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Financiarisation - Page 4

  • Taxe sur les transactions financières : pour 10 000 organisations européennes, le moment est venu

    AIDES – Attac – Coalition PLUS – Oxfam France


    Une coalition européenne d’organisations de la société civile et de syndicats, représentant des dizaines de millions de personnes, lancent une campagne intitulée « Le moment est venu » (The Time is Now) pour demander expressément aux chefs d’État et ministres des Finances européens d’adopter enfin, en juin 2016, un accord sur une taxe sur les transactions financières (TTF) ambitieuse et solidaire.
    10 000 organisations ont interpellé leurs chefs d’État respectifs dans une lettre ouverte, les exhortant à trouver un accord d’ici juin – comme décidé en décembre dernier – et à allouer les revenus de la taxe à la solidarité internationale.
    Suite aux révélations des « Panama Papers », les efforts pour assainir le secteur financier doivent s’accélérer et l’Europe ne peut ignorer le rôle important que la TTF peut jouer en ce sens. Cette taxe fournirait aux autorités financières une information plus juste sur les propriétaires réels des avoirs financiers, contribuant ainsi à lutter notamment contre l’évasion et la fraude fiscale. De plus, la TTF permettra de générer des recettes provenant précisément des institutions qui tirent profit des paradis fiscaux : les grandes banques. Les revenus de la TTF devront atteindre au moins 35 milliards d’euros et doivent servir, selon AIDES, Attac, Coalition PLUS et Oxfam France, à financer le développement, l’adaptation au changement climatique et la santé mondiale comme la lutte contre le sida.
    Pour Alexandre Naulot, responsable de plaidoyer Secteur financier à Oxfam France : « Une taxe ambitieuse sur les transactions financières est un instrument crucial pour lutter contre la spéculation financière, mais aussi pour taxer la finance opaque, qui jouit de toute les dérégulations que lui offrent les paradis fiscaux. Mais l’autre enjeu principal de la TTF porte sur l’utilisation des recettes de cette taxe. Taxer la finance spéculative pour financer la solidarité internationale est le sens même de la TTF. »
    Hakima Himmich, présidente de Coalition PLUS, a déclaré : « Le président Hollande doit s’assurer de la bonne mise en place de la TTF et de l’affectation de ses revenus au financement du développement, à l’adaptation au changement climatique et à la santé mondiale comme la lutte contre le sida. Sans quoi, ce sera encore une de ses promesses qu’il ne verra pas naître sous son mandat. Le moment de la TTF est venu ».
    Cette annonce historique devrait avoir lieu le 17 juin, lors du Conseil européen des ministres des Finances (Ecofin) qui aura lieu à Bruxelles. Par ailleurs, sans attendre un accord final sur les aspects techniques de la taxe, les Chefs d’État, François Hollande le premier, doivent dès maintenant créer une coalition de pays européens souhaitant consacrer la majorité de cette taxe à la solidarité internationale.
    Nous, coalition européenne d’organisations de la société civile et de syndicats représentant des millions de personnes, exhortons les gouvernements européens à trouver un accord politique au plus vite. La nouvelle échéance fixée à juin 2016, doit être respectée. Les leaders européens ont ici l’opportunité d’améliorer les conditions de vie de millions de personnes en Europe et dans les pays les plus pauvres, au lieu de favoriser le secteur financier.

    Communiqué de presse 19 mai 2016

  • Grèce : petit guide contre les bobards médiatiques

    A lire sur le sujet du traitement médiatique de la victoire de Siriza en Grèce, ce petit fascicule :

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  • Soutien au peuple grec à Poitiers jeudi 2 avril !

    Le meeting de soutien au peuple grec, soutenu par : Collectif dette (coorganisation), CADTM, ATTAC, EE-LV, Ensemble, FSU, PG, PCF, NPA,…

    "Solidarité avec le peuple grec contre l'Europe néolibérale" 

    Réunion-débat le jeudi 2 avril à 20 h 30 dans les locaux de la FOL, 17 rue de la Brouette du vinaigrier à Poitiers avec Alexis Cukier, philosophe, responsable du collectif unitaire « Avec les Grecs », sympathisant de Syriza.

     
    Texte d'appel 

    La victoire électorale de Syriza le 25 janvier 2015 constitue un événement politique majeur pour les peuples européens et les forces sociales et politiques de gauche : une première contre-attaque politique contre l’Europe de la finance, de l’austérité et du néolibéralisme.

    Le gouvernement grec défend un programme de combat contre la pauvreté, le chômage, la fraude fiscale, la corruption, le néolibéralisme, et pour la justice sociale, la défense de l’environnement, le droit des migrants, la démocratisation de la vie sociale, culturelle et politique. Cependant, il doit faire face à des pressions, chantages et diktats des institutions européennes, et notamment de la BCE et de l’Eurogroup. Elles visent à empêcher la mise en œuvre du programme progressiste de Syriza et à imposer la poursuite de la « cure d’austérité » en Grèce en dépit du choix démocratique du peuple grec.

     Les forces néolibérales européennes tentent d'organiser l’effrondrement rapide du soutien populaire au gouvernement grec; ils veulent faire la preuve par les faits qu’il n’y a pas d’alternative en Grèce et en Europe.  Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne a ainsi osé affirmer :« il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».

    Cette situation politique pose de nouveaux problèmes, des défis inédits, pour le gouvernement grec mais aussi toutes les forces de la gauche en Europe.

     

    Où en sont les négociations et le bras de fer entre le gouvernement grec et les institutions européennes ?

    Comment comprendre les rapports de force dans l’UE, au sein de Syriza, dans la société grecque ? Quels sont les différents scénarios possibles ?

    Ici, en France : quel a été le rôle du gouvernement français, et que pouvons-nous en attendre ?

    Comment répondre à la propagande médiatique qui répète qu’il n’y a pas d’alternative à l’austérité, ni en Grèce ni ailleurs ?

    Enfin, comment  construire sur la durée un mouvement massif de soutien au peuple grec ?

  • Les Banques: au service de qui ? Avec D. Plihon le 3 mars à Châtellerault

    Logo Attac.jpgPourquoi est-il si difficile pour un particulier, un petit entrepreneur, un artisan, un commerçant d’obtenir un prêt bancaire ? Aujourd’hui en Europe, 10%, en moyenne, des actifs des banques sont consacrés à des prêts aux entreprises et 15% à des prêts aux ménages : Soit seulement un quart des actifs des banques sert au financement des entreprises et des particuliers ! Les banques financent-elles encore l’économie ?

    - Où vont les 75% restants : aux marchés financiers ? à la spéculation ? Les banques coûtent-elles à la société ?

    - D’où vient l’impuissance politique à réformer le système bancaire ?

    - Quelles pratiques citoyennes adopter pour remettre les banques au service de la société ?

    Venez en débattre mardi 3 mars, salle Camille Pagé (près de l'hôtel Ibis) avec Dominique Plihon, professeur d’économie financière, membre du conseil scientifique d’Attac et avec le comité local d’Attac.

    Affiche de la soirée : Affiche D Plihon.pdf

  • Vol en réunion » à HSBC : Attac complice de Bizi !

    Logo Attac.jpgJeudi 12 février les militants de Bizi !, l’association altermondialiste basque, ont saisi huit fauteuil dans l’agence HSBC de Bayonne. Alors que Txetx Etcheverry, co-fondateur de Bizi !, est convoqué pour « vol en réunion » au commissariat de Bayonne ce mardi 17 à 9h. Attac France avoue détenir une partie du butin.
    Nous avons demandé à Bizi ! de mettre à notre disposition trois des fauteuils d’HSBC afin de bénéficier d’une meilleure assise dans notre lutte contre l’évasion fiscale et le pouvoir des banques. Nous demandons à être également entendus par la police pour recel de vol en réunion.
    Entre novembre 2006 et mars 2007, 5,7 milliards d’euros provenant de contribuables français ont transité via HSBC vers des paradis fiscaux. S’agissant évidemment de personnes fortunées, soumises en principe au taux marginal d’imposition sur le revenu de 45%, ce sont donc au moins 2,5 milliards d’euros, hors pénalités, que HSBC a fait perdre au budget de la France sur cette seule période. Attac se joint à Bizi ! pour exiger le remboursement de cette somme au fisc français.
    Tant que HSBC n’aura pas remboursé, nous utiliserons ces fauteuils pour mieux travailler à dénoncer les banques qui, comme HSBC mais aussi BNP Paribas avec ses filiales aux îles Caïmans, dépouillent l’État français et imposent les politiques d’austérité aux populations.

    Communiqué 17 février 2015