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  • Le gouvernement français défend l’arbitrage privé au service des multinationales !

    Logo Attac.jpgCe mardi 24 février, les euro-députés français ont reçu une note de recommandation sur le TAFTA. Elle concerne la résolution sur l’accord transatlantique qui sera examinée par le Parlement européen dans les semaines à venir [5].
    Cette note fuitée livre des informations inédites sur la position du gouvernement et recommande en particulier de ne pas suivre la position de rejet de l’ISDS du rapporteur socialiste Bernd Lange.
    Le gouvernement français prêt à tout pour sauver l’ISDS ?
    Lors d’une réunion au sommet à Madrid samedi, les sociaux-démocrates européens se sont accordés pour sanctuariser le système de règlement des différends investisseur-État (ISDS) - en clair : pas de rejet mais des réformes mineures. Pour parfaire la plaisanterie, le gouvernement français a salué cette nouvelle reculade comme une grande victoire de la diplomatie française. Un communiqué de la majorité, au titre mensonger [1], illustre ce double discours : critiques de façade du mécanisme face au rejet largement exprimé dans l’opinion publique [2], mais travail en souterrain pour s’assurer de son maintien dans les négociations. La note communiquée ce mardi aux euro-députés français confirme ces manœuvres : alors que la résolution étudiée par le Parlement européen penche en faveur d’un rejet du mécanisme, les autorités françaises conseillent aux parlementaires d’« adopter une approche plus prudente sur ce sujet délicat ». En d’autres termes, le gouvernement demande aux parlementaires d’affaiblir la position, déjà bien timide, du rapporteur social-démocrate allemand Bernd Lange.
     
    Le gouvernement français appelle également dans cette note à favoriser un travail plus ambitieux sur la coopération réglementaire, sur laquelle nous avons déjà exprimé de multiples inquiétudes [3].
    Enfin, en dépit des ravages causés par la crise financière de 2008, le gouvernement demande l’inclusion des services financiers dans l’accord transatlantique.
     
    Un décalage effarant entre les actes du gouvernement et les préoccupations des populations
    Ces nouveaux éléments témoignent d’un décalage effarant entre les actes du gouvernement et les préoccupations des populations, alors que l’Initiative citoyenne européenne (ICE) lancée à l’automne dernier vient de dépasser les 1 500 000 signatures.
    Le collectif Stop TAFTA dénonce l’attitude méprisante du gouvernement français et particulièrement la duplicité et la fausseté du secrétaire d’État au commerce extérieur, Matthias Fekl. Nous réaffirmons notre opposition aux négociations en cours et appelons à se mobiliser massivement lors de la journée d’action internationale du 18 avril contre les traités des multinationales [4].
    [1] http://www.parti-socialiste.fr/communiques/les-socialistes-europeens-disent-non-au-mecanisme-darbitrage-investisseursetats
    [2] Voir notre communiqué «  Consultation publique TAFTA : la Commission balaye l’avis de 150 000 citoyens  » et «  Allô  ? Le PS et le gouvernement «  s’opposent à la mise en place de tribunaux arbitraux privés pour régler les litiges entre États et investisseurs  »  ».
    [3] «  Coopération réglementaire  » : Une dérégulation qui ne dit pas son nom.
    [4] Journée internationale d’action - 18 avril 2015. Les peuples et la planète avant les profits  !.
    [5] https://www.collectifstopTAFTA.org/...

  • STOP TTIP et CETA : 1 500 000 signatures pour l'ICE auto-organisée !!!

    Les 1 501 351 signatures sont dépassées en ligne 

    Pour le 18 avril " journée mondiale StopTTIP/ TAFTA et CETA/AECG ) quel sera le score ?

    *** Pour 11 pays le quorum est dépassé : - Allemagne, Grande Bretagne, Autriche, Finlande, France, Slovénie, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne, l'Irlande et la Belgique

    Répartition par pays : 
    Allemagne (1298% - 934 752), Autriche (423% - 57196), Grande Bretagne (387% - 212 337), Finlande (302% - 29498), France (143% - 79406 )Slovénie (139% - 8386)Luxembourg (128% - 5769),  Espagne (113% - 46152),  Pays-Bas (113% - 22096), Belgique (113% - 17801 ), Irlande (109% - 9002 ) ont dépassés leur quorum
    - Suède (79% -  11941), Tchécoslovaquie (63% -  10004), Slovaquie (57% - 5580), Danemark (55% - 5381), 
    - Hongrie (46% - 7307), Bulgarie (36% - 4671), Croatie (32% - 2645), Portugal (29% - 4705),
    - Italie (26% - 14538), Roumanie (17% - 4184 ), Grèce (14% - 2258), Estonie (10% - 450), Pologne (9% - 3652 ), Lettonie (8% - 539), Lituanie (5% - 457), Chypre (3% - 171)

    Nous pouvons et nous devons faire beaucoup plus pour faire bouger la Commission européenne 

    La mobilisation contre les Traités Transatlantiques continue !

    L'objectif est de 2 000 000 signatures en ligne avant le 6 octobre 2015

    SIGNER et FAIRE SIGNER est toujours le mot d'ordre

    TTIP.png---> https://stop-ttip.org/fr/signer/

     

    http://stoptafta.wordpress.com/2015/01/06/nous-soutenons-lice-auto-organisee-contre-le-ttip-tafta-et-le-ceta-aecg/

  • Les Banques: au service de qui ? Avec D. Plihon le 3 mars à Châtellerault

    Logo Attac.jpgPourquoi est-il si difficile pour un particulier, un petit entrepreneur, un artisan, un commerçant d’obtenir un prêt bancaire ? Aujourd’hui en Europe, 10%, en moyenne, des actifs des banques sont consacrés à des prêts aux entreprises et 15% à des prêts aux ménages : Soit seulement un quart des actifs des banques sert au financement des entreprises et des particuliers ! Les banques financent-elles encore l’économie ?

    - Où vont les 75% restants : aux marchés financiers ? à la spéculation ? Les banques coûtent-elles à la société ?

    - D’où vient l’impuissance politique à réformer le système bancaire ?

    - Quelles pratiques citoyennes adopter pour remettre les banques au service de la société ?

    Venez en débattre mardi 3 mars, salle Camille Pagé (près de l'hôtel Ibis) avec Dominique Plihon, professeur d’économie financière, membre du conseil scientifique d’Attac et avec le comité local d’Attac.

    Affiche de la soirée : Affiche D Plihon.pdf

  • Le business est dans le pré : les dérives de l'agro-industrie

    Livre A. Trouvé.gifC’est bien connu : le bonheur et l’amour sont dans le pré. Ces images bucoliques nourrissent notre imaginaire, pourtant, depuis des décennies, le monde agricole ne cesse de subir une brutalité quotidienne, celle des marchés, qui a des retombées concrètes dans nos champs et nos assiettes.

    S’appuyant sur quinze ans d’expériences militantes et professionnelles, Aurélie Trouvé retrace ici de façon pédagogique l’essor de l’agro-business et sa mainmise sur l’alimentation. Comment les multinationales, les fonds financiers, en ont fait un instrument de profit, détruisant au passage l’emploi et la nature tout en utilisant des slogans pseudo-écologistes, voire éthiques.

    Mobilisations contre la ferme des 1 000 vaches et le barrage de Sivens, contre les OGM et l’accord transatlantique, réquisition de terres, développement du bio, de circuits courts ou de coopératives locales… Le business est dans le pré veut plus que jamais témoigner des luttes et alternatives qui transforment déjà nos façons de produire, de consommer et d’échanger.

    (Editions Fayard, 18 €)

  • Vol en réunion » à HSBC : Attac complice de Bizi !

    Logo Attac.jpgJeudi 12 février les militants de Bizi !, l’association altermondialiste basque, ont saisi huit fauteuil dans l’agence HSBC de Bayonne. Alors que Txetx Etcheverry, co-fondateur de Bizi !, est convoqué pour « vol en réunion » au commissariat de Bayonne ce mardi 17 à 9h. Attac France avoue détenir une partie du butin.
    Nous avons demandé à Bizi ! de mettre à notre disposition trois des fauteuils d’HSBC afin de bénéficier d’une meilleure assise dans notre lutte contre l’évasion fiscale et le pouvoir des banques. Nous demandons à être également entendus par la police pour recel de vol en réunion.
    Entre novembre 2006 et mars 2007, 5,7 milliards d’euros provenant de contribuables français ont transité via HSBC vers des paradis fiscaux. S’agissant évidemment de personnes fortunées, soumises en principe au taux marginal d’imposition sur le revenu de 45%, ce sont donc au moins 2,5 milliards d’euros, hors pénalités, que HSBC a fait perdre au budget de la France sur cette seule période. Attac se joint à Bizi ! pour exiger le remboursement de cette somme au fisc français.
    Tant que HSBC n’aura pas remboursé, nous utiliserons ces fauteuils pour mieux travailler à dénoncer les banques qui, comme HSBC mais aussi BNP Paribas avec ses filiales aux îles Caïmans, dépouillent l’État français et imposent les politiques d’austérité aux populations.

    Communiqué 17 février 2015