Action et soutien - Page 41
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1. Collectif local « Pour une autre PAC » : rappel du rendez-vous lundi 20 mai de 19 h à 22 h 30 (voir tract actualisé ci-dessous). Tout est calé, il ne reste plus qu’à faire de cette soirée un succès de fréquentation ! Merci de contribuer à l’information en la diffusant autour de vous. L’organisation de la soirée a évolué depuis la réunion du 13 mai, elle sera précisée le 20 mai avec le public présent. Nous l’avons souhaité plus « interactive » avec la constitution de petits groupes qui seront notamment amenés à réfléchir, à réagir à partir des 12 priorités de la plate-forme nationale. (https://pouruneautrepac.eu/)Pour le moment et après 2 courriers aux listes représentées localement aux Européennes, 3 ont répondu qu’elles seraient présentes. Il s’agit de la liste « Europe Ecologie », de la liste « La France Insoumise » et de celle du « Parti Communiste ». Par ailleurs, le collectif national a aussi envoyé de nouveaux courriers à « En Marche », aux « Républicains », au " PS/Place Publique" et à « l’UDI » : nous n’avons pas de nouvelles à ce jour.Et n’oubliez pas d’amener quelque chose à manger et/ou à boire pour partager pendant la soirée !2. Prochaine réunion d’Attac Poitiers/agglo : mercredi 5 juin de 20 h à 22 h à la maison de la Gibauderie à Poitiers.3. Soirée-débat « fiscalité » : jeudi 20 juin de 20 h à 22 h 30 à la maison de la Gibauderie, salles 2 et 3. Cette soirée sera animée par Vincent DREZET, syndicaliste à Solidaires Finances Publiques et futur (?) membre du CA d’ATTAC. D’autres organisations syndicales sont contactées et invitées à participer à cette soirée.A noter dès maintenant dans votre agenda !
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Européennes : 561 candidat·e·s répondent à l’appel lancé dans le cadre de la campagne européenne “Stop impunité”
561 candidat·e·s aux élections au Parlement européen ont répondu à l’appel lancé par les 560.000 citoyens qui demandent “des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales”. Ces candidat·e·s, issus de 8 listes différentes, s’engagent à promouvoir l’introduction de régulations contraignantes pour que les multinationales respectent les droits humains et l’environnement. 405 d’entre eux s’engagent également à mettre fin au système de justice d’exception dont elles bénéficient à travers les accords de commerce et d’investissement.
Le 22 janvier 2019, en marge du sommet de Davos, était lancée la campagne européenne « Stop Impunité : des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales ». Une pétition initiée à cette occasion a déjà recueilli plus de 560 000 signatures.
A l’occasion des élections européennes, les 200 organisations issues de 16 pays européens membres de cette mobilisation interpellent les candidat·e·s au Parlement européen.
En France, ce sont à ce jour :
561 candidat·e·s, issus de 8 listes (79 d’En Marche, 79 de la France Insoumise, 79 d’EELV, 79 du Parti Socialiste / Place Publique, 79 du Parti Communiste, 79 de Génération.s, 79 de l’UDI et 8 d’Urgence Ecologie) s’engagent à renforcer les législations contraignantes, au niveau de l’Union européenne et des Nations Unies, afin de protéger les droits humains et l’environnement face aux dommages causés par les entreprises.405 d’entre eux (1 d’En Marche, 79 de La France Insoumise, 79 d’EELV, 79 du Parti Socialiste / Place Publique, 79 du Parti Communiste, 79 de Génération.s, 1 de l’UDI et 8 d’Urgence Ecologie) soutiennent également l’appel pour mettre fin à l’arbitrage investisseur-État, un système de justice parallèle qui permet aux multinationales d’attaquer les États et de remettre en cause des politiques publiques d’intérêt général
Il reste encore 9 jours aux autres candidat·e·s pour apporter leur soutien à ces propositions.
Les organisations françaises membres de la campagne Stop impunité reprendront contact avec les élu·e·s au Parlement européen afin qu’ils mettent en œuvre ces engagements durant la prochaine mandature européenne. Elles appellent dès à présent les futurs eurodéputés à inscrire ces propositions à l’agenda des discussions de constitution des groupes au Parlement européen et d’en faire des lignes rouges de la feuille de route de la prochaine Commission.
Communiqué du 17 mai
Retrouvez la liste complète des candidat·e·s qui se sont engagé.e.s
Pour en savoir plus :
- > Les engagements pris par les candidat·e·s sont à retrouver ici
- > Le texte de la pétition et le dossier de presse de janvier 2019 sont ici
- > Le site en français de la campagne : www.stop-impunite.fr
Les organisations françaises membres de la campagne :
ActionAid France - Peuples Solidaires, aGter, Aitec, Alofa tuvalu, Alternatiba, Amis de la Terre France, Attac France, Banana Link, Bizi, Bloom, CADTM, CCFD-Terre Solidaire, Ceras, CGT, Collectif Ethique sur l’étiquette, Collectif Roosevelt, Collectif Stop TAFTA CETA, Comité Pauvreté et Politique, Commerce Équitable France, Confédération paysanne, CRID, Emmaüs International, Fédération Artisans du Monde, Fondation pour la Nature et l’Homme, Fondation Copernic, foodwatch France, FSU, France Amérique Latine, France Libertés, France Nature Environnement, Greenpeace France, I-Buycott, Institut Veblen, Ligue des droits de l’Homme, Max Havelaar France, le Mouvement, Notre affaire à tous, ReAct, Réseau Foi & Justice Afrique Europe, Secours Catholique - Caritas France, Sherpa, Sum of us, Syndicat de la Magistrature, Terre des Hommes, Union syndicale Solidaires, Wemove
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Pour une autre politique agricole commune (PAC) le 20 mai à Poitiers
Dimanche 26 mai prochain se tiennent les élections pour choisir les futurs député.e.s européen.ne.s. La PAC (Politique Agricole Commune) est le premier budget européen et le parlement européen a son mot à dire dans les négociations européennes sur la PAC. Il est donc important d'interpeller les candidat.e.s sur cette question.
La plateforme "Pour une autre PAC" qui rassemble 35 organisations françaises, propose de nous accompagner à l'organisation de tables de débats citoyens. Ces évènements, organisés en soirée ou le week-end, auront pour but de rassembler candidat.e.s, paysan.nes et autres citoyen.nes pour discuter de l'enjeu agricole et alimentaire, informer les citoyen.nes sur la PAC et interpeller les candidat.e.s sur leurs engagements. L'ambition est, partout en France, durant le mois de mai, de créer des espaces de dialogues conviviaux pour discuter tou·tes ensemble du modèle d’agriculture et d’alimentation que nous voulons.
Dans la Vienne, la Confédération paysanne et Attac ont pris l’initiative de lancer l’’organisation d'un évènement qui se tiendra lundi 20 mai 2019 de 19 h à 22 h 30. Nous proposons à toute organisation de la Vienne de participer à la mise en place et au déroulement de cet évènement, qu’elle soit membre de l’une des organisations nationales partie prenante de la plateforme, ou non., pour peu qu’elle en partage les objectifs. La plateforme "Pour une autre PAC" mettra à disposition tous les outils nécessaires pour une organisation fluide et rapide de ces "Tables de débat citoyen" Le tout est résumé sur le flyer de présentation de cette action : https://drive.google.com/file/d/1GMCJ5odfx5KMlYDDr2madEpUomeUjlqV/view
Pour en savoir plus sur Pour une autre PAC : https://pouruneautrepac.eu/ Découvrez les portraits de paysan.nes qui mettent en œuvre au quotidien l'agriculture que l'on souhaite sur la chaine youtube de la plateforme et sa chaine facebook.CI-joint le tract de présentation de l'initiative local du 20 mai : -
Signez l’appel pour défendre la sagesse de Geneviève Legay
Samedi 23 mars, Geneviève Legay, 73 ans, porte-parole d’Attac 06, a été grièvement blessée par une charge policière, lors de l’acte 19 des gilets jaunes à Nice. Lundi 25 mars, le procureur de la République de Nice a affirmé que Geneviève Legay « n’a pas été touchée par des policiers », une affirmation reprise par le ministre de l’Intérieur et le Président Emmanuel Macron. Tout au long de la semaine, cette version des faits a été remise en cause par plusieurs médias sur la base de témoignages concordants et de l’analyse des différentes images de la scène. Vendredi 29 mars, le procureur de la République a finalement admis que c’est bien un policier qui a provoqué la chute de Geneviève Legay en tentant de renvoyer la responsabilité à cette seule « initiative personnelle condamnable ».
Nous, signataires de cet appel :
- > dénonçons les contre-vérités et les contre-feux qui visent à dédouaner l’État, les autorités locales et les forces de l’ordre de leurs responsabilités dans les très graves blessures de Geneviève Legay ;
- > souhaitons obtenir toute la vérité sur les circonstances de cette violente agression.
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Comme de nombreuses organisations du mouvement social et citoyen, ainsi que plusieurs institutions internationales dont l’ONU, nous nous inquiétons des violences policières qui se multiplient depuis plusieurs mois en France à l’égard des manifestant·e·s. Des milliers ont été blessé·e·s, des dizaines ont perdu un œil ou une main, du fait des consignes et des armes mises à disposition des forces de l’ordre par les pouvoirs publics.
Ces violences ne sont pas nouvelles et sévissent dans les quartiers populaires depuis de trop nombreuses années. Leur diffusion dans la gestion des manifestations est un prolongement d’une conception répressive du maintien de l’ordre. Elles prennent une ampleur considérable, accompagnée de décisions au plus haut niveau de l’État qui restreignent toujours plus le droit de manifester.
C’est contre cette situation que Geneviève Legay souhaitait manifester, pacifiquement et avec sagesse, munie d’un drapeau arc-en-ciel « Paix ». Cela lui a valu plusieursfractures du crâne, des hématomes sous-duraux et cinq côtes cassées.
Nous demandons aujourd’hui :
- > la démission du procureur de la République de Nice , qui a menti en affirmant que Geneviève « n’a pas été touchée par des policiers » et qu’« il n’y a eu aucun contact direct entre un policier et cette dame » ;
- > la démission du préfet des Alpes Maritimes , qui a donné l’ordre et a déclaré que Geneviève « a été poussée dans le dos, non pas directement par un membre des forces de l’ordre mais par des personnes reculant dans un mouvement de foule » ;
- > la démission du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner , qui a donné les consignes et s’est félicité que les « consignes de fermeté ont été respectées » ;
- > le dépaysement sans délais de cette affaire , car elle ne peut être instruite sereinement à Nice dans ce contexte ;
- > et que soit garanties les conditions de l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.
- SIGNEZ L'APPEL
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Des abeilles attaquent le siège de Bayer - Monsanto
Ce jeudi 14 mars, des dizaines de militant·e·s d’Attac déguisé·e·s en abeilles se sont rassemblé·e·s devant le siège de Bayer-Monsanto et y ont installé une scène de « crime écologique ». Cette action intervient à la veille des mobilisations pour la justice climatique (« grève mondiale des jeunes pour le climat » vendredi 15 mars et « marches pour la justice sociale et climatique » le 16 mars). Son objectif : dénoncer les impacts désastreux et irréversibles de Bayer-Monsanto sur l’environnement, la nature, le vivant et appeler à une mobilisation massive les 15 et 16 mars.
Les militant·e·s ont recouvert d’une peinture non-toxique aux couleurs évoquant du miel les vitrines du bâtiment à l’aide d’extincteurs, et déversé des conteneurs de mélasse sur le trottoir. Devant cette scène, des grandes silhouettes cartonnées, symbolisaient les victimes quotidiennes de Bayer-Monsanto : abeilles, papillons, arbres, êtres humains, lombrics, ...
Malgré l’état d’urgence écologique et climatique actuel, Bayer-Monsanto continue de détruire la biodiversité en bénéficiant d’une large impunité obtenue grâce à la complicité des États et son lobbying féroce. Le dernier rapport du GIEC publié à l’automne 2018 pointait l’impact du changement climatique sur la biodiversité : deux fois plus d’espèces seront mises en danger au cas où le réchauffement climatique dépasse les 2°C par rapport à une situation où il est contenu en-deçà de 1,5°C. Bayer-Monsanto ne fait qu’accentuer cette destruction par la production massive de produits dangereux pour la vie et la biodiversité.
Les actes criminels des entreprises et la complicité ou l’inaction des États ne peuvent rester impunis.
L’action des militant·e·s d’Attac visait à dénoncer un système économique et agroalimentaire soutenu par Bayer-Monsanto et les gouvernements, qui empoisonne nos assiettes, notre air, nos sols et notre planète au profit de puissants industriels et au détriment des paysans et de la majorité de la population.Pour Annick Coupé, secrétaire générale d’Attac : « l’impunité dont bénéficie Bayer-Monsanto illustre le double discours du gouvernement. D’une part il n’a cessé de reculer sur l’interdiction du glyphosate : la promesse de son interdiction demeure non inscrite dans la loi et témoigne du poids considérable des lobbys pour bloquer toute réglementation ambitieuse. D’autre part cette entreprise participe directement au financement de la campagne de l’ALDE (le groupe auquel sont rattachés les députés LREM au Parlement européen), ce qui laisse entrevoir de sérieux doutes quant à la réelle volonté du gouvernement de vouloir interdire le glyphosate. »
Notre action vise à cibler les vrais responsables des dérèglements climatiques. « Fin du monde, fin du mois. Mêmes coupables, même combat ! »
Communiqué du 14 mars 2019