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Action et soutien - Page 43

  • Attac soutient l’acte 9 des gilets jaunes, samedi 12 janvier !

    Attac.pngEmmanuel Macron reste sourd face aux demandes légitimes des gilets jaunes qui réclament plus de justice fiscale et sociale !

    Pire, le gouvernement d’Édouard Philippe tente d’intimider le mouvement des gilets jaunes en mettant en place des mesures liberticides pour restreindre le droit de manifester.

    Attac appelle ses adhérent·e·s, ses comités locaux, à lutter aux côtés des gilets jaunes pour réconcilier justice fiscale, sociale et environnementale.

    Sur Viméo, la vidéo de Dominique Plihon en soutien aux "gilets jaunes" : https://vimeo.com/310801854

     

    Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme sur les mesures répressives annoncées par E. Philippe le 7 janvier.

     

    Le Premier ministre a ouvert, ce lundi 7 janvier une nouvelle surenchère sécuritaire face à des mouvements sociaux qui persistent. En visant les casseurs, les mesures envisagées portent de lourdes menaces sur la liberté de manifester et la liberté d’opinion de toutes et tous.

    Le poison de l’état d’urgence poursuit ces effets liberticides et le Premier ministre annonce le retour de la responsabilité collective qu’avait instituée la loi « anticasseurs », de sinistre mémoire. Les mesures adoptées par le Sénat, et qui seraient portées et aggravées par le gouvernement, s’en inspirent grandement. Plus de pouvoir administratif, moins de justice, moins de libertés.

    La Ligue des droits l’Homme (LDH) s’inquiète vivement de ce qui serait ainsi envisagé, avec notamment de nouveaux pouvoirs aux préfets qui pourraient décider qui peut, ou pas, manifester, et de faire d’un manifestant un délinquant, dès lors qu’un rassemblement auquel il participe par conviction politique ne serait pas déclaré.

    Au lieu de réponses sociales et politiques de nature à apaiser les tensions, le choix de l’autoritarisme est dangereux pour notre démocratie et nos libertés, qui ont au contraire besoin de force et vigueur.

    Paris, le 8 janvier 2019

  • Alternatiba Poitiers : rendez-vous le 15 janvier 2019 !

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      Alternatiba Poitiers réfléchit aux projets qui collectivement sont portées actuellement : les échanges lors de la réunion publique du 11 décembre intitulée : PENSER GLOBAL AGIR LOCAL se poursuivront 
    MARDI 15 JANVIER de 19 h 30 à 22 h (accueil des nouvelles personnes à 19 h) au CRIJ (64 rue Gambetta à Poitiers). 
    • La poursuite et l'engagement fort avec vous (citoyens, associations, entreprises) comme acteur du Plan Climat de Grand Poitiers : sensibilisons nos concitoyens à cette nécessaire transition énergétique et écologique, participons à la construction du plan, préparons un comité de suivi de la réalisation du plan, quels axes privilégier, quelle stratégie pour un plan climat ambitieux, quels objectifs: voici les questions posées lors de la dernière réunion publique.
    • L'implantation d'Alternatiba Poitiers au sein du quartier des Couronneries, plus particulièrement à l'occasion de la fête du quartier (anniversaire des 50 ans, juin 2019) avec un partenariat pour la construction d'un village des alternatives (comment toucher réellement les habitants, comment travailler sur le moyen ou long terme avec les associations partenaires, quel format donner au village : voici les questions qui se sont posées le 11 décembre.
      Ces beaux projets ont besoin de vous : ils seront à la mesure d'une implication de toutes et tous. Alternatiba Poitiers a une expérience d'organisation et de sensibilisation sur les sujets relatifs au climat, mais ne peut rien sans vous. 
      L'implication passe aussi par l'adhésion à notre association, d'abord pour faire poids auprès des décideurs, des institutions, comme association réellement représentative dans notre territoire. Mais aussi c'est une implication également financière qui nous permet de répondre aux différents postes de dépenses (frais d'impression, de déplacements aux coordinations nationales d'Alternatiba, participation aux budgets des différents projets). Nous ne vivons pas que d'amour et d'eau fraîche. 
    Ci-dessous le lien pour adhérer à l'association Alternatiba Poitiers : (adhésion de 2 euros à plus de 150 euros).
     

  • Manifestation "Climat" samedi 8 décembre : rendez-vous à 14 h (4 points de RV) et 15 h à Blossac

    Avant la convergence vers le parc de Blossac à 15 h, 4 points de rendez-vous :

    - Couronneries : départ de l'arrêt bus Marbourg à 14 h
    - Campus, Gibauderie : départ Patinoire/stade poitevin à 14 h
    - Trois Cités : départ place des Trois Cités à 14 h
    - Bellejouanne : départ de CAP Sud à 14 h

     

    Ci-joint le tract distribué avant la manif et le tract qui sera diffusé pendant la manifestation elle-même.

    Flyer marche mondiale 081218 pour web.pdf

    Marche mondiale pour le climat 8 décembre Déf.pdf

  • #ClimateAlarm/Alarme pour le climat ! Mobilisons-nous le 8 décembre pour la justice sociale et le climat

    Attac.pngLe changement climatique n’est ni pour demain ni pour après-demain, ses conséquences se font déjà sentir ici et maintenant. Combiné avec l’effondrement dramatique de la biodiversité et la multiplication des pollutions, il est un défi majeur alors que des points de rupture potentiellement irréversibles sont déjà ou seront bientôt franchis.

    Des manifestations ont eu lieu dans toute la France les 8 septembre et 13 octobre derniers, à l’appel de citoyen·ne·s, réseaux, mouvements, ou associations. Une nouvelle journée de manifestation aura lieu le samedi 8 décembre. Plus de 130 événements sont déjà répertoriés en France et l’étranger sur cette page d’un trop célèbre réseau social.

    Cette mobilisation se prépare dans un contexte national particulier : la mobilisation des « gilets jaunes » contre l’augmentation des taxes sur le carburant et plus globalement contre la politique du gouvernement Macron, les injustices fiscales et leurs conséquences sur le pouvoir d’achat. Les gilets jaunes expriment, avant tout, les difficultés de vivre quand se cumulent les coûts croissants du transport pour toutes celles et ceux contraints de prendre leur voiture pour travailler ou accéder aux services publics, la hausse du prix du gaz, la baisse des aides au logement, l’augmentation de la CSG ou la baisse des pensions des retraité·e·s. Ils pointent également l’hypocrisie gouvernementale : en 2019, sur les 37 milliards de recettes des taxes sur les carburants seuls un peu plus de 7 milliards d’euros seront affectés à la transition écologique.

    Cette mobilisation se prépare aussi dans un contexte international particulier puisqu’au même moment aura lieu la COP24 (24e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques), organisée cette fois-ci en Pologne. Cette COP sera l’occasion de faire un triste bilan des engagements climatiques nationaux pris lors de la COP 21 à Paris : pas assez ambitieuses, trop lentes à se mettre en oeuvre, pas financées, les politiques climatiques ne sont pas à la hauteur des enjeux. La société civile doit sonner l’alarme climatique pour dénoncer le dramatique retard pris par les États pour contenir le réchauffement climatique. Elle doit faire pression sur les gouvernements pour qu’une transition juste pour les peuples et la planète soit enfin mise en œuvre.

    Pour Attac, le 8 décembre marque aussi une nouvelle étape de la campagne #PasAvecNotreArgent : nous souhaitons mener des dizaines d’actions de désobéissance civile partout en France pendant la COP 24 pour exiger que l’argent du livret de développement durable et solidaire (LDDS) ne puisse plus contribuer à la destruction de la planète et à l’aggravation du réchauffement climatique. Localement, il est possible d’imaginer des liens entre ces actions et les marches climat, par exemple en faisant sonner l’alarme climatique devant nos cibles : Caisse des dépôts et consignations, les banques climaticides comme BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole ou HSBC (téléchargez le kit ressources pour mener des actions LDDS).

    Attac appelle aux mobilisations du 8 décembre et propose un véritable changement de cap pour être à la hauteur des enjeux sociaux et climatiques auxquels nous sommes confronté·e·s :

    • > faire basculer les financements qui contribuent au réchauffement climatique dans le financement de la transition, notamment les politiques de sobriété énergétique et la production d’énergie renouvelable ;
    • > augmenter les mécanismes d’aide pour les ménages modestes et rénover les logements pour supprimer toutes les passoires thermiques ;
    • > accélérer la transition dans les territoires en soutenant les collectivités locales et en encourageant les initiatives citoyennes ;
    • > soutenir le développement d’une agriculture locale et biologique ;
    • > renforcer les services publics et les commerces de proximité ;
    • > favoriser la création d’emplois liés à la transition et accompagner les mutations professionnelles dans les industries qui devront nécessairement décroître (pétrolière, chimiques, nucléaires...) ;
    • > développer les réseaux de transports en commun sur tout le territoire : plus propres, plus denses, moins chers ;
    • > encourager le transport ferroviaire (pour le transport de marchandises et de passagers) et les nouvelles mobilités : vélo, covoiturage, vélopartage, autopartage... ;
    • > en finir avec les accords de libre-échange qui ne sont pas climato-compatibles (CETA, TAFTA, Jefta...).
    • > arrêter les coups de rabots injustes sur les retraites ou les aides au logement.

    Financer ce changement de cap, c’est possible !

    • > en régulant strictement, y compris par de lourdes taxes dissuasives, les premiers responsables du changement climatique, les multinationales pétrolières, gazières et les banques qui financent encore les énergies fossiles ;
    • > en stoppant le financement des fausses solutions comme le nucléaire ou la géo-ingénierie ;
    • > en faisant contribuer les transports aériens et maritimes à la lutte contre la pollution via une taxe sur leurs combustibles et un durcissement des normes anti-pollution sur leurs carburants ;
    • > en arrêtant d’encourager le développement de nouvelles zones commerciales et de grands projets inutiles et imposés ;
    • > en réduisant le pouvoir de la finance via une taxe sur toutes les transactions financières ;
    • > en rétablissant l’ISF et en récupérant l’argent détourné par les évadés fiscaux.

    Communiqué Attac du 27 novembre

  • A Cannes, Attac dénonce la tenue d’un salon de l’évasion fiscale

    Attac.pngSur la Croisette et devant l’hôtel Martinez, Attac a voulu mettre un coup de projecteur sur ce salon, qui s’adresse aux millionnaires souhaitant échapper à l’impôt. De nombreux paradis fiscaux, comme Monaco, Malte ou Chypre, y sont présents pour inciter les ultra-riches à émigrer dans des pays à la fiscalité avantageuse.

    Selon les informations rapportées par le journal l’Humanité, qui a révélé la tenue de ce salon [1], « l’idée est de proposer aux nouveaux riches des pays émergents un ensemble de services, alliant exil fiscal, investissements immobiliers de luxe, et passeports permettant l’accès, sans visas, à la majorité des pays de la planète ». Par exemple, pour 650 000 dollars, il est possible d’acquérir un passeport d’Antigua et Barbuda, ce qui donne ensuite accès sans visa à 135 pays, dont ceux de l’espace Schengen.

    Ces visas dorés, en plus de permettre l’évasion fiscale en établissant sa nationalité dans un paradis fiscal, sont aussi utilisés pour blanchir des activités illégales et permettre à des criminels ou à des politiciens corrompus d’échapper à la justice de leur pays.

    Ce salon révèle aussi toute l’hypocrisie d’États qui refusent d’accueillir des réfugié·e·s, mais mettent en place des mesures destinées à attirer les nouveaux riches : ainsi, Malte, qui rechigne à accueillir l’Aquarius sur ses côtes, est présente à ce salon et propose aux nouveaux riches d’accéder à la nationalité maltaise contre environ 1 million d’euros, en promettant en échange un taux d’imposition de 0% pour les activités réalisées à l’étranger.

    Selon Raphael Pradeau, porte-parole d’Attac France, « Un an après le scandale des Paradise papers, la tenue de ce salon est choquante : comment peut-on inciter les plus riches à échapper à la fiscalité alors que le reste de la population paye ses impôts ? Quelle provocation d’organiser dans un hôtel de luxe une sorte de speed dating de l’évasion fiscale, où les paradis fiscaux viennent vanter aux ultra-riches leurs solutions pour éviter l’impôt ! »

    La tenue de ce salon est d’autant plus indécente que, dans le même temps, rien n’est fait pour mettre fin à l’évasion fiscale. Malgré la multiplication des scandales (Paradise Papers, Panama Papers, LuxLeaks, CumEx Files...), la réponse des pouvoirs publics est très insuffisante : le gouvernement français comme l’Union européenne n’ont aucune volonté de mettre fin à l’évasion fiscale des ultra-riches et des multinationales. Ils se contentent de faire semblant de lutter contre l’évasion fiscale, par exemple en instaurant une liste noire qui ne comprend aucun paradis fiscal notoire. Pire, le gouvernement français vient même de reculer en supprimant l’Exit tax, l’une des rares dispositions destinées à lutter contre l’exode fiscal des contribuables français.

    Pour Attac, il est temps de mettre fin à l’injustice fiscale.

    [1Visas dorés. La Croisette déroule le tapis rouge à l’évitement fiscal

    Communiqué d'Attac du 10 novembre 2018