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Action et soutien - Page 59

  • NDDL: rendez-vous sur le périph' de Nantes, samedi 9 janvier

    nddl-les-opposants-sur-le-periph-de-nantes-samedi-9-janvier.jpgLe collectif des anti-aéroport appelle tous ses sympathisants à se réunir, le samedi 9, à 11 h 30, à différents points stratégiques autour du périphérique nantais.
     
    Avancée au samedi 9 janvier, la manifestation de tous les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes commence à se préciser. En affichant de grosses ambitions. Selon lecommuniqué du collectif Acipa, mis en ligne ce 31 décembre, la mobilisation, en tracteurs et vélos, partira de Notre-Dame-des-Landes, dès 8 h 30, et « ira jusqu'au périphérique de Nantes ».

    Pont de Cheviré
    D’autres manifestants à vélo sont appelés à rejoindre les portes de Nantes, tout autour du périph’, à partir de 11 h 30: au Cardo (nord), au Zénith Atlantis (Ouest), au Centre commercial Océane, Porte de Rezé (Ouest) et au Cinéville de Saint Sébastien (sud-est).Les piétons, eux, ont rendez-vous, toujours à 11 h 30, à la Neustrie (sud-Ouest), près de la Porte de Grand Lieu, qui mène à l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique. Mais, selon l'un des organisateurs, le but n'est pas là. Il est de rassembler tout le monde, après 12 h, sur le Pont de Cheviré.

    Ce durcissement de la mobilisation, avancée au 9 janvier, est dû à la convocation au tribunal de Nantes, le 13 janvier, de onze familles et de représentants de quatre exploitations agricoles, qui vivent sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes. AGO-Vinci, qui porte le projet du nouvel aéroport pour le compte de l'État, demande leur expulsion.

    (article de Ouest-France)

  • Sortir de l’état d’urgence

    En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois. Nos organisations ont immédiatement exprimé leurs craintes vis-à-vis de ce régime d’exception ; ces craintes sont aujourd’hui confirmées par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines. Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus doivent cesser.

    *Après l’appel « Nous ne céderons pas ! », une centaine d’organisation lance un appel unitaire pour «Sortir de l’état d’urgence».

    En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois. Nos organisations ont immédiatement exprimé leurs craintes vis-à-vis de ce régime d’exception ; ces craintes sont aujourd’hui confirmées par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines. Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus doivent cesser.

    La volonté de se rassembler et de manifester ensemble a prévalu après les attentats commis à Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, en janvier 2015. Elle prévaut encore. Or, depuis le 13 novembre 2015, les interdictions visant les mobilisations sur la voie publique se multiplient. Manifester n’est plus un droit, et les rares concessions accordées par les préfectures, qui attendent souvent le dernier moment pour informer de leurs intentions, entravent dans les faits son exercice.

    Le ministère de l’Intérieur justifie tout cela par son incapacité à sécuriser les parcours alors même qu’il autorise, dans le même temps, les rencontres sportives et des événements tels que les marchés de Noël, qui se tiennent sur la voie publique. L’interdiction des rassemblements et manifestations entraîne la multiplication des arrestations, des gardes à vue, des assignations à résidence, un fichage policier des militants, et, pour quelques-uns, des condamnations. Qui peut croire que cela soulage les autorités ? La censure, ici, s’avère doublement contreproductive…

    L’état d’urgence autorise par ailleurs des perquisitions sur ordre des préfectures, de jour comme de nuit, en dehors de tout cadre judiciaire, sur le fondement de fiches possiblement erronées, de dénonciations, d’informations et de soupçons sujets à caution. Plus de deux mille six cents intrusions discrétionnaires sont intervenues à domicile, dans des mosquées, des commerces, interventions souvent violentes, sans qu’aucune mise en examen pour terrorisme n’ait eu lieu. Rien n’indique qu’une telle frénésie va s’arrêter, chacun peut en être victime.

    Les assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de « connaître » tel ou tel individu. Ces graves restrictions sont appliquées, sans distinction, et de manière massive, d’autant que les juridictions administratives ont montré qu’elles s’en accommodent, quitte à ce que les libertés en souffrent. Elles reprennent à leur compte toutes les allégations du ministère de l’Intérieur et, comble de la démission, sont nombreuses à considérer qu’il n’y aurait pas d’urgence à statuer sur l’état d’urgence.

    L’état d’urgence et le climat de guerre intérieure alimenté par le gouvernement contribuent au renforcement des amalgames et aux pratiques discriminantes, notamment de la part des forces de police. Ce ne sont pas « les terroristes qui sont terrorisés », ce sont des jeunes et des populations victimes de l’arbitraire en raison de leur origine et/ou de leur religion qui voient leur situation encore davantage fragilisée.

    Reprenant à son compte les exigences de l’extrême droite, FN en tête, le gouvernement s’engage honteusement dans une modification de la Constitution visant à étendre la déchéance de la nationalité aux binationaux nés en France.

    Ces multiples atteintes portées au contrat démocratique sont une mauvaise réponse aux actes terroristes. Notre pays a été blessé, mais loin d’en apaiser les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté.

    Dans ces circonstances, nous appelons les pouvoirs publics à :

    - jouer leur rôle de garants de la défense des droits et des libertés publiques ;

    - rétablir, sans délai, le droit plein et entier de manifester ;

    - cesser les perquisitions et les assignations à résidence arbitraires et à agir dans le cadre de procédures judiciaires ;

    - mettre en place des garanties effectives de contrôle ;

    - lever l’état d’urgence ;

    - renoncer à une réforme constitutionnelle préparée dans l’urgence et au contenu inacceptable.

  • Non à la "ferme-usine" de Coussay les Bois !

    NON A LA FERME-USINE de Coussay-les-Bois

    L'association Aspect et la Confédération paysanne de la Vienne invitent à participer à la marche "festive" qui se déroulera à Coussay-les-bois, le samedi 16 janvier à 15 h. Nous serons à ce moment-là au milieu de la période d'enquête publique (du 4 janvier au 5 février) qui pourrait aboutir à l'autorisation de ce projet. Il sera d'autant plus important d'exprimer notre opposition à ce projet de ferme-usine de 1 200 taurillons qui pourrait voir le jour.

    Ce n'est pas de l'élevage mais de l'industrie !!!

    La mise en place de 13 000 m² de panneaux photovoltaïques et d'une usine de méthanisation constitue ici des fausses solutions, subventionnées par des fonds publics, en plus !!!

    Coussay les Bois Invitation 2016.pdf

  • État d’urgence climatique, nous sommes assignés à résistance

    Logo Attac.jpgLe 12 décembre a été une journée historique : 30 000 citoyen·ne·s venu·e·s des quatre coins du monde ont pris la rue et se sont emparés des plus grands symboles de Paris, de l’avenue de la Grande armée, entre l’Arc de Triomphe et La Défense, au Champ-de-Mars en passant par le Trocadéro et la Tour Eiffel. Nous avons occupé ces lieux en marchant, en dansant et en chantant pour exprimer notre colère et notre détermination. Notre colère, face à l’absence de volonté politique des gouvernements pour s’attaquer aux causes profondes des dérèglements climatiques, notre détermination à poursuivre et amplifier le mouvement pour la justice climatique.

    L’avenue de la Grande Armée débute avec l’Arc de Triomphe et la tombe du soldat inconnu. Samedi 12 décembre à 12 h, plus de 10 000 personnes ont occupé pacifiquement cette voie militaire pour rendre hommage aux victimes passées et à venir des dérèglements climatiques. Dans son axe, le quartier de la Défense, siège de nombreuses multinationales, véritables responsables des crimes climatiques : nous les avons dénoncées en traçant, tout le long de l’avenue, les « lignes rouges » franchies par l’accord signé au Bourget.

    Ces milliers de personnes ont ensuite organisé une marche spontanée et festive en direction du Trocadéro et se sont retrouvées au pied de la Tour Eiffel. Sur le Champ-de-Mars d’immenses chaînes humaines se sont alors formées et ont convergé vers le Mur pour la Paix où l’état d’urgence climatique a été proclamé, alors qu’au même moment l’accord de Paris entérinait un réchauffement de la planète de plus de 3 °C.

    L’Accord de Paris est en effet très insuffisant. Les gouvernements ont franchi les lignes rouges pour une planète juste et vivable. Les égoïsmes nationaux déterminés par les élites et le pouvoir des lobbies sont les principaux responsables de cette situation. L’avidité des multinationales, les énergies fossiles et l’obsession de la croissance sont encore considérés comme des données intouchables.

    Et maintenant ?
    En prenant l’initiative des chaînes humaines, Attac a permis à des milliers de personnes de se mobiliser le 29 novembre dernier partout en France malgré l’interdiction des manifestations. En ne relâchant jamais nos efforts, nous avons joué un rôle majeur dans la prise des plus grands symboles de Paris ce samedi 12 décembre. Nous sommes désormais "assignés à résistance" et à désobéissance afin d’amplifier le mouvement pour la justice climatique.

    Car ce n’est pas l’accord de Paris qui garantira une planète juste et vivable pour tou·te·s, mais notre capacité collective à dénoncer les lobbies et le pouvoir de la finance et des banques, à stopper la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et des autres projets nuisibles et imposés, à faire échouer les négociations du TAFTA, du CETA et des autres accords de libre-échange, à nous opposer, massivement et avec détermination aux crimes climatiques, à agir pour tourner la page des énergies fossiles, et à porter et démultiplier les alternatives qui répondent réellement aux défis de notre temps.

    Paris 2015 n’est qu’une étape, une étape qui nous propulse vers d’autres mondes possibles.

    Des photos, des images sur le site : https://france.attac.org/se-mobiliser/changeons-systeme-pas-climat/article/revue-de-presse-images-videos-revivez-les-mobilisations-d-attac-france-et-ses

  • 10 000 personnes forment une chaîne humaine sur le parcours de la marche interdite

    A Paris, ce dimanche 29 novembre à midi, plus de 10 000 personnes ont rejoint la chaîne humaine entre Oberkampf et la place de la Nation, sur le parcours même de la marche pour le climat interdite. De nombreuses organisations et syndicats ont rejoint cette chaîne humaine organisée à l’initiative d’Attac France et d’Alternatiba et marquée par la participation de très nombreux citoyen·ne·s décidé·e·s à faire face à l’État d’urgence climatique. C’est dans le calme et la bonne humeur, avec aussi beaucoup d’émotion, que la société civile mobilisée, n’oubliant pas ce qui s’est passé, a su trouver un moyen de s’exprimer malgré la gravité de la situation.

    Une société civile rassemblée, imaginative, diverse, créative, une société qui n’a pas peur, s’est exprimée à travers cette chaîne humaine, de manière responsable, digne et non-violente. Enchaînés, main dans la main, sur plus de 3 km, les participant·e·s à la chaîne humaine ont exprimé la diversité des messages prévus pour les cortèges de la marche : « Pas d’emplois sur une planète morte ! » ; « Nous savons qui sont les responsables du changement climatique ! » ; « Nous sommes les solutions ! » ; « Protéger la nature, c’est sauver notre futur ! » ; « Premiers affectés et premiers en résistance ! ».

    Les messages expriment la détermination des participant·e·s à se mobiliser et lutter pour un climat de paix, seule réponse adéquate aux déstabilisations géopolitiques, économiques et écologiques auxquelles nous sommes confrontés : face au changement climatique, aucune armée ne pourra empêcher la fonte de la banquise ainsi que les conséquences sur les territoires et sur les populations les plus démunies. Nous sommes debout, mains dans la main, et nous montrons qu’il est possible, avec dignité et détermination, de prendre nos affaires en main. Le courant, passé entre entre toutes ces mains, est le courant des solutions et des alternatives pour transformer la machine à réchauffer la planète et bloquer les responsables du dérèglement climatique.

    Au lieu du fatalisme, nous entendons mettre en scène les voies qui s’inventent partout dans le monde pour sortir du piège climatique. Elles vont s’exprimer tout au long des deux prochaines semaines et les initiateurs de cette chaîne humaine, heureux de son succès, appellent au maintien de l’ensemble des temps de mobilisation prévus, notamment le Sommet Citoyen pour le Climat et le Village Mondial des Alternatives qui auront lieu à Montreuil les 5 et 6 décembre, la Zone d’Action pour le Climat au CentQuatre du 7 au 11 décembre, et enfin et la mobilisation du 12 décembre.

    Le 29 novembre,  Attac France et Alternatiba

     

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