Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Film/Vidéo - Page 11

  • 100 jours, ça commence le 27 janvier !

    Il y a cinq ans démarrait "100 jours". Une aventure qui a peu à peu tracé sa route (voir ci-dessous) en donnant un point de vue singulier sur la campagne présidentielles de 2007. En 2012, l'aventure continue (ou reprend, c'est selon). Nous vous donnons donc rendez-vous avec l'équipe de "Cent jours" à compter du 27 janvier (et jusqu'au 6 mai)

    100 jours.png

     

     

    Manifeste

    Cinq ans plus tard, le rituel des élections reprend son cours, les protagonistes sont identiques, la représentation spectaculaire et les enjeux confisqués.

    En 2007, nous avions réuni soixante réalisateurs et réalisatrices pour créer et diffuser 100 films les 100 jours précédant le deuxième tour des élections présidentielles. Cinq ans plus tard, nous décidons de renouveler l’expérience avec 100jours en 2012.
    Nous voulons réinventer ce projet politique, cinématographique et artistique. Nous voulons à nouveau créer collectivement et bénévolement.
    Et nous faisons le pari de mettre en œuvre un décalage : un autre rapport à l’individu, à l’esthétique, à l’actualité, un autre rapport à l’Autre, où notre système est un espace qui s’invente.
    Imaginer des rencontres, approcher des trajectoires, capturer des instants, considérer cette période comme un moment d’expérimentation, de création, d’ouverture des possibles, un moment pour prendre la parole, brutalement ou joyeusement, empli de colère ou d’espoir.
    En se projetant de la place du village à l’utopie bien nommée, nous affirmons par ce projet notre désir de saisir le présent.

    100jours c’est 100jours et 100nuits.
    Dans 100jours nous proposons à des auteurs et à des collectifs la réalisation de 100 films documentaires de 5 minutes. Nous imaginons ces films comme des créations singulières, des points de vue affirmés, des tentatives documentaires, des essais.
    Dans 100nuits d’autres expressions documentaires, sous différentes formes (photo, dessin, bande dessinée, son, texte…) seront produites par des auteurs invités.

    (la suite sur le site) : http://www.100jours.org/

  • « Leur dette, notre démocratie » : un succès qui donne des idées

    Logo Attac.jpgCe dimanche 15 janvier, malgré un soleil radieux, environ 1 300 personnes ont assisté (ou tenté d'assister, car on a dû limiter les entrées) à la « journée des alternatives », organisée par Attac en partenariat avec Médiapart, sur le thème « Leur dette, notre démocratie ». Bref résumé des débats, pour donner envie de regarder les vidéos qui seront bientôt en ligne sur le site d’Attac

    Une salle bondée de 9h30 à 18h sans interruption, des participants des mouvements d'indignés provenant de plusieurs parties du monde, des débats passionnants et passionnés, animés par des journalistes décapants, mais aussi des intermèdes culturels hilarants : une conférence gesticulée d'Etienne Leconte sur la dette, des clips satiriques de Rafaele Arditi, et le Tribunal populaire des banques monté par la Compagnie Naje et Attac... tout a contribué au succès de cette initiative. En introduction Aurélie Trouvé a ironiquement remercié Standard & Poors d’avoir donné de la publicité à la conférence en dégradant la note de la France, et souligné que cette conférence internationale était une première en France; Edwy Plenel s’est félicité de la collaboration étroite et prometteuse entre Attac et Médiapart. 

    La table-ronde du matin, animée par Martine Orange de Médiapart, rassemblait les partenaires de l'Audit citoyen de la dette publique en France, ainsi que deux participants étrangers. Raquel Freire, du Mouvement du 27 mars au Portugal, a indiqué comment, après la gigantesque manifestation de précaires convoquée via Facebook le 27 mars 2011 contre l’austérité, les mouvements sociaux portugais avaient abouti à la création d'un collectif pour un audit citoyen de la dette publique portugaise qui a tenu sa conférence constitutive le 19 décembre dernier. Chafik Ben Rouine, de l'ACET (Auditons les Créances Européennes envers la Tunisie), a montré combien les dettes du régime Ben Ali pesaient aujourd'hui sur le budget de la Tunisie nouvelle, et prôné la coopération des mouvements sociaux de part et d’autre de la Méditerranée. Eric Toussaint, du CADTM, a confirmé l’importance de construire un mouvement international de contestation de la dette et de l’austérité, tandis que Annick Coupé (Solidaires) insistait sur l’urgence, pour les organisations syndicales, de soulever la chape de la résignation face au rouleau compresseur de l'austérité. Marie-Laurence Bertrand (CGT) soulignait la nécessité d’ancrer l'audit dans l’expertise des citoyens et des salariés afin de créer une véritable dynamique de contestation du discours fataliste et culpabilisateur sur la dette.

    Ces interventions des acteurs de l'Audit illustraient les riches analyses introductives présentées par Dominique Plihon sur l'origine véritable de la dette publique (défiscalisation des riches et austérité) et Geneviève Azam sur le dévoiement de la notion de dette ramenée à son seul aspect financier pour mieux nier la dette sociale, non contractuelle, qui rend les individus capables de faire société.
    La première table-ronde de l’après-midi, animée par Ludovic Lamant de Médiapart, était consacrée aux mouvements sociaux émergents. Isham Christie, d’Occupy Wall Street, montrait comment ce mouvement des assemblées populaires avait pu en quelques mois transformer profondément le débat politique aux USA, pesant y compris sur la campagne électorale en cours. Patricia Susial, d’Attac Espagne,  rappelait comment les agissements d’élites « indignes » avaient transformé des milliers d’électeurs « résignés » en citoyens « indignés », tandis que Katerina Kitidi, réalisatrice grecque du film Debtocracy, décrivait la puissante dynamique mais aussi les limites du  « mouvements des places » qui a marqué la Grèce l’été dernier.  Katrin Oddsdottir, membre de l’Assemblée constituante islandaise, a décrit comment l’insurrection citoyenne contre la dette des banques islandaises a abouti à l’écriture d’une nouvelle Constitution à travers une procédure démocratique inédite combinant tirage au sort et élection. Yves Sintomer , politiste, relevait la radicalité démocratique potentielle du tirage au sort des citoyens, et suggérait une Assemblée constituante européenne tirée au sort. Jean-Baptiste Eyraud (DAL) a expliqué qu'il faut maintenant passer, en France aussi, à l'offensive, notamment sur la question du logement, en lançant un mouvement de contestation du logement cher. Cécile Stratonovitch, des Indignés parisiens, a fait état des actions menées en France et annoncé de nouvelles initiatives, notamment autour du 15 mars, du 15 mai et des élections. Nicolas Haeringer, d’Attac, a montré comment les mouvements indignés prolongent et enrichissent le mouvement altermondialiste du tournant des années 2000, et Thomas Coutrot, d’Attac,  a insisté sur le divorce aujourd’hui patent entre capitalisme et démocratie, au cœur d’une crise de civilisation.

    Après l’intermède ludique du Tribunal populaire des banques, la dernière table-ronde, sous la houlette de Laurent Mauduit (de Médiapart), s’est interrogée sur les issues à la crise européenne. Max Bank, d’Attac Allemagne, a prôné la construction d’un agenda commun des mouvements sociaux contre l’austérité en Europe pour éviter les replis nationalistes, et proposé un grand rendez-vous européen le 15 mai à Francfort devant la BCE. Noël Daucé, de la FSU, a souhaité que le développement des mobilisations citoyennes en Europe pousse le mouvement syndical européen à plus d’initiatives et d’audace dans l’action. Pierre Khalfa, pour la Fondation Copernic, a prôné une stratégie de rupture européenne avec le néolibéralisme, par l’alliance des mouvements sociaux et citoyens et des initiatives de ruptures pouvant passer par le niveau national mais sans s’y arrêter ; Frédéric Lordon, lui, juge plutôt que l’opinion publique allemande étant irrémédiablement attachée à une croyance monétaire néolibérale, une issue démocratique européenne à l’actuelle crise est hautement improbable : pour lui, le niveau national demeure aujourd’hui le seul où la souveraineté populaire pourrait trouver à s’exercer. Philippe Corcuff a plaidé pour une stratégie « cosmopolitique » européenne et internationaliste, pariant sur la profondeur de la crise et des redéfinitions politiques et culturelles qu’elle va impliquer pour parvenir à hisser la politique démocratique au niveau international où elle est aujourd’hui requise.

    Edwy Plenel, introduisant la conclusion de la journée en s’appuyant sur une phrase de Walter Benjamin, a estimé que les révolutions qu’on voit aujourd’hui émerger ne sont peut-être pas la « locomotive de l’histoire »  mais « le geste de l’espèce humaine voyageant dans ce train pour saisir le signal d’alarme ». Susan George a souligné avec gravité la portée historique des enjeux et des dangers actuels, et appelait à une lutte sans merci contre le fanatisme religieux du marché. Stéphane Hessel, dans une intervention poignante, nous a exhortés à rejeter toute tentation de résignation et à faire preuve de courage face aux difficultés et aux luttes à venir. Jean-Marie Harribey concluait en rappelant les grands axes d’une politique alternative au néolibéralisme et en indiquant que pour Attac la démocratie est à la fois le but et le chemin. 

    Alors que les élites européennes s’affairent sur le nouveau traité, dit « Pacte fiscal », pour graver dans le marbre les politiques d’austérité, la riposte des mouvements sociaux doit être à la hauteur de l’enjeu. Les mouvements populaires français, européens et internationaux sauront construire leurs convergences et leurs agendas communs dans les mois à venir pour imposer un coup d’arrêt à l’austérité et commencer à reconstruire leur pouvoir sur les affaires publiques, le pouvoir de la démocratie. Le succès inespéré de cette conférence a montré que les attentes sont fortes.

    Attac France, le 18 janvier 2012

  • Les nouveaux chiens de garde, bientôt à Poitiers ?

    Le film "Les nouveaux chiens de garde" de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, d'après le livre de Serge Halimi est sorti au cinéma le 11 janvier 2012.

    Ci-joint vous trouverez les lieux de projection (avec ou sans débat) dans différentes villes de France. Peut-être bientôt à Poitiers, avec les Amis du Diplo et d'autres…

    Sortie nationale des Nouveaux chiens de garde.pdf

  • Dans l'agenda d'Attac - 08 janvier 2012

    Logo Attac.jpgLe Bar "Le Plan B" a 1 an (et déjà pas mal de dents…) : allez y boire un verre et consulter le programme du mois sur leur site : http://www.barleplanb.fr/
    - Mardi 10 janvier à 20 h 30 :  réunion mensuelle d'Attac Poitiers, Maison syndicale de la FSU, (sous réserve !) avenue du Parc d'Artillerie (tout au bout de la promenade des Cours)
    - Mercredi 11 janvier à 20 h 30 : Réunion mensuelle d'Attac Châtellerault, Maison des sports.

    - Jeudi 12 janvier à 20 h : "Les OGM, encore d'actualité ? Avec Jacques Testart, Pierre-Henri Gouyon et Stéphane Hessel. Maison du peuple, salle Jouhaux à Poitiers. Entrée libre. A l'initiative de la Coordination Régionale des Collectifs Vigilance OGM.

    - Mercredi 18 janvier à 20 h 30 : Première soirée de l'université du soir d'Attac avec Susan George (voir le programme…)
    - Vendredi 20 janvier à 20 h 30 : Réunion-débat  avec Paul Ariès, sur le thème de la Décroissance. A l'initiative d'Attac Châtellerault. (salle Camille Pagé)

    tract décroissance 2.pdfAffiche décroissance 3.pdf

    - Vendredi 20 janvier à partir de 18 h 30 : Qu'est-ce qu'une agriculture respectueuse des équilibres biologiques et de notre santé ? Salle des fêtes de Vendeuvre du Poitou. A l'initiative de "Point de vue citoyens". Apéritif-buffet (participation aux frais).


  • Bonne ah né ! (2012)

    Histoire de s'amuser un peu, des vœux pour 2012 qui nous changent un peu…

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=1EdOzfh0ikA

    http://www.levillagedesfacteursdimages.org/spip.php?rubrique1066