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Luttes sociales - Page 32

  • COP21/Climat : AGENDA DES MOBILISATIONS

    Temps forts à venir: 

    Les 26 et 27 septembre, mobilisons-nous pour mettre en valeur les initiatives citoyennes qui permettent de lutter contre le réchauffement climatique !
    A deux mois de la COP21, ce week-end sera l'occasion de donner le coup d'envoi de la dernière ligne droite de la mobilisation citoyenne : à Paris avec l'arrivée du tour Alternatiba et l'Alternatiba Paris, partout en France et dans le monde, mobilisons-nous pour soutenir et mettre en valeur les initiatives citoyennes qui permettent de lutter contre le réchauffement climatique. 

    Les 3 et 4 octobre: réunion stratégique internationale de mobilisation à Paris. 
    La Coalition organise sa dernière réunion stratégique de mobilisation internationale à Paris avant les mobilisations de décembre. En juin dernier, nous avons rassemblé 400 personnes, venons encore plus nombreux.ses pour travailler collectivement et garantir le succès des mobilisations de décembre ! Inscrivez vous dès maintenant !

    MOBILISATIONS DE DECEMBRE

    Les 28 et 29 novembre, marchons pour le climat ! Venez participer à la Marche Mondiale pour le Climat ! 

    Le sommet sur le climat, la COP21, commence le 30 novembre. Dans le monde entier, montrons à nos gouvernements que la société civile est mobilisée pour que des mesures justes et efficaces soient prises face au dérèglement climatique. 
    Dans toutes les capitales du monde, des marches sont en train d’être organisées pour le samedi 28 ou le dimanche 29 novembre. 
    A Paris, la manifestation aura lieu le 29 novembre. Pour plus d’information sur le parcours, les thèmes et les détails logistiques de la marche, restez informé.e.s via le site internet de la Coalition et grâce aux newsletters de la Coalition climat 21.

  • Aucun avenir ne peut être bâti sur les décombres de la Grèce

    Logo Attac.jpgL’Union européenne dans son ensemble et les dirigeants de la zone euro en particulier viennent de porter le coup de grâce au peuple grec, à la démocratie et aux bribes de légitimité qui leur restaient.

    Coup de grâce au peuple grec

    Au bout de six mois de pseudo-négociations, dix-huit chefs d’État ou de gouvernement, arcboutés sur les positions inflexibles des institutions créancières, ont obtenu la reddition du gouvernement grec, élu démocratiquement sur la base d’un programme souhaitant mettre un terme à l’austérité. Une austérité qui, depuis plus de cinq ans, a produit une chute du PIB de 27 %, un taux de chômage de près de 30 % et du double pour les jeunes, et la plongée de 45 % de la population en dessous du seuil de pauvreté.

    Pourtant, vendredi 9 juillet, Alexis Tsipras avait présenté un programme de réformes conforme aux attentes maintes fois réitérées par l’ex-Troïka toujours à la manœuvre. Il acceptait notamment une amplification des privatisations (les ports de Pirée et de Thessalonique, les télécommunications), le départ à la retraite à 67 ans et 62 ans pour 40 ans de cotisations en 2020, la suppression des pré-retraites, et des excédents budgétaires primaires de 1 % en 2015, 2 % en 2016, 3 % en 2017 et 3,5 % à partir de 2018. Le gouvernement entendait toutefois sauvegarder les conventions collectives, la TVA à taux réduit sur les biens de première nécessité, les médicaments et l’électricité, et amorcer l’imposition des plus riches et des entreprises bénéficiaires et à gommer les avantages fiscaux des îles.

    Ce n’était pas encore assez : au cours de ce week-end, les enchères sont encore montées de plusieurs crans en contrepartie d’un nouveau plan d’aide de 86 milliards sur trois ans. Et, aujourd’hui, le prétendu « accord de compromis » se solde par de nouvelles exigences, avec en « prime » un véritable hold-up sur les quelques biens publics grecs restants, puisqu’un fonds européen va se voir attribuer 50 milliards d’euros d’actifs les représentant, de façon à prendre sur eux des hypothèques iniques garantissant leur privatisation.

    L’étranglement inexorable de la Grèce va donc se poursuivre : la purge austéritaire va détruire encore plus l’économie, l’allègement de la dette ne sera pas envisagé sinon aux calendes, les investisseurs étrangers prendront le contrôle de l’économie grecque… et les financiers continueront à percevoir la rente perpétuellement.

    Coup de grâce à la démocratie

    Depuis le 25 janvier, les choses sont claires : la bourgeoisie financière, ses représentants politiques et leurs porte-parole médiatiques n’avaient qu’un but en tête, celui de nier le choix d’un peuple d’essayer de prendre son destin en mains, et donc de tout faire pour déstabiliser un gouvernement démocratiquement élu. C’est un véritable coup d’État. En deux temps. D’abord, pendant que s’entretenait une illusion de concertation et de négociations, en ayant préparé en coulisses une éventuelle alternance politique avec les forces conservatrices et réactionnaires désavouées le 25 janvier. Ensuite, en utilisant le référendum du 5 juillet ayant exprimé la double volonté grecque de rester dans l’euro sans l’austérité pour en faire une arme de chantage supplémentaire : on ne peut rester dans l’euro sans abdiquer et sans passer sous tutelle des créanciers. L’obligation faite au gouvernement grec de soumettre toute initiative aux institutions place le pays dans une situation de tutelle aussi grande que celle des pires heures du colonialisme.

    Coup de grâce à l’infime légitimité de la construction européenne

    Il apparaît à l’évidence que, telles qu’elles sont construites, l’Union et européenne et l’Union économique et monétaire ne possèdent plus aucune légitimité autre que celle de satisfaire la loi des marchés financiers. Aujourd’hui, tout va dans le même sens : refus de mettre sous contrôle les banques faiseuses de crise, refus de procéder à des réformes fiscales justes, refus de s’orienter vers des transitions soutenables.

    Par son audace depuis six mois, le peuple grec s’était rendu coupable d’oser remettre en cause le mantra libéral : il n’y a pas d’alternative. Il fallait qu’il plie et que les autres peuples sachent que leur sort serait identique en cas de velléité comparable. Les dignitaires de la finance et les technocrates de Bruxelles, de Francfort et de Washington ont raison sur un point : la confiance est définitivement rompue et leur construction est à mettre par terre. Il faut tout rebâtir de fond en comble : l’économie, la démocratie et des projets de véritable coopération entre les peuples. La mobilisation solidaire des peuples doit être notre objectif commun pour imposer une autre Europe et ne pas laisser le champ libre à la montée des nationalismes et des forces d’extrême-droite.

    Communiqué Attac du 13 juillet 2015

  • Avec les grecs pour une Europe sociale et démocratique

    Logo Attac.jpgL'éclatant vote du peuple grec signifie un non franc à l’austérité et un oui massif à la démocratie pour une autre Europe. Il confirme l’écart vertigineux qui se creuse entre les peuples et cette Union européenne qui les ignore. Désavoués par les électeurs grecs, Angela Merkel et François Hollande ont appelé Alexis Tsipras à faire des « propositions crédibles » : mais c’est à eux de montrer qu’ils peuvent proposer au peuple grec autre chose qu’une austérité et une injustice sans fin, en allégeant drastiquement le fardeau de la dette. 

    La dette publique grecque est insoutenable, comme le démontre le dernier rapport du FMI que les gouvernements européens ont voulu dissimuler. En plus d’être illégitime et odieuse, comme l’a montré la Commission pour la vérité sur la dette grecque [1]. La question de sa restructuration décisive ne peut plus être évacuée après ce vote : moratoire immédiat, annulation, monétisation par la BCE, transformation en dette perpétuelle à faible taux d’intérêt… Peu importe la méthode, du moment que la dette cesse d’enfoncer la Grèce dans la soumission et la misère.

    Mais cette victoire historique a une portée politique plus profonde : elle confirme que dans le sillage de puissants mouvements sociaux, des forces nouvelles et dynamiques se lèvent en Europe avec beaucoup d’intelligence politique et de dignité, au nom de la démocratie, de l’égalité et de la justice. À contrario pendant cette campagne, les forces conservatrices et social-démocrates, crispées sur leur dogme néo-libéral, ont montré leur vrai visage. Fabriquant et manipulant les peurs, recourant sans scrupule au mensonge, traitant les victimes comme des coupables, méprisant le peuple grec, le menaçant de chaos et d’expulsion, organisant un coup d’État financier, utilisant sans vergogne le journalisme de connivence : ces méthodes ont discrédité leurs auteurs, sans qu’ils ne s’en aperçoivent tant ils sont enfermés dans leur monde.

    Ces dernier jours dans de nombreux pays, des mobilisations contre l’austérité et pour une autre Europe ont soutenu la lutte du peuple grec. Nous allons écrire la suite avec nos espoirs. Les forces politiques progressistes vont continuer de marquer des points en Europe, y compris aux élections. Début octobre des marches européennes partant d’Europe du Sud passeront par la France pour converger sur Bruxelles à la mi-octobre. Une conférence européenne et citoyenne sur la dette aura lieu à Bruxelles le 16 octobre. Attac appelle l’ensemble des organisations et les citoyen·ne·s à assurer leur succès, pour montrer que les mouvements sociaux européens détiennent les clés de l’avenir du continent.

    1. «  Commission pour la vérité sur la dette grecque : Synthèse du rapport préliminaire  »

    Communiqué Attac du 7 juillet 2015

  • Dans l'agenda d'Attac 86 :

     Alternatiba et climat

    - Prochaine réunion du collectif local "Mobilisation climat" et de soutien à Alternatiba : mardi 23 juin à 20 h 30 dans les locaux de la FSU 86. Comme chacun le sait, ça urge pour la planète : changeons le système, pas le climat !
    Une large mobilisation s'amorce au niveau local de toutes celles et de tous ceux qui se sentent concernéEs et qui veulent "Agir pour la planète… et ses habitants". 
     
    TAFTA : on en veut pas !
    - De la même manière et sur un autre sujet, (qui n'est pas étranger au précédent…) le comité local Stop TAFTA/GMT se réunira jeudi 25 juin à 20 h dans les locaux de la FSU 86 (encore !) pour faire le point sur la campagne de motions proposée aux collectivités locales et aux autres actions à construire pour faire largement connaître ces accords négociés "en douce" que sont les TAFTA, CECA,…

     

    Mobilisons-nous avec les Grecs du 20 au 27 juin !

    Les événements s’accélèrent dans les négociations entre le gouvernement grec et ses créanciers. Dans ce contexte critique, la solidarité avec le peuple grec doit plus que jamais s'exprimer.

    Mais il ne s'agit pas seulement de faire preuve de solidarité : en écrasant la Grèce, les créanciers veulent effacer de la carte européenne la possibilité même d'une alternative aux politiques austéritaires. C'est pourquoi la semaine d'action prévue du 20 au 27 juin sera aussi une semaine de résistance européenne : 

    - A Paris, une manifestation est organisée samedi 20 juin au départ de Stalingrad à 15h en direction de République, où des festivités et débats seront organisés. Soyons nombreux ! Le même jour, des manifestations se tiendront à Londres, Berlin, Rome et dans de nombreuses autres villes en Europe et en France…

    - Un outil est à votre disposition pour interpeller vos députés « Ne soyez pas les complices de l'étouffement de la Grèce ! » : http://www.audit-citoyen.org/?p=64 

    - Une vidéo grand public de mobilisation, «Trois idées reçues sur la crise grecque»,  à visionner et diffuser largement, est disponible ici : http://www.audit-citoyen.org/?p=6466

    Le rapport préliminaire de la Commission pour la vérité sur la dette grecque a été rendu public mercredi 17 juin à Athènes, en présence des plus hautes autorités grecques. Il sera bientôt mis en ligne. Une première analyse est disponible ici : http://www.okeanews.fr/20150617-la-dette-grecque-illegale-illegitime-et-odieuse-selon-le-rapport-preliminaire-du-comite-sur-la-dette

    Plus d’infos sur les actions du 20-26 juin et sur le rapport d’audit seront disponibles sur le site du collectif d’audit citoyen !

  • STOP TTIP et CETA : 2 000 000 signatures pour l'ICE auto-organisée !!!

    Un vote important aura lieu à Strasbourg ce mercredi 10 juin. 
    Le Parlement Européen doit voter une résolution sur le TTIP. 
    Le parlement va-t-il demander l'exclusion de la très controversée clause ISDS concernant le règlement des différends Investisseurs - États ?


    *** Les 2 125 085 signatures sont dépassées 
    et pour 14 pays le quorum est dépassé : c'est un signal fort qui a été envoyé

    les 14 pays sont :  Allemagne, Grande Bretagne, Autriche, Finlande, France, Slovénie, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne, l'Irlandela Belgique, la Suède, la Tchécoslovaquie et le Danemark

    Répartition par pays : 
    Allemagne (1571% - 1 131 815), Grande Bretagne (578% - 316652), Autriche (552% - 74619), France (351% - 195167), Finlande (342% - 33421), Pays-Bas (341% - 54732), Belgique (240% - 37918), Slovénie (177% - 10674)Irlande (170% - 14044), Danemark (170% - 16653), Espagne (162% - 65960), Luxembourg (155% - 7007), Suède ( 135% - 20322), - Tchécoslovaquie (108% -  17042) ont dépassés leur quorum
    - Slovaquie (81% - 7935), Hongrie (80% - 12622), Croatie (92% - 7616), Italie (83% - 45468), Bulgarie (54% - 6982), Portugal (50% - 7938), Pologne (37% - 14514), Roumanie (28% - 6841), Grèce (24% - 3823), Estonie (23% - 1047), Lettonie (12% - 756), Lituanie (9% - 767), Chypre (8% - 370)

     

    La mobilisation contre les Traités Transatlantiques continue !

    L'objectif est de 2 500 000 signatures en ligne avant le 6 octobre 2015

    SIGNER et FAIRE SIGNER est toujours le mot d'ordre