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Activités Attac - Page 39

  • Le palais de justice Bouygues, gabegie financière as usual

    Attac.pngL’inauguration, ce 16 avril, du nouveau palais de justice de Paris, est l’occasion de revenir sur le coût faramineux des Partenariats Publics Privés. Le coût annoncé de ce « fleuron architectural » de 2,3 milliards d’euros comprend le remboursement de l’investissement, les frais financiers et la maintenance des installations.

    Cela représente 4 fois le coût de la construction en maîtrise d’ouvrage publique et 2 fois et demi le coût annuel des dépenses immobilières du ministère (constructions, entretien, loyers), selon la Cour des comptes dans son rapport de 2018. Découvrant en 2012 que ce contrat allait coûter 86 millions d’euros par an et grever lourdement le budget de son ministère pendant trois décennies, Christiane Taubira avait cherché à s’en défaire mais avait dû y renoncer en raison du montant exorbitant de la clause d’indemnisation.

    Année après année, la Cour des comptes ne cesse de dénoncer ces contrats qui aggravent l’endettement de l’État et des collectivités, et entraînent des loyers très élevés pesant sur la qualité du service et les gens qui y travaillent (suppression de postes, mise sous pression, …). Cette année, elle en a rajouté une couche, appelant le gouvernement à mettre fin à une « fuite en avant » et à renoncer aux PPP pour la construction de prisons ou de palais de justice :

    " Concernant le palais de justice de Paris, la Cour s’alarme du versement d’un loyer mensuel pendant vingt-sept ans [qui] grèvera durablement le budget du ministère de la justice et risque de se faire au détriment des autres juridictions (...) Une somme considérable au regard des 900 millions annuels de dépenses immobilières du ministère (constructions, entretien, loyers...) sur un budget annuel de 8 milliards. "
    Le coût du financement est l’une des explications de ce surcoût : le ministère est en effet soumis à des taux d’intérêt bien plus élevés que s’il avait eu recours à un marché public : le taux fixe du coût du PPP du TGI de Paris est de 6,4%, alors qu’en 2012, date de la signature du contrat avec Bouygues, le taux moyen pondéré du financement de l’État à moyen-long terme était de 1,86% (jusqu’à 3% à 30 ans). L’opacité financière qui entoure ces contrats en est une autre.
    Outre ce PPP et celui du TGI de Caen, 12 PPP sont en cours. Alors que « les loyers des PPP déjà engagés vont monter en charge, provoquant un important effet d’éviction pour les autres dépenses immobilières », le ministère a renoncé à demander leur résiliation étant donné le montant extrêmement élevé des indemnités prévues par la clause de dédit.

    Le ministère de la Justice a annoncé la fin de ses projets immobiliers en PPP. Mais le temps des grandes projets publics en PPP n’est pas terminé : l’université de Paris-sud vient de s’engager pendant 25 ans avec Bouygues pour la construction d’un pôle universitaire sur le plateau de Saclay.

    Attac le 16 avril 2018.

  • Attac repasse à l’action : 67 millions de victimes de l’évasion fiscale !

    Attac.pngAttac revient dans les Apple Store en organisant deux actions spectaculaires à Paris et Aix-en-Provence. Leur message se veut simple et percutant : « en France, nous sommes 67 millions de victimes de l’évasion fiscale » pratiquée par les vrais privilégiés : les ultra-riches et les multinationales.

    Légale ou pas, l’évasion fiscale est un fléau qui gangrène nos démocraties, aggrave fortement les déficits et sert d’argument à l’affaiblissement des services publics et de la protection sociale. Plutôt que de s’en prendre aux cheminot·e·s ou aux retraité·e·s, le gouvernement devrait promouvoir la justice fiscale en menant une lutte sans merci contre l’évasion fiscale des ultra-riches et des multinationales. C’est le message qu’ont voulu faire passer 100 militant·e·s d’Attac, ce samedi 7 avril dans et devant les Apple Store d’Aix en Provence et de Paris Opéra. Ils ont déployé des portraits géants qui donnent un visage aux victimes de l’évasion fiscale.

    Pour Raphael Pradeau, porte-parole d’Attac, « Apple prétendait faire interdire nos actions mais la justice a reconnu que nous agissions « dans le cadre d’une campagne d’intérêt général sur le paiement des impôts et l’évasion fiscale ». Apple n’ayant pas fait appel, ce jugement est désormais définitif et reconnaît la légitimité de nos actions. L’évasion fiscale, c’est 60 à 80 milliards d’euros en moins dans les caisses de l’État par an. Si les ultra-riches et les multinationales comme Apple payaient leur juste part d’impôts, il faudrait donc moins d’un an pour absorber la dette de 50 milliards d’euros de la SNCF. »

    Selon Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac : « derrière la notion de « justice fiscale », il y a l’idée que nous nous mobilisons non plus seulement contre nos adversaires, mais pour l’ensemble de la population. En montrant qui sont les vrais privilégiés nous apportons aussi notre contribution aux mobilisations sociales en cours. Nous sommes tou.te.s victimes de l’évasion fiscale ! »

    A Paris, 60 militant·e·s ont envahi l’Apple Store d’Opéra et organisé un « die-in » en allongeant leur corps pour symboliser les victimes de l’évasion fiscale. Ces militant.e.s ont ensuite brandi 6 portraits dénonçant les conséquences de l’évasion fiscale qui présentaient : un salarié de McDonald’s, une doctorante, un retraité, une maraîchère, une enseignante, une mère de famille, avec un point commun entre ces personnes, le manque cruel de financements pour exercer correctement leur métier ou vivre dignement.

    A Aix-en-Provence, 45 militant·e·s ont collé sur la vitrine de l’Apple Store deux affiches géantes symbolisant ces mêmes victimes de l’évasion fiscale. Les militant·e·s ont écrit sur la vitrine les deux mots clés de la campagne : #67MillionsVictimes et #JusticeFiscale. Un die-in a également été réalisé pour signifier que « nous sommes tou.te.s victimes de l’évasion fiscale », puis les militant·e·s ont écrit avec leurs corps : « Apple paye tes impôts ».

  • Accords de libre-échange : mobilisation contre la ratification du CETA

    Attac.pngLa ratification du CETA (l’accord de libre échange entre l’Union Européenne et le Canada) instaurerait de fait une sorte de «  Commission Transatlantique  » où les multinationales relevant des droits nord-américains et européens disposeraient d’un large pouvoir, notamment en matière de normes.

    Le combat contre le CETA tire aussi son importance du fait qu’il inaugure une série d’autres accords tout aussi dangereux, négociés dans la plus grande opacité et sans consultation ni des parlement nationaux ni des citoyens : le traité avec le MERCOSUR avec notamment des conséquences très importantes sur l’agriculture et la santé publique, celui avec Le Mexique, le JEFTA avec le Japon qui va encore plus loin que le CETA sur l’e-commerce et la propriété intellectuelle, le TiSA qui a pour projet de libéraliser sans retour possible les services, ceux avec l’Australie et la Nouvelle Zélande, etc., sans oublier le Global ICS, un projet de traité plurilatéral qui étendrait le règlement des différends «  investisseur contre État  » type CETA à tous les accords.

    Stopper le CETA porterait un coup dur à tous ces projets d’accords de libre-échange, pièces maîtresses de l’architecture du néolibéralisme. Il sera certes difficile de mettre en échec le gouvernement dans son projet de ratification parlementaire du CETA mais, vu ce double enjeu, tout doit être tenté.

    Le collectif national Stop-TAFTA dans lequel Attac a un rôle moteur a ainsi lancé une campagne d’interpellation des parlementaires en vue de l’obtention d’un référendum. Cette interpellation, qui s’étendra sur deux mois, a pour double caractéristique d’être différenciée selon les familles politiques et d’être à «  double détente  » en s’adressant aussi aux organisations de la société civile des thématiques auxquelles ces familles politiques interpellées (LR, LREM et alliées, PS) sont sensibles.

    Cette phase de la campagne contre le CETA sera toujours utile, au cas où elle ne déboucherait pas, pour créer des conditions plus favorables si le débat de ratification CETA était finalement tranché par voie parlementaire et pour construire une opposition aux autres projets d’accords, le JEFTA et celui avec le Mercosur n’étant pas loin de déjà passer devant le Conseil européen.

    Cette campagne s’appuie sur un KIT complet de mobilisation, comprenant des demandes de rendez-vous et des textes d’interpellation des parlementaires ainsi que des lettres à envoyer aux forces locales (agricoles, de PME, liées à l’environnement, syndicales).

    Attac France demande à ses adhérent·e·s et à ses comités locaux ainsi qu’à ses partenaires de inscrire dans cette campagne.

     

    Attac le 30 mars 2018

  • 22-26 août : Université d’été 2018 à Grenoble

    Attac.pngDu 22 au 26 août prochain à Grenoble se tiendra l’Université d’été des mouvements sociaux, une université solidaire, citoyenne et rebelle. Ce sera le rendez-vous estival incontournable pour Attac, ses militant·e·s et ses adhérent·e·s.

    Fort du succès de l’université d’été de Toulouse en 2017, qui a réuni plus de 2 000 participant·e·s, Attac a fait le choix de poursuivre dans cette dynamique de convergences pour l’Université d’été 2018. Nous serons associés à de nombreuses autres organisations syndicales et associatives pour débattre, échanger et préparer ensemble les mobilisations à venir.

    Nous sommes 10 ans après la crise des subprimes, la mondialisation néolibérale continue son expansion, tous les ingrédients sont réunis pour une nouvelle crise financière. Et les crises écologique et sociale sont d’une ampleur inédite. En France, les élections présidentielles de 2017 ont vu arriver au pouvoir un président et un gouvernement, soi-disant de gauche comme de droite, mais qui ont affirmé une politique profondément néolibérale, un « business model » promu par les grands patrons, détruisant ce qu’il reste de la solidarité nationale et de la protection sociale. Un pouvoir qui se pare des vertus de l’écologie tout en s’engouffrant dans un capitalisme financier destructeur de la nature. Un pouvoir jouant les justiciers mais qui piétine les droits humains. Le tout mené dans un style managérial autoritaire, à une vitesse éclair, avec l’espoir que cette stratégie du choc nous laisse sidéré·e·s.

    Mais des résistances existent contre les attaques anti-sociales, contre la politique migratoire, ou l’autoritarisme présidentiel. La victoire obtenue à Notre-Dame-des-Landes par tou·te·s les résistant·e·s à l’aéroport amène de l’espoir, sans nous tromper sur les intentions de ce gouvernement. La victoire juridique et politique de notre association contre Apple, première multinationale du monde, prouve le rôle que peuvent jouer les mouvements citoyens contre les multinationales et le pouvoir de la finance, à l’heure où les gouvernements se sont inclinés.

    Entre le libéralisme économique d’Emmanuel Macron, dont les désastres sociaux deviennent de plus en plus visibles, et la xénophobie et le faux protectionnisme d’un Donald Trump, l’altermondialisme indique une troisième voie possible, fondée sur une protection solidaire des peuples.

    Ce sont toutes ces questions qu’Attac portera dans les débats de l’Université d’été de Grenoble, des ateliers de formation à l’action citoyenne ou de construction d’alternatives. Tout cela ne pourra se faire sans vous ! Alors, sans plus tarder, réserver ces dates dans vos agendas. Cet évènement national sera aussi l’occasion de nous retrouver pour nos 20 ans ! Un moment particulier sera consacré à cet anniversaire d’Attac durant l’Université d’été. Plus que jamais, cette Université d’été des mouvements sociaux sera l’occasion de belles rencontres, de débats passionnants, de moments conviviaux et, certainement d’un peu d’émotion.

    L’ouverture des inscriptions se fera en avril, vous pouvez déjà vous inscrire à la lettre d’informations.

    Soyons nombreuses et nombreux à Grenoble, du 22 au 26 août 2018, pour faire de l’Université d’été des mouvements sociaux un succès populaire !

    Dominique Plihon, Raphaël Pradeau, Aurélie Trouvé - Porte-parole d’Attac

  • Non aux bassines dans la Vienne !!!

    MOBILISATION CITOYENNE URGENTE

    SAUVONS NOTRE EAU, NOTRE SANTÉ ET NOS EUROS -

    NON AUX BASSINES

     

    Dimanche 18 mars à Migné-Auxances

    11h : conférence-débat à la salle Jean Ferrat (à côté de la mairie)

    12h30 : pique-nique tiré des paniers

    14h30 : randonnée-manifestation vers le site de la bassine de Migné-Auxances (départ salle Jean Ferrat)

     

    Amenez votre bassine, en métal de préférence, pour faire un concert !

     

    Tract d'information ci-joint

    Affiche_A4_Bassines.pdf