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Attac Poitiers - ATTAC Vienne - Page 105

  • STOP TTIP et CETA : 1 600 000 signatures pour l'ICE auto-organisée !!!

    TTIP.pngLes 1 604 711 signatures sont dépassées en ligne 

    Pour le 18 avril " journée mondiale StopTTIP/ TAFTA et CETA/AECG ) quel sera le score ?

    *** Pour 12 pays le quorum est dépassé : - Allemagne, Grande Bretagne, Autriche, Finlande, France, Slovénie, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne, l'Irlandela Belgique  et la Suède

    Répartition par pays : 
    Allemagne (1335% - 961 374), Autriche (445% - 60180), Grande Bretagne (407% - 223 366), Finlande (308% - 30092), Pays-Bas (198% - 38724), France (177% - 987146 )Belgique (146% - 23052 ), Slovénie (144% - 8671)Luxembourg (133% - 6013),  Espagne (123% - 49999),  Irlande (116% - 9611 ), Suède ( 103% - 15512 ) ont dépassés leur quorum
    - Tchécoslovaquie (73% -  11576), Danemark (68% - 6699), Slovaquie (63% - 6197), 
    - Hongrie (56% - 8904), Croatie (40% - 3316), Bulgarie (37% - 4839), Italie (34% - 19024), Portugal (33% - 5257),
    - Roumanie (19% - 4587 ), Grèce (15% - 2474), Estonie (12% - 545), Lettonie (11% - 684), Pologne (10% - 3987 ), Lituanie (7% - 579), Chypre (4% - 201)

    Nous pouvons et nous devons faire beaucoup plus pour faire bouger la Commission européenne 

    La mobilisation contre les Traités Transatlantiques continue !

    L'objectif est de 2 000 000 signatures en ligne avant le 6 octobre 2015

    SIGNER et FAIRE SIGNER est toujours le mot d'ordre

  • ICE auto-organisée : et de 12 !

    Suède.jpeg

    Et de 12 : la Suède a atteint son quota de signatures !

    Rejoignez-nous ! Signez : http://stop-ttip.org/fr/signer/

    Les 1 590 000 signatures sont dépassées « en ligne » en Europe. En France plus de 97 000 signatures, plus que 3 000 pour les 100 000 !
     
    Quel sera notre score pour le 18 avril 2015 pour la journée mondiale "StopTafta" ?
    A SIGNER ET FAIRE SIGNER – A diffuser dans vos réseaux et vers les associations, organisations et collectifs que vous connaissez !

     

  • Le comité stratégique de M. Fekl : tuer le temps pour éviter le débat public ? Nous refusons de cautionner une parodie de démocratie


    Communiqué commun Amis de la Terre, Attac France, Confédération Paysanne, Union syndicale Solidaires, le 16 mars 2015.


    Le 8 octobre 2014 à l’Assemblée nationale, le Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur Matthias Fekl annonçait sa volonté d’associer la société civile aux négociations en cours d’accords transatlantiques de libre-échange et d’investissement, reconnaissant qu’ils « [posaient] de nombreuses questions de fond » [4]. Cette ouverture devait se faire dans le cadre d’un comité de suivi stratégique (CSS) ouvert à plusieurs associations et syndicats. Un semestre plus tard, force est de constater que le compte n’y est pas. Nos organisations ont donc décidé de se retirer de ce comité stratégique et dénoncent une coquille vide créée par le gouvernement dans une parodie de démocratie.

    Mis en place à l’automne dernier, le CSS se voulait un espace de consultation, d’information et d’écoute des différentes composantes de la « société civile ». Dans la mesure où des négociations sont en cours, nos organisations ont décidé de participer à ce comité afin d’y porter leurs inquiétudes sur ces négociations et d’être informées de leur avancée comme des positions portées par le gouvernement français. Une convocation à une nouvelle réunion du CSS le 18 mars vient d’être envoyée par le Secrétaire d’État : aucun document préparatoire ni information sur les positions du gouvernement ne sont communiqués, et l’ordre du jour proposé est quasiment identique à celui reçu lors de la première convocation… En six mois, seule une opération de relation publique avec la Commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström a été organisée courant décembre.
    Hasard du calendrier ? Cette réunion est enfin convoquée après que nous ayons dénoncé fin février la cacophonie des positions françaises sur le mécanisme d’arbitrage des différends investisseur-État ou ISDS (suite à la fuite d’un document du Secrétariat général aux affaires européennes envoyé aux euro-députés français) [1]. Alors que le rapporteur social-démocrate Bernd Lange en préconisait l’abandon, à l’instar des citoyens européens [2] comme des députés et sénateurs français [3], le gouvernement maintient l’ambiguïté et semble davantage enclin à travailler en souterrain pour s’assurer de son maintien sous une version réformée restant favorable aux investisseurs plutôt qu’à écouter la population. Pour Jean-Michel Coulomb, d’Attac France, «  en fait de transparence, nous continuons d’apprendre l’essentiel des positions du gouvernement français à travers des déclarations alambiquées ou des fuites  ».
    Nous tirons donc aujourd’hui les conclusions de six mois d’existence de ce CSS :
    Face à l’importance des enjeux posés par ces accords de libre-échange (TAFTA et CETA notamment) et à la volonté manifeste du gouvernement de ne pas engager de réelle consultation démocratique dans le cadre du CSS, nos organisations ont décidé de quitter ce comité. Elles refusent de cautionner plus longtemps ce qui n’est qu’un outil de communication du gouvernement, dissimulant la volonté d’imposer ces accords à tout prix. Les enjeux sont suffisamment importants pour ne pas se contenter d‘un pseudo comité stratégique s’apparentant à l’usage à une mise sous cloche du débat public. Selon Nicolas Roux, des Amis de la Terre , «  Derrière une volonté affichée de transparence, ce comité n’est qu’un alibi sans aucun contenu et sans perspective réelle de prise en compte des avis exprimés par les organisations qui y participent  ».
    Nous souhaitons œuvrer à la construction d’un débat clair et public, répondant à l’exigence citoyenne. Réaffirmant notre opposition à tout mécanisme ISDS (aussi bien pour TAFTA que pour CETA) et nos préoccupations en matière de démocratie, de justice sociale, d’agriculture durable et de transition énergétique, nous sommes demandeurs d’un véritable débat sur un grand média public et de la mise en place d’un cadre de travail adéquat, et ce dans un délai court, avant que les décisions ne soient prises en coulisse.

    Signataires : Amis de la Terre, Attac France, Confédération Paysanne, Union syndicale Solidaires


    [1] https://www.collectifstoptafta.org/l-actu/article/le-gouvernement-francais-defend-l
    [2] Près de 150 000 citoyens européens ont affirmé leur rejet de ce mécanisme lors d’une consultation publique européenne et la Commission européenne a été amené à reconnaître que seuls les lobbies d’affaire et les grandes compagnies sont majoritairement pour l’ISDS et que toutes les autres catégories économiques et sociales sont majoritairement contre.
    [3] http://www.senat.fr/rap/l14-134/l14-1341.pdf et http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0428.asp
    [4] http://matthias-fekl.fr/accord-uecanada-matthias-fekl-questions-au-gouvernement-assemblee-nationale-08-10-2014/

  • Quelques formes de solidarité politique concrète avec le peuple grec

    De nombreux militants et citoyens sont indignés par le chantage et l’intimidation exercées par les institutions européennes et les gouvernements contre le choix exprimé par le peuple grec de mettre fin à l’austérité. Ils posent la question de ce qu’ils peuvent faire.

    Attac les invite à participer aux initiatives Blockupy Francfort, le 18 mars, à assiéger la Banque de France le 14 mars ou encore à participer aux Collectifs pour un audit citoyen de la dette (CAC). Il y a également une aspiration à développer des formes de solidarité politique concrète avec le peuple grec.

    Cette recherche de l’engagement dans des actions concrètes de solidarité traduit la volonté politique de dire que le combat des Grecs est aussi le nôtre et de voir se développer des alternatives sociales.

    Parmi les initiatives existantes, Attac en soutient deux : le projet « De peuple à peuple », ainsi que le réseau Solidarité franco-grecque.

    De peuple à peuple

    Le projet « De peuple à peuple », à l’initiative du réseau Interdemos, organise une collecte de fonds participative (« crowdfunding ») pour les initiatives sociales locales grecques autogérées fédérées par « Solidarité pour tous » (« Solidarity4all »), une plateforme en lien avec Syriza.

    « De peuple à peuple » vise à collecter des fonds manifestant de façon spectaculaire la solidarité des peuples français et européens avec la Grèce dans un moment critique. Deux objectifs sont visés : financer les actions de solidarité sociale de terrain en Grèce qui sont fédérées par la plateforme « Solidarity4all » et garantir que leur mise en œuvre ne sera pas compromise par un étranglement financier de la Grèce ; créer un effet politique important en démontrant que les peuples sont plus généreux et plus inventifs que les gouvernements qui agissent pour le bénéfice des seuls rentiers. L’objectif est de réunir au moins 300 000 euros pour financer sur deux ans des projets concrets

    Pour en savoir plus sur l’initiative et contribuer financièrement, rendez-vous à cette adresse : http://www.kisskissbankbank.com/de-....

    Réseau Solidarité franco-grecque

    Le réseau Solidarité franco-grecque, dont Attac a participé au lancement, s’est spécialisé sur les questions de santé. Ce collectif réunit des militants grecs et français.

    Il est en lien direct avec les structures autogérées grecques (dispensaires et pharmacies). Animé par un collectif de personnes de tous horizons (associatifs, professionnels, politiques, syndicaux), il se réunit régulièrement à Paris et s’est donné comme but :

    • d’informer le plus largement possible sur la crise sociale et sanitaire en Grèce et sur ses origines politiques ;
    • de créer en France les maillons d’une chaîne européenne de solidarité, notamment en collectant et envoyant sur place le matériel médical et pharmaceutique nécessaire ;
    • de contribuer aux débats nécessaires sur la santé publique et les soins pour tous et toutes ;
    • d’élargir notre initiative en ouvrant un appel à soutiens par le biais de notre site, et en essayant de nous étendre au delà de la région parisienne.

    Le Collectif France Grèce pour la Santé, grâce au partenariat qu’il a pu construire à travers deux années d’actions, propose l’envoi d’une délégation en Grèce au mois de mai. Cette délégation française, large et unitaire,composée d’acteurs syndicaux, associatifs, politiques du secteur santé, irait visiter des hôpitaux, des dispensaires, des équipes syndicales et des responsables institutionnels grecs

    Pour en savoir plus sur ce collectif, rendez-vous sur ce blog https://solidaritefrancogrecque.wor....

  • Nouveau rapport TTF : la France prête à s’asseoir sur 36 milliards d’euros

    Logo Attac.jpgAujourd’hui lundi 9 mars 2015, veille du conseil européen des ministres des Finances (ECOFIN), l’Institut Allemand de Recherche Economique (DIW) a publié un rapport annonçant que la taxe sur les transactions financières (TTF) européenne pourrait rapporter des montants encore plus élevés que ceux prévus initialement. Le cabinet d’étude estime en effet que la TTF pourrait rapporter jusqu’à 36 milliards d’euros par an rien qu’en France. Or, selon les informations de AIDES, Attac, Coalition PLUS et Oxfam France, le gouvernement français pousse en ce moment même à Bruxelles pour exempter de la TTF les transactions sur titres étrangers.

    Exempter ces transactions coûterait des milliards d’euros aux budgets des États européens engagés dans ce projet, en premier lieu la France. Ce serait autant de financement en moins pour la solidarité internationale, pour l’éradication du sida et l’adaptation au changement climatique des pays les plus pauvres. En réduisant grandement le champ des transactions taxées, cette exemption aboutirait également à priver la TTF d’une grande part de son pouvoir anti-spéculation.
    Trouble jeu français
    L’Institut Allemand de Recherche Economique (DIW) a calculé qu’une TTF uniquement appliquée aux actions pourrait rapporter plus de 2 milliards d’euros par an au niveau français soit 1,2 milliard de plus qu’à l’heure actuelle.
    Selon diverses sources bruxelloises proches des négociations européennes, la France continue de demander l’exemption des transactions sur titres étrangers. Elle l’applique d’ailleurs déjà concernant sa propre « mini-TTF » nationale, qui de ce fait ne rapporte que 800 millions d’euros par an. Cette même exemption portée par la France serait une catastrophe pour l’Autriche qui perdrait quant à elle perdrait les ¾ de ses revenus.
    Cette position trouble du gouvernement français sur les exemptions à la TTF va à l’encontre des déclarations publiques de François Hollande le 5 janvier dernier qui a affirmé vouloir taxer « tous les produits de la finance ».
    Evasion fiscale
    Autre sujet trouble des négociations européennes : la mise en place de mesures efficaces contre l’évasion fiscale afin que les banques ne puissent pas éviter la TTF, notamment en transférant leurs transactions à Londres.
    En effet, la Directive européenne de 2004 sur la fiscalité de l’épargne oblige les banques britanniques à prélever l’impôt français sur les comptes que les Français ouvrent en Grande-Bretagne. Cela permet au fisc français de récupérer la taxe sur l’épargne malgré des délocalisations vers Londres. Il suffirait d’appliquer ce principe existant à la TTF pour empêcher les banques d’échapper à cette taxe en passant par Londres.
    Pourtant, la France ne soutient pas cette mesure de bon sens.
    Des millions de vies en jeu
    Les associations AIDES, Attac, Coalition PLUS et Oxfam France rappellent que des millions de vies sont ici en jeu : selon l’ONU, 21 millions de décès par le sida d’ici 2030 et 50 millions de personnes supplémentaires souffrant de la faim d’ici 2050 peuvent être évités si la France et les autres pays riches respectent leurs engagements financiers. A quelques mois de la COP 21 en France, les États n’ont toujours pas respecté leurs promesses en matière, de financement du Fonds Vert pour le climat. La mise en place d’une TTF ambitieuse constitue aujourd’hui un moyen privilégié pour permettre de tenir de tels engagements.

    Communiqué du 9 mars 2015


    Informations complémentaires
    Le rapport de DIW est disponible ici (en allemand) : http://www.coalitionplus.org/wordpress/wp-content/uploads/2015/03/Gutachten-FTS-2015-Feb18-final.pdf
    Le résumé du rapport en français est disponible ici : http://www.coalitionplus.org/wordpress/wp-content/uploads/2015/03/French-Summary.pdf