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Film/Vidéo - Page 13

  • « Debtocracy », le procès de la crise

    statue-debtocracy.jpgCe documentaire retrace l'histoire de la dette grecque et pointe les responsabilités de la classe politique. Un film militant qui provoque un large débat.

    Tout le monde sur le web parle de Debtocracy, un documentaire des journalistes Katerina Kitidi et Ari Hatzistefanou sur la crise grecque. Tourné avec leur argent personnel et les dons de quelques amis, il est diffusé gratuitement sur debtocracy.gr.

    En moins de dix jours, près de 600 000 visiteurs l’ont visionné. Chaque jour, partisans et adversaires du documentaire échangent leurs points de vue sur Facebook, Twitter ou sur les blogs.

    Ce documentaire est maintenant disponible en français (sous-titré) à l'adreese suivante : http://www.youtube.com/watch?v=3z8fsmFlOaE

    Les principaux acteurs de ce documentaire (environ 200 personnalités) signent une demande de création d’un comité d'audit international, qui aurait pour but de préciser les raisons de la création d’une dette souveraine et la condamnation de ses responsables. En l’espèce, la Grèce a le droit de refuser le remboursement de sa "dette injustifiée", c'est-à-dire de la dette constituée par des actes de corruption contre l’intérêt de la société.

    Debtocracy est une action politique. Elle présente un point de vue sur l'examen des évènements qui ont conduit la Grèce au bord du gouffre. Les opinions vont toutes dans le même sens, sans contrepoint. C’est le choix des auteurs, qui livrent leur manière de voir les choses dès les premières minutes: "En près de 40 ans, deux partis, trois familles politiques et quelques grands patrons ont conduit la Grèce à la faillite. Ils ont cessé de payer les citoyens pour sauver leurs créanciers."

    Les "complices" de la faillite n'ont pas droit à la parole

    Les auteurs du documentaire ne donnent pas la parole à ceux qu’ils considèrent comme les "complices" de cette faillite. Les Premiers ministres et ministres des Finances de ces dix dernières années en Grèce sont présentés comme les maillons d’une chaîne de complices qui ont poussé le pays dans le vide.

    Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui s’est présenté aux Grecs comme le médecin du pays, est comparé au dictateur Georges Papadopoulos, Premier ministre sous le régime des colonels, de 1967 à 1974. Le parallèle est établi avec une facilité remarquable dès le début du documentaire, mais le personnage concerné (DSK) n’a pas le droit à la parole.

    A la question "Pourquoi ne pas faire intervenir les personnes pointées du doigt ?", Kateina Kitidi, l’une des auteurs répond que "c’est une question qu’il faut poser à de nombreux médias qui, ces derniers temps, diffusent en permanence un seul point de vue sur la situation. Nous considérons que nous offrons une autre approche, qui manquait depuis longtemps."

    Le public, garant de l'indépendance du film

    Pour son collègue Aris Hatzistefanou, c’est l’indépendance du documentaire qui compte: "Nous n’avions pas le choix, précise t-il. Pour éviter les contraintes sur le contenu du film, qu'auraient exigé les sociétés de production, institutions ou partis auraient certainement exigé, on s’est adressé au public pour assurer les frais de production. Le documentaire appartient donc à nos 'coproducteurs' qui ont fait des dons sur internet, et c’est la raison pour laquelle il n’y a pas de problèmes de droits. Notre but est, de toutes façons, de le diffuser le plus largement possible", explique-t-il.

    Le documentaire se sert du problème de l’Equateur et de l’Argentine pour soutenir l’argument selon lequel le rapport d’un comité d'audit peut servir d'outil de négociation pour effacer une partie de la dette, du gel des salaires et des retraites.

    "Nous essayons de prendre les exemples de pays comme l’Argentine et l’Equateur, qui ont dit non au FMI et aux créanciers étrangers qui ont mis à genoux, même partiellement, les citoyens. Pour cela, nous avons parlé aux personnes qui ont mené un audit en Equateur et prouvé qu’une grande partie de la dette est illégale", reprend Katerina Kitidi. Debtocracyévite toutefois de souligner des différences majeures et évidentes entre l’Equateur et la Grèce. Entre autres, le fait que l’Equateur possède du pétrole.

  • Interview de Manu Chao par Attac TV…

    Logo Attac.jpgA partir de ce lien, un entretien récent (6 mn 39 s) avec le chanteur : http://www.france.attac.org/videos/interview-de-manu-chao-par-attac-tv

  • Le Casino Financier, ou comment transformer une dette privée en dette publique

    Logo Attac.jpgUne bonne vidéo vaut mieux qu'un long discours…

    http://www.france.attac.org/videos/le-casino-financier-ou-comment-transformer-une-dette-privee-en-dette-publique

  • Rappel utile : Faire et défaire la mondialisation - du 7 au 9 avril à Poitiers

    Raisons d'Agir : Croiser les regards

    Comme lors des cinq premières éditions, consacrées aux rapports du populaire au politique, au monde du travail, à mai 1968, aux utopies et au contrôle des populations, la programmation du festival 2011 abordera la question de la « mondialisation » à partir de différents points de vue. En premier lieu, la diversité des expériences de la « mondialisation » selon les contextes sociogéographiques tiendra une place importante dans les réflexions et les échanges : de l’Inde à la Grèce, de l’Afrique à l’Europe ou aux Amériques, il s’agira de plonger dans les expériences « locales » des nouveaux rapports de force économiques et politiques.

    De la question écologique aux conflits du travail, des phénomènes migratoires aux processus d’urbanisation, ce sont aussi les enjeux spécifiques portés par toute une série de mobilisations sociales qui pourront retenir l’attention. De même, on se déplacera du niveau des dominations et des luttes locales à celui des institutions internationales, qu’il s’agisse des acteurs qui produisent ou gèrent la « mondialisation » – à l’OMC, au FMI ou à la Banque Mondiale – ou de ceux qui tentent de construire des résistances transnationales au sein des organisations classiques du mouvement social, des réseaux altermondialistes ou des collectifs internationaux plus informels.

    Les différents moments du festival permettront également de croiser le regard des réalisateurs, des militants, des jeunes et des chercheurs. Ainsi, la soirée d’ouverture verra l’intervention des journalistes du Monde Diplomatique, dont on sait qu’ils ont joué en France un rôle pionnier sur ces questions, et celle des étudiants de la faculté de Lettres de Poitiers pour une intervention multiforme sur la « langue de la mondialisation ».

    Elle sera aussi l’occasion pour chacun de voir ou de revoir le fameux Nouvel âge glaciaire. La projection de "Bamako" et le débat organisé à cette occasion au cinéma Le Dietrich, constitueront le point d’orgue des journées d’études du vendredi et du samedi matin. Enfin, le samedi après-midi sera particulièrement dense, avec la projection de "La 4e Guerre Mondiale", une table-ronde réunissant des militants altermondialistes et des syndicalistes ouvriers et étudiants, et, en guise de bouquet final, un happening d’Upgrade ! Paris.

    Ci-dessous le programme en PDF du 6ème festival de Raisons d’Agir Poitiers

    rda 2011-poitiers.pdf

  • Agenda d'Attac dans la Vienne en février

    rubon1.jpgMardi 8 février à 20 h 30 : réunion mensuelle d'Attac Poitiers, maison du peuple. ATTENTION : salle Jouhaux (la grande salle, entrée rue Arsène Orillard)

    Mardi 8 février à 20 h 30 (en même temps que la réunion d'Attac Poitiers… dommage !) : Forum social mondial de Dakar au "Plan B" (entrée libre). Visionnage d’un documentaire court ; témoignages d’initiatives réintégrant les cultures au cœur des villes ici et ailleurs (visioconférence avec Dakar). Organisé par le collectif « fsm étendu » de Poitiers. Infos : les petits débrouillards 05 49 47 38 69
    Mercredi 9 février à 18 h 30 (entrée libre) : Le collectif « fsm étendu » de Poitiers vous propose, simultanément avec Dakar par visioconférence, de devenir acteur d’une situation de production et de réfléchir ensemble à notre mode de consommation et à ses conséquences sur les conditions de travail des ouvriers de par le monde. Organisé par le collectif « fsm étendu » de Poitiers. Infos : association Kurioz 05 49 41 49 11 ethttp://fsmpc.solidairesdumonde.org
    Jeudi 10 février à 20 h 30 : projection du film "Water makes money", au cinéma de Gençay. En présence de Dominique Blanchard et Jean-François Meunier, membres d'Attac Châtellerault. Ils témoigneront de la bagarre livrée pour récupérer la distribution de l'eau en service public pour la ville de Châtellerault en 2007. Tarif unique : 3 euros.
    Covoiturage possible au départ de Poitiers, pour les personnes intéressées.

    Lundi 14 février à 20 h 30 : « Moi, la finance et le développement durable » de Jocelyne Lemaire-Darnaud au cinéma "Les 400 coups" de Châtellerault. Le débat est organisé par ATTAC Châtellerault qui fera intervenir Jean-Yves ANGST, correspondant de la NEF (coopérative de finances solidaires) pour le Poitou Charentes.

    Mercredi 23 février à 20 h 30 : réunion mensuelle d'Attac Châtellerault à la Maison des sports.