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Mondialisation - Page 11

  • Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU favorable à la fin de l’impunité des multinationales. La France vote non.

    Logo Attac.jpgCe jeudi 26 juin, malgré l’opposition de la France, de l’Allemagne et des États-Unis, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU s’est prononcé en faveur d’un projet de résolution déposé par l’Équateur et l’Afrique du Sud afin d’élaborer de nouvelles normes internationales contraignantes sur les entreprises multinationales et les droits humains. Attac France et l’Aitec dénoncent le vote français contre une initiative bienvenue et justifiée, tant il est urgent de mettre fin à l’impunité dont bénéficient les multinationales et garantir l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités.

    C’est par 20 votes pour, 14 contre et 13 abstentions que la résolution en faveur d’un futur instrument légalement contraignant envers les multinationales a été adoptée au Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU. Cette résolution, dont le principe avait été soutenu par 85 États de la planète en septembre dernier, ouvre une opportunité historique pour combler un manque flagrant : il n’existe pas, au niveau international, d’instrument juridiquement contraignant, pourvu de mécanisme de sanction, pour réguler et contrôler les impacts des multinationales sur les droits humains et assurer l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités.

    Les multinationales bénéficient ainsi d’une asymétrie dans le droit international puisqu’elles disposent aujourd’hui de toute une batterie d’instruments normatifs (accords de libre-échange, traités bilatéraux sur les investissements, mécanismes d’arbitrages internationaux, etc.) qui protègent leurs droits et leurs intérêts, renforçant d’autant leur pouvoir économique et politique. Toutes les tentatives passées pour sérieusement contrôler leurs activités et leurs impacts sur les droits humains ont échoué, notamment suite à leur fort lobbying, et seuls existent aujourd’hui des codes volontaires et des principes directeurs juridiquement non-contraignants et absolument inefficaces.

    Pourtant, de Bhopal au Rana Plaza en passant par le cas de Chevron en Équateur ou de Marikana en Afrique du Sud, nous ne manquons pas de cas d’études et de documentation, y compris au sein des instances internationales, pour justifier la double nécessité de destituer l’architecture d’impunité dans laquelle évoluent les multinationales, et d’introduire des dispositions contraignantes garantissant que les droits économiques, sociaux, politiques et environnementaux des populations ne puissent être violés par les multinationales, et rester impunis.

    Des centaines d’organisations et de mouvements sociaux du monde entier soutiennent la proposition initiée par l’Équateur et l’Afrique du Sud et se sont mobilisés cette semaine à Genève, et ailleurs, pour faire pression sur les États membres du CDH et sensibiliser l’opinion publique internationale. En votant en bloc contre le projet de résolution, les pays européens et de l’OCDE (hormis le Chili qui s’est abstenu) ont fait passer les intérêts des multinationales au-dessus de la protection des droits humains.

    Attac France et l’Aitec appellent le gouvernement français à revoir sa position, et à s’expliquer à défaut. Nous considérons en effet que le soutien français à cette résolution n’aurait contredit ni la mise en application des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits humains de l’ONU, ni le projet de loi français en cours de préparation sur la responsabilités des acteurs économiques à l’étranger, qui ne devrait comporter aucune mesure contraignante. Le lobby des multinationales françaises et le ministère de l’économie et des finances, qui étaient parvenus à grandement limiter la portée du contenu de la loi sur le développement et la solidarité internationale adoptée en février dernier [1] quant aux obligations des entreprises françaises vis à vis de leurs filiales et sous-traitants, a-t-il été plus fort que l’obligation de la France à respecter ses engagements internationaux sur les droits humains ?

    Nos deux organisations suivront avec attention les suites qui seront données à cette résolution, en particulier les travaux du groupe de travail intergouvernemental qui devrait être créé d’ici 2015 pour construire des propositions plus précises. Elles s’engagent également à poursuivre leurs initiatives et mobilisations visant à réduire l’emprise du secteur privé, notamment à travers les accords de libre-échange et d’investissement, sur nos économies, sur la nature et sur nos vies.

    Attac France le 26 juin 2014 

  • Appel à création de collectifs Stop TAFTA locaux

    autoc.pngUn collectif de citoyens et organisations de citoyens a lancé un appel à mobilisation pour contraindre notre gouvernement et l’Union européenne à stopper les négociations et faire échouer le projet de TAFTA (Transatlantic Free Trade Area ou Grand marché transatlantique) : http://www.collectifstoptafta.org/l-appel/.
     
    Nous invitons tous les citoyens, organisations et collectifs locaux se reconnaissant dans cet appel à constituer des collectifs Stop TAFTA locaux afin d'organiser la mobilisation la plus large et la plus diverse possible partout en France. 
     
    Pour nous informer de l’existence de votre collectif, vous pouvez envoyer un mail à l'adresse contact@collectifstoptafta.org en précisant :
    - le nom de votre collectif :
    - le territoire d'intervention (ville, département, région) :
    - les membres du collectif :
    - un mail de contact (pour le site) :
    - un ou deux mails pour l'inscription sur la liste des collectifs locaux :
    - les autres moyens de contact et d'info (tel, page Internet, compte sur les réseaux sociaux...) :
    Les informations seront mis en ligne sur cette page : http://www.collectifstoptafta.org/collectifs-locaux/
     
    Nous allons également mettre en place un agenda des actions/réunions locales. Pour que nous puissions le tenir à jour, vous pouvez nous envoyer les informations à l'adresse contact@collectifstoptafta.orgen précisant :
    - action/réunion prévue :
    - date(s) :
    - horaires :
    - lieu :
    - description :
    + les documents associés (affiche, tract..)
     
    Le Grand marché transatlantique ne se fera pas !
     
    Le collectif Stop TAFTA

  • Toujours le "Traité transatlantique"…

    Dans le Canard Enchaîné du 19 mars, cet article de Jean-Luc Porquet qui explique parfaitement les enjeux du traité quasi "secret" en cours de négociation entre Etats-Unis et Union Européenne…

    A lire donc, et à diffuser sans modération !

     

    Le traité qui va nous maltraité.jpeg

  • Union Europénne et Etats-Unis : le pacte secret !

    Logo Attac.jpgEn pièce jointe, le tract d’info de la prochaine réunion publique d'Attac Châtellerault, le mardi 15 avril salle Camille Pagé, à 20h30. Sur le traité en négociation PTCI (Partenariat transatlantique de Commerce et d’Investissement) entre l'Union Européenne et les Etats-Unis.

     Attachatellerault_15042014.jpeg

     

    A noter que Frédéric Viale intervenant à Châtellerault le 15 avril sera également un des deux intervenants d'une soirée sur le même thème qui aura lieu à Poitiers (Salons de Blossac) avec Yves Jadot (EELV) le lundi 5 mai à 20 h 30.

    Des nouvelles à suivre prochainement.

  • Rencontre des "Déconomistes" à Aix en Provence en juillet

    Ci-joint le document en PDF des "Déconomistes" qui présentent leurs prochaines initiatives, dont les "Rencontres Déconomiques" qui auront lieu à Aix en Provence du 4 au 6 juillet prochain.

    lettre n°4-.pdf