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  • 16 juin : pas de «  retour à l’anormal  », après la crise du Covid-19

    Attac.pngProchaines échéances

    16 juin : pas de «  retour à l’anormal  », après la crise du Covid-19

    Depuis la fin du confinement, les mobilisations sociales reprennent peu à peu, principalement en défense des soignant·e·s et du service public de la santé. Dès le 11 mai, plusieurs rassemblements ont eu lieu devant les hôpitaux, et des mardis et jeudis de la colère s’organisent partout en France.
    Alors que le gouvernement lance un " Ségur " de la santé qui pourrait déboucher sur quelques hausses de salaires pour les hospitaliers mais de nouvelles attaques contre leurs conditions de travail (pas d’embauches, aménagement des 35H...), les collectifs nés d’un an de lutte à l’hôpital (inter-Urgences, Inter-Blocs et Inter-Hôpitaux) ainsi que les syndicats CGT, SUD et Unsa, l’association des médecins urgentistes de France ou le Printemps de la psychiatrie, appellent à une journée de mobilisation nationale pour l’hôpital le mardi 16 juin. Cette journée touche l’ensemble des usager·e·s de la santé. Attac et ses partenaires s’engagent pour que la mobilisation du 16 juin soit la plus massive possible, sur tout le territoire.
    N’hésitez pas à envoyer les informations locales à adeline@attac.org

    17 juin : Agir contre la réintoxication du monde

    Suite à l’appel "[ Agir contre la réintoxication du monde7463] " signé par Attac France et plusieurs comités locaux, des actions locales se préparent le 17 juin, contre des cibles variées. Cela peut être l’occasion de poursuivre les actions menées par les comités locaux contre Amazon ou d’autres grands projets inutiles tout en défendant l’idée d’une transition juste pour l’ensemble des travailleurs·euses.

  • Plus jamais ça ! 34 mesures pour un plan de sortie de crise

    Depuis plusieurs mois, des organisations syndicales et associatives convergent, convaincues que les réponses aux urgences sociales et écologiques doivent être construites ensemble. La crise qui a éclaté en ce début d’année 2020 montre une fois de plus la nécessité de changer de système. C’est pourquoi nos organisations ont constitué un front élargi et inédit pour initier une tribune, puis une pétition et un appel aux mobilisations du 1er mai.

    Nous pensons que le moment est venu de préciser les contours du « Plus jamais ça » dans ce Plan de sortie de crise.

    Le document en PDF : le_plan_de_sortie_de_crise.pdf

  • La souveraineté alimentaire sera paysanne ou ne sera pas

    Tribune paru dans Libération le 12 mai 2020

    Contre la dictature économique des marchés qu'impose l’agroindustrie, l’agriculture paysanne doit être protégée et reconnue d'utilité publique face à la crise sanitaire. 

    Tribune. Pendant la crise sanitaire que nous traversons, nous entendons souvent parler de souveraineté alimentaire. Mais de quoi s’agit-il vraiment et comment se donner les moyens de la construire ? Cette expression est souvent utilisée de manière creuse par celles et ceux qui ont été ou sont nos décideurs politiques et qui n’ont jamais posé des actes permettant sa réalisation. Même l’industrie agroalimentaire et la grande distribution disent la défendre. Mais comment espérer qu’elles contribuent à la concrétiser alors qu’elles ont toujours préféré les marchés mondialisés, la mise en concurrence des paysan·ne·s, les exportations incontrôlées de produits à bas coûts, la fragilisation des agricultures locales… Ces acteurs comptent parmi les responsables de notre dépendance et de nos difficultés actuelles et, pour eux, la souveraineté alimentaire est tout d’abord la promesse d’un nouveau marché à conquérir.

    Pour nous, la souveraineté alimentaire est beaucoup plus qu’une simple réponse au besoin de nourriture (1). Elle se pense et s’initie collectivement, en solidarité entre les peuples, et peut devenir l’une des bases sur lesquelles refonder notre démocratie. Elle incarne l’aspiration, la capacité et le droit des populations d’un territoire à décider de leur alimentation, et donc à déterminer le système alimentaire depuis les champs jusqu’à la table, sans nuire aux agricultures des autres.

    La souveraineté alimentaire est une démocratie d’initiative qui écrit son propre destin alimentaire et agricole, en maîtrisant son lien au territoire, à la santé, à l’environnement, à l’emploi et au climat, avec la finalité claire de servir l’intérêt commun, en rendant accessible à toutes et tous une alimentation de qualité.

    Faire face aux crises alimentaires

    Pour écrire l’histoire d’une véritable souveraineté alimentaire et agricole ici et ailleurs, nous estimons qu’il est temps de reconnaître le rôle central des paysannes et des paysans. Ce sont elles et eux qui nous permettront de faire face collectivement aux crises alimentaires, climatiques et écologiques de nos territoires et de notre planète. Par leur savoir-faire, l’autonomie sur leurs fermes, le lien au sol et au vivant, ainsi que la résilience d’une polyculture-élevage diversifiée, du pastoralisme ou encore de l’agroforesterie et des systèmes herbagers, ils et elles produisent une alimentation de qualité et saine, qui permet une gestion des écosystèmes de notre planète adaptée à leur diversité et aux transformations du climat.

    Le métier de paysan·ne constitue en outre une réponse importante à l’urgence sociale ! Avec des paysannes et des paysans nombreux, installés sur des fermes de petites dimensions, de nouvelles dynamiques rurales se dessinent, une économie locale s’organise à l’échelle de tout un territoire. Ce sont des milliers d’emplois paysans qui reviennent, et en génèrent d’autres, de qualité, dans la transformation agro-alimentaire et la distribution. Ce sont partout des initiatives collectives, solidaires et coopératives qui se recréent. Toute une vie qui reprend dans des pays jusqu’ici délaissés et oubliés, avec des services publics, des écoles, des hôpitaux, la culture… Maintenant, construisons l’après de l’alimentation !

    Voilà pourquoi nous avons besoin de beaucoup plus de paysannes et de paysans. Nous en voulons un million demain, et certainement encore davantage après-demain. Pour arriver à cet objectif, nous exigeons que des décisions soient prises dès maintenant qui soient clairement en rupture avec la dictature économique des marchés que nous impose l’agro-industrie, et qui reconnaissent la valeur de l’agriculture paysanne et du métier de paysannes et de paysans. Nous avons besoin : de paysan·ne·s nombreux·ses qui dépendent d’une loi foncière qui préserve et répartisse les terres ; d’une politique d’installation massive ; d’une politique agricole commune qui soutienne les emplois plutôt que les hectares.

    Relier dans la durée

    De paysan·ne·s rémunéré·e·s dignement avec la mise en place d’une régulation des volumes et des marchés afin d’assurer des prix justes et stables, d’un arbitrage public des relations commerciales garant d’un droit au revenu des paysannes et paysans.

    De paysan·ne·s protégé·e·s et reconnu·e·s avec l’arrêt immédiat de tous les accords de libre-échange; l’arrêt des soutiens à l’industrialisation de l’agriculture, l’apport de soutiens financiers importants à la transition agroécologique vers des fermes autonomes et économes, la mise en place d’une politique agricole et alimentaire commune afin de relier dans la durée paysan·ne·s et consommateur·trice·s.

    Cette crise doit nous ouvrir les yeux sur l’importance du travail des paysannes et des paysans. Tout comme celle des métiers de l’éducation et de la santé, l’utilité publique du métier de paysan est une évidence qui s’impose. Ces métiers ont le pouvoir de structurer notre vie collective sur tous les territoires ; ils doivent être la base sur laquelle bâtir une société plus juste socialement et écologiquement: une société nouvelle.

    (1) Le concept a été développé par La Via Campesina et porté au débat public à l’occasion du Sommet mondial de l’alimentation en 1996. Depuis son origine, il présente une alternative aux politiques néolibérales appliquées au secteur agricole. La souveraineté alimentaire désigne en effet le droit des populations, de leurs Etats ou unions à définir leur politique agricole et alimentaire, sans détruire celle des pays tiers.

    Signataires : Nicolas Girod,porte-parole de la Confédération paysanne, l’association Abiosol,Khaled Gaiji, président des Amis de la terre France, Aurélie Trouvé,porte-parole d’Attac France, Sylvie Bukhari de Pontual, présidente du CCFD-Terre Solidaire, Fabrice Bouin, président Civam, Raphaël Bellanger et Virginie Raynal, co-président·e·s de la FADEAR, Alain Grandjean, président de la Fondation Nicolas-Hulot, Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, Évelyne Boulongne, porte-parole du Miramap, Marie Pochon,secrétaire générale de Notre Affaire à Tous, Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France, Slow food France, Clotilde Bato, déléguée générale de SOL, Michel Vampouille, président de la Fédération nationale terre de liens, Françoise Vernet, présidente de Terre & Humanisme, Éric Beynel,porte-parole de l’Union syndicale Solidaires, Arnaud Schwartz, président de France nature environnement.

  • Pourquoi il est urgent et nécessaire de rénover l'ISF

    Attac.pngSur le blog Attac sur Mediapart, voici la dernière analyse d'Attac, en plein dans l'actualité autour du retour d'un impôt sur la fortune :
     
    Un argumentaire utile en complément de l'interpellation sur la justice fiscale. 

  • Naissance du Conseil national de la Nouvelle Résistance

    CNNR.pngCréation d'un nouveau conseil national de la résistance :
    https://reporterre.net/Naissance-du-Conseil-national-de-la-Nouvelle-Resistance

    « Les Jours heureux » sont le véritable horizon d’un programme politique

    Bertolt Brecht le disait clairement : « Ceux qui se battent peuvent perdre, ceux qui ne se battent pas ont déjà perdu. » Pour mener le combat du jour d’après, nous avons suscité la création d’un Conseil national de la Nouvelle Résistance (CNNR) en nous plaçant sous la tutelle de l’Histoire, des luttes sociales et écologiques contemporaines. Notre ambition est d’offrir un point de ralliement à toutes celles et ceux, (individus, collectifs, mouvements, partis ou syndicats) qui pensent que « les Jours heureux » ne sont pas une formule vide de sens mais le véritable horizon d’un programme politique.

    En dehors des partis et des syndicats (mais pas contre eux), les personnes qui composent ce nouveau conseil ont pour légitimité leurs travaux, leur expérience, leur engagement contre les ravages du néolibéralisme dont nous payons aujourd’hui la terrible addition.

    Dans un premier temps, il s’agit d’énoncer les principes selon lesquels notre société devra désormais être gouvernée et de sommer les responsables politiques de prendre des engagements vis-à-vis d’eux. Le résultat des premiers travaux du CNNR sera publié le 27 mai, journée nationale de la Résistance.

    Dans un deuxième temps, à partir de ces principes, il s’agira de nourrir le plus largement possible ce programme des idées et des propositions de chacun afin qu’il soit opérationnel au plus vite.

    Face à l’incompétence de ce gouvernement, à la tentation chaque jour plus grande de l’autoritarisme, à la mise en œuvre d’une stratégie du choc, l’urgence commande d’agir.

    • Le premier Conseil national de la Nouvelle Résistance (CNNR) est composé de dix femmes et de dix hommes :

    . Anne Beaumanoir (coprésidente d’honneur), Juste et résistante
    . Claude Alphandéry, (coprésident d’honneur), résistant
    . Dominique Méda, professeure de sociologie
    . Dominique Bourg, philosophe, professeur honoraire à l’Université de Lausanne
    . Samuel Churin, comédien (coordination des intermittents et des précaires)
    . Danièle Linhart, sociologue du travail
    . Sabrina Ali Benali, médecin et militante
    . Pablo Servigne, auteur et conférencier spécialiste des questions de transition écologique
    . Olivier Favereau, professeur émérite de sciences économiques à l’université Paris-Nanterre
    . Yannick Kergoat, monteur-réalisateur
    . Jean-Marie Harribey, économiste, maître de conférence, membre des Economistes atterrés
    . Anne Eydoux, maîtresse de conférence au Cnam, membre des Economistes atterrés
    . Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    . Pauline Londeix, ex-vice-présidente d’Act Up-Paris, cofondatrice de l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament
    . Antoine Comte, avocat à Paris
    . Véronique Decker, enseignante et directrice d’école, syndicaliste et militante pédagogique
    . Fatima Ouassak, politologue, porte-parole du syndicat Front de mères
    . Anne-Claire Rafflegeau, infirmière et porte-parole du collectif inter-urgences
    . Clotilde Bato, présidente de Notre Affaire à tous, déléguée générale chez SOL Alternatives agroécologiques et solidaires
    . Benoît Piédallu, membre de La Quadrature du Net

    Secrétariat :
    . Gérard Mordillat (cinéaste, romancier),
    . Gilles Perret (réalisateur, cofondateur de Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui),
    . Denis Robert (journaliste, écrivain),
    . Florent Massot (éditeur),
    . Katell Gouëllo (Le Média TV),
    . Bertrand Rothé (agrégé d’économie, professeur d’université).

    • Contacts :
    . contact@cnnr.fr
    . https://www.facebook.com/ConseilNationalDeLaNouvelleResistance
    . https://twitter.com/CNNR2020