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Attac Poitiers - ATTAC Vienne - Page 126

  • 7ème AlterVillage d'Attac…

    … du dimanche 27 juillet au dimanche 3 août 2014 Saillans dans la Drôme.

    Quelques éléments du programme, ci-dessous :

    Organisation des journées

    L’accueil des participant-e-s à l’AlterVillage se fera à partir de 17 h le dimanche 27 juillet : installation des tentes, apéro & première plénière « fonctionnement » : évaluation du travail pour l’installation et définition d’un-e référent-e par tâches pour le lendemain (douches solaires / signalétique / accueil / aménagement de la cuisine et du bar / courses « petit matériel » / montage des barnums…) ; formation pour le lendemain d’une équipe « petit-déjeuner » & d’une équipe « déjeuner »…

    Le repas de ce dimanche soir, au moment des arrivées, sera constitué de tout ce que chacun-e d’entre nous aura apporté dans ses valises.

    Les journées du lundi 28 et mardi 29 juillet seront consacrées à l’aménagement du site pour que celui-ci puisse accueillir 120 personnes dans les meilleures conditions.
    Si vous souhaitez participer à cette installation, n’hésitez pas à amener vos outils que vous aurez marqués à vos couleurs pour mieux les retrouver (scie-sauteuse, scie, tournevis, visseuse, perceuse... rechargées avant d’arriver si c’est possible : nous n’aurons que peu de prises électriques à disposition ; et, à ce propos, nous cherchons des rallonges et des multiprises), ainsi que du matériel (planches, vieux draps, palettes...).

    En fin d’après-midi du mardi 29 juillet, de 17 h 30 à 19 h, nous tiendrons la plénière d’ouverture de l’AlterVillage, afin de s’accorder sur notre mode d’organisation collective jusqu’au dimanche 3 août.

    Les quatre journées d’atelier des mercredi 30 juillet, jeudi 31 juillet, vendredi 1 août et samedi 2 août se présentent presque toutes sous la même forme :

    • Après le petit-déjeuner, les ateliers du matin ont lieu entre 10 h et 12 h 30
    • Repas du midi
    • De 14 h 30 à 15 h 30 a lieu la pause « K’fé » : un tableau permettra à chacun-e de proposer des activités et aux autres de s’y inscrire
    • Les temps d’activités de l’après-midi ont lieu entre 15 h 30 et 18 h
    • De 18 h à 19 h, c’est la « vie du village » : chacun-e vaque à ses occupations, tâches collectives, préparatifs, etc.
    • De 19 h à 20 h se déroule la plénière quotidienne qui doit permettre d’aborder et résoudre certains des problèmes rencontrés dans la gestion collective du lieu
    • Après le repas, à partir de 21 h 30, soirées altermondialistes…

    Le dimanche 3 août au matin, nous nous réunissons une dernière fois tous ensemble pour la plénière de clôture puis, l’après-midi, après un dernier repas pris ensemble, nous remettons le site dans l’état dans lequel nous l’avons trouvé en arrivant.

    Le programme détaillé par journée à l'adresse : https://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/programme-de-l-altervillage-2014

  • La nomination de Jean-Claude Juncker : un désaveu des électeurs européens et un danger pour l’avenir de l’Union européenne

    Logo Attac.jpgL’élection par le Parlement européen de Jean-Claude Juncker pour présider la future Commission européenne est une mauvaise nouvelle pour l’avenir d’une Union européenne en pleine crise. Contrairement au discours officiel, il s’agit d’un désaveu des électeurs. Les élections européennes ont montré un profond désir de changement des politiques, et donc des responsables européens. Or Jean-Claude Juncker a été élu à une courte majorité, à la suite de tractations politiciennes entre les gouvernements et les partis politiques (y compris les socialistes) qui ont abouti à la désignation du candidat du PPE, le parti conservateur arrivé en tête mais qui n’a obtenu que 12% des suffrages des électeurs inscrits.

    La nomination de Jean-Claude Juncker constitue un danger pour l’Europe solidaire, sociale et écologique que nous défendons, pour au moins trois séries de raisons. Tout d’abord, Jean-Claude Junker a été pendant près de 20 ans premier ministre du Luxembourg, dont il a fait l’un des principaux paradis fiscaux européens, plaque-tournante de l’évasion fiscale et du blanchiment de l’argent sale. On peut être certain qu’il continuera de défendre les intérêts de la haute finance qui étouffe les peuples d’Europe et qu’il freinera des quatre fers pour mettre en œuvre le projet de taxe européenne sur les transactions financières.

    En second lieu, Jean-Claude Juncker a présidé pendant huit ans l’Euro-groupe, véritable gouvernement économique de l’Europe. A ce poste, il s’est érigé en promoteur en chef des politiques néolibérales qui ont conduit l’Union européenne dans une impasse et fait de la zone euro la région du monde développé où la crise économique et sociale est la plus grave.

    En troisième lieu, le programme économique que Jean-Claude Juncker a proposé pour se faire élire confirme qu’il s’agit d’un homme du passé, incapable de répondre aux défis économiques, sociaux et écologiques auxquels l’Union européenne va devoir faire face. En témoignent les points clés de son programme : « Respecter le pacte de stabilité » et donc poursuivre les politiques d’austérité qui engendrent le chômage ; « créer un environnement favorable aux entreprises » et donc accroitre la flexibilité du marché du travail ; « accéder à d’autres sources d’approvisionnement énergétique », et donc importer du gaz de schiste des Etats-Unis à bas prix; « Nous devons réduire notre forte dépendance en matière de financement bancaire » et donc donner un poids plus grand aux marchés financiers ; « négocier un accord de libre-échange raisonnable et équilibré avec les Etats-Unis », ce qui veut dire l’harmonisation vers le bas des normes sanitaires, sociales et environnementales pour le plus grand profit des multinationales et au détriment des peuples européen et états-unien.

    Avec la nomination d’un président qui symbolise les politiques du passé, l’Union européenne vient de manquer une occasion de changer de cap  et de renoncer aux politiques qui l’ont conduite au bord du gouffre.

    Communiqué d’Attac France – 16 juillet 2014

  • Appel Hors TAFTA

    autoc.pngL'appel "hors TAFTA" est lancé !
     
    Retrouvez l'appel en ligne ici :
    Et ici :
     
    Pour signer en ligne :
     
    Tous les premiers signataires sont ici :
     
    A relayer sur nos sites, nos contacts presse et comptes sociaux respectifs...

  • Toutes et tous hors TAFTA !

    Les citoyens d'Europe contre le traité transatlantique

    autoc.pngL’Union européenne (UE) et les États-Unis négocient un accord de libre-échange, dit PTCI* ou TAFTA*. Au-delà des États-Unis et de l’UE, cet « OTAN de l'économie » impacterait toute la planète. De nombreux autres accords sont également en cours de négociation, dont l'AECG* ou CETA* entre l'UE et le Canada en passe d'être conclu.

    Ces négociations opaques se déroulent dans le dos des peuples d'Europe et d'Amérique du Nord. Elles visent à établir un grand marché transatlantique qui consacrerait la domination des multinationales européennes et américaines au détriment des citoyens de part et d’autre de l’Atlantique. Sous couvert d'une hypothétique relance de la croissance, ces négociations risquent de niveler par le bas les normes sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environnementales. Ces nouvelles normes seraient placées sous le contrôle de tribunaux supranationaux d'arbitrage privés, hors de tout contrôle démocratique.

    Cet accord de libre-échange menace de mettre en péril ce qui rend nos sociétés encore vivables. C'est la raison pour laquelle nous appelons les parlementaires français et européens nouvellement élus à faire pression sur les États membres et la Commission européenne afin d'interrompre les négociations du TAFTA.

    Nous exigeons la mise en place d'un cadre de coopération alternatif qui permette des échanges commerciaux équitables, l’extension des droits civiques et sociaux, une alimentation saine, une santé accessible à toutes et tous, le respect de la diversité culturelle et des réponses à l'urgence écologique.

    De plus en plus de collectivités locales se déclarent « hors TAFTA ». Nous demandons aux élus, aux organisateurs de manifestations culturelles et aux acteurs des secteurs d'activité concernés de faire entendre leur voix en se déclarant eux aussi « hors TAFTA ».

    Nous appelons à une large mobilisation de la population pour faire vivre ce débat partout dans nos villages et nos quartiers, sur nos lieux de travail et d'étude et créer des collectifs locaux partout en France pour enrayer le TAFTA, le CETA et sortir du piège des accords de libre-échange.

    Appel complet  en fichier PDF : appel-hors-tafta-vf.pdf

  • Les inégalités se creusent de manière vertigineuse

    Réservé aux abonnéEs à Médiapart, cet article sur l'évolution de la pauvreté en France : édifiant…

    La suite sur le site de Médiapart (pour les abonnéEs).

    02 juillet 2014 | Par Laurent Mauduit - Mediapart.fr

     Selon l'Insee, les inégalités ont atteint en 2011 « leur plus haut niveau enregistré depuis 1996 ». L'année a été exceptionnellement faste pour les hauts revenus, tandis que la pauvreté a touché 8,7 millions de personnes, un niveau historique. Les priorités retenues par François Hollande risquent de creuser encore plus ces gravissimes fractures sociales.

    Dans le contexte politique et social délétère dans lequel baigne la France, c’est une étude importante que publie ce mercredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) : selon l’édition 2014 de son enquête sur Les revenus et le patrimoine des ménages, les inégalités ont atteint en 2011 en France des niveaux sans précédent depuis 1996. Si le niveau de vie médian des Français est resté étale, celui des Français les plus riches a fortement augmenté, tandis que celui des plus modestes s’est effondré, contribuant à une envolée du nombre de pauvres. Ce constat constitue un véritable réquisitoire contre la politique économique française, celle conduite durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, mais tout autant celle impulsée depuis par François Hollande.

    La publication par l’Insee de cette enquête éclairante suscite, certes, chaque année la même déception. Alors que l’on aimerait naturellement connaître en temps réel les évolutions des revenus et de patrimoine et donc arriver à cerner si les inégalités se creusent ou se résorbent, l’institut révèle ses diagnostics avec trois ans de retard. Dans le cas présent : le diagnostic de l’Insee porte sur 2011. Mais c’est le prix à payer pour disposer d’un étude méticuleuse et indiscutable. Car le seul moyen fiable pour disposer de ce genre de diagnostic, c’est d’exploiter les résultats de la traditionnelle enquête sur les revenus fiscaux et sociaux des Français. Or, pour cela, il faut beaucoup de temps pour que les données soient accessibles, puis interprétées.

    Ce long délai ne change pourtant pas grand-chose. Car en vérité, ce sont des évolutions gravissimes que révèle l’Insee. Et de nombreux indices laissent à penser que ces évolutions se sont sans doute encore creusées depuis 2011.

    Pour commencer, voici donc cette étude de l’Insee. Il est possible de la télécharger ici ou de la consulter ci-dessous.

    Le premier constat que dresse l’Insee peut faire illusion. Il fait en effet apparaître pour 2011 que « le niveau de vie médian de la population est stable en euros constants par rapport à 2010, après avoir baissé l’année précédente (– 0,5 % entre 2009 et 2010) ». Concrètement, ce niveau de vie médian a été de 19 550 euros en 2011, soit 1 630 euros par mois. Ce qui veut donc dire que 50 % des Français ont eu un niveau de vie supérieur, et 50 % un niveau de vie inférieur.

    Cette première donnée offre donc déjà une première mesure de l’état social de la France : si la moitié des Français a disposé cette année-là d’un niveau de vie inférieur à 1 630 euros par mois, c’est bel et bien que les fractures sociales du pays sont béantes.

    Des inégalités sans précédent depuis 1996

    Mais il y a plus grave : c’est que cette stabilité apparente des niveaux de vie recouvre en fait un fort creusement des inégalités, avec une envolée des hauts revenus et une régression sensible des niveaux de vie des plus modestes.