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  • Alternatiba à Poitiers les 23 et 24 septembre : ça avance !

    Alternatiba.jpegQuelques éléments du projet aujourd'hui : plus de 120 associations ou structures seront effectivement présentes pendant le village des alternatives. Il faudrait, pour aider, 100 bénévoles.
    Lors de la dernière rencontre avec un des services de la mairie nous avons été surpris-es de constater que l'implication proposée par la Mairie était largement en-dessous de l’enthousiasme et des engagements oraux pris au mois de décembre et ne permettent pas en l'état la tenue d'Alternatiba Poitiers dans des conditions correctes. Nous avons donc décidé d'écrire directement à Monsieur le Maire : nous avons demandé un rendez-vous urgent il y a déjà 15 jours. Nous savons que la mairie et Grand Poitiers, comme d'autres agglomérations comme Limoges ou Bordeaux, peuvent s'engager fortement dans le défi climatique et soutenir le projet Alternatiba Poitiers que nous préparons ensemble avec un investissement et un engouement importants.

    Les différents quartiers et les commissions transversales comme la communication, la restauration, la logistique, .. ont pu rendre compte au groupe organisation des besoins matériels et humains, qui sont clairement listés. Un pré-programme est en cours de rédaction.
    N'hésitez pas à prendre contact avec nous si besoin pour plus d'informations, pour rejoindre tel ou tel quartier ou commission, ou encore pour nous aider à impliquer largement Grand Poitiers dans notre démarche citoyenne.

    La prochaine réunion publique aura lieu le mardi 13 juin au CRIJ entre 19h 15 et 21h 15. Ce sera aussi la limite pour inscrire une association ou une structure pour une présence au village des alternatives.
    Nous vous remercions par avance de votre participation au financement participatif  de "j'adopte un projet" que nous avons lancé. Merci d'en parler à vos amis, vos connaissances, vos partenaires, vos réseaux. Nous avons récolté en 12 jours 769/3500 euros (défi à réaliser avant le 31 juillet). Si vous avez le coup de cœur pour ce projet de village des alternatives, rendez-vous sur la page:

    http://jadopteunprojet.com/decouvrez-les-projets/detail/alternatiba-poitiers

  • Macron Président : ne laissons pas les banques et les multinationales diriger nos vies. Passons à l’Attac.

    Logo Attac.jpgDimanche 7 mai, Emmanuel Macron a été élu président de la République avec près de 66 % des suffrages. Cette victoire, en apparence large, est trompeuse. Le programme ultralibéral d’Emmanuel Macron ne dispose, en réalité, pas du soutien populaire. Si nous ne le combattons pas, celui qui est déjà perçu comme le président des banques et des multinationales renforcera la crise sociale et écologique et donnera du grain à moudre à l’extrême-droite.

    La victoire d’Emmanuel Macron n’a rien d’un triomphe. Il n’a été choisi que par 44 % des inscrit·e·s, moins sur son programme que pour faire barrage au Front national. L’abstention et le vote blanc sont à des niveaux historiques pour une élection présidentielle. 61 % des français·es souhaitent qu’il ne dispose pas de majorité à l’Assemblée nationale [1] et 70 % d’entre eux et elles à être opposé·e·s à une réforme du droit du travail par ordonnances [2]. Pourtant, Emmanuel Macron se dit déterminé à mettre en œuvre son programme ultralibéral.
    Derrière cette victoire, le Front national signe un record électoral. Avec plus de 10 millions de voix, Marine Le Pen double le score obtenu par son père au second tour de l’élection présidentielle de 2002. Le FN réalise des scores importants chez les ouvrier·e·s, les employé·e·s, dans les zones rurales et les territoires sinistrés par la mondialisation libérale. L’extrême droite apparaît, pour beaucoup, comme une réponse à la violence du chômage, du travail précaire, des inégalités sociales. C’est un leurre dangereux. En désignant les étranger·e·s comme responsables de la crise, le FN ment et fait le jeu des 1 % les plus riches. En s’attaquant aux associations et aux syndicats, ce parti est un danger mortel pour toutes celles et ceux qui luttent pour les droits des salarié·e·s et des opprimé·e·s.
    Qu’on se le dise : Emmanuel Macron, dernier avatar du néolibéralisme, ne sera pas un rempart au Front national. Au contraire, les mesures qu’il préconise risquent de renforcer l’extrême-droite. Le « président manager » entend « lever les blocages  » de notre économie en démantelant le droit du travail par ordonnance, en supprimant plus de 125 000 emplois publics, en signant l’accord commercial de libre-échange Union européenne-Canada (CETA), en remettant en cause des règles prudentielles bancaires établies après la crise financière ou en poursuivant les cadeaux aux grands actionnaires et aux entreprises. À cela s’ajoute le vide sidéral de son projet en matière de transition sociale et écologique, son soutien à l’Europe forteresse – au mépris de la solidarité avec les migrant·e·s – à une Europe de l’austérité au service des multinationales et non des peuples. Emmanuel Macron incarne toutes ces politiques que nous combattons depuis des années.
    Les mouvements sociaux doivent porter un regard lucide sur les raisons de leurs échecs passés à faire obstacle aux politiques néolibérales et ne pas attendre 5 ans de plus pour construire un mouvement porteur d’espoir et d’alternatives face aux politiques inégalitaires et aux idées xénophobes de la préférence nationale.
    Le président élu est l’ami de la finance, des banques et des multinationales. Les laisserons-nous organiser la concurrence fiscale, les délocalisations, la dérégulation du marché du travail qui ont des conséquences dramatiques sur la vie de millions de gens et servent de fond de commerce à l’extrême droite ? Les laisserons-nous bloquer toute législation qui ne leur serait pas favorable en matière de droits humains, de lutte contre l’impunité fiscale ou de transition sociale et écologique ?
    Non ! Dans un récent rapport, Attac démontrait qu’il était possible de récupérer 200 milliards d’euros par an en s’attaquant directement au pouvoir des banques et des multinationales, de leurs dirigeant·e·s et de leurs actionnaires. Dans les mois à venir, Attac poursuivra la construction des convergences avec les acteurs·trices du mouvement social qui souhaitent reprendre l’offensive. Dès le 20 mai prochain, nous passerons de nouveau à l’action pour montrer le vrai visage de nos adversaires. Cet été, nous nous mobiliserons pour faire échec au « 49-3 par ordonnance » visant à démanteler le droit du travail.
    N’attendez pas 5 ans de plus pour combattre les politiques libérales passées et à venir. Passez à l’Attac et participez à nos futures actions pour mettre hors d’état de nuire les banques et les multinationales prédatrices.
    Et du 23 au 27 août, rejoignez-nous à Toulouse à l’Université européenne des mouvements sociaux pour construire ensemble les mobilisations et les actions de demain. C’est le moment !

    Déclaration du 9 mai 2017