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Agriculture paysanne - Page 8

  • Ferme-usine de Coussay les Bois : la lutte va continuer !

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    Dans la lutte contre le projet de "ferme-usine des 1 200 taurillons", la cour d’appel de Bordeaux vient de faire un bien mauvais cadeau aux opposant.e.s à cette « ferme ». Ci-dessous, le communiqué, en date du 29 décembre, de l’association ASPECT qui lutte depuis 6 ans pour préserver la population et l’environnement contre ce qui a plus à voir avec l’optimisation financière qu’avec l’élevage bovin…

    Un combat partagé par Attac 86 depuis le début avec un engagement permanent contre ce projet.

    Jugement de la cour administrative d’appel de Bordeaux du 29 décembre 2020

    « Voilà un an, la cour administrative d’appel de Bordeaux avait donné à la SCEA Les Nauds un délai de quatre mois pour lui permettre, le cas échéant, de notifier à la cour une mesure de régularisation de l’illégalité de l’autorisation d’exploiter. Cela a conduit la Préfecture à refuser l’autorisation d’exploiter, après avoir eu connaissance des pièces produites et de la consultation du public. Pourtant, dans son arrêt du 29 décembre 2020, la cour a décidé d’annuler le jugement du tribunal administratif de Poitiers, qui annulait l’autorisation d’exploiter accordée en 2015. Elle a également annulé les jugements sur les permis de construire accordés en 2015. 

    Ces décisions ont pour effet de valider (tardivement et après régularisation) les autorisations, de construire et d’exploiter, délivrées en 2015.

    Nous considérons que la cour de Bordeaux est allée au-delà des compétences qui sont les siennes en substituant son analyse à celle des services instructeurs de la Préfecture qui se sont opposés au projet de la SCEA Les Nauds, ce qui justifie la saisine du Conseil d’État en cassation.

    Nous continuons de penser que ce projet constitue un danger pour la nappe phréatique car il menace l’alimentation en eau potable de trois communes : Coussay-les-Bois, Lésigny et Mairé et il détériore l’image d’un territoire réputé pour la qualité de son eau. Il est contraire à l’objectif de préservation de la ressource en eau énoncé dans le Schéma de Cohérence Territoriale du Seuil du Poitou adopté en 2020.

    Ce projet d’élevage industriel ne respecte pas la vie animale. Il entasse des taurillons dans des bâtiments inadaptés. Il est contraire aux enseignements de toutes les crises sanitaires que traversent les élevages, notamment les élevages industriels.

    Les prévisions budgétaires reposent sur le projet d’engraissement de 1 700 taurillons par an, au-delà de l’autorisation d’exploiter. Dès les premiers travaux, la SCEA a montré qu’elle ne respecterait pas les réglementations.

    Ce projet est à contre-courant des objectifs environnementaux et des aspirations de la population exprimés lors de l’enquête, puis de la consultation du public. En outre, il est nocif pour l’économie locale en étant un frein à l’installation de nouveaux agriculteurs.

    Depuis fin 2014, nous combattons ce projet industriel, porté par une société de production d’alimentation animale. 2021 sera une nouvelle année de mobilisation pour l’environnement, contre ce projet de ferme-usine.

    Nous continuerons à nous battre pour la protection de notre eau, pour le bien-être animal, pour que l’avis de la population, des élus et du ministère de la Transition Écologique soit pris en compte, pour que les règlementations soient appliquées. »

    Un nouveau combat judiciaire va commencer : l'appel en Cassation pour donner raison à cette lutte pour une agriculture vraiment soucieuse de l'environnement et de la population ! 

    Plus d'infos sur le site d’ASPECT : http://asso-aspect.over-blog.com/

  • Grand Poitiers dit NON aux "bassines"

    Logo Bassines 86.pngA l’ordre du jour du Conseil Communautaire du 4 décembre de Grand Poitiers – Communauté urbaine (Ordre 13 : https://www.grandpoitiers.fr/fileadmin/Grand_Poitiers/Conseil_communautaire/calendrier_des_conseils/ODJ_4-12-2020.pdf) figurait une délibération sur la demande d’autorisation d’implantation de six « bassines » sur le bassin de la rivière « La Pallu » dont deux sur les communes de Jaunay-Marigny et Dissay. A une large majorité, Grand Poitiers a dit non ! C’est la première fois que cette assemblée prend une décision aussi nette, les précédent.e.s élu.e.s ayant eu une position nettement plus attentiste… en ne s’étant pas opposé.e.s à ces projets…

    Sur le site de Grand Poitiers, à suivre prochainement la rediffusion du conseil du 4 décembre (https://www.grandpoitiers.fr/grand-poitiers/conseil-communautaire)

    La presse locale (dont Centre Presse du 5 décembre) se fait l’écho de cette nouvelle : https://www.centre-presse.fr/article-769897-sans-transition-grand-poitiers-prend-un-virage-ecologiste.html.

    La lutte continue donc !

  • Néonicotinoides : interpellez les sénateurs de la Vienne !

    Attac.pngUne initiative des "Coquelicots du Calvados" relayée par Attac Calvados à diffuser auprès de vos contacts, collègues, voisin.e.s, ami.e.s, etc. 

    C'est le 27 octobre prochain que le Sénat examinera le projet de loi de ré-autorisation des néonicotinoïdes.

    Le 6 octobre dernier, les député-e-s avaient majoritairement voté pour ce poison, à 313 voix contre 158. On peut retrouver ces votes sur https://trombi-neonics.agirpourlenvironnement.org/ .

    Maintenant, interpellons les Sénateurs avant qu'il ne soit trop tard !

    L’outil général est https://shaketonpolitique.org/interpellations/stop-neonicotinoide-parlementaires/ .

    Ce sont les député-e-s LREM, de droite et du centre qu’il faut interpeller.

    Au minimum, il faut se charger des 2 Sénateurs de la Vienne – Bruno Belin (LR) et Yves Bouloux (LR). Tous les jours jusqu’au 27/10, on peut aussi interpeller les Sénateurs des départements voisins...

    Pour aller plus vite, voici un courrier que vous pouvez leur envoyer (en l’adaptant selon le sexe du sénateur destinataire).

    Tenez-nous au courant de vos éventuelles réponses, svp.

     
     

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    (Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,)

    Le 27 octobre prochain au Sénat, vous devrez vous prononcer sur le projet de loi portant sur "la mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques", plus précisément sur la ré-autorisation des néonicotinoïdes dans la culture de la betterave sucrière.

    Je suis très inquiet si ce projet de loi était accepté au Sénat après l’avoir été à l’Assemblée nationale le 6 octobre dernier.

    A mon avis, la ré-introduction des néonicotinoïdes comme insecticide dans l'agriculture est une très mauvaise nouvelle pour la préservation de la biodiversité et, en bout de chaîne, la santé humaine. Elle n'est pas non plus une solution à la crise économique qui touche la production des betteraves sucrières

    Comme les associations environnementales et de défense des consommateurs ainsi que des syndicats agricoles et apicoles le rappellent, les agriculteurs de la filière betteravière souffrent de difficultés économiques structurelles, liées à la dérégulation du marché. Il faut des solutions économiques et agronomiques pour préserver les emplois et rendre cette filière plus résiliente, sans ré-autorisation de substances dramatiquement dangereuses pour la biodiversité et la santé.

    De nombreuses études économiques et scientifiques attestent de la contamination et de la persistance des néonicotinoïdes dans les cours d’eau et les sols, bien au-delà des parcelles traitées, et de leurs effets létaux sur les abeilles et une multitude d’autres espèces : pollinisateurs sauvages, vers de terre, crustacés… et par ricochet sur les chaînes alimentaires, poissons, oiseaux etc.

    Ainsi, on sait que les abeilles et les invertébrés des sols sont victimes d’une extinction de masse.

    Ainsi, on sait que les molécules néonicotinoïdes ne connaissent pas de barrière physique ni temporelle. Elles sont stockées dans le sol où elles ont une permanence très longue, elles se dispersent au-delà des limites parcellaires, elles passent les barrières entre les espèces, elles sont maintenant présentes dans nos assiettes.

    Déjà, on sait que le réchauffement climatique bouleverse les pratiques culturales. Peut-on imaginer sérieusement que la chimie de synthèse devienne la solution pour pallier aux dégâts dus aux sécheresses ?

    Déjà, on sait aussi que la libéralisation du commerce international a engendré une crise de surproduction de la betterave et donc sa moindre rentabilité. Est-ce que ce sont les pucerons verts qui sont responsables de la fermeture de la raffinerie de Cagny ?

    Déjà, on sait que l’agriculture intensive mène les paysans à l’endettement et au suicide.

    Et on sait aussi que des alternatives existent, dans l’agro-écologie et les reconversions en bio. A quand les mesures d’accompagnement pour sortir de ce piège économique ?

    Après avoir été interdits avec la Loi biodiversité de 2016, le retour des néonicotinoïdes est donc une proposition incompréhensible, qui interroge fortement sur les réelles priorités au moment même où un renforcement des politiques publiques environnementales est annoncé au plus haut niveau de l’État.

    Je fais appel à votre clairvoyance pour protéger la biodiversité et la santé humaine, pour porter et mettre en oeuvre des solutions de long terme – qu’est-ce qui a été fait depuis 2016 ? - qui permettront de protéger et soutenir les agriculteurs d’aujourd’hui et de demain.

    D’avance, merci d’adopter la seule position qui vaille en
    votant CONTRE ce projet de loi.

    Veuillez agréer, (Madame ou Monsieur le Sénateur), l'expression de mes sentiments respectueux.

     

     

    Pour votre information :

    - argumentaire des ONG (26 pp.) : https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2020/10/oui-non-neonictoinoides-version-finale-151020-1.pdf

    - un focus Vrai/Faux : https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/focus-vrai-faux-extrait-du-rapport-insecticides-neonicotinoides-et-filiere-betteraviere/

    basé sur le rapport (42 pp.) : https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/insecticides-neonicotinoides-et-filiere-betteraviere-le-vrai-du-faux/

    - FranceTvInfo : « Il y a plein de méthodes alternatives pour cultiver la betterave » sur https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/neonicotinoides-il-y-a-plein-de-methodes-alternatives-pour-cultiver-la-betterave-assure-un-chercheur_4129705.html

    - un député LREM vote contre : https://www.actu-environnement.com/ae/news/neonicotinoides-projet-loi-vote-contre-jean-charles-colas-roy-interview-36223.php4

    - « Il y a un consensus scientifique sur les néonicotinoïdes » sur https://www.mediapart.fr/journal/france/041020/vincent-bretagnolle-il-y-un-consensus-scientifique-sur-les-neonicotinoides

    - « En bio, la betterave à sucre ne se trouve pas si mal » sur https://www.mediapart.fr/journal/france/140920/alternatives-aux-neonicotinoides-en-bio-la-betterave-sucre-ne-se-porte-pas-si-mal

    - Les apiculteurs s’opposent aux néonicotinoïdes : https://www.unaf-apiculture.info/actualites/non-aux-neonicotinoides-les-apiculteurs-et-syndicats-de-l-union-nationale-de-l.html

    et https://www.unaf-apiculture.info/actualites/vote-sur-les-neonicotinoides-pour-l-union-nationale-de-l-apiculture-francaise-c.html

     

    Coordonnées des Sénateurs de la Vienne :

    - Bruno Belin sénateur LR : Mél : b.belin@senat.fr

     Adresse Sénat : Casier de la Poste, 15 rue de Vaugirard, 75291 Paris Cedex 06

    - Yves Bouloux sénateur LR : Mél : y.bouloux@senat.fr

    Adresse Sénat : Casier de la Poste, 15 rue de Vaugirard, 75291 Paris Cedex 06

  • Manif réussie à Epannes dimanche 11 octobre

    UNADJUSTEDNONRAW_thumb_34e3.jpgBeaucoup de monde à Epannes dans les Deux-Sèvres dimanche 11 octobre pour la manifes-action contre le projet de bassines prévues en 2021…

    Alors, 3 000, 3 500 personnes présentes sur place ? Une certitude : beaucoup de monde, de diversité dans les âges, les pancartes, les drapeaux et fanions divers, de la musique, du théâtre de rue et le géant animé « L’homme debout ».

    Des personnalités politiques aussi : J. Bové, Y. Jadot, J. L. Mélenchon, P. Poutou, chacun avec sa personnalité et sa manière d’entrée sur ce sujet essentiel : la protection et la défense de l’eau comme bien commun inaliénable de l’humanité qui doit sortir de la marchandisation.

    Quelques photos sur ce blog dans l'album photos ci-contre.

  • PAC, agriculture industrielle, et alimentation : notre assiette pour demain 17 octobre

    Pour le 17 octobre à Poitiers, les organisations et associations en lien avec ces thématiques ont été contactées pour préparer une mobilisation.
    Un rassemblement au dessus de la gare, sur la grande passerelle, avec déploiement d’une banderole à préparer, est prévu dans l’après midi, avec incitation à signer la pétition ci dessus. Une action non violente est aussi en préparation sur le thème « néonicotinoïde ».
    Notre assiette pour demain le 17 octobre

    L’enjeu est de taille : il s’agit de notre alimentation, de notre santé, de notre agriculture.

    Nos députés viennent de voter la réintroduction des néonicotinoïdes, sous la pression des lobbies de l’agriculture industrielle et de l’agronomie. Malgré les preuves scientifiques et la pression de l’opinion publique, ce gouvernement continue d’encourager l’empoisonnement des sols, des animaux, et des assiettes. C’est une régression écologique majeure dont les député.es qui ont voté ce texte devront assumer la responsabilité devant les citoyen.nes.

    Pourtant, la grande majorité des français demande une alimentation saine et accessible à tous.

    La société civile s’est exprimée aussi par l’intermédiaire d’une tribune intitulée « Une agriculture écologique, indissociable du progrès social », qui propose 12 mesures pour aller dans le sens d’un changement de modèle agricole : Ont co-construit ou signé la tribune : La Confédération Paysanne, Notre Affaire à Tous, France Nature Environnement, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, ATTAC, Mouvement Inter-Régional des AMAP, Générations Futures, Greenpeace France, Combat Monsanto et Vietnam Dioxine, mais aussi Les Amis de la Terre, Alternatiba, Extinction Rebellion, Artisans du Monde, Foodwatch, Terre de Liens ou Nature & Progrès, ainsi que de nombreuses personnalités comme José Bové, Jean Ziegler, Olivier de Schutter ou Marie-Monique Robin. Ces propositions sont aussi portées par la plateforme pour une Autre PAC, représentant 42 organisations (PAPAC).

    À Poitiers, comme partout en France le 17 octobre, nous montrerons notre détermination pour l’accès à toutes et tous à une alimentation saine, pour une meilleure santé des consommateur.trices et des agriculteur.trices, pour la souveraineté alimentaire de notre territoire, pour le respect de l’environnement et de la biodiversité ! Nous prétendons par ces mobilisations influencer la rédaction de la prochaine PAC (2021-2027) dont une première version sera publiée en janvier, puis à nouveau renégociée avec les différentes parties prenantes.

    Cette pétition vise à soutenir les revendications énoncées dans la tribune et porter ainsi la voix des citoyen·ne.s jusqu’au cœur des négociations sur la PAC, grâce à la plateforme « Pour une Autre PAC ».Les organisations suivantes : Greenpeace Poitiers, Extinction rébellion, Alternatiba Poitiers, Terres de liens, la Confédération Paysanne, Vienne Nature, l’ACEVE, l’UFC Que Choisir, Vienne Agro Bio et ATTAC 86 vous donnent rendez-vous :

    samedi 17 octobre à 14 h 30 place Notre Dame.

    Cette pétition vise à soutenir les revendications énoncées dans la tribune et porter ainsi la voix des citoyen·ne.s jusqu’au cœur des négociations sur la PAC, grâce à la plateforme "Pour une Autre PAC".

    Elle est adressée à :

    - Emmanuel Macron, président de la République

    - Jean Castex, Premier ministre

    - Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation

    - Barbara Pompili, ministre de la Transition Écologique

    - Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé

    - Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances

    - Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères

    - Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion

    - Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des Territoires

    - Annick Girardin, ministre de la Mer

    - Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

    Parce que manger sainement est un droit et non un choix.