Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • En finir avec la compétitivité, le contre-rapport

    attacopernic.jpgAprès le rapport Gallois, il fallait un contre-rapport qui parte d'une autre logique que celle du capital. Le voilà !
    Le Medef exigeait un « choc » de compétitivité et il se félicite ouvertement du « pacte » adopté par le gouvernement après le rapport Gallois.
    Le coût jugé excessif du travail est désigné comme la cause majeure du chômage et de la désindustrialisation de la France. Sont ainsi passées sous silence l’envolée des dividendes – c’est-à-dire ce que coûte le capital –, la faiblesse des investissements consacrés à la recherche et au développement et la surévaluation de l’euro.
    En guise de changement, le gouvernement met en place un dispositif qui ne peut qu’aggraver la situation économique et sociale en se ralliant aux dogmes libéraux : comprimer les salaires et la protection sociale, diminuer les dépenses publiques et augmenter la TVA.
    Attac et la Fondation Copernic décortiquent minutieusement ces fausses solutions et montrent que pour sortir de la crise, il faut faire cesser la préférence pour les actionnaires et engager dès maintenant un autre mode de développement fondé sur la coopération et non sur la compétitivité.
     

    La Fondation Copernic et Attac ont mis en commun leurs forces pour produire ce contre-rapport.

    Thomas Coutrot, économiste, membre du conseil scientifique d’Attac;  Jean-Marie Harribey, économiste, membre d’Attac et de la Fondation Copernic; Norbert Holcblat, économiste, membre de la Fondation Copernic; Michel Husson, économiste, membre de la Fondation Copernic et du conseil scientifique d’Attac; Pierre Khalfa, co-président de la Fondation Copernic, membre du Conseil économique, social et environnemental; Christiane Marty, ingénieure, membre du conseil scientifique d’Attac; Jacques Rigaudiat, économiste, membre du bureau de la Fondation Copernic; Stéphanie Treillet, économiste, membre de la Fondation Copernic et du conseil scientifique d’Attac.

    Editions Syllepse, 5 €.

  • Jeudi 14 Février à 20 h 30 : "Vie quotidienne d'un député européen luttant pour une autre Europe", avec Liem Hoang Ngoc

    Logo Attac.jpgUniv'Attac à Poitiers  2013 : 2 ème saison 

    - Jeudi 14 Février à 20 h 30 :  "Vie quotidienne d'un député européen luttant pour une autre Europe"avec Liem Hoang Ngoc. 
    Député européen, membre du Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates. Membre de la Commission des affaires économiques et monétaires. Économiste et membre du Bureau national du Parti Socialiste. A notamment publié « Il faut faire payer les riches » (Seuil, 2010) et « Les théories économiques : petit manuel hétérodoxe » (La Dispute, 2011)
    1. La vie quotidienne d'un député européen : Travail législatif ; Organisation des débats ; Importance des groupes de pression ; Rôle et poids réels du Conseil et la Commission
    2. Pour une autre Europe : Dépasser le TSCG : vers une véritable union économique et monétaire ; Les prochaines étapes du processus d'intégration européenne.
     
    Avec la participation du poète slameur Olivier Aucher.

    Plaquette de l'Univ'Attac : plaquette 2013.pdf

  • Déclaration du réseau des Attac d’Europe sur la coopération renforcée concernant la taxe sur les transactions financières

    yes.jpgDes victoires sont possibles

    Le réseau des Attac d'Europe se félicite de la décision du Conseil ECOFIN (Conseil pour les Affaires économiques et Financières) du 22 janvier d'approuver la taxe sur les transactions financières (TTF) et d'avancer dans la procédure de coopération renforcée impliquant 11 États membres de l'Union européenne.

    En tant que promoteur initial de cette taxe le mouvement Attac considère cette décision comme une victoire, car elle résulte d'une campagne de plus de 10 ans. Beaucoup d'autres organisations ont travaillé sur le concept, bien que parfois avec des différences importantes.

    Il y a quinze ans l'organisation internationale Attac a commencé à se créer partout dans le monde pour exiger la mise en œuvre de cette taxe mondiale dont l'objectif prioritaire, selon nous, n'est pas tant de lever des fonds que de faire partie d'un système de financement des biens communs mondiaux agissant comme un outil réglementaire, redistributif et surtout dissuasif contre la spéculation financière.

    Attac rappelle que l'adoption de cette mesure a une haute valeur symbolique : nous avons prouvé que d'autres politiques sont possibles, en proposant une mesure que tout le monde considérait à l'époque comme impossible à mettre en œuvre, et en montrant qu'avec la détermination citoyenne, elle peut être imposée aux gouvernements. Aujourd'hui, la démonstration est faite. C'est important à souligner en ces jours de crise où les politiques d'austérité sont présentées comme inévitables, même si leur inefficacité et leur absurdité a été démontrée.

    Ce qui est en train de se passer avec la taxe sur les transactions financières devrait soulever les espoirs de tous ceux qui luttent contre l'austérité et proposent de véritables alternatives. Celles-ci sont possibles et elles seront adoptées, si les citoyens sont décidés à y croire et se battre avec détermination pour les imposer.

    La lutte pour cette taxe n'est pas finie

    Le diable est dans les détails car rien n'est décidé sur les mécanismes d'application et des zones cibles. Les négociations débuteront après cette décision, mais le taux d'imposition envisagé de 0,1% pour les transactions sur actions et obligations est positif. Il est intéressant de souligner l'inclusion prévue de tous les produits financiers, à la charge de tous les acteurs financiers, y compris les fonds spéculatifs, et le fait que la taxe sera perçue dans le pays de résidence des transferts.

    Mais il y a de graves lacunes dans les propositions mises sur la table en ce moment par la Commission : le taux proposé sur les produits dérivés est très faible (0,01%) - ce qui limite sa capacité à enrayer et prévenir la spéculation et la volatilité. Et la taxe ne toucherait pas les transactions en devises, exemptant un marché hautement spéculatif et extrêmement volatile qui déplace € 4 000 000 000 000 par jour. Les es Attac d'Europe vont continuer à faire pression sur les décideurs sur ces points.

    D'autres victoires sont nécessaires

    Attac reconnaît que, compte tenu de la profondeur de la crise actuelle, peu de problèmes seront résolus par cette taxe en elle-même. D'autres mesures sont nécessaires pour redéfinir les transferts au sein des zones économiques en Europe, même si des sommes non négligeables pourraient être dégagées par l'intermédiaire de la TTF. Pour en finir avec l'actuelle crise économique, sociale et politique en Europe, il faudra notamment une éradication complète des paradis fiscaux et une réforme globale du système fiscal tendant vers l'imposition des revenus du capital à des niveaux égaux ou supérieurs à ceux des revenus du travail.

    Le réseau des Attac d'Europe continue de proposer et de lutter pour des alternatives réalistes aux politiques actuelles, avec d'autres mouvements sociaux à travers l'Europe. Le processus d'Altersommet , qui réunira les mouvements sociaux européens en Juin à Athènes, le berceau de la démocratie, est une étape importante à cet égard.

    Attac d'Europe, le 1er février 2013