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Action et soutien - Page 47

  • Marée populaire à Poitiers samedi 26 mai !

    samedi 26 mai à partir de 12 h à Poitiers : « Marée populaire » pour dénoncer la politique «  macronienne »  Il y aura des drapeaux d’Attac à défaut d’une présence dans le cadre de l’organisation de cet évènement important qui doit permettre d’élargir la lutte contre les politiques menées par Macron et ses ami.e.s.
     
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  • Nous travaillons à une marée populaire contre les réformes Macron, le 26 mai

    Plusieurs organisations syndicales, associatives et politiques se sont réunies ce 3 mai en vue d’échanger sur la situation dans le pays.

    Elles travaillent à une « marée populaire » pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité partout en France le samedi 26 mai. Ces organisations se donnent jusqu’au 16 mai pour élargir ce cadre, réunir leurs instances et lancer définitivement ce grand rendez-vous citoyen.

    Les organisations présentes : CGT, Union Solidaires, Snesup FSU, Syndicat de la magistrature, Attac, Fondation Copernic, Femmes Égalité, Convergence pour les services publics, groupe parlementaire France Insoumise, Ensemble, NPA, PCF, PCOF, PG, RESOME, Climat social, Collectif Fête à Macron le 5 mai

  • Samedi 26 mai, SOS pour notre eau !

    Samedi 26 mai, SOS pour notre eau !
     
    Une journée consacrée aux pollutions de l’eau : pollutions industrielles, pollutions liées aux transports, pollutions des particuliers, pesticides, perturbateurs endocriniens…

    Venez découvrir, à partir des tables-rondes, expositions, contes et conférences, ces multiples pollutions et leur(s) impact(s) sur la santé.

    Mais aussi toutes les alternatives qui essayent de réinventer et faire revivre un futur optimiste, par exemple au travers de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.

    Rendez-vous le samedi 26 mai 2018 à Châtellerault, salle de la Gornière (au bord de la Vienne) de 12 h à 20 h.

    En fichier joint : flyer-EAU-chatellerault-petit.publication.pdf

  • Exit tax : le nouveau cadeau d’Emmanuel Macron aux trop riches

    Attac.pngEmmanuel Macron a annoncé la suppression en 2019 de l’exit tax, l’une des rares dispositions destinées à lutter contre l’exode fiscal des contribuables français. En vigueur depuis 2012, cette taxe impose les plus-values réalisées par les entrepreneurs lorsqu’ils transfèrent leurs actifs à l’étranger. Cette décision a été annoncée dans une interview au magazine états-unien Forbes, tourné vers un lectorat fortuné. Emmanuel Macron a indiqué vouloir envoyer un « signal positif » aux investisseurs financiers et renforcer l’attractivité de la France par cette décision. Il a affirmé que les détenteurs de capitaux doivent être libres de déplacer leur argent où et comme ils le souhaitent.

    Cette décision est doublement inacceptable. En premier lieu, la suppression de l’exit taxenvoie un signal clair : la libre circulation des capitaux passe avant la lutte contre l’évasion fiscale qui n’est donc pas une priorité pour Emmanuel Macron et son gouvernement. Or l’évasion fiscale coûte 60 à 80 milliards d’euros à l’État et contribue à affaiblir les politiques publiques.

    En second lieu, la suppression de l’exit tax renforce le caractère profondément injuste de la politique fiscale d’Emmanuel Macron. En effet, cette décision vient s’ajouter aux baisses d’impôts octroyées aux entreprises et aux contribuables les plus fortunés, à commencer par la baisse de l’impôt sur les sociétés, la suppression de l’ISF, l’instauration de la flat tax à 30%. [1]

    Un an après son élection, Emmanuel Macron n’a jamais aussi bien porté son surnom de « président des très riches ». Alors qu’il déclare qu’il n’y a pas d’argent magique pour les hôpitaux, il décide de priver l’État, si la volonté politique pour recouvrir cette taxe était à la hauteur de l’enjeu, de 800 millions d’euros de recettes par an. Et ce, au détriment du plus grand nombre et toujours en faveur d’une extra-minorité !

    C’est un scandale démocratique supplémentaire car l’évasion fiscale fait 67 millions de victimes par an en France. Au lieu de renforcer les moyens pour rendre cette taxe efficace, et ainsi lutter réellement contre l’évasion fiscale, le gouvernement va en marche arrière en envoyant un signal clair aux investisseurs qui pratiquent l’exode fiscal.

     

     

    Notes de bas de page

  • Le palais de justice Bouygues, gabegie financière as usual

    Attac.pngL’inauguration, ce 16 avril, du nouveau palais de justice de Paris, est l’occasion de revenir sur le coût faramineux des Partenariats Publics Privés. Le coût annoncé de ce « fleuron architectural » de 2,3 milliards d’euros comprend le remboursement de l’investissement, les frais financiers et la maintenance des installations.

    Cela représente 4 fois le coût de la construction en maîtrise d’ouvrage publique et 2 fois et demi le coût annuel des dépenses immobilières du ministère (constructions, entretien, loyers), selon la Cour des comptes dans son rapport de 2018. Découvrant en 2012 que ce contrat allait coûter 86 millions d’euros par an et grever lourdement le budget de son ministère pendant trois décennies, Christiane Taubira avait cherché à s’en défaire mais avait dû y renoncer en raison du montant exorbitant de la clause d’indemnisation.

    Année après année, la Cour des comptes ne cesse de dénoncer ces contrats qui aggravent l’endettement de l’État et des collectivités, et entraînent des loyers très élevés pesant sur la qualité du service et les gens qui y travaillent (suppression de postes, mise sous pression, …). Cette année, elle en a rajouté une couche, appelant le gouvernement à mettre fin à une « fuite en avant » et à renoncer aux PPP pour la construction de prisons ou de palais de justice :

    " Concernant le palais de justice de Paris, la Cour s’alarme du versement d’un loyer mensuel pendant vingt-sept ans [qui] grèvera durablement le budget du ministère de la justice et risque de se faire au détriment des autres juridictions (...) Une somme considérable au regard des 900 millions annuels de dépenses immobilières du ministère (constructions, entretien, loyers...) sur un budget annuel de 8 milliards. "
    Le coût du financement est l’une des explications de ce surcoût : le ministère est en effet soumis à des taux d’intérêt bien plus élevés que s’il avait eu recours à un marché public : le taux fixe du coût du PPP du TGI de Paris est de 6,4%, alors qu’en 2012, date de la signature du contrat avec Bouygues, le taux moyen pondéré du financement de l’État à moyen-long terme était de 1,86% (jusqu’à 3% à 30 ans). L’opacité financière qui entoure ces contrats en est une autre.
    Outre ce PPP et celui du TGI de Caen, 12 PPP sont en cours. Alors que « les loyers des PPP déjà engagés vont monter en charge, provoquant un important effet d’éviction pour les autres dépenses immobilières », le ministère a renoncé à demander leur résiliation étant donné le montant extrêmement élevé des indemnités prévues par la clause de dédit.

    Le ministère de la Justice a annoncé la fin de ses projets immobiliers en PPP. Mais le temps des grandes projets publics en PPP n’est pas terminé : l’université de Paris-sud vient de s’engager pendant 25 ans avec Bouygues pour la construction d’un pôle universitaire sur le plateau de Saclay.

    Attac le 16 avril 2018.