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Action et soutien - Page 23

  • Ferme-usine de Coussay les Bois : la lutte va continuer !

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    Dans la lutte contre le projet de "ferme-usine des 1 200 taurillons", la cour d’appel de Bordeaux vient de faire un bien mauvais cadeau aux opposant.e.s à cette « ferme ». Ci-dessous, le communiqué, en date du 29 décembre, de l’association ASPECT qui lutte depuis 6 ans pour préserver la population et l’environnement contre ce qui a plus à voir avec l’optimisation financière qu’avec l’élevage bovin…

    Un combat partagé par Attac 86 depuis le début avec un engagement permanent contre ce projet.

    Jugement de la cour administrative d’appel de Bordeaux du 29 décembre 2020

    « Voilà un an, la cour administrative d’appel de Bordeaux avait donné à la SCEA Les Nauds un délai de quatre mois pour lui permettre, le cas échéant, de notifier à la cour une mesure de régularisation de l’illégalité de l’autorisation d’exploiter. Cela a conduit la Préfecture à refuser l’autorisation d’exploiter, après avoir eu connaissance des pièces produites et de la consultation du public. Pourtant, dans son arrêt du 29 décembre 2020, la cour a décidé d’annuler le jugement du tribunal administratif de Poitiers, qui annulait l’autorisation d’exploiter accordée en 2015. Elle a également annulé les jugements sur les permis de construire accordés en 2015. 

    Ces décisions ont pour effet de valider (tardivement et après régularisation) les autorisations, de construire et d’exploiter, délivrées en 2015.

    Nous considérons que la cour de Bordeaux est allée au-delà des compétences qui sont les siennes en substituant son analyse à celle des services instructeurs de la Préfecture qui se sont opposés au projet de la SCEA Les Nauds, ce qui justifie la saisine du Conseil d’État en cassation.

    Nous continuons de penser que ce projet constitue un danger pour la nappe phréatique car il menace l’alimentation en eau potable de trois communes : Coussay-les-Bois, Lésigny et Mairé et il détériore l’image d’un territoire réputé pour la qualité de son eau. Il est contraire à l’objectif de préservation de la ressource en eau énoncé dans le Schéma de Cohérence Territoriale du Seuil du Poitou adopté en 2020.

    Ce projet d’élevage industriel ne respecte pas la vie animale. Il entasse des taurillons dans des bâtiments inadaptés. Il est contraire aux enseignements de toutes les crises sanitaires que traversent les élevages, notamment les élevages industriels.

    Les prévisions budgétaires reposent sur le projet d’engraissement de 1 700 taurillons par an, au-delà de l’autorisation d’exploiter. Dès les premiers travaux, la SCEA a montré qu’elle ne respecterait pas les réglementations.

    Ce projet est à contre-courant des objectifs environnementaux et des aspirations de la population exprimés lors de l’enquête, puis de la consultation du public. En outre, il est nocif pour l’économie locale en étant un frein à l’installation de nouveaux agriculteurs.

    Depuis fin 2014, nous combattons ce projet industriel, porté par une société de production d’alimentation animale. 2021 sera une nouvelle année de mobilisation pour l’environnement, contre ce projet de ferme-usine.

    Nous continuerons à nous battre pour la protection de notre eau, pour le bien-être animal, pour que l’avis de la population, des élus et du ministère de la Transition Écologique soit pris en compte, pour que les règlementations soient appliquées. »

    Un nouveau combat judiciaire va commencer : l'appel en Cassation pour donner raison à cette lutte pour une agriculture vraiment soucieuse de l'environnement et de la population ! 

    Plus d'infos sur le site d’ASPECT : http://asso-aspect.over-blog.com/

  • Ils n’auront pas confiné nos luttes ! Continuons ensemble en 2021

    Attac.pngCher·e ami·e,

    Cette année 2020 sera bien sûr marquée par la crise du coronavirus et les temps difficiles traversés collectivement.

    Dans ce contexte, Attac, même confinée, a su redoubler d’efforts... Campagnes, analyses, éducation populaire, manifestations, actions : des comités locaux à l’équipe salariée, en passant par les élu·es et tous les espaces de travail, nous avons su collectivement nous organiser pour continuer nos combats et porter largement nos revendications.

    Les effets de la pandémie ont, à nouveau, donné raison aux mouvements sociaux : notre système économique est instable et injuste. Il fait payer les conséquences des crises aux plus précaires, pendant que les multinationales continuent à tricher et que les plus fortunés s’enrichissent de façon indécente. Notre vigilance et notre mobilisation doivent donc rester entières.

    Si nous avons pu organiser ces mobilisations, publier des livres et des analyses, obtenir des victoires, c’est avant tout grâce à vous qui êtes les garant·es de l’indépendance d’Attac. Plus de 90% de notre budget vient de vos dons et adhésions.

    En 2021, nous continuerons à lutter au cœur des mobilisations pour la justice, fiscale et écologique. Nous poursuivrons nos analyses et nos actions pour désarmer la prédation des banques et des multinationales. Nous organiserons une grande Université d’été des mouvements sociaux et citoyens à Nantes, fin août. Votre soutien est vital pour l’activité d’Attac, essentiel pour concrétiser ces projets.

    Découvrez dans la vidéo à ce lien, un retour sur l’année 2020 d’Attac.

    Continuons ensemble à mener le combat pour un monde plus juste et solidaire.
    Merci pour votre soutien !

    Aurélie Trouvé, Raphaël Pradeau et Maxime Combes, porte-paroles d’Attac France

     

    Informations complémentaires

    Si vous êtes imposable, en faisant un don avant la fin décembre, vous bénéficiez dès l’année prochaine d’une réduction d’impôts de 66% sur votre don. Ainsi, un don de 100 euros ne vous revient qu’à 34 euros. Un reçu fiscal vous sera envoyé par courriel courant février. Possibilité de payer par carte bancaire, par chèque ou par virement. Vous pouvez consulter notre rapport financier 2019 à ce lien.

  • D'ailleurs, nous sommes d'ici (DNSI) : manifestation le 18 décembre à 18 h

    Rendez-vous vendredi 18 décembre à 18 h place du marché avec des lampions, lampes...

    DNSI 18 12 20.pdf

     
  • 60 000 manifestant·e·s contre les textes liberticides en France, des interpellations arbitraires à Paris

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    60 000 manifestant·e·s contre les textes liberticides en France, des interpellations arbitraires à Paris

    Samedi 12 décembre, la 3e journée de mobilisation nationale contre la loi Sécurité Globale a été l’occasion de nouvelles graves atteintes au droit de manifester à Paris. Les charges répétées de la police se sont accompagnées de nombreuses interpellations arbitraires dont celle de Loïc, militant d’Attac.

    Attac France est signataire du communiqué collectif ci-dessous et demande la libération de Loïc ainsi que l’ensemble des manifestant·e·s placé·e·s en garde à vue au seul motif de leur présence dans une manifestation déclarée.

    Une soixantaine de mobilisations contre la proposition de loi « Sécurité globale » rythment encore cette fin de semaine dans tout l’Hexagone. Au moins 60 000 personnes ont marché ce samedi 12 décembre. Plus de 150 villes, des métropoles jusqu’aux localités plus modestes, ont déjà connu au moins un rassemblement depuis le 28 novembre, grâce au tissu associatif, syndical et politique sur lequel repose encore la vitalité démocratique de ce pays. Nous nous en félicitons.

    Toutefois, comme nous le redoutions, la manifestation parisienne, bien que dûment déclarée par un collectif d’organisations et autorisée par la préfecture de police, s’est transformée en souricière.

    Nombre d’observateurs·trices ont constaté ce samedi 12 décembre dans la capitale des dérives inadmissibles liées à un déploiement policier et militaire brutalisant et attentatoire au droit de manifester : interpellations en masse, charges infondées faisant éclater le cortège, retenues sans motif légitime au-delà du délai légal, gardes à vue notifiées à la chaîne sur la base d’infractions pénales dévoyées, refus de contacter l’avocat désigné par les gardés à vue... Une fois encore, journalistes comme manifestant·e·s ont été pris pour cibles. Le pouvoir exécutif a donné à voir sa détermination à mater toute contestation.

    A Lyon et à Caen, des pratiques semblables ont été relevées.

    Ne nous y trompons pas : le total des interpellations mis à jour en direct sur le compte Twitter du ministre de l’Intérieur dissimule trop souvent des procédures arbitraires. Les témoignages affluent et concordent en ce sens. Le récit gouvernemental repose sur des chiffres artificiellement gonflés. Cette manipulation a déjà été employée le 1er mai 2018 ou pendant le mouvement des Gilets jaunes.

    Le pouvoir cherche à nous décourager, mais il n’y parviendra pas !

    Nos organisations constatent que l’offensive contre nos libertés fondamentales se poursuit. Les trois décrets du 2 décembre 2020 élargissant les possibilités de fichage des militants et de leur entourage jusqu’aux enfants mineurs ainsi que de leur santé ou de leurs activités sur les réseaux sociaux seront contestés en justice. La loi dite « Séparatisme » représente un autre coin enfoncé contre les libertés.

    C’est du jamais vu en France. Nous glissons lentement mais sûrement vers un régime autoritaire, un État illibéral, un État de police. Moins les politiques de ce gouvernement apparaissent comme légitimes, plus celui-ci utilise la répression et l’étouffement des libertés pour les imposer.

    Premières organisations signataires :
    Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (Acid) - Association des cinéastes documentaristes (Addoc) - Attac - Black Robe Brigade - Collectif Kelaouiñ - Club de la presse Occitanie - Confédération générale du travail (CGT) - La Quadrature du Net (LQDN) - Ligue des droits de l’Homme (LDH) - Politis - Profession : pigiste - Reporters en colère (REC) - Scénaristes de Cinéma Associés (SCA) - Société des personnels de l’Humanité - Société des réalisateurs de Films (SRF) - Syndicat de la magistrature - Syndicat national des journalistes (SNJ) - Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT) - Union syndicale Solidaires.

  • Mobilisation "Sécurité globale" du 12 décembre à Poitiers

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    Rassemblement samedi 12 décembre à 15 h place de la mairie à Poitiers puis manifestation.

    « Sécurité Globale » : Poursuivons la mobilisation jusqu’au retrait

    Samedi 5 décembre, les manifestantes et manifestants ont exercé leurs droits les plus fondamentaux, en se joignant aux « Marches des libertés et des justices » à Poitiers comme dans de nombreuse villes, contre la proposition de loi « Sécurité globale » et contre les injustices. Face à un gouvernement et une majorité parlementaire qui persistent dans cette proposition de loi qui porte atteinte aux libertés fondamentales, nous nous félicitons que le 3ème rassemblement à Poitiers ait encore réuni plusieurs centaines de personnes. A Poitiers comme ailleurs, la diversité et l’ampleur des cortèges a témoigné de l’enracinement de la contestation alors que d’autres villes rejoignaient le mouvement.

    Après l’annonce de la réécriture de l’article 24 de la proposition de loi « sécurité globale »  et pour faire bonne figure aux yeux de l’opinion après le succès sans précédent des mobilisations, le gouvernement et la majorité parlementaire essaient maintenant d’en inclure les dispositions dans l’article 18 (ex article 25) du projet de loi « confortant les principes de la République (ex projet de loi sur le séparatisme). Ces dispositions liberticides représentent, plus que jamais, une menace pour le droit d’informer et d’être informé et doivent disparaître.

    Les articles 21 et 22  du texte « sécurité globale » demeurent, visant l’instauration d’outils de surveillance de masse. L’utilisation des drones avec caméras (article 22) menace la liberté d’expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·se.s d’alerte. 

    Par ailleurs, les trois décrets parus le 2 décembre qui viennent compléter la loi « Sécurité Globale » sont tout autant inacceptables : ils étendent le périmètre des trois fichiers relatifs à la sécurité publique (PASP, GIPASP et EASP), ouvrant la voie au fichage massif et systématique des militantes et militants politiques et syndicaux.

    Tant qu’il n’y aura pas de retrait réel de la loi « Sécurité globale » et du schéma national du maintien de l’ordre, les actions continueront et s’inscriront dans la durée dans les jours et les semaines qui viennent. 

    Signataires (au 10/12 à 20 h 15) : Alternatiba, Amis de la Terre Poitou, Attac 86, CD2R 86, UD-CGT 86, Cimade Poitiers, DNSI 86, Ecole Emancipée 86-tendance de la FSU, Education.World 86, EELV Poitiers-Sud, Greenpeace Poitiers, LDH Châtellerault et Poitiers, Libre Pensée 86, Min’de Rien 86, MJCF 86, NPA 86, OCL Poitou, PCF 86, Place Publique 86, POI 86, Poitiers Indignée, Poitiers Palestine, Points de vue Citoyens, RESF 86, SNJ, Solidaires 86, UCL Poitiers, XR Poitiers,   

    Rassemblement samedi 12 décembre à 15 h place de la mairie à Poitiers puis manifestation. Itinéraire (déposé en préfecture) : Place du Maréchal Leclerc – Rue des grandes écoles – rue des cordeliers – Place C. De Gaulle – Rue de la Regratterie – Rue du Palais – Place A. Lepetit – Rue Gambetta – Rue T. Renaudot – Rue V. Hugo – Place du Maréchal Leclerc.

    ATTENTION : Pour ce qui est de l’attestation, il suffit de remplir une attestation de déplacement dérogatoire, de cocher la case « Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative », en précisant « manif à 15h déclarée par Solidaires 86 ».

    Les participant-e-s à cette manifestation devront aussi se munir du récépissé de déclaration, en complément de leur attestation de déplacement dérogatoire (ci-dessous en PDF)

    Récépissé de déclaration de manifestation 12 décembre 2020 Solidaires 86.pdf