophones – Acrimed – Collectif La Meute – Reporterre – Mr Mondialisation – Macadam Press – Divergence Image – le Groupe 25 Images – Société des rédacteurs du Monde – SDJ France 3 National – Collectif OEIL – Société des journalistes et du personnel de Libération (SJPL) – SDR d’Europe 1 – SDJ de Challenges – SDJ de Télérama – SDJ de Mediapart – SDJ France Inter – SDJ France Info (radio) – SDJ France 2 – SDJ des Echos – SDJ de l’AFP – SDJ de BFMTV – SDJ de Paris Match - SDJ du Figaro – SDJ du Point – SDR de L’Obs – Société du personnel de L’Humanité – SDJ de RFI – SDJ de 20 minutes – SDJ de M6 – SDJ du JDD – SDJ du Parisien-Aujourd’hui en France – SDJ de France Culture – Société civile de Sud-Ouest – SDJ de L’Express – SDJ de Premières lignes – SDJ de La Tribune – SDJ de Courrier international – SDJ de La Vie – SDJ de RTL – SDJ de franceinfo.fr - Attac – Amnesty International France – Union syndicale Solidaires – Association des cinéastes documentaristes – SDJ de France Info TV – SDJ de Public Sénat – SDJ de TV5 Monde – SDJ de France 24.

    (1) Le juge des référés du Conseil d’Etat a rappelé dans sa décision la plus récente (27 octobre 2020, n°444876) : « L’article 431-4 du code pénal doit, sauf à méconnaître l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et les stipulations de l’article 10 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, être interprété comme excluant les journalistes de son champ d’application. » Il en est de même d’ailleurs des observateurs indépendants et identifiables (juge des référés du Conseil d’Etat, 27 octobre 2020, n°445369).

  • Rassemblement contre la loi "sécurité globale" à Poitiers samedi 21 nov. à 15 h

    Ci-joint de communiqué de presse pour l'appel à rassemblement de samedi  21 novembre à 15 h, place de la mairie à Poitiers.
    Il est sur la page FaceBook de la Ligue-des-Droits-de-lHomme-Poitiers et sur la page web http://ldhpoitiers.free.fr/ avec l'attestation dérogatoire.
     
     
     

  • Madame la Préfète nous vous accusons !

    Logo Bassines 86.pngMadame la Préfète nous vous accusons !

    Vidéo de 1 minute 25 : https://vimeo.com/478838006

     

    Collectif Bassines Non Merci 86 - Eau Bien Commun

  • Enquête "Bassines" dans la Vienne : répondez !!!

    Le Collectif "Bassines non-Merci 86 Eau Bien commun" nous informe de l'ouverture de l'enquête publique sur les projet de 6 bassines sur le bassin de La Pallu. Elle est commencée depuis le 26 octobre (!) et se termine le 27 novembre ; déjà deux des trois permanences du commissaire-enquêteur sont passées ; il reste la dernière, le mercredi 18 novembre en mairie de St Martin la Pallu de 9 h à 12 h. Il semble que le confinement n'ait pas modifié le programme. (Ce qui est un vrai scandale démocratique !!!)

    Merci d'aider à rattraper notre retard à l'allumage en consultant le dossier, en écrivant ou adressant un mél et en allant voir le commissaire enquêteur le 18. (voir en bas de cet article)

    Un conseil : consulter en priorité l'avis de l'Autorité Environnementale qui conclut qu'étant donné ses lacunes, le dossier ne garantit pas une prise en compte suffisante de l'environnement. A noter que la MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale) constate l'inexistence d'un projet de territoire et le caractère caduc (depuis 2 ans) du CTGQ (Contrats Territoriaux de Gestion Quantitative) invoqué. Il s'agit du contrat entre l'Agence de l'Eau et 5 sociétés coopératives (SCAGE) pour 41 bassines. Il est désormais "sans valeur contractuelle", donc sans valeur tout court puisqu'il s'agit d'un simple accord de financement.

     Il est légitime de mettre en doute la régularité d'une enquête publique en pleine période de confinement : n'hésitons pas à le dire à Mme la préfète.

    DONC envoyez à la Préfète et à la Présidente du Tribunal Administratif des demandes de suspension de l'enquête, avec communiqués de presse et participez nombreux.ses à l'enquête en n'oubliant pas de poser des questions au commissaire !

    Des arguments pour une suspension :

    - impossibilité pour le public de se rendre compte sur le terrain des enjeux présents sur les SIX secteurs concernés,

    - impossibilité de poser des questions directement au commissaire enquêteur sur les points mal compris : (c'est le rôle du commissaire d'aider le public à s'y retrouver dans la masse des documents fournis)

    - impossibilité de demander une réunion publique,...

    Surtout utilisez le précédent de la récente enquête sur le projet de SAGE du Clain : suspendue en Mars 2020 pour être reprise et terminée début Septembre avec report des permanences situées en période de confinement. Ici, DEUX des TROIS permanences sont en période de confinement et ne sont pas reportées.

    Arguments contre le projet :

    - voir le document consacré aux avis recueillis avant l'enquête : il y a une mine d'arguments dans l'avis général de la MRAE (Autorité Environnementale) sur le projet et dans les 5 avis spécifiques aux sites. Mais aussi dans l'avis de la DREAL Nouvelle Aquitaine qui s'interroge sur des prélèvements hivernaux trop importants en nappes et considère que même avec la "mesure d'accompagnement" prévue, il reste un "impact résiduel" certain sur les sites de reproduction d'outardes, 5 des 6 bassines étant en zones de reproduction. Quant à l'Office Français de la Biodiversité, (OFB) il suspend son avis tant les manques sont importants : état initial, pas d'étude de scénario de non remplissage des bassines (ou de remplissage incomplet). Sur ce point, le préfet de bassin cite l'étude EXPLORE 70 qui prévoit pour les bassins "à forte inertie" comme celui de La Pallu des baisses de niveau de l'aquifère "de plusieurs mètres" en fonction du changement climatique. Probabilité ignorée par le projet.

    Pour consulter le dossier :
    http://www.vienne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Enquete-publique/Loi-sur-l-eau/Creation-de-6-retenues-de-substitution-SCAGE-de-la-Pallu

    Pour donner son avis :

    - Mél à "enquete-publique-2134@registre-dematerialise.fr"

    - Courrier à M. le Commissaire Enquêteur, projet de réserves La Pallu, Mairie, 3, Place de la Mairie, Champigny le Sec, 86 170 CHAMPIGNY EN ROCHEREAU

    https://registre-dematerialise.fr2134

    Vienne Nature pour une grande part, a bien travaillé : à vous !!!

  • Interpellez Emmanuel Macron et le gouvernement pour exiger l'abandon de l'accord UE-Mercosur !

    Stop Ceta.jpg

     

     

     

     

     

    La Commission et les gouvernements de l'UE essaient de sauver l'Accord UE-Mercosur

     

    Interpellons Emmanuel Macron et le gouvernement

     

    Je Participe et j'écris à Emmanuel Macron !

    Emmanuel Macron a affirmé le 29 juin : « sur le Mercosur, j’ai stoppé net les négociations ». Pourtant, les discussions se poursuivent entre les décideurs européens et le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay afin de ne pas renoncer à cet accord de libre-échange, largement rejeté par l’opinion publique, et qui fait peser de lourdes menaces écologiques, sociales, sanitaires et démocratiques.
     
    Les organisations de la société civile européenne et du Mercosur organisent une « semaine de pression » du 2 au 9 novembre pour exiger l’abandon pur et simple de ce projet d’accord et affirmer que de simples modifications cosmétiques ne sauraient être acceptées : le temps est venu de revoir en profondeur la politique commerciale européenne (voir le kit de mobilisation est ici).