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Mondialisation - Page 5

  • Nouvelle action d’Attac : Apple inaugure son temple de l’évasion fiscale sur les Champs-Elysées

    Attac.pngCe dimanche 18 novembre, 70 militant·e·s d’Attac sont venus fêter à leur manière l’ouverture de l’Apple store des Champs-Elysées. Au cours d’une « contre inauguration festive », les militant·e·s ont organisé le procès de la marque à la pomme, la plus grande évadée fiscale du monde. « Mac man », un personnage parodique représentant la cupidité d’Apple, devait répondre aux accusations suivantes : évasion fiscale, obsolescence programmée, exploitation de travailleurs, matraquage publicitaire, saccage environnemental.

    Pour Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac France : « si Apple peut ouvrir un magasin gigantesque sur l’avenue la plus prestigieuse du monde, c’est parce que, à la différence des citoyens, des artisans, des commerçants et autres PME, la marque ne paie pas sa juste part d’impôts. Attac a révélé dans son rapport « Apple le hold-up mondial » que, sans ses montages fiscaux sophistiqués, la marque à la pomme aurait dû payer 16 milliards d’euros d’impôts supplémentaires à l’échelle de l’Union européenne, dont 2,7 milliards pour la France, depuis 2002. »

    La suite sur : https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/nouvelle-action-d-attac-apple-inaugure-son-temple-de-l-evasion-fiscale-sur-les

    Attac Apple.jpg

  • Comment financer la transition écologique ? Contribution pour des temps qui s'annoncent chauds

    Sur le site des "Economistes atterrés", vous trouverez la suite de la note ci-dessous, (en PDF) rédigée par Jean-Marie Harribey : http://atterres.org/article/comment-financer-la-transition-%C3%A9cologique-contribution-pour-des-temps-qui-sannoncent-chauds

     

    La récente démission de Nicolas Hulot du poste de ministre de la Transition écologique et solidaire a été une nouvelle occasion de souligner l’urgence d’engager une action véritable contre le réchauffement du climat, la diminution de la biodiversité, la raréfaction de beaucoup de matières premières et les multiples pollutions. De ce fait, se pose avec acuité la question du financement des énormes investissements nécessaires pour mener à bien cette transition. Quelques jours avant et après cette démission, plusieurs appels de scientifiques  ont été publiés dans les médias pour presser les gouvernements à agir en faveur des investissements publics susceptibles d’amorcer un changement qui ne soit pas simplement celui d’un discours incantatoire. Plus largement, la mobilisation citoyenne « Dans nos rues pour le climat » du 8 septembre 2018 a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes dans le monde. Et le « rapport spécial 1,5 °C »  du GIEC publié le 8 octobre 2018 est venu rappeler la gravité de la situation. La nécessité d’agir rapidement est désormais dans le débat public.
    En effet, la crise écologique étant aujourd’hui avérée, toutes les déclarations officielles, qu’elles proviennent des gouvernements, des institutions internationales et même des plus grandes entreprises multinationales, assurent de la volonté d’engager une transition écologique, notamment énergétique. Mais la réalité est moins belle. Que ce soit au niveau international pour faire entrer l’accord de Paris sur le climat (COP 21 en 2015) en application, ou au niveau européen pour respecter l’échéancier de limitation des gaz à effet de serre, ou au niveau français avec la loi pour la transition énergétique et la croissance verte (2015), les moyens réunis ne sont pas à la hauteur de la volonté affichée. En particulier, aucune instance n’est en mesure de dire avec précision comment sera financée cette transition. On sait seulement que les estimations du financement de la transition dans le monde effectuées au sein des institutions internationales oscillent entre 2 % et 5 % du produit brut mondial annuel (soit entre 1 600 et 4 000 milliards de dollars) pendant une durée qui s’étalera vraisemblablement sur plusieurs décennies.
     Sans doute l’incapacité ou les hésitations à engager la transition tant évoquée tiennent pour une bonne part à la réticence – sinon le déni – à voir dans la dégradation générale un effet direct du capitalisme, cette « immense accumulation de marchandises »  sans autre boussole que la course au profit, et donc un effet du productivisme qui lui est inhérent. À tel point que le concept de « capitalocène »  émerge dans la communauté scientifique par opposition à celui d’« anthropocène ». Cependant le lien entre l’exigence d’accumulation capitaliste et le dérèglement des équilibres écologiques planétaires n’étant généralement pas établi parmi les classes dirigeantes, il est difficile pour elles d’identifier les véritables causes des dérèglements et par conséquent de s’attaquer à elles. Il est donc indispensable de montrer en quoi, face au mirage de la « croissance verte », la transformation du système productif et du mode de consommation doit être le cadre dans lequel inscrire la transition écologique (1). Dans un tel cadre, que serait un « prix social et écologique » attribué aux activités de transition pour favoriser leur développement? (2). Enfin, comment mettre la politique monétaire au service de la transition? (3). La présente contribution s’inscrit dans le débat public désormais incontournable et, bien sûr, est appelée à s’enrichir des autres contributions qui viendront.

    Pour lire cette note dans son intégralité : http://atterres.org/article/comment-financer-la-transition-%C3%A9cologique-contribution-pour-des-temps-qui-sannoncent-chauds

  • Susan George : "Tous ensemble, mettre fin aux privilèges et à l’impunité des fraudeurs"

    Sur le lien suivant, le discours prononcé par Susan George en conclusion du rassemblement organisé devant le TGI de Paris le 12 février 2018, à l'occasion du procès en référé opposant Apple et Attac.

    https://blogs.mediapart.fr/attac-france/blog/120218/tous-ensemble-mettre-fin-aux-privileges-et-l-impunite-des-fraudeurs

    Bonne lecture !

  • "Toujours plus pour les riches"… sortie le 17 janvier

    Attac.pngLe nouveau livre d’Attac Toujours plus pour les riches - manifeste pour une fiscalité juste (édition Les liens qui libèrent) sortira en librairie le 17 janvier. Il est disponible dès maintenant pour les comités locaux. Il a été coordonné par Isabelle Bourboulon, Dominique Plihon et Vincent Drezet.

    Affaires Cahuzac, « LuxLeaks », « Panama Papers », « Paradise Papers »… Les scandales financiers se succèdent, révélant les stratégies des multinationales, des grandes fortunes et des puissants pour échapper à l’impôt. Si les plus riches s’affranchissent de leur contribution au bien commun et aux services publics, c’est le consentement général à l’impôt qui est affaibli. Pourquoi payer si les riches peuvent s’en dispenser ?

    En France, les contre-réformes d’Emmanuel Macron au profit des riches vont encore aggraver l’injustice fiscale et l’État y perdre de sa légitimité. Car l’égalité devant la loi et l’égalité devant l’impôt constituent les piliers du contrat démocratique.

    Ce livre, qui s’adresse à des non spécialistes, dresse un panorama de l’ensemble des enjeux fiscaux : il décrypte les arcanes de la fiscalité et montre pourquoi celle-ci est devenue injuste et inefficace ; il met à bas les idées reçues, comme celle du poids croissant de la fiscalité des entreprises, qui sont en réalité assistées par l’État.

  • TAFTA, CETA : 12 organisations de la société civile demandent à François Hollande de mettre un terme,aux accords transatlantiques !

    cid:  part2.82C9E2F8.E3739E13@act-consultants.fr.pngAttac en lien avec 11 autres organisations de la société civile lance une pétition pour demander à François Hollande de mettre un terme aux accords transatlantiques CETA et TAFTA.

    Dans le contexte présent, il importe de participer massivement à cette pétition. Vous pouvez la signer à : https://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/article/tafta-ceta-demandez-a-francois-hollande-de-mettre-un-terme-aux-accords

    Les négociations sur le projet d’accord de libre-échange avec les États-Unis (TAFTA) se poursuivent alors que les révélations récentes (« TTIP leaks ») ont confirmé leur logique de remises en cause des normes (alimentaires, sanitaires, environnementales et sociales) et du principe démocratique (à travers l’institution d’un tribunal arbitral et de la coopération réglementaire).
    Pendant ce temps, la Commission européenne fait le forcing pour faire ratifier l’accord avec le Canada, CETA, dont le texte publié porte les mêmes dérives, et pour contrer les réticences sur cette ratification qui se font sentir au sein de certains États-membres. Alors que les chefs d’États des 28 États-membres sont invités, lors du prochain sommet de l’Union européenne les 28 et 29 juin, à confirmer leur soutien au mandat de négociation TAFTA donné aux négociateurs de la Commission européenne, demandons à François Hollande que la France qui a exprimé des critiques sur TAFTA se retire des négociations et qu’elle refuse, en cohérence, d’adopter l’accord avec le Canada (CETA).