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Livre/Revues - Page 12

  • A lire : Le piège de la dette publique…

    Le-piege-de-ladettepublique.gifAvec l'autorisation de l'éditeur du livre d'Attac, Le piège de la dette publique, Comment s'en sortir (Les Liens qui libèrent 2011), Jean-Marie Harribey a mis en ligne son épilogue sous forme d'enquête policière concernant la création de monnaie "Le mystère de la chambre forte" : 

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey

    Pour inciter à lire tout le livre.
  • Au mépris du monde : G8-G20 et peuples en lutte

    aumeprisdumonde.gif« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Presque dix ans après que Jacques Chirac ait prononcé cette phrase remarquable de pertinence et de cynisme, le constat demeure : les puissants de ce monde, au delà de proclamations aussi répétées qu’inopérantes, n’ont que mépris pour les urgences sociales et environnementales qui montent. La crise financière a montré l’instabilité congénitale des marchés financiers, la spéculation se déchaîne sur les produits agricoles ? Le G20 recommande des mesures - « transparence », « responsabilité » – qui ne changeront rien. Le réchauffement climatique s’aggrave ? Loin de réellement reconnaître et réparer la dette écologique, les pays riches du G8 mégotent leurs financements pour l’adaptation des pays pauvres, les plus touchés. Il faudrait refonder les rapports économiques mondiaux, désintoxiquer le monde du productivisme ? Le G8 et le G20 ne parlent que de « croissance verte » et de libres marchés. Ils préparent la guerre des riches contre les pauvres en renforçant l’ordre sécuritaire international. Face à ce G8 illégitime, à ce G20 impuissant, les peuples persistent à dire qu’un autre monde est possible et urgent. Attac, en pointe dans le mouvement altermondialiste, fait ici le point sur ces perspectives portées par les mouvements sociaux internationaux.

     Le livre est à 7 € 50 (prix public), sortie prévue le 9 mai.

  • Le piège de la dette publique : sortie en mai 2011

    Le-piege.gifA lire, ce petit livre d'Attac

    La dette repose sur un un mensonge : elle ne vient pas d’une orgie de dépenses publiques, mais de l’érosion organisée des recettes fiscales. Les niches et les cadeaux consentis aux ménages les plus riches et aux grandes entreprises se sont multipliés à l’infini. En empruntant sur les marchés financiers pour financer ces déficits, les États se sont encore enfoncés davantage, puisqu’ils ont dû payer des taux d’intérêts souvent excessifs. Cette dette est donc largement illégitime.
    La crise financière de 2008, la récession et le sauvetage des banques ont alourdi le boulet. Affolés par l’envolée des dettes publiques les marchés financiers se sont alors mis à spéculer contre les États qui les ont sauvés. Dans toute l’Europe, des plans d’austérité drastiques déferlent pour « rassurer les marchés ». Mais en voulant nous faire payer la crise financière, les gouvernements nous enfoncent dans la récession et sacrifient les investissements vitaux pour la reconversion écologique de l’économie. D’autres solutions sont possibles à condition de s’attaquer à la mainmise des marchés financiers. Il faudra replacer la création monétaire sous contrôle démocratique et promouvoir un autre partage des richesses, sans hésiter à dénoncer une partie de la dette. La manière dont sera traitée la dette publique dans les années qui viennent, loin d’être une question technique, déterminera en grande partie l’avenir de nos sociétés.

  • « Il est vital pour l’oligarchie de maintenir la fiction d’une démocratie »

    La suite de cet article d'Hervé Kempf sur le site de Basta : http://www.bastamag.net/article1450.html

    Les puissances d’argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entravées. Pour Hervé Kempf, journaliste et essayiste, si nous voulons répondre aux défis du 21e siècle, il est impératif de revenir en démocratie. Et mettre fin à l’oligarchie, régime actuel qui maintient les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques.

    Basta ! : Pourquoi affirmez-vous que nous ne sommes plus en démocratie, et pas encore en dictature, mais dans une « oligarchie » ?

    Hervé Kempf : Dans les pays occidentaux, l’évolution du capitalisme ces 30 dernières années a provoqué une considérable augmentation des inégalités. Elle a conduit à détacher encore plus le groupe des très riches du reste de la société. Ce groupe a acquis un pouvoir énorme, qui lui permet de contrôler les grands choix collectifs. Derrière l’apparence d’une démocratie représentative, le destin de la collectivité est déterminé par un petit groupe de gens, la classe oligarchique.

    Le régime oligarchique actuel se caractérise par une extension du pouvoir des acteurs économiques, bancaires et financiers. Et par un affaiblissement du pouvoir relatif de l’État. L’histoire récente l’illustre clairement, avec les exemples de la Grèce, du Portugal, de l’Irlande : ce sont désormais les spéculateurs, les banques, les fonds de pension qui décident des politiques économiques de ces pays. Le dénouement de la crise financière montre également la disproportion entre le pouvoir des États et celui des agents privés. Le système financier est sauvé fin 2008 par l’engagement des crédits et de l’épargne publics. Éviter l’effondrement du système était nécessaire. Mais on est en droit d’attendre que la puissance publique reprenne le contrôle des agents financiers qui avaient conduit à la crise par leur comportement irresponsable. Cela n’a absolument pas été le cas. L’autonomie de décision du secteur bancaire a été largement préservée. Les tentatives de régulation ne corrigent qu’à la marge les dysfonctionnements et les comportements spéculatifs.

    A lire : Hervé KempfL’oligarchie ça suffit, vive la démocratie, Éditions du Seuil, 14 euros.

    Site d’Hervé Kempf : www.reporterre.net

  • Manifeste d'économistes atterrés

    Logo Attac.jpgLes décideurs européens ont-ils appris quelque chose de la crise provoquée par les dérives de l’industrie financière ? On peut en douter. Pour résorber les déficits provoqués par le sauvetage des banques et la récession, la Commission européenne et les gouvernements appliquent avec une vigueur renouvelée des programmes d’ajustement qui ont dans le passé démontré leur capacité à accroître l’instabilité économique et les inégalités sociales. Ces politiques de soumission au pouvoir de la finance mettent en danger l’avenir du projet européen. Atterrés par ce constat, nous avons pris l’initiative d’écrire ce manifeste. Il dénonce dix fausses évidences, mal fondées scientifiquement, qui servent à justifier les politiques actuellement menées en Europe. Il soumet au débat vingt-deux propositions pour une autre stratégie. Initialement adressé à la communauté des économistes, et plus de sept cents d’entre eux, issus comme nous d’horizons théoriques très divers, l’ont signé – , ce manifeste est surtout destiné à nos concitoyens. Le décalage est aujourd’hui patent entre les affirmations péremptoires des « experts » et la fragilité de leurs diagnostics. Nous souhaitons aider les citoyens à mettre des mots et des concepts sur leurs doutes, et les conforter dans l’idée que d’autres choix peuvent être mis en débat.

    Philippe Askenazy (CNRS), Thomas Coutrot (Conseil scientifique d’Attac), André Orléan (CNRS, EHESS), Henri Sterdyniak (OFCE).

    http://www.editionslesliensquiliberent.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=21

    Le livre est à 5,50 € (prix public)