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  • Dans l'agenda d'Attac

    - Mardi 22 novembre à 20 h à la Maison des Projets de Buxerolles

    Projection du film de Jean-Paul JAUD suivie d’un échange avec le réalisateur. Protides, lipides, glucides… pesticides … 1,1 % des cancers en plus chez l’enfant chaque année en France.  Agir pour que demain nos enfants ne nous accusent pas ! Le film documentaire « Nos enfants nous accuseront » de Jean-Paul JAUD vous fera découvrir l’expérimentation d’un village français où un Maire a décidé de faire passer la cantine scolaire en bio.

    - De 18 h 15 à 19 h  Ouverture de la soirée : Présentation de la journée mondiale de l’enfance par le groupe d’habitants investi dans l’Agenda 21 de Buxerolles. Présentation des actions qui seront menées avec les enfants par les services municipaux (centres de loisirs, garderies, crèche, bibliothèque,  restauration scolaire), les écoles, la Maison des projets et d’autres partenaires autour de l’alimentation.- A 19 h : Soupe et buffet bio- A 20 h : Projection du film suivie d’un échange avec le réalisateur. Entrée libre et gratuite – Tout public

    - Mercredi 23 novembre à partir de 9 h 30 : "Quelles garanties apportées par les signes de qualité ?", (Nutritionnelles - Gustatives - Sanitaires - Environnementales ). Colloque organisé par la Coordination des Collectifs vigilance OGM de Poitou-Charente. Lieu : Aire de Poitou-Charentes, Les Ruralies 79 230 Vouillé.

    Jeudi 24 novembre à 20 h : débat organisé par la CGT Finances Publiques de la Vienne à la Maison des Trois quartiers. Avec Alexis Spire, chercheur au CNRS, qui travaille sur "l'histoire social de l'impôt et son consentement", et Michel Fontaine, inspecteur des impôts, qui travaille les questions de fiscalité pour la CGT. Entrée libre et non taxée.

     Mise en bouche au débat avec du théâtre avec la Compagnie La Scourba : « L’affaire Sottenlong »

    débat fiscalité.pdf

  • Taxe sur les transactions financières : l'Assemblée nationale et le gouvernement doivent emboîter le pas au Sénat !

    Logo Attac.jpgLa commission des affaires étrangères du Sénat vient d'adopter à l'unanimité une taxe de solidarité internationale sur les transactions financières dans la loi de finances pour 2012. Cette taxe serait appliquée au taux maximum de 0,05%, différencié selon le type de transaction. C'est une avancée : contrairement à tous ce que peuvent dire ses opposants, la taxe Tobin est tout à fait faisable, y compris à une échelle nationale, sans provoquer de fuite massive des capitaux.

    Cependant le taux proposé de 0,05% ne devrait pas être un plafond mais un taux minimum, pouvant être augmenté en cas d'emballement des marchés financiers. Seul un taux suffisamment élevé peut en effet dissuader la spéculation, premier objectif de la taxe Tobin : Attac demande depuis treize ans une taxe à 0,1% sur l’ensemble des transactions financières.

    Selon le rapport des sénateurs Christian Cambon et Jean-Claude Peyronnet, un taux de 0,05% permettrait de dégager plus de dix milliards d'euros. Bercy fait pression pour que le produit de la taxe serve à réduire le déficit budgétaire de la France. Mais cet argent est aujourd'hui indispensable pour honorer les engagements français dans le cadre des « Objectifs du millénaire pour le développement » des Nations unies. Environ 400 milliards d'euros par an sont nécessaires pour combattre la pauvreté dans le monde, le réchauffement climatique et ses conséquences. C'est ce que permettrait de dégager une taxe sur les transactions financières de 0,1% au niveau mondial.

    La Commission européenne a proposé cet été un projet de directive pour une taxe sur les transactions financières. Mais le Royaume-Uni ou d'autres pays récalcitrants risquent de faire capoter ce projet qui doit être voté à l'unanimité. M. Schäuble, ministre allemand des finances,  a quant à lui annoncé que, quelles que soient les décisions au niveau du G20 ou de l'Union européenne, l’Allemagne adopterait une taxe sur les transactions financières en 2012. Nicolas Sarkozy, malgré son volontarisme affiché dans les G20, ne s'est jamais engagé publiquement dans une telle démarche unilatérale : il est temps qu'au-delà des discours, il emboîte le pas à M. Schäuble et maintenant au Sénat.

    Longtemps considérée comme une idée utopique, infaisable voire dangereuse, la taxe sur les transactions financières pour réduire la spéculation et financer les biens publics mondiaux est à présent presque unanimement soutenue et c'est tant mieux. Mais des discours aux actes, il y a encore du chemin à parcourir. Nous maintiendrons donc la pression, dans tous les pays où nous sommes présents, pour que cette idée se concrétise : il est temps de désarmer la finance et de la mettre à contribution.

    Attac France, le 17 novembre 2011

  • Le plan de rigueur en débat : "Ce n'est pas une erreur, c'est une stratégie"

    Logo Attac.jpgDébut 2010, la "troïka" (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) impose à la Grèce son premier plan d'austérité. Il apparaît alors qu'on a décidé de profiter de la crise financière pour porter des coups décisifs aux compromis sociaux concédés après la deuxième guerre mondiale. La parenthèse "keynésienne" – consistant à laisser filer temporairement les déficits publics pour éviter que l'effondrement de Lehman Brothers ne se transforme en cataclysme incontrôlable – est refermée, et l'offensive décrétée contre les dépenses publiques et les droits sociaux en Europe.

    L'Espagne, le Portugal, l'Italie, la France, la Grande-Bretagne, et même l'Allemagne, suivent ensuite le même chemin : blocage des salaires et/ou réduction du nombre des fonctionnaires, réformes des retraites, de l'assurance-maladie, remise en cause des politiques et prestations sociales, privatisations… Des mesures – qui n'ont qu'un rapport très lointain avec les déficits et la dette – sont imposées avec la même urgence : les patrons grecs et espagnols pourront licencier plus facilement et se débarrasser des conventions collectives, le salaire minimum irlandais est réduit… Dans une incroyable lettre secrète, expédiée le 5 août, M. Trichet enjoint à M. Berlusconi de réformer le système de négociation collective, de réduire la protection des salariés contre les licenciements et de mener "une vaste réforme de l'administration publique afin d'améliorer l'efficacité administrative et la bienveillance à l'égard des entreprises"…

    Personne ne pouvait ignorer qu'en présence d'un chômage massif approchant ou dépassant déjà 10 %, réduire partout les dépenses publiques en Europe allait nécessairement provoquer une récession et une crise sociale majeure. Les pays de l'Union ont tous comme principaux clients d'autres pays européens. Si chacun se serre la ceinture, aucun ne peut espérer compenser la chute de sa demande intérieure par une hausse de ses exportations. La récession est désormais une réalité, aggravée par la crise bancaire.

    "UN IMPACT RÉCESSIF ÉVIDENT"

    Peut-on croire que nos dirigeants n'ont pas vu l'évidence ? L'impact récessif de ces politiques était tellement prévisible que l'hypothèse d'une erreur d'appréciation ne tient pas. S'ils s'acharnent à mener des politiques qui provoquent récession et chômage, c'est pour préserver quelque chose de plus important à leurs yeux que la stabilité économique et le bien-être des populations. Il s'agit de sauver à tout prix l'édifice institutionnel de la zone euro. Celui-ci repose sur deux principes : les capitaux et les marchandises doivent circuler librement dans la zone euro et avec le reste du monde ; les Etats doivent financer leurs déficits en empruntant sur les marchés financiers, sous la férule des agences de notation. Ces deux règles garantissent que les gouvernements et les travailleurs européens demeureront soumis à la discipline exigée par l'industrie financière.

    L'union monétaire a été construite sans budget commun, soumise aux marchés, ouverte à tous les vents de la spéculation, et avec interdiction expresse de toute solidarité entre Etats. Cette dernière clause a du être abandonnée par la force des choses, et il va falloir réformer les traités pour pérenniser le Fonds européen de stabilité financière. Mais nos dirigeants veulent conserver l'essentiel : grâce la libre circulation des capitaux et des marchandises, rien ne doit venir limiter la concurrence entre salariés européens, ni entre ceux-ci et les travailleurs des pays du Sud. La crise bancaire et financière qui s'aggrave désormais de façon irrémédiable, la récession et le chaos économique qui va s'ensuivre, pourraient permettre dans les années à venir de réduire d'environ un tiers la protection sociale et les salaires en Europe, comme les Grecs en font déjà l'expérience.

    La restauration de la compétitivité de la vieille Europe face à la Chine et aux Etats-Unis se ferait ainsi au prix de convulsions sociales et politiques majeures en revenant sur les droits sociaux existants et en renonçant à toute Europe sociale ; mais il semble que les détenteurs du capital et leurs alliés dans les technocraties européennes jugent que le jeu en vaut la chandelle. Ils sont d'ailleurs prêts, comme en Grèce, à chercher des alliances très à droite pour le faire. Il y a véritablement de quoi s'indigner.

    Thomas Coutrot, coprésident d'Attac. Le Monde, 15/11/02011 Rubrique Idées

  • Site à visiter : spirale actions d'Attac !

    Logo Attac.jpgUn bon résumé des actions multiples entreprises à travers le pays (et ailleurs)

    http://www.spirale.attac.org/actions/

  • Pour une société meilleure !

    de : Philippe J. Bernard, Thierry Gaudin, Susan George, Stéphane Hessel, André Orléan

    Comment d’ici quinze à vingt ans les relations s’établissant entre les humains permettront-elles de remplacer l’exploitation actuelle des ressources de la terre ?
    Comment redéfinir ce que sera alors le système économique et financier ? Quel est l’avenir du système social ?
    Comment assurer la sécurité de tous ?

    C’est sur ces thèmes que les cinq auteurs ont débattu à bâtons rompus pour nous livrer ce petit manifeste.
    Ils ont souhaité présenter une opinion raisonnée, tant sur le présent que sur la destinée singulière de l’espèce humaine.
    Ils appellent à une plus grande conscience de ce que chacun doit viser, à la fois pour lui-même et pour tous les autres – ses voisins, proches ou lointains.
    Un texte incisif, et mobilisateur.

    Philippe J. Bernard, docteur ès Sciences économiques et Docteur ès Lettres, résistant maquisard et combattant ; 
    Thierry Gaudin, ingénieur général des Mines, spécialiste de l’information et de la communication ;
    Susan George, présidente d’honneur d’ATTAC ;
    Stéphane Hessel, normalien, résistant, ancien ambassadeur à l’ONU 
    et André Orléan, directeur de recherches au CNRS, spécialiste des questions financières et monétaires.

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