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Action et soutien - Page 22

  • 60 000 manifestant·e·s contre les textes liberticides en France, des interpellations arbitraires à Paris

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    60 000 manifestant·e·s contre les textes liberticides en France, des interpellations arbitraires à Paris

    Samedi 12 décembre, la 3e journée de mobilisation nationale contre la loi Sécurité Globale a été l’occasion de nouvelles graves atteintes au droit de manifester à Paris. Les charges répétées de la police se sont accompagnées de nombreuses interpellations arbitraires dont celle de Loïc, militant d’Attac.

    Attac France est signataire du communiqué collectif ci-dessous et demande la libération de Loïc ainsi que l’ensemble des manifestant·e·s placé·e·s en garde à vue au seul motif de leur présence dans une manifestation déclarée.

    Une soixantaine de mobilisations contre la proposition de loi « Sécurité globale » rythment encore cette fin de semaine dans tout l’Hexagone. Au moins 60 000 personnes ont marché ce samedi 12 décembre. Plus de 150 villes, des métropoles jusqu’aux localités plus modestes, ont déjà connu au moins un rassemblement depuis le 28 novembre, grâce au tissu associatif, syndical et politique sur lequel repose encore la vitalité démocratique de ce pays. Nous nous en félicitons.

    Toutefois, comme nous le redoutions, la manifestation parisienne, bien que dûment déclarée par un collectif d’organisations et autorisée par la préfecture de police, s’est transformée en souricière.

    Nombre d’observateurs·trices ont constaté ce samedi 12 décembre dans la capitale des dérives inadmissibles liées à un déploiement policier et militaire brutalisant et attentatoire au droit de manifester : interpellations en masse, charges infondées faisant éclater le cortège, retenues sans motif légitime au-delà du délai légal, gardes à vue notifiées à la chaîne sur la base d’infractions pénales dévoyées, refus de contacter l’avocat désigné par les gardés à vue... Une fois encore, journalistes comme manifestant·e·s ont été pris pour cibles. Le pouvoir exécutif a donné à voir sa détermination à mater toute contestation.

    A Lyon et à Caen, des pratiques semblables ont été relevées.

    Ne nous y trompons pas : le total des interpellations mis à jour en direct sur le compte Twitter du ministre de l’Intérieur dissimule trop souvent des procédures arbitraires. Les témoignages affluent et concordent en ce sens. Le récit gouvernemental repose sur des chiffres artificiellement gonflés. Cette manipulation a déjà été employée le 1er mai 2018 ou pendant le mouvement des Gilets jaunes.

    Le pouvoir cherche à nous décourager, mais il n’y parviendra pas !

    Nos organisations constatent que l’offensive contre nos libertés fondamentales se poursuit. Les trois décrets du 2 décembre 2020 élargissant les possibilités de fichage des militants et de leur entourage jusqu’aux enfants mineurs ainsi que de leur santé ou de leurs activités sur les réseaux sociaux seront contestés en justice. La loi dite « Séparatisme » représente un autre coin enfoncé contre les libertés.

    C’est du jamais vu en France. Nous glissons lentement mais sûrement vers un régime autoritaire, un État illibéral, un État de police. Moins les politiques de ce gouvernement apparaissent comme légitimes, plus celui-ci utilise la répression et l’étouffement des libertés pour les imposer.

    Premières organisations signataires :
    Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (Acid) - Association des cinéastes documentaristes (Addoc) - Attac - Black Robe Brigade - Collectif Kelaouiñ - Club de la presse Occitanie - Confédération générale du travail (CGT) - La Quadrature du Net (LQDN) - Ligue des droits de l’Homme (LDH) - Politis - Profession : pigiste - Reporters en colère (REC) - Scénaristes de Cinéma Associés (SCA) - Société des personnels de l’Humanité - Société des réalisateurs de Films (SRF) - Syndicat de la magistrature - Syndicat national des journalistes (SNJ) - Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT) - Union syndicale Solidaires.

  • Mobilisation "Sécurité globale" du 12 décembre à Poitiers

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    Rassemblement samedi 12 décembre à 15 h place de la mairie à Poitiers puis manifestation.

    « Sécurité Globale » : Poursuivons la mobilisation jusqu’au retrait

    Samedi 5 décembre, les manifestantes et manifestants ont exercé leurs droits les plus fondamentaux, en se joignant aux « Marches des libertés et des justices » à Poitiers comme dans de nombreuse villes, contre la proposition de loi « Sécurité globale » et contre les injustices. Face à un gouvernement et une majorité parlementaire qui persistent dans cette proposition de loi qui porte atteinte aux libertés fondamentales, nous nous félicitons que le 3ème rassemblement à Poitiers ait encore réuni plusieurs centaines de personnes. A Poitiers comme ailleurs, la diversité et l’ampleur des cortèges a témoigné de l’enracinement de la contestation alors que d’autres villes rejoignaient le mouvement.

    Après l’annonce de la réécriture de l’article 24 de la proposition de loi « sécurité globale »  et pour faire bonne figure aux yeux de l’opinion après le succès sans précédent des mobilisations, le gouvernement et la majorité parlementaire essaient maintenant d’en inclure les dispositions dans l’article 18 (ex article 25) du projet de loi « confortant les principes de la République (ex projet de loi sur le séparatisme). Ces dispositions liberticides représentent, plus que jamais, une menace pour le droit d’informer et d’être informé et doivent disparaître.

    Les articles 21 et 22  du texte « sécurité globale » demeurent, visant l’instauration d’outils de surveillance de masse. L’utilisation des drones avec caméras (article 22) menace la liberté d’expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·se.s d’alerte. 

    Par ailleurs, les trois décrets parus le 2 décembre qui viennent compléter la loi « Sécurité Globale » sont tout autant inacceptables : ils étendent le périmètre des trois fichiers relatifs à la sécurité publique (PASP, GIPASP et EASP), ouvrant la voie au fichage massif et systématique des militantes et militants politiques et syndicaux.

    Tant qu’il n’y aura pas de retrait réel de la loi « Sécurité globale » et du schéma national du maintien de l’ordre, les actions continueront et s’inscriront dans la durée dans les jours et les semaines qui viennent. 

    Signataires (au 10/12 à 20 h 15) : Alternatiba, Amis de la Terre Poitou, Attac 86, CD2R 86, UD-CGT 86, Cimade Poitiers, DNSI 86, Ecole Emancipée 86-tendance de la FSU, Education.World 86, EELV Poitiers-Sud, Greenpeace Poitiers, LDH Châtellerault et Poitiers, Libre Pensée 86, Min’de Rien 86, MJCF 86, NPA 86, OCL Poitou, PCF 86, Place Publique 86, POI 86, Poitiers Indignée, Poitiers Palestine, Points de vue Citoyens, RESF 86, SNJ, Solidaires 86, UCL Poitiers, XR Poitiers,   

    Rassemblement samedi 12 décembre à 15 h place de la mairie à Poitiers puis manifestation. Itinéraire (déposé en préfecture) : Place du Maréchal Leclerc – Rue des grandes écoles – rue des cordeliers – Place C. De Gaulle – Rue de la Regratterie – Rue du Palais – Place A. Lepetit – Rue Gambetta – Rue T. Renaudot – Rue V. Hugo – Place du Maréchal Leclerc.

    ATTENTION : Pour ce qui est de l’attestation, il suffit de remplir une attestation de déplacement dérogatoire, de cocher la case « Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative », en précisant « manif à 15h déclarée par Solidaires 86 ».

    Les participant-e-s à cette manifestation devront aussi se munir du récépissé de déclaration, en complément de leur attestation de déplacement dérogatoire (ci-dessous en PDF)

    Récépissé de déclaration de manifestation 12 décembre 2020 Solidaires 86.pdf

  • Grand Poitiers dit NON aux "bassines"

    Logo Bassines 86.pngA l’ordre du jour du Conseil Communautaire du 4 décembre de Grand Poitiers – Communauté urbaine (Ordre 13 : https://www.grandpoitiers.fr/fileadmin/Grand_Poitiers/Conseil_communautaire/calendrier_des_conseils/ODJ_4-12-2020.pdf) figurait une délibération sur la demande d’autorisation d’implantation de six « bassines » sur le bassin de la rivière « La Pallu » dont deux sur les communes de Jaunay-Marigny et Dissay. A une large majorité, Grand Poitiers a dit non ! C’est la première fois que cette assemblée prend une décision aussi nette, les précédent.e.s élu.e.s ayant eu une position nettement plus attentiste… en ne s’étant pas opposé.e.s à ces projets…

    Sur le site de Grand Poitiers, à suivre prochainement la rediffusion du conseil du 4 décembre (https://www.grandpoitiers.fr/grand-poitiers/conseil-communautaire)

    La presse locale (dont Centre Presse du 5 décembre) se fait l’écho de cette nouvelle : https://www.centre-presse.fr/article-769897-sans-transition-grand-poitiers-prend-un-virage-ecologiste.html.

    La lutte continue donc !

  • Bolivie : quelle présidence pour Luis Arce ? Visio-conférence des AMD avec Christophe Ventura

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    VISIO-CONFÉRENCE

    Bolivie : quelle présidence pour Luis Arce ?

    Lundi 7 décembre à 18 heures

    Pour la 3e édition des Cafés-Diplo, le Jeu de l’Oie, en partenariat avec les Amis du Monde diplomatique, reçoit Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRISet spécialiste de l’Amérique latine, pour échanger autour des perspectives politiques de la nouvelle présidence de Luis Arce.

    En novembre 2019, Evo Morales, qui briguait alors un quatrième mandat à la présidence de la Bolivie, est poussé à la démission après des manifestations contestant les résultats de l’élection présidentielle bolivienne. Jeanine Áñez prend alors la présidence par intérim du pays, dans l’attente des élections générales, reportées à plusieurs reprises à cause de la pandémie de Covid-19. A la suite d’une année mouvementée, le MAS (Mouvement vers le socialisme) revient au pouvoir à travers le successeur politique et fidèle d’Evo Morales, Luis Arce, largement élu à la présidence de l’Etat plurinational de Bolivie, le 18 octobre dernier. Quelles perspectives pour cette présidence après une année de rupture ? Quel avenir pour le parti de Morales et Arce ? Christophe Ventura nous apportera notamment son analyse de la situation politique de la Bolivie afin de nous éclairer sur l’avenir du pays.

    On vous attend nombreux à partir de 18 heures

     https://us02web.zoom.us/j/89115332720

    (ou https://us02web.zoom.us/wc/join/89115332720 si vous ne voulez pas installer l’application Zoom).

  • "Sécurité globale" : ça continue à Poitiers le 5 décembre !

    StopSecuriteGlobale_bann.jpgAprès le 21 et le 28 novembre à Poitiers, on remet ça samedi 5 décembre, à 15 h, Place du Maréchal Leclerc, à Poitiers pour la « Marche des libertés et des justices » .

    RETRAIT DE LA LOI SECURITE GLOBALE : MARCHE DES LIBERTES ET DES JUSTICES

    La cacophonie la plus complète règne au sein du gouvernement et de la majorité parlementaire après l’annonce, ce lundi 30 novembre, de la réécriture intégrale de l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale. Pour faire bonne figure aux yeux de l’opinion après le succès sans précédent des mobilisations populaires du 28 novembre, le gouvernement et la majorité parlementaire tentent d’éteindre le feu qu’ils ont eux-mêmes allumé.

    Ils essaient de sortir l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale… pour mieux inclure ses dispositions dans l’article 25 de la loi sur le séparatisme. Et les articles 21 et 22 sont toujours là, visant l’instauration d’outils de surveillance de masse. L’utilisation des drones avec caméras (article 22) menace la liberté d’expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·ses d’alerte.

    Ces dispositions liberticides, ainsi que celles du schéma national du maintien de l’ordre, représentent une menace pour le droit d’informer et d’être informé et doivent disparaître. Il appartient au président de la République, garant des libertés publiques, de procéder à leur retrait.

    Nous condamnons les violences policières lors de la journée de mobilisation du 28 novembre et l’agression d’une dizaine de reporters par les forces de l’ordre.

    Tant qu’il n’y aura pas retrait réel de la loi « Sécurité globale » et du schéma national du maintien de l’ordre, les actions se multiplieront.

    Premiers signataires (liste provisoire) : ACAT Poitiers, Alternatiba, Les Ami-es des Femmes de la Libération, Amnesty Internationale Poitiers, AT-Poitou, ATTAC 86, CD2R 86, UD-CGT 86, La Cimade Poitiers, Comité poitevin Palestine, DNSI, EELV Poitiers Sud Vienne, Ensemble! 86, Extinction rebellion, (XR) FNEC-FP-FO 86, France insoumise 86, Greenpeace Poitiers, MJCF 86, LDH 86, Nouveau parti anticapitaliste 86 (NPA), OCL Poitou, PCF 86, PG 86, Place publique Vienne, POI 86, RESF86, SN-FO-LC 86, Solidaires 86, Syndicat national des journalistes (SNJ), UCL Poitiers,

    Rendez-vous donc samedi 5 décembre, à 15 h, Place du Maréchal Leclerc, à Poitiers