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  • Soirée Europe d'Attac à Poitiers

    rubon1.jpgInvitation

     

     Le groupe de Poitiers organise mardi 26 mai 2009  à 20 H précisesalle Jouhaud, Maison du Peuple de POITIERS une soirée publique non électorale
    afin de faire connaître les 10 PROPOSITIONS établies par les Attac d’EuropeCes  propositions seront présentées et commentées par :  Thomas COUTROTEconomiste à la DARESdu conseil scientifique d’Attac
     
    Les listes qui présentent des candidatures dans la région OUEST étaient invitées à faire connaître au comité local, avant le 21 mai leurs réponses aux quatre questions envoyées le 15 mai dernier.
    A l'heure où ces lignes sont écrites, des représentants de 4 listes ont envoyé une intention de participer à la soirée. Il s'agit du Front de Gauche, (via le Parti de Gauche au niveau local) du NPA 86, du Parti Socialiste 86 et des Verts 86. Pas de nouvelles des autres mouvements se présentant aux élections européennes.
     Chacune disposera du même temps de parole pour exposer synthétiquement ses réponses à deux des questions posées tirées au sort publiquement. Une table d’information à leur disposition leur permettra de faire connaître par écrit, leurs réponses aux deux autres questions.

     

  • On ne baisse pas les bras !

    Prochaine action du collectif sud-vienne : MONTMORILLON : VENDREDI 29 MAI à partir de 17H30
    Rendez-vous devant la sous-préfecture, et toujours plus nombreux !!!
    Merci de diffuser l'information et de continuer à mobiliser !
    Collectif regroupant l'intersyndicale, des parents d'élèves, des enseignants, pour la Défense du service public,...)

  • Un monde sans eau

    Soirée débat autour du film « Un monde sans eau », (1H25) Documentaire autrichien de Udo Maurer,
    au cinéma le Majestic de Neuville du Poitou

    Vendredi 12 juin à 20h30
    L’eau en question. A travers trois exemples emblématiques de la relation qui unit l'homme et l'eau au Bangladesh, au Kazakhstan et au Kenya, le réalisateur nous fait prendre conscience des divers problèmes liés à l'eau. Des inondations, au problème de l'assèchement de la mer d'Aral ou encore à la bataille journalière pour la recherche d'eau potable, le film montre les problèmes que doit surmonter l'homme pour s'adapter à son environnement.
    Ce film sera suivi d’un débat animé par l’ACEVE - Tarif unique : 4,50 €

  • Sortir de la crise globale…

    logo_attac.gif… vers un monde écologique et solidaire 

     

    Le 7 mai 2009 est sorti en librairie, édité par La Découverte, un livre d’Attac ayant pour titre "Sortir de la crise globale", vers un monde écologique et solidaire". 

    Les soubresauts qui secouent l’économie mondiale depuis l’été 2007 ont remis en cause la vulgate économique dominante. Malgré tout, accrochés à leurs certitudes, la plupart des analystes n’y voient qu’une crise liée aux excès de la finance. Les remèdes généralement propo-sés sont une meilleure régulation des acteurs financiers et la poursuite des « réformes », notamment celles visant à flexibiliser le marché du travail afin d’améliorer la compétitivité de nos économies. 

    Attac présente dans ce livre un diagnostic et des propositions radicalement différents. Bien plus qu’un dérèglement financier, cette crise est systémique et globale. Elle marque l’effondrement du capitalisme financier et l’échec des politiques néolibérales. Cette crise conforte les analyses développées par Attac sur les dangers de la mondialisation néolibérale : l’exacerbation de sa logique du profit pour une accumulation sans fin a conduit le capitalisme mondialisé à sacrifier les deux piliers dont il ne peut se passer : l’homme et la nature. 

    Sortir de la crise globale.jpgAu-delà des seuls militants et sympathisants d’Attac, ce livre s’adresse à celles et ceux qui s’interrogent et se révoltent face à la crise. Il démonte ses différentes dimensions (financière, économique, sociale, écologique et politique). Il expose les préconisations d’Attac et du mouvement altermondialiste pour sortir de la crise globale, rompre avec l’ordre néolibéral, et construire un autre monde solidaire et écologique.

     

  • Le monde sans syntaxe de l’UMP…

    Pour changer de l'économie, des marchés financiers et du reste, un article de Pierre Marcelle dans Libération du 15 mai, où il est question de syntaxe et des difficultés de l'UMP avec le "français correct". Un signe en quelque sorte…

    Un délire

    De Rachida Dati, oublions le peu d’appétence pour l’Europe qu’elle était censée venir vendre, ce mercredi-là, devant des «jeunes populaires», lors d’une réunion de plaisante mémoire. Oublions ses rires étouffés de fumeuse de moquette et son arrogante légèreté à l’endroit du pâle Barnier, tête de liste désignée. Mettons cela de côté pour ne considérer que le produit pur, si l’on ose dire, d’une incompétence tardivement rhabillée en « troisième degré », mais pas seulement. « L’Europe s’occupe de ce qu’on lui donne à s’occuper avec les personnes qui peuvent porter ces affaires à s’occuper »,c’est, de quelque façon qu’on prétende la justifier, une bouillie qui ferait vomir mon chat.

    Ce sabir encore en titre ministériel, coulé tel chaux vive dans les oreilles citoyennes, constitue en soi, indépendamment même de ce qu’il aspire à signifier, un attentat contre la démocratie. Il est le fourrier démagogique du populisme véritable. Il n’est pas un accident, mais le symptôme éclatant d’une façon de gouverner. Loin de «faire peuple», il proclame le mépris en lequel il tient la langue autant que l’opinion.

    Ce mépris vient de haut. On savait la défiance qu’inspire au chef de l’Etat toute forme d’exigence spirituelle, et tout particulièrement en matière linguistique. De sa répulsion pour certaine Princesse de Clèves à la violence de ses « casse-toi, pauv’con ! » la parlure sarkozienne a suscité, entre autres avatars, le charabia datien, signe d’appartenance à une clique, un clan, une famille dont Nicolas Sarkozy est le parrain. Car, de même que les voyous ont fabriqué des argots, les courtisans et les séides élyséens s’identifient dans ce laisser-aller de leur expression publique - au point que celle d’un Bayrou passera bientôt pour le signe le plus tangible de son « opposition ». On prit la peine de le vérifier, tandis que, sur France 5, Serge Moati recevait fin avril Frédéric Lefebvre. En moins de trois minutes, l’homme rogue signa en trois énoncés (« le débat politique, il a besoin… », « d’puis qu’chuis élu… » et « on reste pas dans l’Hémicycle pendant qu’ça siège pas »), le décret d’exécution symbolique de la syntaxe.

    A cet instant, on se souvint que Frédéric Lefebvre était le porte-parole de l’UMP.

    Porte-parole, oui… Qu’on y songe.

    Un programme

    On y songeait d’autant plus en se remémorant la sentence prononcée la veille par l’écrivain Renaud Camus, invité sur France Culture de l’émission Question d’éthique :« Il me semble, disait-il,que nous allons vers un monde sans syntaxe. » Ce monde sans syntaxe et dont la cohérence du discours public ne serait plus le commun dénominateur social, on pourrait le regarder comme le produit d’une fatalité, disons, pédagogique. A moins que les mots hystérisés des Dati, des Sarkozy et des Lefebvre esquissent, plus ou moins empiriquement un programme fondé sur la confusion du sens plus encore que sur le mensonge délibéré.

    De même que s’agite le corps du chef, s’emballe la langue de ses valets.

    Ainsi agencé dans la négation de la syntaxe, le lexique lui-même se dilue dans la banalisation du contresens, dont le terme de « radicalisation » constitua le mois dernier, jusqu’au funèbre 1er-Mai, le spécimen le plus abouti. Est-ce la propagande ou la simple confusion qui la décréta, dans peu de « séquestrations » - bien douces, au demeurant… - de quelques cadres ?

    A considérer le nombre somme toute assez étriqué de « retenues », à l’aune de la déferlante de licenciements, « radicalisation » ne convient guère. A fortiori si l’on considère que nulle de ces « prises d’otages » n’a explicitement visé à la suppression d’un plan social, mais seulement à son aménagement dans moins de suppressions de postes ou plus de primes de départ. La dernière en date, dans une librairie grande surface du Val-d’Oise, avait pour objet le droit à travailler le dimanche. Pas de quoi « impacter », comme disent les barbares néologisant, le moral du Medef… Et plus encore, si l’on prend en compte le ferme encadrement syndical ayant présidé aux « séquestrations », dont aucune, sur les sept ou huit recensées depuis la mi-mars jusqu’au funèbre 1er-Mai, ne se prolongea au-delà de trente-six heures. Et quoi qu’il se dise de l’influence volontiers fantasmée de « l’ultra-gauche »…

    Chroniques tarnaciennes

    A propos… On festoiera dimanche 17 mai en soutien à Julien Coupat et avec la compagnie Annibal, à l’épicerie de Tarnac, QG de la « cellule invisible » chère à Alliot-Marie. Tandis que le Courrier picard relatait les vingt-trois heures de garde à vue d’un citoyen victime d’un SMS rigolard où il était question de déraillement (Libération du 6 mai), le Canard enchaîné rapportait les cadences infernales des agents provocateurs de la ministre butée. Parmi ses entreprises d’intimidation, l’arrestation, le 28 avril, en pleine rue et pistolet sur la tempe, de Tessa Polak, photographe de 36 ans militant pour la libération de Coupat.

    Après 48 heures de garde à vue (elle en fera 76), la jeune femme, nous dit le Monde, jure avoir entendu le juge d’instruction Thierry Fragnoli lui dire : « Ce n’est pas ma faute, mais vous allez payer pour les autres. »