Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mondialisation - Page 13

  • A propos de "La richesse cachée des nations"

    Sur le site du CADTM, une note de lecture de Gérard Gourguechon consacrée au livre de Gabriel Zuchman "La richesse cachée des nations - Enquête sur les paradis fiscaux". Rappelons qu'Attac Poitiers avait invité G. Gourguechon pour une soirée-débat sur les paradis fiscaux en 2012.

    A lire donc avant d'acheter le livre de G. Zuchman : http://cadtm.org/La-richesse-cachee-des-nations

  • Quand les actionnaires accaparent 60% des bénéfices des entreprises

    Sur le site de Bastamag, un très intéressant article sur la répartition capital/travail qui ne cessent de se détériorer au "bénéfice" du capital, bien sûr.

    En voici le début, la suite sur le site de Bastamag :

    L’équivalent de 60% de leurs bénéfices : c’est ce qu’ont versé à leurs actionnaires les 47 grandes entreprises françaises cotées en bourse que nous avons étudiées. Alors même que les suppressions de postes se multiplient et que l’investissement est en berne, plusieurs grands groupes hexagonaux continuent de redistribuer une proportion considérable de leurs profits aux actionnaires – y compris lorsque ces profits sont faibles voire inexistants. Notre enquête sur ce « coût du capital » révèle également que l’Etat est un actionnaire aussi gourmand que les autres.

    Les actionnaires nuisent-ils à la « compétitivité » de leur entreprise ? Combien coûte la rémunération du capital pour les entreprises cotées ? Chaque année, les dividendes versés aux actionnaires s’élèvent de quelques dizaines de centimes à plusieurs euros par action. Insignifiant ? Loin de là. Car les grandes entreprises françaises sont plutôt très généreuses avec leurs actionnaires. En moyenne, les 47 entreprises que Basta ! et l’Observatoire des multinationales ont étudiées (elles figurent parmi les plus grosses sociétés cotées en France, voir notre tableau ci-dessous) ont versé en 2012 l’équivalent de 60% de leurs bénéfices aux détenteurs de leur capital. Soit 32 milliards d’euros environ sur les 54 milliards de « résultats nets » des entreprises, après acquittement de l’impôt. Le montant total de ces dividendes varie de 15 millions d’euros (Atos) à près de 5,3 milliards (Total). Huit grandes entreprises françaises ont choisi de verser à leurs actionnaires des dividendes supérieurs à leurs bénéfices.

    Pour les conseils d’administration, maintenir un dividende élévé permet, en théorie, de fidéliser les actionnaires. Plusieurs administrateurs y consentent d’autant plus facilement qu’ils détiennent eux-mêmes une forte participation au capital de l’entreprise. Parmi notre panel, seule une poignée de groupes sont plutôt raisonnables, redistribuant moins de 20% de leurs bénéfices. Rémunérer fortement le capital, c’est se priver de financements qui auraient pu bénéficier à la recherche, à de nouvelles stratégies industrielles, à la réduction des impacts environnementaux ou à l’amélioration des conditions de travail.

    La suite sur : http://www.bastamag.net/Quand-les-actionnaires-accaparent

  • OMC : un accord au profit des multinationales et des plus riches !

    Logo Attac.jpgTous les commentateurs saluent un accord historique qui aurait sauvé l'OMC et le multilatéralisme, tout en facilitant le commerce mondial au bénéfice des populations. A y regarder de plus près,le paquet de Bali va profiter aux multinationales, les pays pauvres devant se contenter de quelques promesses. Décryptage.

    La 9ème ministérielle de l'OMC à Bali (Indonésie) ne devait pas être une réunion de négociations. Le nouveau directeur général de l'OMC, Roberto Azevedo, souhaitait y arriver avec un accord finalisé que les ministres n'auraient eu qu'à valider. Aucun accord n'ayant été atteint lors de la dernière session de négociations à Genève, les négociations se sont poursuivies à Bali après un coup d'éclat médiatique d'Azevedo ayant déclaré que ce n'était ni plus ni moins que « l'avenir de l'OMC » qui était en jeu à Bali. Comportant une dizaine de textes portant sur trois sujets principaux, à savoir « la facilitation des échanges », « l'agriculture » et le « développement », le paquet de Bali ne porte que sur une petite partie de l'agenda du « cycle de développement » initié à Doha il y a 12 ans et jusqu'ici bloqué. En s'accordant sur le paquet de Bali, premier accord depuis la naissance de l'OMC en 1995, les pays membres de l'OMC, désormais au nombre de 160 depuis l'adhésion du Yémen, ont-ils ouvert une nouvelle expansion des politiques de libre-échange et d'investissement au sein de l'OMC que les importantes mobilisations de la société civile, notamment à Cancun en 2003, et les désaccords intervenus entre les pays membres, notamment sur l'agriculture, avaient jusqu'ici limité ?

    Psychodrames habituels !

    A chaque conférence internationale, son lot de psychodrames et conflits diplomatiques montés en épingle. A Bali, les négociations ont principalement achoppé sur deux points. Le premier concerne les politiques agricoles. Les pays industrialisés, les Etats-Unis en tête, se sont longtemps opposés à une proposition provenant du G33, un groupe de 46 pays « en développement », dont l'objectif annoncé visait à leur permettre de soutenir les paysans et leur agriculture, réduire les risques de famine et atteindre leurs objectifs du millénaire en termes d'alimentation. Dans le but d'assurer leur « sécurité alimentaire », ces pays, l'Inde en tête, exigeaient de pouvoir mettre en œuvre des politiques d'achats de stocks à prix administrés, de subventions agricoles et de mesures compensatoires qui sont très fortement limitées et sanctionnées par l'OMC lorsqu'elles dépassent certains seuils. Ces seuils étant fixés avantageusement en faveur des « pays développés », la proposition visait à obtenir un engagement de ces derniers à ne pas poursuivre les « pays en développement » et leurs politiques de « sécurité alimentaire » le temps que « soit trouvé une solution permanente ».

    La suite de cet article d'Attac France sur le blog d'Attac hébergé par Médiapart :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/attac-france/071213/omc-un-accord-au-profit-des-multinationales-et-des-plus-riches

  • Accords commerciaux UE - Colombie-Pérou et UE - Amérique centrale : non aux accords !

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Accords commerciaux UE - Colombie-Pérou et UE - Amérique centrale : Seize organisations françaises appellent les parlementaires français à ne ratifier ces accords ! 

    28 novembre 2013, Paris – A l'occasion de la rencontre entre organisations de la société civile, parlementaires et médias organisée hier à l'Assemblée nationale, les organisations de la société civile ont publié une déclaration appelant les parlementaires français à faire preuve de responsabilité et de courage en votant NON à ces accords au nom de la défense des intérêts des populations et de la protection des droits humains.

    Les organisations ont alerté sur les dangers de ces accords pour les droits de l'Homme, les droits sociaux, les droits des peuples autochtones et des paysan-ne-s, l'environnement, et l'intégration régionale de ces pays.
    En particulier, ces accords « saperont le processus d'intégration dans la région, et notamment celui de la Communauté andine des Nations (CAN), avec laquelle l'Union européenne n'a pas réussi à négocier un accord d'association, initialement prévu à l'ouverture des négociation en 2006. »

    La déclaration insiste également sur les menaces de ces accords sur la souveraineté et la sécurité alimentaire de ces pays qui se verront inondés de produits européens hautement subventionnés.

    Les populations indigènes et paysannes seront également les premières exposées à ces accords « en renforçant le modèle extractiviste minier et le statut d’exportateurs de matières premières de ces pays ». L'étude d'impact de durabilité UE-Andes (SIA 2009) a elle-même reconnu que l'expansion des agrocarburants et des mines suite à cet accord de libre-échange causerait probablement des déplacements des paysan-ne-s et des peuples indigènes, alors que la Colombie est déjà le deuxième pays ayant le plus de déplacements forcés au monde.

    Mais, surtout les organisations attirent l'attention sur le fait que la signature de ces accords aggraveront encore la situation des droits humains dans ces pays, notamment en Colombie et au Pérou où de graves violations, notamment à l'encontre des syndicats et des peuples autochtones sont commises en totale impunité.

    Enfin, les organisations signataires mettent en garde contre le déni total de démocratie concernant les négociations et mise en œuvre de ces accords, puisque ces accords ont été négociés sans aucune consultation des organisations de la société civile dans les pays concernés. Surtout ces accords sont actuellement mis en œuvre de manière provisoire par la Commission européenne alors qu'ils doivent encore être ratifiés par les Parlements nationaux, ces accords ayant été reconnus de compétence mixte.

    Pour toutes ces raisons, les organisations signataires appellent les parlementaires français à faire preuve de responsabilité et à ne pas ratifier ces accords lors de leur prochain examen à l'Assemblée nationale.

    La déclaration est accessible ici

  • 350 milliards d'avoirs français sont dans les paradis fiscaux…

    Petite piquûre de rappel avec cet article en PDF (fichier joint) du site Médiapart sur l'évasion fiscale en France… Il s'agit de la chronique d'un livre de Gabriel Zucman (La richesse des nations, Editions Le Seuil-La République des idées) sous-titré "Enquête sur les paradis fiscaux". Dans cet ouvrage l'auteur a essayé de collecter toutes les informations disponibles, les a croisées afin d'avoir une idée précise de ce qui est détenu dans les paradis fiscaux (officiellement disparus selon Nicolas Sarkozy…). A lire donc entre la dinde et les marrons…

    350 milliards d'avoirs français sont dans les paradis fiscaux.pdf