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Livre/Revues - Page 10

  • Comment la mondialisation a tué l'écologie

    Modialisation.pngA signaler également la sortie récente du livre d'Aurélien Bernier.

    Le débat scientifique sur la réalité du changement climatique a ses imposteurs. Mais, en matière d’environnement, les plus grandes impostures se situent dans le champ politique.

    Lorsque l’écologie émerge dans le débat public au début des années 1970, les grandes puissances économiques comprennent qu’un danger se profile. Alors que la mondialisation du capitalisme se met en place grâce à la stratégie du libre échange, l’écologie politique pourrait remettre en cause le productivisme, l’intensification du commerce international et les délocalisations de l’industrie vers les pays à bas coût de main-d’oeuvre.

    Avant même que la communauté internationale ne se réunisse pour débattre des crises environnementales, les tenants de la mondialisation rédigent les conclusions : aucune mesure de protection de l’environnement ne devra entraver le commerce.

    Depuis quarante ans, un pacte tacite s’est instauré : au sein des gouvernements, des institutions internationales, lors des grands sommets, seules des mesures cosmétiques, ne portant pas atteinte au libre échange et à la mondialisation, sont tolérées. Il est grand temps de faire tomber les masques et raconter en détail l’histoire politique, totalement méconnue, qui révèle la supercherie d’une prétendue conversion à l’écologie des grands de ce monde.

  • Les "économistes atterrés" ont encore frappé (avec la plume…)

    couv eco. att.jpgLe 2 mars 2012, un nouveau traité, pompeusement intitulé « Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance » (TSCG), dit aussi « Pacte budgétaire », a été adopté par les chefs d’État et de gouvernement de la zone euro. Ce court traité est d’une importance capitale. Après Maastricht et Lisbonne, il constitue un Acte III de l’histoire de l’euro, radicalisant de façon inédite les principes ordo-libéraux qui président, depuis son origine, à la construction de la monnaie unique.
    En paralysant les politiques budgétaires nationales, en installant la prétendue « règle d’or » budgétaire, ce traité va plonger l’Union européenne dans une austérité perpétuelle. Ne s’attaquant à aucune des causes de la crise actuelle, il risque d’aboutir à l’explosion de l’euro et à l’effondrement de la démocratie en Europe. Le moment est venu de le constater : ce traité ne peut être simplement « complété », il doit laisser la place à de nouvelles fondations.
    En proposant une analyse détaillée et une critique serrée de ce traité, les économistes atterrés poursuivent ce qui est leur vocation : mettre entre les mains des citoyens des éléments d’analyse leur permettant de se saisir du débat et de se faire entendre afin que nul ne décide de leur avenir à leur place. Ils avancent en conclusion des propositions qui affrontent les vraies questions posées par la crise de l’euro et ouvrent d’autres perspectives sociales, solidaires, écologiques.

    Ouvrage coordonné par Benjamin Coriat, Thomas Coutrot, Dany Lang et Henri Sterdyniak.

    Le livre est à 8 € (prix public) : à lire pendant l'été !

  • Sortie du livre : La nature n'a pas de prix, les méprises de l'économie verte

    NATURE.jpgL’économie verte est à l’honneur. Le sommet de la Terre à Rio de Janeiro en juin 2012 en a fait le nouveau récit pour une sortie de la crise globale.
    L’économie verte ne se résume pas au green-washing ou à la croissance verte. Elle se fonde sur l’octroi de nouveaux droits de propriété privée sur les biens naturels, sur le libre échange et sur la négation des droits des populations. Une marche de plus est en passe d’être franchie. Les grandes fonctions écologiques de la planète – stockage du carbone, purification de l’eau, pollinisation – pourraient être transformées en « services écosystémiques » échangeables et valorisables ou en nouvelles marchandises globales et lucratives.
    Au lieu de prendre acte du fait que l’économie est un sous-système de la biosphère, cette « économie verte » transforme la nature en une entreprise géante, productrice de services, bientôt contrôlée, si les peuples ne s’en mêlent pas, par quelques firmes et fonds financiers. Biodiversité, climat, ressources minières et fossiles, trois cas étudiés dans ce livre, sont ainsi devenus de nouveaux terrains de jeu pour firmes transnationales et projets technoscientifiques.
Les auteurs, de même que de nombreux mouvements sociaux, nous invitent à nous libérer de la finance verte et à récupérer les communs, ce qui ouvrira les voies vers des sociétés justes, démocratiques, soutenables et respirables.
     
    Editions "Les liens qui libèrent". Le livre est à 9 € (prix public).

  • A lire : 15 idées reçues sur la fiscalité

    couv_fiscalite.jpgLa France est championne du monde des prélèvements obligatoires ! Le poids des charges fiscales et sociales plombe notre compétitivité ! Les impôts découragent les initiatives et font fuir les entrepreneurs ! La fraude sociale est une plaie aussi grave que la fraude fiscale ! Qui n'a jamais entendu ces assertions du discours dominant, martelées comme des évidences ? Pourtant, elles sont tout simplement contraires aux faits.
    Ce livre reprend et déconstruit les idées reçues sur la fiscalité. Il contribue ainsi à poser les termes d'un débat si nécessaire du fait de la crise, de la hausse des inégalités et des besoins en matière de politiques publiques. Il livre également les principaux axes permettant de mettre la justice fiscale et sociale au cœur d'une future réforme des impôts. Car sans justice fiscale, donc sans impôts légitimes, la vie en société est impossible.

  • Sur le site des Economistes atterrés…

    Début janvier 2012, un nouvel ouvrage « Changer d’économie. Nos propositions pour 2012 » (éd. Les Liens qui Libèrent) va permettre, nous l’espérons, d’approfondir encore cette participation au débat citoyen, l’ouvrage faisant sur des sujets multiples – non encore couverts par les économistes atterrés – des propositions nouvelles et originales.

    C’est ainsi que, hors les questions relatives à la crise de l’euro qui font l’objet dans cet ouvrage d’analyses actualisées et renouvelées, sont couverts des sujets qui traitent de la réforme bancaire et de la régulation financière, de la fiscalité et de la protection sociale, du gouvernement des entreprises, du chômage et de l’emploi ou encore de l’avenir du travail, et de la transition écologique. Au moment où, avec les élections présidentielles et législatives en France, toutes ces questions vont plus que jamais donner lieu à des confrontations, la mise en ligne de ce site nous permettra d’être plus présents que jamais, tout en restant fidèles à notre vocation :

    • éclairer par nos analyses le déroulement de la crise, fournir aux citoyens des outils et des instruments d’analyse leur permettant de se forger leur propre jugement,
    • contribuer à proposer des alternatives qui permettent de mettre fin au cours néolibéral qui a conduit à la catastrophe que nous vivons actuellement, pour engager notre société et l’Europe dans des voies nouvelles.

    Sur le site des Economistes atterrés, plus d'infos : http://www.atterres.org/