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Attac Poitiers - ATTAC Vienne - Page 78

  • Le budget de l’Etat en 2018 : austérité et injustices en marche

    Logo Attac.jpgLe projet de loi de finance (PLF) pour 2018 est une parfaite illustration du macronisme : au service des plus riches et de la finance, cette politique coupe les budgets sociaux et promet l’injustice fiscale.

    Le gouvernement veut tout à la fois baisser les dépenses publiques, et dans le même temps, réduire les recettes en diminuant les prélèvements obligatoires au prétexte de « libérer » l’économie. Ce sont les grandes entreprises qui en profiteront (avec la baisse de l’impôt sur les sociétés) et les ménages les plus riches, sachant que par ailleurs ceux-ci cachent près de 10 % de leur richesse dans les paradis fiscaux.. Selon Oxfam, les 10 % les plus riches bénéficieront d’une hausse des revenus 18 fois plus importantes que les 10 % les plus pauvres ! 46 % des baisses d’impôts aux ménages seront concentrées sur les 10 % les plus riches, selon l’OFCE [1]. Deux cadeaux fiscaux emblématiques leurs sont accordés. Leurs revenus financiers bénéficieront désormais d’un prélèvement forfaitaire maximal de 30 %, la « flat tax », qui leur permettra d’échapper à la progressivité de l’impôt sur le revenu. Deuxième cadeau : les patrimoines financiers seront exonérés de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Ce sont donc 4,5 milliards d’euros cumulés de soutien public pour le patrimoine et les revenus financiers au détriment des emplois aidés, de l’aide au logement et d’un plan d’investissement pour l’enseignement supérieur.
    Se défendant d’être au service des plus riches, le gouvernement intègre à la loi de finance la baisse de la taxe d’habitation. Mais cette mesure est un leurre : de nombreux ménages, les plus modestes, sont déjà exonérés ; et le manque à gagner des communes (près d’un tiers de leurs ressources), amènera ces dernières à réduire encore leurs dépenses qui bénéficient à la majorité de la population via les services publics de proximité (écoles, crèches, services culturels…).
    Le deuxième tour de passe-passe de la loi de finance est la hausse de la CSG de 1,7 point qui financera la baisse des cotisations sociales des salarié·e·s et des entreprises. Mesure profondément injuste pour les retraité·e·s qui subiront la hausse de la CSG sans bénéficier de la baisse des cotisations sociales.
    Le coût social du PLF ne s’arrête pas là ! Les cadeaux fiscaux aux ultra-riches seront financés par des coupes budgétaires sévères, de l’ordre de 8 milliards d’euros en 2018, et de 60 milliards sur le quinquennat. Les crédits publics subiront un coup de rabot général qui frappera aveuglément les plus fragiles, comme l’illustre la baisse de l’APL et des contrats aidés. Mais cette injustice va au-delà de nos frontières, puisque l’aide publique au développement sera également réduite, aide qui devait être financée par une extension de la taxe sur les transactions financières, abandonnée. Macron n’avait-il pas promis au soir de son élection « une France attentive au respect des engagements en matière de développement » ?
    Rarement une loi de finance a été aussi injuste, et favorable aux détenteurs du capital. Macron est au service d’une minorité, les 1 % d’ultra riches. À nous les 99 %, de faire obstacle à cette politique et de porter nos alternatives au service de la majorité.

    Communiqué Attac du 27 septembre


    [1] « Évaluation du programme présidentiel pour le quinquennat 2017 – 2022 », Policy Brief, 12 juillet 2017.

  • Cultivons la biodiversité : dimanche 1er octobre à Thuré (86)

    Sans-titre.jpg- Dimanche 1er octobre à Thuré à la Ferrandière (près de Châtellerault) : 10e fête des cueilleurs de bio diversité (programme complet ci-dessous) en fichier PDF.

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  • Alternatiba à Poitiers (parc de Blossac) : samedi 23 dimanche 24 septembre !

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    - Mardi 19 septembre à 19 h 15, salle Timbaud de la Maison du Peuple de Poitiers  (rue Saint Paul, parking De Gaulle) il restera 4 jours avant le village des alternatives des 23 et 24 septembre. Nous en sommes aux derniers réglages pour que tout se passe le mieux possible et nous appelons tout le monde à se mobiliser sur le pont ! Nous mettrons en œuvre ensemble les solutions à tous les problèmes pratiques que vous vous posez. Ne manquez pas cette réunion ! Nous vous présenterons un rapide point sur le budget. De plus, si certain-es d'entre vous veulent faire un don, elles et ils pourront le faire sur place.
    Nous avons besoin de nombreux bénévoles du vendredi midi au lundi midi sur des créneaux à déterminer ensemble en permettant bien sûr de profiter pleinement du village. Peu encore se sont inscrits.

    Merci de relayer notre appel à bénévoles dans vos réseaux.

    Toutes les informations et détails pratiques sur https://alternatiba.eu/poitiers/benevoles/.

    Inscriptions :   https://framaforms.org/devenez-benevole-du-climat-le-temps-dun-week-end-1498153268. 

    Nous accueillerons donc les bénévoles inscrit-es et ceux qui souhaitent le faire ce mardi.

    Programme complet sur le site : https://alternatiba.eu/poitiers/programme-village-alternatives/

    Alternatibement,

    L'équipe d’organisation

     

  • Confédération Paysanne : 30 ans !!!

    Du 18 au 20 août à Alloue, la Conf’ fêtera ses 30 ans : débats, concerts...

    Née en 1987 de la fusion de la FNSP et de la CNSTP, la Confédération paysanne fêtera cette année ses 30 ans. Pour célébrer les luttes passées et à venir, la Confédération paysanne organise une grande fête populaire à Alloue en Charente : plus de 30 débats seront organisés pendant 3 jours. Une restauration paysanne et un marché de producteurs sont prévus sur place.

    Plusieurs concerts seront également proposés : Marie Coutant, Treizeur du Mat, Zoufris Maracas, HK & les Saltimbanks ou encore Gauvain Sers.

    L'ensemble de l’événement est à prix libre et un camping est prévu sur le site. Vous pourrez trouver plus d'informations sur le site de l'événement : http://30ansdelaconf.fr

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  • Muriel Pénicaud, ministre des licenciements boursiers

    Logo Attac.jpgJeudi 27 juillet, l’Humanité a révélé comment la ministre du Travail du gouvernement Macron, a gagné 1,13 million d’euros en un jour, grâce au licenciement de 900 personnes. Ex-directrice générale des ressources humaines du groupe Danone, Muriel Pénicaud a profité de l’annonce d’un plan social au sein du groupe pour revendre ses participations en bourse.

    Cette révélation est une nouvelle illustration de l’adhésion totale du gouvernement d’Emmanuel Macron aux logiques financières spéculatives, qui détruisent les emplois et menacent nos sociétés. Le plan social qui a permis à la ministre du Travail d’empocher l’équivalent de 80 ans de SMIC en moins de 24 heures a été organisé dans un contexte de bonne santé financière : Danone venait même de battre le record de son chiffre d’affaires ! Le plan social a servi à augmenter les marges déjà élevées du groupe et à doper les dividendes des actionnaires, qui ont bondi de 4,3 % à l’annonce du plan social.
    Ce sont les mêmes logiques néfastes qui sous-tendent le projet de « loi Travail XXL » du gouvernement Macron, défendu par Muriel Pénicaud. À la clé : facilitation des licenciements, généralisation les contrats précaires, réduction des recours des salarié·e·s face aux abus des employeurs…
    Il est urgent de rompre avec ces orientations dangereuses qui reviennent à précariser l’ensemble de la société pour mieux servir les intérêts des financiers et des multinationales. C’est pourquoi nous nous opposons au projet de « loi Travail XXL » et nous mobiliserons pour empêcher son passage en force par ordonnances dès la rentrée.
    Alors que la France est championne d’Europe en matière de distribution de dividendes, il serait plus judicieux de faire voter une « loi capital » qui, par exemple, interdise les licenciements boursiers et permette de revoir les modes de rémunération des dirigeants d’entreprise : les rémunérations par stock-options conduisent en effet à privilégier des arbitrages de court-terme favorables aux actionnaires et détenteurs de stock-options plutôt que des décisions favorables à l’emploi, la qualité du travail et l’environnement.


    Communiqué du 28 juillet 2017