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Luttes sociales - Page 30

  • Contre l’état policier et discriminatoire : manifestations unitaires partout en France le 30 janvier

    Logo Attac.jpgAprès les attaques contre la CGT (licenciements à Air France, condamnations des Goodyear), après les perquisitions et assignations à résidence qui ont touché des milliers de personnes totalement étrangères au terrorisme, des faucheurs de chaises sont maintenant menacés. Antoine Richard et Mathieu Laurentin, militants d’Attac Marseille, ont été gardés à vue toute la journée du 15 janvier, et vont être convoqués au tribunal correctionnel. Le gouvernement a déclaré la guerre au terrorisme mais c’est surtout aux libertés qu’il s’attaque.

    Les associations et organisations syndicales regroupées autour de l’appel « Nous ne céderons pas ! » et ayant lancé la pétition « Pour nous, c’est définitivement non ! », contre la réforme constitutionnelle (à signer sur www.nousnecederonspas.org), appellent à manifester le samedi 30 janvier 2016 partout en France et à Paris, à 14 h 30, place de la République.
    Elles expriment leur exigence de la levée de l’état d’urgence et leur refus de la réforme constitutionnelle, en particulier concernant la déchéance de nationalité.
    Attac appelle ses adhérent·e·s et sympathisant·e·s à entrer dans l’action pour peser sur le débat et le vote de l’Assemblée nationale qui se tiendra la première semaine de février. Les comités locaux d’Attac peuvent se rapprocher des autres signataires de l’appel « Nous ne céderons pas », pour organiser des actions afin de faire pression sur leurs élus locaux (avec par exemple l’outil www.powerfoule.org/stop-decheance) et de préparer les manifestations unitaires du 30 janvier.
    Un matériel pédagogique et mobilisateur destiné au grand public sera diffusé par les signataires de l’appel dans les jours qui viennent. (tract à télécharger)
    La réforme constitutionnelle nécessite le vote du même texte par l’Assemblée, le Sénat puis le Congrès réunissant les deux assemblées. Il s’agit donc du début d’une bataille de longue haleine au cours de laquelle les citoyens doivent faire entendre leurs voix.
    Il n’y aura pas de sécurité sans liberté, ni de paix sans justice !

  • NDDL: rendez-vous sur le périph' de Nantes, samedi 9 janvier

    nddl-les-opposants-sur-le-periph-de-nantes-samedi-9-janvier.jpgLe collectif des anti-aéroport appelle tous ses sympathisants à se réunir, le samedi 9, à 11 h 30, à différents points stratégiques autour du périphérique nantais.
     
    Avancée au samedi 9 janvier, la manifestation de tous les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes commence à se préciser. En affichant de grosses ambitions. Selon lecommuniqué du collectif Acipa, mis en ligne ce 31 décembre, la mobilisation, en tracteurs et vélos, partira de Notre-Dame-des-Landes, dès 8 h 30, et « ira jusqu'au périphérique de Nantes ».

    Pont de Cheviré
    D’autres manifestants à vélo sont appelés à rejoindre les portes de Nantes, tout autour du périph’, à partir de 11 h 30: au Cardo (nord), au Zénith Atlantis (Ouest), au Centre commercial Océane, Porte de Rezé (Ouest) et au Cinéville de Saint Sébastien (sud-est).Les piétons, eux, ont rendez-vous, toujours à 11 h 30, à la Neustrie (sud-Ouest), près de la Porte de Grand Lieu, qui mène à l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique. Mais, selon l'un des organisateurs, le but n'est pas là. Il est de rassembler tout le monde, après 12 h, sur le Pont de Cheviré.

    Ce durcissement de la mobilisation, avancée au 9 janvier, est dû à la convocation au tribunal de Nantes, le 13 janvier, de onze familles et de représentants de quatre exploitations agricoles, qui vivent sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes. AGO-Vinci, qui porte le projet du nouvel aéroport pour le compte de l'État, demande leur expulsion.

    (article de Ouest-France)

  • Non à la "ferme-usine" de Coussay les Bois !

    NON A LA FERME-USINE de Coussay-les-Bois

    L'association Aspect et la Confédération paysanne de la Vienne invitent à participer à la marche "festive" qui se déroulera à Coussay-les-bois, le samedi 16 janvier à 15 h. Nous serons à ce moment-là au milieu de la période d'enquête publique (du 4 janvier au 5 février) qui pourrait aboutir à l'autorisation de ce projet. Il sera d'autant plus important d'exprimer notre opposition à ce projet de ferme-usine de 1 200 taurillons qui pourrait voir le jour.

    Ce n'est pas de l'élevage mais de l'industrie !!!

    La mise en place de 13 000 m² de panneaux photovoltaïques et d'une usine de méthanisation constitue ici des fausses solutions, subventionnées par des fonds publics, en plus !!!

    Coussay les Bois Invitation 2016.pdf

  • État d'urgence climatique : une chaîne humaine pour un climat de paix

    Le monde que nous défendons est celui de la paix, de la justice, de la lutte contre les inégalités et contre le dérèglement climatique.

    Suite aux attentats odieux du 13 novembre, les autorités ont déclaré l’état d’urgence et interdit la Marche pour le climat initialement prévue, réduisant de fait au silence les voix des populations directement affectées par le changement climatique. Paradoxalement, les marchés de Noël et les rencontres sportives sont maintenus.

    La réalité est que nous sommes dans un état d’urgence climatique. Plus que jamais, la société civile, unie et solidaire, a le devoir de faire entendre les exigences citoyennes lors de la COP 21. C’est pourquoi nous serons mobilisés ce dimanche 29 novembre à Paris et dans les autres villes en France. Au même moment, des centaines de milliers de personnes marcheront de Durban à Sao Paulo, en passant par New Delhi et Londres. Pour la justice climatique, pour la paix qu’elle contribue à apporter et en hommage aux victimes des attentats, nous formerons, à Paris une chaîne humaine sur les trottoirs entre place de la République et Nation, sur le boulevard Voltaire en passant par le Bataclan et la rue de Charonne.

    À tous ceux qui veulent nous empêcher de nous exprimer, nous répondons : unis et solidaires nous voulons vivre ensemble sur une Terre juste et vivable.

    Communiqué du 26 novembre 2015

  • Retraites complémentaires : arrêtons la régression

     

     

    Logo Attac.jpgL'accord de principe sur les retraites complémentaires AGIRC et ARRCO conclu le 16 octobre dernier entre le patronat et trois syndicats (CFDT, CFE-CGC et CFTC) doit être signé le 31 octobre 2015.

    Il prévoit, pour équilibrer les comptes de ces caisses, de réaliser une économie annuelle de 6 milliards d’euros d’ici 2020 qui se fera quasi exclusivement sur le dos des salarié·e·s et des retraité·e·s, et qui s’inscrit ainsi dans la continuité des politiques d’austérité. 

    Les mesures principales sont le recul de la date annuelle de revalorisation des pensions, leur sous-indexation (revalorisation inférieure à l’inflation), la baisse des droits futurs des salarié·e·s et un système d’abattement et de bonus sur la pension complémentaire.Par exemple, une personne qui souhaite partir en retraite à l’âge légal (62 ans) et qui a la durée de cotisation exigée se verra néanmoins appliquer un abattement de 10 % sur sa pension complémentaire. Pour ne pas subir l’abattement, elle devra rester en emploi un an de plus, jusqu’à 63 ans. 
    Cela revient à reculer d’un an l’âge du départ à la retraite, alors qu’aujourd’hui déjà, du fait du chômage important des seniors, l’âge moyen de cessation d’activité en France est de 59 ans. Cela aboutit également à augmenter d’un an la durée de cotisation exigée pour bénéficier d’une pension à taux plein, c’est-à-dire sans aucun abattement.

    Les pensions ont déjà été fortement dégradées par les précédents accords et celui qui vient d’être conclu va encore aggraver cette tendance, y compris pour une part importante de retraite modeste, contrairement aux affirmations de certains. La perte de pouvoir d’achat, programmée pour trois ans supplémentaires par l’accord, touche plus durement les personnes qui ont de petites pensions, parmi lesquelles les femmes sont prépondérantes. De même, l’augmentation de la durée de cotisation et le report de l’âge d’ouverture des droits pénalisent davantage les femmes, car elles ont toujours aujourd’hui des carrières plus courtes. 
    Cet accord va à l’encontre de l’objectif d’égalité entre les femmes et les hommes affiché par le gouvernement et les partenaires sociaux.

    Pourtant des solutions justes existent pour financer les retraites. L’axe central inclut une mise à contribution des revenus du capital, la réduction du chômage, en particulier par le développement de l’activité utile, l’amélioration des salaires, la lutte contre le temps partiel subi par les femmes et la réalisation de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

    Attac condamne la signature de cet accord et demande un vrai débat démocratique sur ces enjeux de société.