Le texte intégral du CETA à lire sur la plage !
A lire pendant l'été le texte intégral du CETA entre le Canada et l'Union Européenne : https://stoptafta.wordpress.com/2016/07/10/ceta-accord-canada-ue-le-texte-integral/
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A lire pendant l'été le texte intégral du CETA entre le Canada et l'Union Européenne : https://stoptafta.wordpress.com/2016/07/10/ceta-accord-canada-ue-le-texte-integral/
Cher·e·s adhérent·e·s d’Attac,
L’édition 2016 de l’AlterVillage aura lieu du 14 au 21 juillet, au Relais des Pas Sages, lieu associatif au sein d’une ferme de l’Indre, près de Châteauroux. Ce village alternatif permet une réflexion sur les enjeux actuels, les formes d‘actions et les pratiques militantes. Cette année, au programme : démocratie participative, logiciel libre, susciter la mobilisation, permaculture, alternatives agricoles locales, luttes et droits des femmes, fraude fiscale, artivisme… chantier participatif, forum ouvert… soirées pour se retrouver, danser, partager ses talents…
L’AlterVillage est un espace temporaire où s’organise une vie collective, on y fait l’apprentissage du vivre ensemble et de la prise de responsabilités collectives : ici, ni organisateur ni consommateur, mais tous acteurs ! C’est une occasion de mettre en adéquation nos idées et nos modes de vie, d’expérimenter l’intelligence collective à partir des principes de non-violence, d’autogestion et du refus de tout comportement discriminatoire.
L’AlterVillage est ouvert à toutes et tous, adhérent·e·s ou sympathisant·e·s d’Attac.
Infos sur le site : https://france.attac.org/agenda/article/9e-altervillage-d-attac#Inscriptions
Attac en lien avec 11 autres organisations de la société civile lance une pétition pour demander à François Hollande de mettre un terme aux accords transatlantiques CETA et TAFTA.
Dans le contexte présent, il importe de participer massivement à cette pétition. Vous pouvez la signer à : https://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/article/tafta-ceta-demandez-a-francois-hollande-de-mettre-un-terme-aux-accords
Les négociations sur le projet d’accord de libre-échange avec les États-Unis (TAFTA) se poursuivent alors que les révélations récentes (« TTIP leaks ») ont confirmé leur logique de remises en cause des normes (alimentaires, sanitaires, environnementales et sociales) et du principe démocratique (à travers l’institution d’un tribunal arbitral et de la coopération réglementaire).
Pendant ce temps, la Commission européenne fait le forcing pour faire ratifier l’accord avec le Canada, CETA, dont le texte publié porte les mêmes dérives, et pour contrer les réticences sur cette ratification qui se font sentir au sein de certains États-membres. Alors que les chefs d’États des 28 États-membres sont invités, lors du prochain sommet de l’Union européenne les 28 et 29 juin, à confirmer leur soutien au mandat de négociation TAFTA donné aux négociateurs de la Commission européenne, demandons à François Hollande que la France qui a exprimé des critiques sur TAFTA se retire des négociations et qu’elle refuse, en cohérence, d’adopter l’accord avec le Canada (CETA).
En réponse au déni de démocratie du gouvernement, l’intersyndicale CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL a decidé de lancer une votation citoyenne dans les entreprises, les administrations, les lieux d’étude. Cette initiative s’inscrit en complément des autres formes de mobilisations qu’il faut poursuivre et amplifier pour gagner : grèves, manifestations, blocages, Nuits debout...
Cette votation est un point d’appui pour élargir encore la mobilisation et permettre aux salarié-es et aux citoyen-nes de s’exprimer et de s’engager dans la mobilisation sous toutes ses formes. Il est également possible et nécessaire d’ouvrir cette votation au-delà des lieux de travail et permettre la participation la plus large possible des citoyen-nes.
L’assemblée générale d’Attac qui s’est tenue samedi 28 juin, a considéré qu’Attac a un rôle à jouer pour participer au succès de cette votation. Aussi, les Comités locaux sont invités à prendre l’initiative pour organiser des votations dans les lieux publics en prenant contact avec les partenaires locaux (associations, syndicats, Nuit débout, partis politiques) susceptibles de s’inscrire dans cette démarche.
Les délais sont très courts (d’ici à la fin du débat parlementaire), néanmoins la réussite de ces initiatives dépend de l’implication la plus large possible pour l’organisation d’un maximum de points de vote.
Matériel : Le site http://votationtravail.fr est à disposition de toutes et tous pour faciliter l’organisation des votations sur le terrain, et rendre visibles et lisibles les résultats.
Vous y trouverez le matériel (rubrique matériel) de vote avec deux possibilités, soit le bulletin de vote siglé des organisations syndicales de l’intersyndicale soit un bulletin de vote sans les sigles avec une feuille d’émargement.
Il est important d’informer via le site du lieu et des modalités d’organisation de la votation locale pour le rendre visible
AIDES – Attac – Coalition PLUS – Oxfam France
Une coalition européenne d’organisations de la société civile et de syndicats, représentant des dizaines de millions de personnes, lancent une campagne intitulée « Le moment est venu » (The Time is Now) pour demander expressément aux chefs d’État et ministres des Finances européens d’adopter enfin, en juin 2016, un accord sur une taxe sur les transactions financières (TTF) ambitieuse et solidaire.
10 000 organisations ont interpellé leurs chefs d’État respectifs dans une lettre ouverte, les exhortant à trouver un accord d’ici juin – comme décidé en décembre dernier – et à allouer les revenus de la taxe à la solidarité internationale.
Suite aux révélations des « Panama Papers », les efforts pour assainir le secteur financier doivent s’accélérer et l’Europe ne peut ignorer le rôle important que la TTF peut jouer en ce sens. Cette taxe fournirait aux autorités financières une information plus juste sur les propriétaires réels des avoirs financiers, contribuant ainsi à lutter notamment contre l’évasion et la fraude fiscale. De plus, la TTF permettra de générer des recettes provenant précisément des institutions qui tirent profit des paradis fiscaux : les grandes banques. Les revenus de la TTF devront atteindre au moins 35 milliards d’euros et doivent servir, selon AIDES, Attac, Coalition PLUS et Oxfam France, à financer le développement, l’adaptation au changement climatique et la santé mondiale comme la lutte contre le sida.
Pour Alexandre Naulot, responsable de plaidoyer Secteur financier à Oxfam France : « Une taxe ambitieuse sur les transactions financières est un instrument crucial pour lutter contre la spéculation financière, mais aussi pour taxer la finance opaque, qui jouit de toute les dérégulations que lui offrent les paradis fiscaux. Mais l’autre enjeu principal de la TTF porte sur l’utilisation des recettes de cette taxe. Taxer la finance spéculative pour financer la solidarité internationale est le sens même de la TTF. »
Hakima Himmich, présidente de Coalition PLUS, a déclaré : « Le président Hollande doit s’assurer de la bonne mise en place de la TTF et de l’affectation de ses revenus au financement du développement, à l’adaptation au changement climatique et à la santé mondiale comme la lutte contre le sida. Sans quoi, ce sera encore une de ses promesses qu’il ne verra pas naître sous son mandat. Le moment de la TTF est venu ».
Cette annonce historique devrait avoir lieu le 17 juin, lors du Conseil européen des ministres des Finances (Ecofin) qui aura lieu à Bruxelles. Par ailleurs, sans attendre un accord final sur les aspects techniques de la taxe, les Chefs d’État, François Hollande le premier, doivent dès maintenant créer une coalition de pays européens souhaitant consacrer la majorité de cette taxe à la solidarité internationale.
Nous, coalition européenne d’organisations de la société civile et de syndicats représentant des millions de personnes, exhortons les gouvernements européens à trouver un accord politique au plus vite. La nouvelle échéance fixée à juin 2016, doit être respectée. Les leaders européens ont ici l’opportunité d’améliorer les conditions de vie de millions de personnes en Europe et dans les pays les plus pauvres, au lieu de favoriser le secteur financier.
Communiqué de presse 19 mai 2016