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Action et soutien - Page 43

  • Solidarité des universitaires, des intellectuels et des artistes avec les Gilets Jaunes !

    La présente pétition est ouverte à la signature de toutes les citoyennes et tous les citoyens qui en approuvent les termes et les idées.

    Nous ne serons pas les chiens de garde de l'État !

    Solidarité des universitaires, des intellectuels et des artistes avec les Gilets Jaunes !


    Qui aurait cru qu'un gilet suffirait à ébranler l'État ?


    Nous assistons depuis deux mois à un mouvement populaire de grande ampleur soutenu par une grande partie des Français. Ce mouvement a pris le gilet jaune comme symbole. Ce gilet de sauvetage qui signale le danger est devenu un cri de ralliement contre la casse sociale en marche : "ne nous écrasez pas" ! Il permet de rendre visibles ceux qui restent d'ordinaire invisibles. En occupant pacifiquement des ronds-points, les Gilets Jaunes s'inspirent à leur manière des occupations d'usines de Juin 36 et de Mai 68, et de mouvements de contestation plus récents comme les Printemps arabes, les Indignés espagnols ou Occupy aux USA.
    Le mouvement des Gilets Jaunes a montré à nouveau que, face à un pouvoir prêt à tout pour imposer ses "réformes", seule la lutte permet de gagner : occuper, bloquer, manifester, toucher les lieux sensibles de l'État, de l'économie, de la finance. Tisser des liens, inventer des solidarités, s'organiser pour tenir, fédérer les colères, rechercher des convergences, créer de nouvelles formes de résistance, penser de nouvelles manières de faire de la politique.


    Confronté à ce mouvement, l'État a choisi la voie de la répression policière et judiciaire. Il envisage désormais de ficher les manifestants pour pouvoir procéder à des interpellations préventives. Alors que les armes employées par la police ont déjà entraîné blessures et mutilations chez des dizaines de manifestants, de nouvelles consignes d'"extrême fermeté" viennent d'être données aux préfets et aux procureurs. Pour justifier cette politique de confrontation brutale, les autorités s'efforcent par tous les moyens de discréditer les Gilets Jaunes. Ainsi, Emmanuel Macron les a stigmatisés comme une "foule haineuse" qui serait à la fois xénophobe, homophobe et antisémite… L'État peut compter sur la complicité de certains médias qui montent en épingle le moindre incident pour faire passer les Gilets Jaunes pour des racistes et des fascistes. Il peut également compter sur ses chiens de garde, ces intellectuels médiatiques qui se sont empressés de les dénoncer comme des "barbares" et des "gilets bruns". L'un d'eux vient même de féliciter la police pour avoir "sauvé la République" !


    Beaucoup d'universitaires, d'intellectuels (enseignants, chercheurs, etc.) et d'artistes s'en sont tenus jusqu'à maintenant à un silence prudent, y compris ceux qui affichent leur sympathie pour la gauche et l'extrême-gauche. Sans doute parce que ce mouvement échappe aux catégories habituelles du jugement politique – imprévisible, inclassable, comme Mai 68 en son temps, comme tout événement historique digne de ce nom. Certains ont pris position en faveur de ce mouvement populaire, mais leur parole est ignorée par les médias dominants. C'est ce silence que nous voulons contribuer à briser, en affirmant publiquement notre solidarité avec les Gilets Jaunes et en appelant les intellectuels, les universitaires et les artistes à les rejoindre.


    Il s'agit certes d'un mouvement hétérogène, traversé de multiples contradictions, et qui fait l'objet de tentatives d'infiltration et de récupération de la part de l'extrême-droite. Il importe de demeurer vigilants face à toute dérive complotiste, raciste ou homophobe. Mais ces dérapages restent le fait d'une petite minorité et ne peuvent en aucun cas servir de prétexte pour déconsidérer l'ensemble des Gilets Jaunes. Tout en condamnant sans réserve les menaces de mort envers des élus ou envers des Gilets Jaunes accusés de "trahison", nous contestons l'usage indifférencié du terme violence qui confond les violences physiques contre les personnes, qui sont inacceptables, et les dégradations de biens (voitures brûlées, vitrines brisées ou porte de ministère enfoncée…) qui accompagnent toujours les soulèvements populaires. Sans oublier que, comme l'écrivait Brecht, On dit d'un fleuve emportant tout qu'il est violent / Mais on ne dit jamais rien de la violence / Des rives qui l’enserrent.


    Le mouvement des Gilets Jaunes est né d'une exigence d'égalité et de justice, d'une protestation contre la destruction du "modèle social français" et la précarisation de larges couches de la population, encore accélérées par les réformes d'inspiration néo-libérale menées au pas de charge et sans concertation par Emmanuel Macron. Ce mouvement témoigne d'une demande de reconnaissance, de la volonté d'être écouté et respecté, face à l'arrogance méprisante d'un gouvernement de technocrates qui se jugent "trop intelligents, trop subtils" pour être compris par un peuple d'"illettrés", de gens "qui ne sont rien".


    En partant d'une révolte anti-fiscale, le mouvement des Gilets Jaunes a connu une politisation rapide qui s'est effectuée en dehors de tous les partis. On a assisté à l'émergence de revendications radicales portant sur les institutions et l'exercice du pouvoir. En se référant aux traditions historiques de la Révolution française (cahiers de doléances, appel à des États Généraux, "marche des femmes"…), les Gilets Jaunes ont réveillé l'idée de citoyenneté active fondée sur la compétence du peuple. On commettrait une grave erreur en condamnant comme "populistes" ou réactionnaires leur revendication de "référendum d'initiative citoyenne" ou l'appel des Gilets Jaunes de Commercy à créer partout des "comités populaires" de citoyens et à les fédérer dans une "assemblée des assemblées". L’exigence d’une expression directe de la volonté populaire, la revendication d'un contrôle des élus par leurs électeurs qui les soumettrait à un mandat impératif et révocable : tout cela appartient à la tradition démocratique et révolutionnaire, depuis les Sans-Culottes, la Révolution de 1848 et les Communards jusqu'aux Conseils ouvriers du XX° siècle.Le refus de toute délégation de pouvoir qui caractérise la plupart des Gilets Jaunes s'inscrit dans la même tradition, celle de la démocratie radicale et libertaire, ravivée par la mémoire des révoltes trahies.
    Aujourd'hui, le mouvement des Gilets Jaunes est à la croisée des chemins. Même s'il ne doit pas être surestimé, le risque existe que l'extrême-droite arrive à lui imposer son orientation autoritaire, haineuse et xénophobe. C'est la responsabilité historique de la gauche de ne pas lui laisser le champ libre.
    Pour toutes ces raisons, nous appelons les universitaires, les intellectuels et les artistes fidèles aux idéaux d'émancipation à soutenir activement les Gilets Jaunes, à relayer leurs revendications et à les rejoindre dans la lutte.


    Liste des premiers signataires sur le site : https://www.change.org/p/le-peuple-solidarit%C3%A9-des-universitaires-des-intellectuels-et-des-artistes-avec-les-gilets-jauneshttps://www.change.org/p/le-peuple-solidarit%C3%A9-des-universitaires-des-intellectuels-et-des-artistes-avec-les-gilets-jaunes

  • Attac soutient l’acte 9 des gilets jaunes, samedi 12 janvier !

    Attac.pngEmmanuel Macron reste sourd face aux demandes légitimes des gilets jaunes qui réclament plus de justice fiscale et sociale !

    Pire, le gouvernement d’Édouard Philippe tente d’intimider le mouvement des gilets jaunes en mettant en place des mesures liberticides pour restreindre le droit de manifester.

    Attac appelle ses adhérent·e·s, ses comités locaux, à lutter aux côtés des gilets jaunes pour réconcilier justice fiscale, sociale et environnementale.

    Sur Viméo, la vidéo de Dominique Plihon en soutien aux "gilets jaunes" : https://vimeo.com/310801854

     

    Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme sur les mesures répressives annoncées par E. Philippe le 7 janvier.

     

    Le Premier ministre a ouvert, ce lundi 7 janvier une nouvelle surenchère sécuritaire face à des mouvements sociaux qui persistent. En visant les casseurs, les mesures envisagées portent de lourdes menaces sur la liberté de manifester et la liberté d’opinion de toutes et tous.

    Le poison de l’état d’urgence poursuit ces effets liberticides et le Premier ministre annonce le retour de la responsabilité collective qu’avait instituée la loi « anticasseurs », de sinistre mémoire. Les mesures adoptées par le Sénat, et qui seraient portées et aggravées par le gouvernement, s’en inspirent grandement. Plus de pouvoir administratif, moins de justice, moins de libertés.

    La Ligue des droits l’Homme (LDH) s’inquiète vivement de ce qui serait ainsi envisagé, avec notamment de nouveaux pouvoirs aux préfets qui pourraient décider qui peut, ou pas, manifester, et de faire d’un manifestant un délinquant, dès lors qu’un rassemblement auquel il participe par conviction politique ne serait pas déclaré.

    Au lieu de réponses sociales et politiques de nature à apaiser les tensions, le choix de l’autoritarisme est dangereux pour notre démocratie et nos libertés, qui ont au contraire besoin de force et vigueur.

    Paris, le 8 janvier 2019

  • Alternatiba Poitiers : rendez-vous le 15 janvier 2019 !

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      Alternatiba Poitiers réfléchit aux projets qui collectivement sont portées actuellement : les échanges lors de la réunion publique du 11 décembre intitulée : PENSER GLOBAL AGIR LOCAL se poursuivront 
    MARDI 15 JANVIER de 19 h 30 à 22 h (accueil des nouvelles personnes à 19 h) au CRIJ (64 rue Gambetta à Poitiers). 
    • La poursuite et l'engagement fort avec vous (citoyens, associations, entreprises) comme acteur du Plan Climat de Grand Poitiers : sensibilisons nos concitoyens à cette nécessaire transition énergétique et écologique, participons à la construction du plan, préparons un comité de suivi de la réalisation du plan, quels axes privilégier, quelle stratégie pour un plan climat ambitieux, quels objectifs: voici les questions posées lors de la dernière réunion publique.
    • L'implantation d'Alternatiba Poitiers au sein du quartier des Couronneries, plus particulièrement à l'occasion de la fête du quartier (anniversaire des 50 ans, juin 2019) avec un partenariat pour la construction d'un village des alternatives (comment toucher réellement les habitants, comment travailler sur le moyen ou long terme avec les associations partenaires, quel format donner au village : voici les questions qui se sont posées le 11 décembre.
      Ces beaux projets ont besoin de vous : ils seront à la mesure d'une implication de toutes et tous. Alternatiba Poitiers a une expérience d'organisation et de sensibilisation sur les sujets relatifs au climat, mais ne peut rien sans vous. 
      L'implication passe aussi par l'adhésion à notre association, d'abord pour faire poids auprès des décideurs, des institutions, comme association réellement représentative dans notre territoire. Mais aussi c'est une implication également financière qui nous permet de répondre aux différents postes de dépenses (frais d'impression, de déplacements aux coordinations nationales d'Alternatiba, participation aux budgets des différents projets). Nous ne vivons pas que d'amour et d'eau fraîche. 
    Ci-dessous le lien pour adhérer à l'association Alternatiba Poitiers : (adhésion de 2 euros à plus de 150 euros).
     

  • Manifestation "Climat" samedi 8 décembre : rendez-vous à 14 h (4 points de RV) et 15 h à Blossac

    Avant la convergence vers le parc de Blossac à 15 h, 4 points de rendez-vous :

    - Couronneries : départ de l'arrêt bus Marbourg à 14 h
    - Campus, Gibauderie : départ Patinoire/stade poitevin à 14 h
    - Trois Cités : départ place des Trois Cités à 14 h
    - Bellejouanne : départ de CAP Sud à 14 h

     

    Ci-joint le tract distribué avant la manif et le tract qui sera diffusé pendant la manifestation elle-même.

    Flyer marche mondiale 081218 pour web.pdf

    Marche mondiale pour le climat 8 décembre Déf.pdf

  • #ClimateAlarm/Alarme pour le climat ! Mobilisons-nous le 8 décembre pour la justice sociale et le climat

    Attac.pngLe changement climatique n’est ni pour demain ni pour après-demain, ses conséquences se font déjà sentir ici et maintenant. Combiné avec l’effondrement dramatique de la biodiversité et la multiplication des pollutions, il est un défi majeur alors que des points de rupture potentiellement irréversibles sont déjà ou seront bientôt franchis.

    Des manifestations ont eu lieu dans toute la France les 8 septembre et 13 octobre derniers, à l’appel de citoyen·ne·s, réseaux, mouvements, ou associations. Une nouvelle journée de manifestation aura lieu le samedi 8 décembre. Plus de 130 événements sont déjà répertoriés en France et l’étranger sur cette page d’un trop célèbre réseau social.

    Cette mobilisation se prépare dans un contexte national particulier : la mobilisation des « gilets jaunes » contre l’augmentation des taxes sur le carburant et plus globalement contre la politique du gouvernement Macron, les injustices fiscales et leurs conséquences sur le pouvoir d’achat. Les gilets jaunes expriment, avant tout, les difficultés de vivre quand se cumulent les coûts croissants du transport pour toutes celles et ceux contraints de prendre leur voiture pour travailler ou accéder aux services publics, la hausse du prix du gaz, la baisse des aides au logement, l’augmentation de la CSG ou la baisse des pensions des retraité·e·s. Ils pointent également l’hypocrisie gouvernementale : en 2019, sur les 37 milliards de recettes des taxes sur les carburants seuls un peu plus de 7 milliards d’euros seront affectés à la transition écologique.

    Cette mobilisation se prépare aussi dans un contexte international particulier puisqu’au même moment aura lieu la COP24 (24e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques), organisée cette fois-ci en Pologne. Cette COP sera l’occasion de faire un triste bilan des engagements climatiques nationaux pris lors de la COP 21 à Paris : pas assez ambitieuses, trop lentes à se mettre en oeuvre, pas financées, les politiques climatiques ne sont pas à la hauteur des enjeux. La société civile doit sonner l’alarme climatique pour dénoncer le dramatique retard pris par les États pour contenir le réchauffement climatique. Elle doit faire pression sur les gouvernements pour qu’une transition juste pour les peuples et la planète soit enfin mise en œuvre.

    Pour Attac, le 8 décembre marque aussi une nouvelle étape de la campagne #PasAvecNotreArgent : nous souhaitons mener des dizaines d’actions de désobéissance civile partout en France pendant la COP 24 pour exiger que l’argent du livret de développement durable et solidaire (LDDS) ne puisse plus contribuer à la destruction de la planète et à l’aggravation du réchauffement climatique. Localement, il est possible d’imaginer des liens entre ces actions et les marches climat, par exemple en faisant sonner l’alarme climatique devant nos cibles : Caisse des dépôts et consignations, les banques climaticides comme BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole ou HSBC (téléchargez le kit ressources pour mener des actions LDDS).

    Attac appelle aux mobilisations du 8 décembre et propose un véritable changement de cap pour être à la hauteur des enjeux sociaux et climatiques auxquels nous sommes confronté·e·s :

    • > faire basculer les financements qui contribuent au réchauffement climatique dans le financement de la transition, notamment les politiques de sobriété énergétique et la production d’énergie renouvelable ;
    • > augmenter les mécanismes d’aide pour les ménages modestes et rénover les logements pour supprimer toutes les passoires thermiques ;
    • > accélérer la transition dans les territoires en soutenant les collectivités locales et en encourageant les initiatives citoyennes ;
    • > soutenir le développement d’une agriculture locale et biologique ;
    • > renforcer les services publics et les commerces de proximité ;
    • > favoriser la création d’emplois liés à la transition et accompagner les mutations professionnelles dans les industries qui devront nécessairement décroître (pétrolière, chimiques, nucléaires...) ;
    • > développer les réseaux de transports en commun sur tout le territoire : plus propres, plus denses, moins chers ;
    • > encourager le transport ferroviaire (pour le transport de marchandises et de passagers) et les nouvelles mobilités : vélo, covoiturage, vélopartage, autopartage... ;
    • > en finir avec les accords de libre-échange qui ne sont pas climato-compatibles (CETA, TAFTA, Jefta...).
    • > arrêter les coups de rabots injustes sur les retraites ou les aides au logement.

    Financer ce changement de cap, c’est possible !

    • > en régulant strictement, y compris par de lourdes taxes dissuasives, les premiers responsables du changement climatique, les multinationales pétrolières, gazières et les banques qui financent encore les énergies fossiles ;
    • > en stoppant le financement des fausses solutions comme le nucléaire ou la géo-ingénierie ;
    • > en faisant contribuer les transports aériens et maritimes à la lutte contre la pollution via une taxe sur leurs combustibles et un durcissement des normes anti-pollution sur leurs carburants ;
    • > en arrêtant d’encourager le développement de nouvelles zones commerciales et de grands projets inutiles et imposés ;
    • > en réduisant le pouvoir de la finance via une taxe sur toutes les transactions financières ;
    • > en rétablissant l’ISF et en récupérant l’argent détourné par les évadés fiscaux.

    Communiqué Attac du 27 novembre