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  • Un an après, sortir de l’impasse. Construisons nos alternatives pour changer de cap

    Toutes celles et ceux qui souhaitent voir ou revoir en vidéo le banquet débat du 30 avril dernier peuvent se rendre sur notre site à la page suivante :
    http://www.france.attac.org/dossiers/1-apres-sortir-de-limpasse
     
    Ci-dessous, les liens directs vers toutes les interventions, l'introduction, la conclusion, les trois débats et l'intervention musicale de La Parisienne libérée.

    En remerciant tout particulièrement Anna Pitoun qui a réalisé toutes les vidéos pour Attac France.
     
    Attac France, le 10 mai 2013

    Un an après, sortir de l’impasseConstruisons nos alternatives pour changer de cap

    Organisé par Attac France avec Médiapart et les partenaires de l’Altersommet

    ~ Les vidéos ~

    Introduction par Verveine Angeli (porte-parole d’Attac France)

    Social : de la résistance à l’offensive comment fait-on ?
    Animé par Rachida El Azzouzi, Médiapart
    Avec : Rachel Silvera, économiste (Mage-CNRS) - Robert Crémieux, Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) - Panos Angelopoulos, collectif de solidarité France-Grèce pour la Santé.

    Ecologie : des incantations à la transition, comment fait-on ?
    Animé par Isabelle Bourboulon, journaliste indépendante
    Avec : Hervé Kempf, écrivain - Anna Bednik, Collectif ALDEAH et collectif francilien contre le gaz et le pétrole de schiste - Christian Pilichowski, secrétaire international de la Fédération CGT de la métallurgie - Geneviève Coiffard-Grosdoy, membre d’Attac et de l’Acipa (Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes). 

    Intervention musicale de la Parisienne Libérée

    De Tunis à Athènes, le printemps des mouvements sociaux
    Animé par Joseph Confavreux, Médiapart
    Avec : Myrto Bolota, coordination grecque de l’Altersommet, Solidarité pour Tous (Grèce), Russ Davis, Massachussetts Jobs with Justice (Etats-Unis) - Sara Rocha, Attac et Audit citoyen de la dette publique portugaise (Portugal), Messaoud Romdhani, membre du comité d’organisation du Forum social mondial de Tunis (Tunisie).

    Conclusion par Thomas Coutrot (porte-parole d’Attac France) 
    Avec Ollvier Leberquier, syndicaliste de Fralib - entreprise en lutte (Gémenos, Bouches-du-Rhône)

  • « Éradiquer les paradis fiscaux » rendrait la rigueur inutile

    Tribune publiée dans Libération :
     
     
    « Éradiquer les paradis fiscaux » rendrait la rigueur inutile
     Thomas Coutrot (Attac), Christophe Delecourt (CGT Finances), Vincent Drezet (Solidaires Finances Publiques), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), membres du Collectif pour l'audit citoyen de la dette publique
     
    Jérôme Cahuzac, célébré jusqu’à sa chute comme le « moine soldat de la rigueur », était un cynique adepte de l'évasion fiscale. Grand écart dévastateur pour la politique de François Hollande, qui affirme maintenant vouloir désormais « éradiquer les paradis fiscaux ». Cette ambition nouvelle et bienvenue est-elle envisageable sans remettre en cause le rôle prééminent des marchés financiers dans nos sociétés ? À notre avis, non.
     
    L'évasion fiscale n’est pas qu’une « faute morale » (pour citer M. Cahuzac) attribuable à quelques brebis galeuses, ni une simple affaire de « délinquance financière ». Car il faut admettre que si, comme c'est solidement établi par les spécialistes, la moitié du commerce international de biens et services transite aujourd'hui par les paradis fiscaux, nous ne sommes pas confrontés à des pratiques délictueuses marginales mais à une logique systémique.. L’éradication des paradis fiscaux et de l’évasion fiscale rebattrait toutes les cartes du jeu économique.
     
    L'essor prodigieux des paradis fiscaux découle directement de la libéralisation des mouvements de capitaux intervenue dans les années 1980. Les valises de billets à la frontière suisse faisaient partie depuis longtemps du folklore national, mais l'affaire a pris dès lors une toute autre dimension. Libres de déplacer d'un clic de souris leurs capitaux d'une place financière à l'autre, les riches particuliers ont rapidement appris à utiliser les services intermédiaires financiers pour « optimiser » la charge fiscale. Les multinationales, elles, ont appris à utiliser leurs réseaux mondiaux pour manipuler les prix de transferts de biens et de services afin de localiser l'essentiel de leurs profits dans des territoires fiscalement bienveillants. C'est ainsi que Google ou Total ne paient quasiment pas d'impôts dans leur pays d'origine.
     
    Quant aux banques, elles ont multiplié les filiales dans ces mêmes paradis fiscaux pour séduire cette clientèle de particuliers et de firmes transnationales. Les révélations d’Offshore Leaks sur les placements organisés par BNP Paribas et le Crédit Agricole aux Caïmans ou à Singapour ne font que confirmer ce qu’on savait déjà..
     
    Les ordres de grandeur des sommes ainsi détournées donnent le vertige : la Commission européenne estime que 1000 milliards d'euros échappent ainsi chaque année aux fiscs européens, soit 7% du PIB de l’Union. Cela correspond pour la France, à 140 milliards d'euros par an, deux fois le montant de l'actuel déficit public.
     
    La lutte résolue pour « éradiquer » les paradis fiscaux, qu’a annoncée François Hollande, rendrait donc inutile la poursuite des politiques de restriction budgétaire : même en ne récupérant que la moitié des sommes en jeu, l'équilibre budgétaire serait rétabli sans sacrifier les retraites, les emplois publics ou les investissements écologiques d’avenir.
     
    Au-delà même des chiffres, « l'éradication » des paradis fiscaux signifierait l'instauration de nouvelles règles du jeu qui transformeraient radicalement les rapports de force entre la finance et la société. Les propositions de transparence énoncées par M. Hollande – comptabilité par pays, échange automatique d’informations bancaires – pourraient sembler aller dans le bon sens. Mais le renvoi de ces décisions au niveau européen, ou pire encore au G20, risque de les retarder et les délayer fortement. Pour montrer sa détermination la France doit prendre sans tarder des mesures énergiques qui ne pourront que stimuler l’élan européen.
     
    Ces règles doivent d’abord, en effet, imposer la transparence des activités : obligation de publier les prix de transfert, les profits et les impôts payés pays par pays par les banques et les transnationales, mais aussi les activités des chambres de compensation, identification automatique des titulaires et des montants des fortunes offshore et des sociétés-écran.
     
    Mais la transparence ne suffit pas. Il faut mettre au ban les paradis fiscaux en interdisant toute transaction financière avec eux et en obligeant les particuliers et les multinationales, françaises pour commencer, à rapatrier les avoirs qu’ils y possèdent. Il s’agit de remettre sous l'empire du droit commun les riches et les grandes entreprises à qui le néolibéralisme a permis de faire sécession vis-à-vis du reste de la société.
     
    Enfin, force est de constater que les réformes de l’État menées par les gouvernements successifs sous des sigles divers (RGPP, Réate, MAP…) n’ont cessé d'amputer les moyens des services publics en charge de  la lutte contre les fraudes. Il est temps de rompre avec ces politiques et de donner aux corps de contrôle les moyens humains, budgétaires et juridiques pour sanctionner efficacement les fraudes fiscales mais aussi sociales, économiques, industrielles, environnementales...
     
    Le collectif pour un audit citoyen de la dette publique (audit-citoyen.org) regroupe de nombreuses organisations pour refuser les fausses évidences selon lesquelles l'austérité budgétaire serait un mal nécessaire. La lumière que jette l'actualité sur l'une des origines des déficits publics confirme ô combien ce diagnostic. Nous pensons le moment venu de renforcer l’action des mouvements sociaux et citoyens pour de véritables alternatives à l’austérité, à commencer par cette lutte résolue contre l’évasion fiscale systémique. 

  • NOTRE-DAME-DES-LANDES : 11 mai 2013

    Soirée-débat organisée à Poitiers le jeudi 2 mai : ci-joint le communiqué d'appel pour la soirée et un départ en bus pour le 11 mai.
    tract nddl 86.pdf
    Après la réponse, ce 15 avril, du gouvernement français aux questions formulées par deux Directions Générales auprès de la Commission Européenne : celle de l'Environnement et celle de la Concurrence,
    Après la publication la semaine dernière de trois rapports sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes :
    - l'un rédigé par la Commission dite de 'dialogue', nommée par Jean-Marc Ayrault pour apaiser les tensions après les violentes expulsions/destructions d’octobre-novembre 2012 ;
    - le deuxième par le Comité d'experts scientifiques, censé expertiser les compensations de la destruction des zones humides et des espèces protégées proposées par Vinci (compensations exigées par la loi sur l'eau) ;
    - et le troisième sur les impacts agricoles, demandé, comme le précédent, suite à l'enquête publique 'loi sur l'eau' de l'été 2012,
    Nous constatons qu'aucun des trois groupes n'avait comme 'feuille de route' le réexamen ni la remise en cause globale du projet. Ils ne se sont donc pas prononcés 'pour' le projet (ni 'contre' d'ailleurs !), mais ils ne l'ont pas pour autant validé.
    Le rapport de la Commission de dialogue valide les arguments des anti-aéroports bien au-delà de ce qu'eux même pouvaient espérer. Le travail du Comité d'experts scientifiques porte le coup le plus rude au projet en refusant clairement la validation de la méthode de compensation proposée par Vinci. Les impacts sur l'agriculture sont également jugés sous-estimés et beaucoup trop importants.
    Le coup de grâce est donné par le Comité Permanent du Conseil national de protection de la nature qui confirme la nécessité de mener des études sérieuses (d'une durée probable de 2 ans) et de remettre la méthodologie à plat.
    La multitude de compléments d'études ou de modifications demandés devrait, en bonne logique, conclure à l'abandon du projet, ce que nos organisations attendent depuis longtemps. Jamais les réserves émises sur ce projet n'ont été aussi fortes et nombreuses. Pourtant, ses porteurs, Jean-Marc Ayrault et des élus des collectivités territoriales en tête, s'y cramponnent, réaffirment leur foi dans le bien-fondé du projet et leur volonté de le faire aboutir au lieu de saisir l'opportunité d'un recul légitime et digne.
    Mais ne nous y trompons pas : la bataille est loin d'être gagnée, les décisions juridiques déjà prises localement permettent les expulsions à tout moment.
    Montrons notre détermination contre ce projet, ne laissons pas les forces répressives reprendre du terrain
    Tous à la chaîne humaine du 11 mai autour de la Zone à Défendre de Notre-Dame-des-Landes, puis au grand rassemblement de l'été les 3 et 4 août !

    Appel à participation à la chaîne humaine " Enterrons le projet" Notre-Dame-des-Landes - 11 mai 2013

     Attac, avec huit autres organisations nationales, a réaffirmé sa détermination à soutenir la lutte contre le projet d'aéroport à Notre Dame des Landes et a appelé à une participation massive à la chaîne humaine du 11 mai (voir le communiqué de presse : www.france.attac.org/articles/notre-dame-des-landes-surtout-ne-rien-lacher

    La coordination des opposants au projet d'aéroport de Notre Dame des Landes a pris la décision d'organisation un très grand évènement sous la forme d'une chaîne humaine, le 11 mai prochain. Celle-ci se déploiera sur les 25 km de routes qui entourent la ZAD. La coordination des opposants veut, avec cette chaîne humaine, offrir à la plus large population la possibilité de dire son opposition à ce projet inutile et imposé par un geste symbolique fort. Les plus de 200 comités locaux de soutien à la lutte se mobilisent pour faciliter la participation de tou-te-s à cette action.

    La chaîne sera constituée entre 11h et 14h et sera suivie d'un rassemblement avec des concerts de soutien.

    RENDEZ-VOUS LE 11 MAI 2013 aux portes définies POUR LA CONSTITUTION DE LA CHAÎNE à 11H00. (flèchage prévu)

    Participer à la chaîne humaine

    Vous trouverez l'ensemble des informations pratiques sur le site www.chaine-humaine-stop-aeroport.org

    Pour participer à la chaîne humaine, contactez le collectif local de soutien le plus proche de chez vous : voir http://comites-ndl.blogspot.fr/

    Pour les informations concernant le covoiturage et les départs de cars déjà organisés voir www.chaine-humaine-stop-aeroport.org/fr/organiser/organiser-un-depart-groupe/attente-transport.html

    Il est encore temps de monter vous-même un collectif et/ou d'organiser des voyages en car ; n'oubliez pas alors d'en informer les personnes intéressées en les déclarant sur les deux sites ci-dessus.

    Présence d'AttacLes arrivants seront répartis sur la chaîne humaine en fonction de leur lieu, mode et heure d'arrivée sur le site. Il n'y aura donc pas de "tronçon" Attac dans la chaîne humaine, nous serons répartis sur toute la chaîne.

    N'oubliez pas de prendre avec vous vos badges, drapeaux, autocollants Attac !