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Attac Poitiers - ATTAC Vienne - Page 122

  • Procès des 9 de la Confédération Paysanne à Amiens 28/10 : Appel à mobilisation!

    Plus que quelques jours avant le procès de l'industrialisation de l'agriculture à Amiens ! 
    Plus de 30 bus programmés,  une foule de personnalités et des milliers de personnes sont attendues devant le tribunal correctionnel d' Amiens !!

    Ce mail pour vous donner les dernières informations importantes :

    Caravanes de soutien :
    => Le 15/10, une dizaine de militants de la conf' ont entamé un jeune pour protester contre l'exclusion des petits paysans par la PAC et la loi d'avenir agricole. 
    Ils seront à Amiens le 28/10 pour témoigner.
    Voir leur revendications

    => Le 19 octobre, une quinzaine de cyclistes sont partis de Notre Dame des landes pour rejoindre Amiens le 28/10.
     
    => Et ce samedi (le 25/10), ce sont 8 tracteurs vigilants de COPAIN 44 qui partiront de NDDL pour être à Amiens le matin du procès !!

    Dernières nouvelles / textes pour mobiliser
    => Senoble lâche les 1000 vaches : http://www.reporterre.net/spip.php?article6471
    => Appel à mobilisation de Roger roux, porte-parole conf' des alpes maritimes : cliquez ici
    => Et en bonus, un texte de Léon Maillet en PJ (militant historique du Larzac)


    Programme définitif de la journée :
    Cliquez ici pour prendre connaissance du programme (quasi) définitif de la journée.
    En raison d'un programme très chargé et pour éviter de vider la place à un moment ou les prévenus pourraient éventuellement sortir du tribunal, le secrétariat national a décidé d'annuler la marche initialement prévue.

  • Réductions d’émissions : l’Union européenne renonce à montrer l’exemple

    Logo Attac.jpgRéduire de 40 % d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 : l’objectif adopté par le Conseil européen des 23 et 24 octobre est dramatiquement insuffisant. Il contredit les recommandations des scientifiques pour ne pas dépasser les 2 °C de réchauffement climatique d’ici la fin du siècle. L’Union européenne (UE) abandonne ainsi toute prétention de leadership en matière de lutte contre les dérèglements climatiques.

    Le Conseil européen a adopté la proposition de la Commission pour les réductions d’émission d’ici 2030. Il entérine ainsi la perte de plusieurs années décisives dans la lutte contre les dérèglements climatiques.

    Adopter un objectif de 40 % de réductions d’émissions d’ici 2030 revient à repousser à l’après 2030 l’essentiel des efforts. Rappelons en effet que l’objectif officiel pour 2050, cohérent avec les recommandations unanimes des scientifiques, est une baisse de 80 % des émissions, soit -2,5 % par an. Or l’objectif de -40 % en 2030 permet de se contenter d’une baisse de 1,3 % par an : deux fois moins que le nécessaire. Du fait du retard ainsi pris, il faudra ensuite une baisse de 5 % par an pour atteindre l’objectif en 2050 ! C’est à se demander si l’UE ne vient tout simplement pas d’abandonner l’objectif de ne pas dépasser les 2 °C d’augmentation maximale de la température moyenne mondiale d’ici à la fin du siècle.

    Quant à l’objectif de 27 % d’énergies renouvelables d’ici 2030, il peut sembler un premier pas : mais en s’abstenant de fixer des objectifs par pays, l’UE laisse les mains libres aux États-membres qui préfèrent le charbon, les hydrocarbures de schiste ou le nucléaire. Les lobbies industriels des énergies fossiles et du nucléaire ont été entendus, qui plaident de plus en plus ouvertement pour freiner le développement des énergies renouvelables.

    Le marché du carbone européen est en faillite mais contribue quand même à subventionner les pays et les industries les plus polluants. Sans objectifs de réduction d’émission cohérents avec les recommandations scientifiques, l’Union européenne ne peut plus prétendre au rôle de « leadership climatique » auquel elle prétendait il y a encore quelques années. Quant à la France, après avoir abandonné l’écotaxe, après avoir adopté une loi sur la transition énergétique sans financements, son gouvernement veut maintenant libéraliser le transport d’autocars concurrents du train, toujours bien sûr au nom de la sacro-sainte croissance.

    Dans de nombreux pays d’Europe des mobilisations citoyennes s’opposent à aux énergies fossiles et aux projets inutiles et déploient des initiatives de transition notamment en matière énergétique. La Conférence climatique de Paris-Le Bourget en décembre 2015 (COP21) sera un lieu de convergences de ces mouvements qui seuls peuvent faire échec au poids des lobbies et tirer les ambitions européennes vers le haut.

    Communiqué du 24 octobre 2014

  • Budget 2015 : un mauvais tournant

    Note d’analyse Attac, Fondation Copernic, Les Économistes Atterrés

    Après trois années où la politique d’austérité est passée principalement par des hausses d’impôts, elle se focalise désormais, avec le pacte dit de « responsabilité », sur la baisse des dépenses publiques et l’amélioration des marges des entreprises. Pour Les Économistes Atterrés, Attac et la Fondation Copernic, qui publient aujourd’hui une note d’analyse détaillée du projet de budget 2015, c’est un pari perdu d’avance. 

    Les entreprises disposent de surcapacités de production et manquent de clients : elles n’utiliseront donc pas les cadeaux fiscaux pour investir et embaucher mais pour baisser leurs prix ou pour rémunérer leurs actionnaires. La baisse des dépenses publiques et sociales va accentuer la stagnation. Celle-ci pourrait fort bien se transformer en déflation.

    Les prévisions de croissance du gouvernement (1 % pour 2015, puis 1,7 %, 1,9 % et 2 % à partir de 2018) tablent sur une résorption de la dette publique à compter de 2017. Mais l’histoire risque de se répéter : l’impact récessif de ces décisions est sous-évalué. Si la France, à la différence des pays du Sud de l’Europe, a pour l’heure échappé à une brutale dépression, c’est grâce à la… dépense publique. Certes l’austérité budgétaire a bien eu lieu : « choc fiscal », ralentissement de la dépense publique. Mais heureusement, la hausse des dépenses publiques, quoique ralentie, a pu compenser en partie le recul de la demande du secteur privé depuis 2011 (avec notamment un recul massif de l’investissement en logement des ménages). C’est la dépense publique qui a empêché que la France ne passe de la récession à la dépression, ce sont les coupes budgétaires qui risquent de l’enfoncer.

    Car la France, comme la zone euro dans son ensemble, est dans une situation économique calamiteuse qui commence à inquiéter les marchés financiers. C’est pourtant pour les rassurer que ces politiques sont menées ! L’impasse est donc totale. Un vaste plan de relance à l’échelle nationale et européenne, dégageant des financements massifs pour la transition écologique et la satisfaction des besoins sociaux, est indispensable pour inverser la courbe du chômage et des émissions de gaz à effet de serre. Il suppose de mettre fin à l’emprise des marchés financiers sur nos sociétés.

    Communiqué du 23 octobre 2014

    Vous pouvez télécharger la note (28 pages) à l'adresse :

    https://france.attac.org/IMG/pdf/attac_note_budget_10_14.pdf?pk_campaign=Infolettre-147&pk_kwd=france-attac-org-img-pdf-attac

  • 7 colombes pour la Paix le 15 novembre à Poitiers

    A mettre dans votre agenda :

    A l'initiative du "Collectif Palestine" cette initiative à faire connaître  :

    7 colombes pour la Paix. 

    Un envol pour la liberté des peuples, mille et un battements d'ailes pour la paix.

    Rendez-vous samedi 15 novembre à 15 h place du palais de justice à Poitiers.

    Voir l'affiche en fichier joint : affiche quinze novembre.pdf

  • La mobilisation contre le TAFTA prend de l’ampleur et gagne la rue !

    autoc.pngSamedi 11 octobre, des dizaines des milliers de citoyens ont organisé plus de 1000 initiatives et de larges manifestations dans 22 capitales européennes pour dénoncer les traités des multinationales et scander « Stop TAFTA, CETA et TiSA ! ». Plus de 70 rassemblements ont eu lieu partout en France, de Brest à Aix en Provence en passant par Lille, Lyon, Narbonne ou Toulouse. La manif’action parisienne a réuni plusieurs milliers de personnes et a convergé, place de la République, avec les mobilisation de la journée internationale contre les gaz de schistes et la manifestation « NON au salon pro-nucléaire ». 

    Le nombre et le dynamisme des rassemblements témoignent de la détermination des populations européennes, en lien avec les mouvements qui luttent contre ces accords au Canada et aux Etats-Unis, à faire entendre leurs voix pour dénoncer la capture par les multinationales de négociations qui se déroulent en toute opacité. Le 11 octobre est un premier succès d’ampleur pour le mouvement appelant à bloquer le TAFTA, le CETA, le TiSA et à sortir du piège des accords de libre-échange. Son message est clair : nous voulons des politiques commerciales et d’investissement au service des peuples et la planète, et non au service des multinationales et de la finance.

    Le collectif national Stop TAFTA appelle les collectifs locaux a poursuivre leurs actions et leur travail d’éducation populaire autour de ces traités. La mobilisation se poursuivra jusqu’à l’arrêt des négociations du TAFTA et du TiSA, et la non adoption du CETA. De futures initiatives seront annoncées prochainement.