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Action et soutien - Page 48

  • NDDL : Les violences policières doivent s’arrêter

    Attac.pngPlus de 35 organisations appellent le gouvernement à mettre en terme aux violences policières en cours à Notre-Dame-des-Landes.

    Au troisième jour de l’opération policière d’expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des Landes, les équipes médicales présentes sur place dénombraient plus de 100 blessés dont : 15 blessures au Flashball, 16 blessures suite à des tirs tendus de grenades lacrymogènes à la tête, 22 blessures liées à des explosions de grenades (éclats qui entrent profondément dans la peau entaillant nerfs et tendons). D’autres blessures telles que troubles auditifs ou blessures diverses à la tête ont également été recensées. On compte trois journalistes parmi les blessés.

    Ce climat n’est pas sans rappeler celui qui avait conduit à la mort de Rémi Fraisse à Sivens, en 2014. Les forces de l’ordre tirent dans la foule avec des armes qui ont déjà prouvé qu’elles pouvaient provoquer des séquelles irréversibles voire être létales.

    Le choix de la répression plutôt que le dialogue avec l’ensemble du mouvement social qui se dessine est un danger pour notre société : nous demandons que cesse la violence déployée par l’État, que rien ne justifie.

    Les syndicats nationaux de journalistes ont également condamné l’atteinte à la liberté d’informer et la volonté claire de contrôle de l’information par les forces de l’ordre, constatant que les seuls reporters autorisés à se déplacer sur le site et à filmer les évacuations sont une dizaine de gendarmes dotés de dossards « Presse », et équipés de caméras.

    Nous appelons le gouvernement à revenir à la raison et entendre les multiples appels lancés par le mouvement sur place et par d’autres à mettre un terme à l’opération militaire et à entendre l’appel au dialogue exigé depuis l’abandon de l’aéroport, et ce avant qu’un nouveau drame n’arrive.

    Liste complète des signataires :
    350.org, Agir pour l’Environnement, Alternatiba, Alternative libertaire, ANV-COP 21, Attac, Bizi !, Centrale Démocratique Martiniquaise Des Travailleurs, Centre International de Culture Populaire, Climat Social, Collectif Justice et Vérité pour Ali Ziri, Collectif malgré tout, Collectif Rouges-Verts-Bleus, Collectif Urgence Notre Police Assassine, Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan), Confédération Paysanne, Comité pour l’abolition des dettes illégitimes France, CRID, Droit Au Logement, Droits devant !!, Écologie sociale, EELV, Ensemble !, Immigration Développement Démocratie, le Collectif national des syndicats CGT de VINCI, Greenpeace France, Mouvement de la paix, Le Réseau Initiatives Pour un Autre Monde, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Réseau Études Décoloniales, Sciences Po Zéro Fossile, Sortir Du Colonialisme, Syndicat national des Journalistes CGT (SNJ-CGT), Transnational Institute, Union Juive française pour la Paix, Union Syndicale Solidaires.

    Attac le 12 avril 2018.

  • Attac repasse à l’action : 67 millions de victimes de l’évasion fiscale !

    Attac.pngAttac revient dans les Apple Store en organisant deux actions spectaculaires à Paris et Aix-en-Provence. Leur message se veut simple et percutant : « en France, nous sommes 67 millions de victimes de l’évasion fiscale » pratiquée par les vrais privilégiés : les ultra-riches et les multinationales.

    Légale ou pas, l’évasion fiscale est un fléau qui gangrène nos démocraties, aggrave fortement les déficits et sert d’argument à l’affaiblissement des services publics et de la protection sociale. Plutôt que de s’en prendre aux cheminot·e·s ou aux retraité·e·s, le gouvernement devrait promouvoir la justice fiscale en menant une lutte sans merci contre l’évasion fiscale des ultra-riches et des multinationales. C’est le message qu’ont voulu faire passer 100 militant·e·s d’Attac, ce samedi 7 avril dans et devant les Apple Store d’Aix en Provence et de Paris Opéra. Ils ont déployé des portraits géants qui donnent un visage aux victimes de l’évasion fiscale.

    Pour Raphael Pradeau, porte-parole d’Attac, « Apple prétendait faire interdire nos actions mais la justice a reconnu que nous agissions « dans le cadre d’une campagne d’intérêt général sur le paiement des impôts et l’évasion fiscale ». Apple n’ayant pas fait appel, ce jugement est désormais définitif et reconnaît la légitimité de nos actions. L’évasion fiscale, c’est 60 à 80 milliards d’euros en moins dans les caisses de l’État par an. Si les ultra-riches et les multinationales comme Apple payaient leur juste part d’impôts, il faudrait donc moins d’un an pour absorber la dette de 50 milliards d’euros de la SNCF. »

    Selon Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac : « derrière la notion de « justice fiscale », il y a l’idée que nous nous mobilisons non plus seulement contre nos adversaires, mais pour l’ensemble de la population. En montrant qui sont les vrais privilégiés nous apportons aussi notre contribution aux mobilisations sociales en cours. Nous sommes tou.te.s victimes de l’évasion fiscale ! »

    A Paris, 60 militant·e·s ont envahi l’Apple Store d’Opéra et organisé un « die-in » en allongeant leur corps pour symboliser les victimes de l’évasion fiscale. Ces militant.e.s ont ensuite brandi 6 portraits dénonçant les conséquences de l’évasion fiscale qui présentaient : un salarié de McDonald’s, une doctorante, un retraité, une maraîchère, une enseignante, une mère de famille, avec un point commun entre ces personnes, le manque cruel de financements pour exercer correctement leur métier ou vivre dignement.

    A Aix-en-Provence, 45 militant·e·s ont collé sur la vitrine de l’Apple Store deux affiches géantes symbolisant ces mêmes victimes de l’évasion fiscale. Les militant·e·s ont écrit sur la vitrine les deux mots clés de la campagne : #67MillionsVictimes et #JusticeFiscale. Un die-in a également été réalisé pour signifier que « nous sommes tou.te.s victimes de l’évasion fiscale », puis les militant·e·s ont écrit avec leurs corps : « Apple paye tes impôts ».

  • Accords de libre-échange : mobilisation contre la ratification du CETA

    Attac.pngLa ratification du CETA (l’accord de libre échange entre l’Union Européenne et le Canada) instaurerait de fait une sorte de «  Commission Transatlantique  » où les multinationales relevant des droits nord-américains et européens disposeraient d’un large pouvoir, notamment en matière de normes.

    Le combat contre le CETA tire aussi son importance du fait qu’il inaugure une série d’autres accords tout aussi dangereux, négociés dans la plus grande opacité et sans consultation ni des parlement nationaux ni des citoyens : le traité avec le MERCOSUR avec notamment des conséquences très importantes sur l’agriculture et la santé publique, celui avec Le Mexique, le JEFTA avec le Japon qui va encore plus loin que le CETA sur l’e-commerce et la propriété intellectuelle, le TiSA qui a pour projet de libéraliser sans retour possible les services, ceux avec l’Australie et la Nouvelle Zélande, etc., sans oublier le Global ICS, un projet de traité plurilatéral qui étendrait le règlement des différends «  investisseur contre État  » type CETA à tous les accords.

    Stopper le CETA porterait un coup dur à tous ces projets d’accords de libre-échange, pièces maîtresses de l’architecture du néolibéralisme. Il sera certes difficile de mettre en échec le gouvernement dans son projet de ratification parlementaire du CETA mais, vu ce double enjeu, tout doit être tenté.

    Le collectif national Stop-TAFTA dans lequel Attac a un rôle moteur a ainsi lancé une campagne d’interpellation des parlementaires en vue de l’obtention d’un référendum. Cette interpellation, qui s’étendra sur deux mois, a pour double caractéristique d’être différenciée selon les familles politiques et d’être à «  double détente  » en s’adressant aussi aux organisations de la société civile des thématiques auxquelles ces familles politiques interpellées (LR, LREM et alliées, PS) sont sensibles.

    Cette phase de la campagne contre le CETA sera toujours utile, au cas où elle ne déboucherait pas, pour créer des conditions plus favorables si le débat de ratification CETA était finalement tranché par voie parlementaire et pour construire une opposition aux autres projets d’accords, le JEFTA et celui avec le Mercosur n’étant pas loin de déjà passer devant le Conseil européen.

    Cette campagne s’appuie sur un KIT complet de mobilisation, comprenant des demandes de rendez-vous et des textes d’interpellation des parlementaires ainsi que des lettres à envoyer aux forces locales (agricoles, de PME, liées à l’environnement, syndicales).

    Attac France demande à ses adhérent·e·s et à ses comités locaux ainsi qu’à ses partenaires de inscrire dans cette campagne.

     

    Attac le 30 mars 2018

  • Des personnalités lancent une cagnotte pour soutenir les grévistes de la SNCF

    Le texte est signé notamment par les écrivains Laurent Binet et les réalisateur Robert Guédiguian et Christophe Honoré.

    Une trentaine d'écrivains, de réalisateurs ou encore d'universitaires, parmi lesquels Laurent Binet, Annie Ernaux ou Robert Guédiguian, ont lancé vendredi sur internet une "cagnotte" pour aider financièrement les cheminots en grève. "Nous avons de la sympathie pour les cheminots grévistes. Ils défendent un de nos biens communs, une entreprise de service public que le gouvernement cherche à transformer en 'société anonyme'", écrivent-ils sur un blog de Mediapart.

    Alors que la ministre des Transports, Elisabeth Borne, "n'a pas ouvert de négociations" et que "le pouvoir engage un bras de fer" avec les cheminots, les signataires rappellent que "les journées de grève coûtent et que, pour le succès de leurs revendications, il importe que le mouvement puisse durer". 

     

    Les précédents de 1968 et 1995

    "Nous nous souvenons des grèves de 1995 et 1968 durant lesquelles les cheminots avaient arrêté le travail. La solidarité entre voisins et collègues mit en échec le calcul gouvernemental de dresser les usagers contre la grève", ont-ils encore écrit.

    Le texte est signé notamment par les écrivains Laurent Binet, Patrick Raynal, Didier Daeninckx, Gérard Mordillat, Annie Ernaux, les philosophes Bernard Stiegler, Toni Negri, Étienne Balibar, l'universitaire Philippe Corcuff et les réalisateurs Robert Guédiguian et Christophe Honoré.

     Le lien leetchi : https://www.leetchi.com/fr/Cagnotte/31978353/a8a95db7

  • 22-26 août : Université d’été 2018 à Grenoble

    Attac.pngDu 22 au 26 août prochain à Grenoble se tiendra l’Université d’été des mouvements sociaux, une université solidaire, citoyenne et rebelle. Ce sera le rendez-vous estival incontournable pour Attac, ses militant·e·s et ses adhérent·e·s.

    Fort du succès de l’université d’été de Toulouse en 2017, qui a réuni plus de 2 000 participant·e·s, Attac a fait le choix de poursuivre dans cette dynamique de convergences pour l’Université d’été 2018. Nous serons associés à de nombreuses autres organisations syndicales et associatives pour débattre, échanger et préparer ensemble les mobilisations à venir.

    Nous sommes 10 ans après la crise des subprimes, la mondialisation néolibérale continue son expansion, tous les ingrédients sont réunis pour une nouvelle crise financière. Et les crises écologique et sociale sont d’une ampleur inédite. En France, les élections présidentielles de 2017 ont vu arriver au pouvoir un président et un gouvernement, soi-disant de gauche comme de droite, mais qui ont affirmé une politique profondément néolibérale, un « business model » promu par les grands patrons, détruisant ce qu’il reste de la solidarité nationale et de la protection sociale. Un pouvoir qui se pare des vertus de l’écologie tout en s’engouffrant dans un capitalisme financier destructeur de la nature. Un pouvoir jouant les justiciers mais qui piétine les droits humains. Le tout mené dans un style managérial autoritaire, à une vitesse éclair, avec l’espoir que cette stratégie du choc nous laisse sidéré·e·s.

    Mais des résistances existent contre les attaques anti-sociales, contre la politique migratoire, ou l’autoritarisme présidentiel. La victoire obtenue à Notre-Dame-des-Landes par tou·te·s les résistant·e·s à l’aéroport amène de l’espoir, sans nous tromper sur les intentions de ce gouvernement. La victoire juridique et politique de notre association contre Apple, première multinationale du monde, prouve le rôle que peuvent jouer les mouvements citoyens contre les multinationales et le pouvoir de la finance, à l’heure où les gouvernements se sont inclinés.

    Entre le libéralisme économique d’Emmanuel Macron, dont les désastres sociaux deviennent de plus en plus visibles, et la xénophobie et le faux protectionnisme d’un Donald Trump, l’altermondialisme indique une troisième voie possible, fondée sur une protection solidaire des peuples.

    Ce sont toutes ces questions qu’Attac portera dans les débats de l’Université d’été de Grenoble, des ateliers de formation à l’action citoyenne ou de construction d’alternatives. Tout cela ne pourra se faire sans vous ! Alors, sans plus tarder, réserver ces dates dans vos agendas. Cet évènement national sera aussi l’occasion de nous retrouver pour nos 20 ans ! Un moment particulier sera consacré à cet anniversaire d’Attac durant l’Université d’été. Plus que jamais, cette Université d’été des mouvements sociaux sera l’occasion de belles rencontres, de débats passionnants, de moments conviviaux et, certainement d’un peu d’émotion.

    L’ouverture des inscriptions se fera en avril, vous pouvez déjà vous inscrire à la lettre d’informations.

    Soyons nombreuses et nombreux à Grenoble, du 22 au 26 août 2018, pour faire de l’Université d’été des mouvements sociaux un succès populaire !

    Dominique Plihon, Raphaël Pradeau, Aurélie Trouvé - Porte-parole d’Attac