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Attac Poitiers - ATTAC Vienne - Page 86

  • Mobilisation contre le CETA, TAFTA : mêmes traités, mêmes dégats ! Samedi 15 octobre 11 h, place du marché à Poitiers

    Après la réunion du jeudi 6 octobre, décision a été prise d'organiser une mobilisation locale samedi 15 octobre. Distribution d'une petit tract A5 samedi de 11 h à 12 h 30 sur le marché Notre-Dame.

    Après plusieurs années de mobilisation des deux côtés de l’Atlantique, nous sommes parvenus à mettre de sérieux bâtons dans les roues du TAFTA, le projet de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne. Mais l’UE s’apprête à signer le 18 octobre prochain avec le Canada un traité similaire, porteur des mêmes dangers : le CETA.

    Ces traités sont une menace pour notre démocratie, d’autant plus qu’ils peuvent entrer en vigueur sans l’accord des parlements nationaux. L’instauration de droits exceptionnels au bénéfice des entreprises multinationales, ou encore l'intrusion des lobbies industriels dans la préparation des lois menacent la capacité des pouvoirs publics à décider de politiques au service de l'intérêt général.
    Les dommages sur les normes sociales, environnementales et climatiques, les droits des travailleurs et des consommateurs, la santé, les services publics, la diversité culturelle ou encore les filières agricoles seront irréversibles. Des millions de citoyennes et des centaines de collectivités territoriales à travers l'Europe les refusent.

    Déjà 800 collectivités se sont déclarées « zones hors Tafta » en France, et une vingtaine dans la Vienne, dont la ville de Poitiers.

                                                                                        Le Collectif « Stop Tafta Poitiers »

     

    CETA 15-10.png

  • Mobilisation "Grèce" à Poitiers jeudi 13 octobre et sortie d'un livre

    Le collectif de Solidarité avec la Grèce de Poitiers organise :
    - une solidarité concrète avec les dispensaires autogérés grecs et particulièrement avec celui d’Halandri, à Athènes, en collectant des médicaments, du matériel médical, para-médical, ainsi que de l’argent.

    Une caravane militante ni humanitaire, ni caritative, mais solidaire, s’est constituée pour convoyer les collectes médicales à destination des dispensaires autogérés grecs tout en apportant une information et une sensibilisation au cours de son trajet.

    Elle s’arrêtera à Poitiers jeudi 13 octobre, et sera l’occasion d’une mobilisation toute la journée :
    - à 12 h : présence militante place du marché, arrivée de le la caravane vers 14 heures, recueil des dons (médicaments, matériel médical et para médical, argent).
    - à 17 h : Accueil au centre de santé des Trois cités par Fernande Cormier. Conférence de presse commune. Annonce du jumelage du collectif de Poitiers avec le Dispensaire d’Halandri à Athènes

    A partir de 19 h :
    Soirée Projection débat Salle Lawson Body, rue de la ganterie
    - à 19 h : Pot d’accueil, salle Lawson Body
    - à 20 h : Projection du Film de Philippe Menut « La tourmente grecque II. Chronique d’un coup d’état »

    puis débat :
    - Animation : Pascal Franchet, membre de la caravane solidaire Bretagne, président du CADTM France et la CGT de l’hôpital Laborit, exposé de la situation sanitaire en psychiatrie.

     

    A lire :

    grece4.jpgLES DISPENSAIRES AUTOGÉRÉS GRECS RÉSISTANCES ET LUTTES POUR LE DROIT À LA SANTÉ

    L’effondrement du système de santé est certainement une des conséquences les plus tragiques de la crise économique et sociale qui secoue la Grèce. Selon Médecins du monde, 25 à 30 % des personnes qui se présentent aujourd’hui à l’hôpital sont refusées. Fermeture de dizaines d’hôpitaux, réduction drastique des effectifs, multiplication des suicides et des maladies mentales, pénurie de médicaments, pourcentage croissant de la population privé d’accès aux soins : face à cette situation les Grecs ont réagi en créant des structures solidaires gratuites et autogérées pour prendre en charge collectivement les questions de santé.

    Prix public : 8 €.

  • Toutes et tous à Notre-Dame-des-Landes le 8 octobre

    Logo Attac.jpgAttac soutient l’appel lancé par les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle appelle ses adhérent·e·s à rejoindre la manifestation qui aura lieu dans le bocage de Notre-Dame-des Landes le 8 octobre, soit par ses propres moyens, soit par les bus affrétés par les différents collectifs locaux de soutien à Notre-Dame-des-Landes.
    Pour les détails pratiques, se référer au site d’annonces de Notre-Dame-des-Landes (bus, covoiturage, hébergement). Les informations complémentaires sur l’évènement du 8 octobre, régulièrement actualisées, sont disponibles sur la page de la ZAD ou encore au site de l’Acipa.
    En écho à bien d’autres luttes paysannes, comme au Larzac, nous ferons résonner le sol de milliers de bâtons. Il est donc demandé d’apporter, de chez soi, un bâton, que nous laisserons sur place, en nous engageant à venir le reprendre, en cas d’intervention.
    Donc rendez-vous toutes et tous à Notre-Dame-des-Landes le 8 octobre.

    Appel : « Que résonnent les chants de nos bâtons ! »

    Acculé par les mobilisations massives des 9 janvier et 27 février, le gouvernement a organisé en juin une consultation biaisée. Se croyant forts du résultat de cette mascarade, les pro-aéroport et le premier ministre ont confirmé leur intention de procéder cet automne à l’évacuation et à la destruction de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, de ses cultures, de sa faune et de sa flore, de ses habitats et activités ainsi que des liens entre toutes celles et ceux qui se sont attaché.es à ce bocage. Ces déclarations font fi de la situation juridique du dossier puisqu’entre autres les autorisations de travaux ne sont toujours pas accordées.
    Les porteurs du projet ne semblent pas avoir non plus mesuré la détermination de celles et ceux qui habitent ce bocage, des militant.es engagé.es à leurs côtés, le soutien dont ce mouvement bénéficie dans la région et bien au-delà, ainsi que l’implication des comités locaux. Ces 2 000 ha de bocage et ce qui s’y vit sont aujourd’hui porteurs d’espoirs indéracinables face au saccage du vivant, des terres agricoles et à la marchandisation du monde. Il est impensable qu’ils disparaissent !
    À l’initiative de l’ensemble du mouvement d’opposition au projet d’aéroport, nous marquerons donc le 8 octobre notre volonté commune d’empêcher toute agression contre la ZAD et tout démarrage des travaux. En écho à bien d’autres luttes paysannes, comme au Larzac, nous ferons résonner le sol de milliers de bâtons. Nous les laisserons sur place, en nous engageant ensemble à venir les reprendre, en cas d’intervention, et à défendre la ZAD, ses habitant·e·s, paysan·ne·s et l’avenir qui s’y construit.
    Nous monterons également ensemble un hangar dont les éléments ont été fabriqués durant l’été sur la ZAD par des dizaines de charpentier.es. Cette œuvre collective concrétisera notre volonté de nous organiser pour la résistance en créant un lieu qui sera une base d’appui en cas de tentative d’expulsion, autant qu’une structure commune pour le futur.


    Convergeons vers Notre-Dame-des-Landes le 8 octobre 2016,
    Rendez-vous à 10 h dans le bocage, à pied, en tracteur ou à vélo.
    Que chacun·e apporte son bâton, sculpté, décoré et le mette dans les roues du projet.
    Tous et toutes ensemble, empêchons l’aéroport !

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  • « Fin » du TAFTA : la France ne convainc pas

    Faut-il prendre M. Fekl au sérieux et considérer le TAFTA mort et enterré ? En annonçant ce matin que la France va demander l’arrêt des négociations avec les États-Unis sur le TTIP, le secrétaire d’État français au commerce renforce les déclarations du vice-chancelier Allemand Sigmar Gabriel, qui affirmait le 28 août que les négociations du traité UE-USA avaient « de facto échoué ».
    Les déclarations de M. Fekl marquent une potentielle victoire des mobilisations citoyennes partout en Europe, qui dénoncent depuis trois ans les dangers du traité. Elles sont aussi un aveu d’échec de la part de la France et de l’Allemagne qui ont soutenu le projet de traité jusqu’à présent, même si M. Fekl tente aujourd’hui de capitaliser sur ce fiasco, et d’en extraire les bénéfices politiques en passant pour le gouvernement qui aura fait barrage au TAFTA.
    Mais pour se concrétiser et entériner l’enterrement définitif du projet de traité, les déclarations françaises devront être suivies d’une décision formelle des 28 et de la Commission européenne. Or, en juin dernier, l’ensemble des chefs d’États européens avait confirmé le mandat de négociation du TAFTA face à Jean-Claude Junker lors du sommet des chefs d’État de l’UE. Ce mandat de négociation, qui vise exclusivement l’accroissement du commerce et de l’investissement, sans considération sociale ou environnementale, est donc toujours valide.
    Pour Nicolas Roux, des Amis de la Terre, « la France doit aller au-delà des simples déclarations et passer aux actes. Rien n’empêche que les négociations reprennent lorsque la configuration politique en Europe et aux États-Unis sera plus favorable, par exemple après la mise en place de nouveaux gouvernements suite aux élections. »
    De plus, le secrétaire d’État érige le CETA (ou AECG), accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, en modèle et le présente comme un « anti-TAFTA ».
    Amélie Canonne, de l’AITEC, décrypte : « sans aucun doute M. Fekl a compris qu’il fallait, à court terme, sacrifier le TAFTA pour sauver le CETA. En le dissociant du traité UE-USA et en fustigeant le TAFTA devant l’opinion, la France entend donner au traité UE-Canada les chances maximales d’approbation le 18 octobre prochain au Conseil, puis de ratification en janvier prochain au Parlement européen. »
    Les principaux dangers du TAFTA se retrouvent pourtant bel et bien dans le CETA : mise en place d’une cour d’arbitrage privée qui permettra aux multinationales canadiennes (et à la majorité des multinationales américaines possédant des filiales au Canada) d’attaquer les États européens pour toute politique publique mettant en cause la rentabilité de leur investissement ; suppression des tarifs douaniers agricoles et abaissement des normes environnementales européennes ; privatisation croissante des services publics ; etc.
    Si M. Fekl se voulait cohérent, il rejetterait donc les deux, sans distinction, et dès maintenant.
    Mais pour l’heure les deux accords transatlantiques restent sur la table à Bruxelles, et l’un d’entre eux peut même compter sur le soutien complet du gouvernement français.
    Il faudra davantage que des déclarations unilatérales pour désarmer la résistance aux traités, en France comme en Europe. Ainsi, dans de nombreux pays européens, les sociétés civiles appellent à se mobiliser pour dire non au CETA dans les prochaines semaines, dont en France, le 15 octobre prochain.

  • Europe, l'expérience grecque

    Capture d’écran 2015-12-09 à 10.29.41.pngEn Grèce se joue aujourd’hui une bataille politique cruciale pour l’avenir de l’Europe. Depuis la victoire électorale de Syriza le 25 janvier 2015 a lieu une tentative inédite pour rompre avec la politique économique néolibérale de l’Union européenne et sortir du carcan mortifère de l’austérité. Les négociations avec l’Eurogroupe et le bras de fer avec la Troïka ont conduit cet été à deux événements politique majeurs : la victoire du non au référendum en Grèce, puis la signature par le gouvernement grec, sous la pression économique et politique des institutions européennes, d’un troisième Mémorandum. Les réussites et les échecs de cette expérience grecque, ses enseignements pour la gauche de transformation sociale, les nouvelles perspectives internationalistes qu’elles rendent possibles, sont désormais en discussion dans tous les pays européens et particulièrement en France.

    Les auteurs, Étienne Balibar, Frédéric Boccara, Thomas Coutrot, Alexis Cukier, Cedric Durand, Michel Husson, Pierre Khalfa, Sandro Mezzadra, Catherine Samary et Frieder Otto Wolf agissent à des titres et en des lieux divers pour soutenir le peuple grec.
    Prix public 8€.