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Mondialisation - Page 3

  • Nouveau rapport - "Covid19 : les profits de la crise" - par Oxfam France

    Alors que les débats sur l’impact de la crise de la Covid-10 sur les entreprises battent leur plein, en France et partout dans le monde, dans le cadre des plans de relance qui vont être mis en œuvre par les Etats, Oxfam publie un nouveau rapport sur le partage des richesses au sein des grandes entreprises mondiales pendant la crise.

    Le rapport montre comment une poignée d’entreprises, essentiellement américaines, réalise des bénéfices exceptionnels pendant la crise, alimentant la fortune de leurs fondateurs et de leurs riches actionnaires alors même qu’une large partie de l’économie mondiale est encore à terre [1].

    Le rapport « Covid19 : les profits de la crise » révèle une économie à deux vitesses :

    • 32 entreprises [2], qui comptent parmi les plus grandes multinationales de la planète, devraient enregistrer cette année une hausse spectaculaire de leurs bénéfices, soit 109 milliards de dollars de plusque leur bénéfice moyen réalisé au cours des quatre années précédentes.
    • Une large partie de ces bénéfices a été reversée à de riches actionnaires, alimentant les inégalités mondiales. Les 25 milliardaires les plus riches du monde ont vu leur richesse augmenter de 255 milliards de dollars entre la mi-mars et la fin mai seulement, soit une augmentation moyenne de 10 milliards de dollars [2]
    • Jeff Bezos pourrait, avec les bénéfices qu’il a réalisés pendant la crise, verser une prime 105 000 dollars aux 876 000 personnes employées par Amazon dans le monde, y compris les quelques 10.000 salariés en France, tout en restant aussi riche qu’il l’était avant la pandémie de coronavirus.

    Résumé du rapport en français :

    Le rapport complet (en anglais) via le lien : https://www.oxfamfrance.org/wp-content/uploads/2020/09/Full_report_Oxfam_profits_and_pandemic_200920.pdf

  • Toulouse ? Un futur Détroit ?

    Attac.pngUn document intéressant réalisé par un groupe de militants de divers mouvements (Fondation Copernic, Attac, Université Populaire de Toulouse, Amis du Monde Diplomatique) de Haute-Garonne à propos de l'avenir de la filière aéronautique fortement impactée par la crise sanitaire. La Haute-Garonne qui concentre beaucoup d'emplois dans ce secteur est en grand danger en raison de la "mono-industrie" de la région. Et rien ne dit que cette crise ne va pas s'installer dans la durée. Déjà de nombreuses compagnies aériennes licencient à tour de bras et dans l'industrie, on est en plein brouillard.

    Toulouse, un futur Détroit-.pdf

  • Amazon : bonne nouvelle, la lutte paie

    Attac Amazon.png

    La justice confirme en appel l’obligation faite à Amazon de restreindre son activité aux produits essentiels en attendant l’évaluation des risques professionnels sur tous ses entrepôts.

    Ce 24 avril, la cour d’appel de Versailles a confirmé la décision du tribunal de Nanterre ordonnant à Amazon de restreindre l’activité de ses entrepôts aux produits essentiels sous astreinte de 100 000 euros par infraction constatée.

    La décision s’appliquait « dans l’attente de procéder, avec les représentants·e·s du personnel, à l’évaluation des risques professionnels inhérents à l’épidémie de covid-19 sur l’ensemble de ses entrepôts ». Le groupe avait annoncé dans la foulée la fermeture de ses infrastructures pour une durée de 5 jours, prolongée de 2 jours, fermeture soutenue par le comité social et économique (CSE) pour nettoyer les sites, évaluer les risques et mettre en œuvre les mesures de prévention nécessaires. Amazon avait fait appel du jugement du tribunal de Nanterre.

    Outre l’intervention des Amis de la Terre au recours juridique de Solidaires, la société civile, et en premier lieu Attac et les Amis de la Terre, se sont beaucoup mobilisés pour soutenir l’action des syndicats, notamment par plusieurs campagnes de mails et de tweets à l’attention de Muriel Pénicaud, ministre du travail demandant la fermeture des sites Amazon pour mise en danger de la vie d’autrui.

    Cette décision a été rendue alors qu’Amazon a multiplié les communications et publicités pour faire passer dans l’opinion publique l’idée qu’elle donnait la priorité à la santé et à la sécurité de ses salarié.e.s, tout en faisant du chantage à l’emploi et en ostracisant les syndicats. Pourtant de nombreux témoignages démontrent que les gestes barrière n’étaient pas respectés dans ses entrepôts, ce que vient confirmer le jugement rendu à Versailles.

    Nous serons vigilants sur les conditions de mise en œuvre du jugement du tribunal de Nanterre et le respect des conditions de sécurité pour la réouverture des entrepôts fermés.
    Cette décision ne doit pas masquer le fait qu’Amazon est engagée dans la conquête du marché français, avec 8 à 11 projets d’entrepôts et centres de tri supplémentaires d’ici début 2021 : Fournès (Gard), Champigny (Marne), Frescaty (Moselle), Senlis (Oise), dont l’inauguration est annoncée pour début juin 2020, Colombier-Saugnieu (Rhône), Annecy (Haute-Savoie), Petit-Couronne (Seine-Maritime), Dambach-la-Ville (Bas-Rhin), Belfort (Franche Comté)... sans compter tous ceux que nous ne connaissons pas encore.
    Attac et les Amis de la Terre demandent l’arrêt immédiat de ces projets, afin de lutter contre le changement climatique, empêcher des destructions d’emplois deux fois supérieures aux créations, et assurer la justice fiscale.

    Raphaël Pradeau, porte parole d’Attac explique qu’"Amazon est emblématique du monde d’avant, insoutenable écologiquement, fiscalement et socialement ; nous nous félicitons que la justice française ait fait primer la santé des salarié.e.s sur les profits d’Amazon". Alma Dufour, chargée de campagne aux Amis de la Terre conclut : "Pour trouver les voies d’une consommation plus sobre, basée sur des circuits courts et les commerces de proximité, plus respectueuse des producteurs, des travailleurs et de notre planète, il faut absolument stopper ces projets et tout remettre à plat. Après il sera trop tard."

    Communiqué Attac du 24 avril 2020.

  • La majorité préfère le CETA au climat

    Attac.pngCe mardi 23 juillet, à 16h10 les députés ont voté en faveur de la ratification du CETA par 266 voix pour et 213 contre. Mis à mal dans le débat public, poussés dans leurs retranchements, interpellés comme jamais - plus de 370 000 messages ont été envoyés aux députés par les internautes - l’exécutif et la majorité ont multiplié les approximations, omissions et contre-vérités pour obtenir une ratification expresse du CETA, pendant l’été. Alors que la mobilisation va se poursuivre à la rentrée, notamment en lien avec le mouvement des jeunes pour le climat, il est à noter que la majorité a montré des signes de faiblesse, avec de nombreuses défections dans ses rangs (52 abstentions et 9 votes contre) malgré la pression mise par l’exécutif.

    Pour Maxime Combes, porte-parole d’Attac France : « Les députés de la majorité LREM et MODEM l’ont fait : applaudir Greta et les jeunes mobilisés pour le climat à midi et ratifier le CETA, accord jugé par les experts non compatible avec l’urgence climatique, l’après-midi. Une telle hypocrisie illustre à nouveau le refus manifeste, continu et obstiné de l’exécutif à donner la priorité à l’urgence climatique, écologique, sociale et sanitaire. Nous n’avons cessé de le rappeler : il n’y aura pas de commerce, ni de parts de marché, sur une planète morte. »

    Attac France continuera à se mobiliser aux côtés du collectif Stop TAFTA/CETA pour bloquer la ratification du CETA au Sénat.

    Communiqué 23 juillet 2019

  • Contre-G7, pour un autre monde !

    Attac.pngDu 24 au 26 août, Emmanuel Macron accueillera le G7 à Biarritz. Fervents adeptes du système néolibéral, mettant à sac notre planète et faisant souffrir les peuples de leurs politiques austéritaires et pro-business, les sept pays parmi les plus riches du monde et la Commission européenne se réunissent cette année sur le thème des inégalités.

    Le cynisme de ces pyromanes de la planète n’a donc pas de limite. Dans la lignée des contre-sommets qui ont forgé le mouvement altermondialiste, la réponse citoyenne s’annonce importante encore, cette année au Pays basque, terre de résistances. Pour y défendre sa volonté d’un monde plus juste et désirable, Attac y participe pleinement, aux côtés de nombreuses associations, syndicats et citoyen·ne·s et vous y donne bien sûr rendez-vous. Ensemble, éteignons les sept brasiers du capitalisme !

     

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    Voici le programme du contre-sommet qui mêlera actions, réflexions et débats, pour élaborer ensemble la stratégie et les alternatives qui doivent dessiner le monde que nous voulons et pour le crier haut et fort dans les rues du monde entier. Plus de 90 organisations du Pays basque, de France et d’Europe sont déjà sur le pont !

    • > 19-20 août : Montage du Village d’Accueil des participant·e·s à Hendaye.
    • > 21, 22, 23 août : Contre-Sommet (Centre-ville de Hendaye et Centre de congrès du FICOBA à Irun).
    • > 24 août : Manifestation !
    • > 25 août : Actions et rassemblements pacifiques sur 7 places autour de la zone d’exclusion du G7.

    Programme du contre-sommet, informations logistiques, logements, retrouvez toutes ces informations sur le site d’Attac France.

    La mobilisation des adhérent·e·s et sympathisant·e·s d’Attac

    Nous avons besoin de vous !

    Comme vous le savez, cet été il n’y aura pas d’université d’été, parce que nous avons fait le choix d’investir nos forces dans l’organisation et le succès du contre-sommet du G7. Et pour le réussir nous avons besoin de vous, de votre énergie, de vos têtes et de vos bras ! L’objectif de la mobilisation d’Attac pour ce Contre-G7, c’est 500 participant·e·s sur place !

    A partir d’aujourd’hui nous voulons recenser les dispositions militantes. N’hésitez pas à remplir ce formulaire pour indiquer si vous souhaitez participer à la mobilisation avec Attac lors de ce Contre-G7 !

    Le 24 juin 2019