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Démocratie - Page 15

  • Un Impôt juste pour une société juste…

    Image 2.pngUn Impôt juste pour une société juste, telle est l'ambition que veut porter ce livre.
    Si la fiscalité ne peut avoir réponse à tout, il n’en demeure pas moins qu’elle traduit des choix politiques de première importance en matière de répartition des richesses ou de financement de l’action publique. 
    Or, depuis maintenant plus d’un quart de siècle, nous assistons à une véritable contre-révolution fiscale au profit des ménages les plus riches et des entreprises, en particulier les plus grandes, et des revenus du capital. 
    Dans un contexte européen et international marqué par une concurrence fiscale et sociale et par la multiplication des politiques d'austérité sur fond de dramatisation de la question de la dette publique, la Fondation Copernic montre en quoi révolutionner l’impôt est souhaitable et bénéfique. 
    Réhabiliter l’impôt doit être une préoccupation constante : moyen de financement des services publics, outil de correction des inégalités et, surtout, permettant le « vivre ensemble », l’impôt doit retrouver un sens citoyen. 
    C’est là un enjeu majeur pour une véritable politique de transformation sociale.  

     Un Impôt juste pour une société juste (Editions Syllepse), par Vincent Drezet et Christiane Mary (coord.) Gérard Gourguechon, Jean-Marie Harribey, Pierre Khalfa, Stéphanie Treillet.

  • Pour une société meilleure !

    Avant la venue à Poitiers de Susan George le mercredi 18 janvier prochain, dans le cadre de l'Université du soir d'Attac Poitiers, un peu de lecture pour animer vos longues soirées d'hiver…

    Comment d’ici quinze à vingt ans les relations s’établissant entre les humains permettront-elles de rempla- cer l’exploitation actuelle des ressources de la terre? Comment redéfinir ce que sera alors le système économique et financier ? Quel est l’avenir du système social ? Comment assurer la sécurité de tous ?

    C’est sur ces thèmes que les cinq auteurs ont débattu à bâtons rompus pour nous livrer ce petit manifeste. Ils ont souhaité présenter une opinion raisonnée, tant sur le présent que sur la destinée singulière de l’espèce humaine. Ils appellent à une plus grande conscience de ce que chacun doit viser, à la fois pour lui-même et pour tous les autres – ses voisins, proches ou lointains.

    Un texte incisif, et mobilisateur.

     

    Ouvrage co-écrit par Philippe J. Bernard Thierry Gaudin Susan George Stéphane Hessel André Orléan aux éditions de l'Aube (à un petit prix : 4,90 euros)

     Pour une société meilleure !.pdf

  • « Debtocracy », le procès de la crise

    statue-debtocracy.jpgCe documentaire retrace l'histoire de la dette grecque et pointe les responsabilités de la classe politique. Un film militant qui provoque un large débat.

    Tout le monde sur le web parle de Debtocracy, un documentaire des journalistes Katerina Kitidi et Ari Hatzistefanou sur la crise grecque. Tourné avec leur argent personnel et les dons de quelques amis, il est diffusé gratuitement sur debtocracy.gr.

    En moins de dix jours, près de 600 000 visiteurs l’ont visionné. Chaque jour, partisans et adversaires du documentaire échangent leurs points de vue sur Facebook, Twitter ou sur les blogs.

    Ce documentaire est maintenant disponible en français (sous-titré) à l'adreese suivante : http://www.youtube.com/watch?v=3z8fsmFlOaE

    Les principaux acteurs de ce documentaire (environ 200 personnalités) signent une demande de création d’un comité d'audit international, qui aurait pour but de préciser les raisons de la création d’une dette souveraine et la condamnation de ses responsables. En l’espèce, la Grèce a le droit de refuser le remboursement de sa "dette injustifiée", c'est-à-dire de la dette constituée par des actes de corruption contre l’intérêt de la société.

    Debtocracy est une action politique. Elle présente un point de vue sur l'examen des évènements qui ont conduit la Grèce au bord du gouffre. Les opinions vont toutes dans le même sens, sans contrepoint. C’est le choix des auteurs, qui livrent leur manière de voir les choses dès les premières minutes: "En près de 40 ans, deux partis, trois familles politiques et quelques grands patrons ont conduit la Grèce à la faillite. Ils ont cessé de payer les citoyens pour sauver leurs créanciers."

    Les "complices" de la faillite n'ont pas droit à la parole

    Les auteurs du documentaire ne donnent pas la parole à ceux qu’ils considèrent comme les "complices" de cette faillite. Les Premiers ministres et ministres des Finances de ces dix dernières années en Grèce sont présentés comme les maillons d’une chaîne de complices qui ont poussé le pays dans le vide.

    Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui s’est présenté aux Grecs comme le médecin du pays, est comparé au dictateur Georges Papadopoulos, Premier ministre sous le régime des colonels, de 1967 à 1974. Le parallèle est établi avec une facilité remarquable dès le début du documentaire, mais le personnage concerné (DSK) n’a pas le droit à la parole.

    A la question "Pourquoi ne pas faire intervenir les personnes pointées du doigt ?", Kateina Kitidi, l’une des auteurs répond que "c’est une question qu’il faut poser à de nombreux médias qui, ces derniers temps, diffusent en permanence un seul point de vue sur la situation. Nous considérons que nous offrons une autre approche, qui manquait depuis longtemps."

    Le public, garant de l'indépendance du film

    Pour son collègue Aris Hatzistefanou, c’est l’indépendance du documentaire qui compte: "Nous n’avions pas le choix, précise t-il. Pour éviter les contraintes sur le contenu du film, qu'auraient exigé les sociétés de production, institutions ou partis auraient certainement exigé, on s’est adressé au public pour assurer les frais de production. Le documentaire appartient donc à nos 'coproducteurs' qui ont fait des dons sur internet, et c’est la raison pour laquelle il n’y a pas de problèmes de droits. Notre but est, de toutes façons, de le diffuser le plus largement possible", explique-t-il.

    Le documentaire se sert du problème de l’Equateur et de l’Argentine pour soutenir l’argument selon lequel le rapport d’un comité d'audit peut servir d'outil de négociation pour effacer une partie de la dette, du gel des salaires et des retraites.

    "Nous essayons de prendre les exemples de pays comme l’Argentine et l’Equateur, qui ont dit non au FMI et aux créanciers étrangers qui ont mis à genoux, même partiellement, les citoyens. Pour cela, nous avons parlé aux personnes qui ont mené un audit en Equateur et prouvé qu’une grande partie de la dette est illégale", reprend Katerina Kitidi. Debtocracyévite toutefois de souligner des différences majeures et évidentes entre l’Equateur et la Grèce. Entre autres, le fait que l’Equateur possède du pétrole.

  • En Islande, dans la rue, avec (même) des drapeaux d'Attac !

    banques bis.gifUne vidéo sur la rentrée politique islandaise et une grosse manifestation pour faire pression sur le gouvernement. Le sort de l'assemblée constituante qui travaille depuis des mois est en jeu. Ça gronde, ça proteste et la femme du président de la République est même allée rejoindre les manifestants : surprenant !

    http://www.youtube.com/watch?v=EWVd15gh-WU