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Europe - Page 22

  • Attac se mobilise pour une manifestation européenne à Francfort contre l’austérité généralisée et le Pacte budgétaire

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    Du 17 au 19 mai se tiendra une grande mobilisation à Francfort autour du siège de la Banque centrale européenne (plus d'information ci-après). Attac et le collectif pour un audit citoyen appellent à cette mobilisation.

    Le départ pour la manifestation du samedi sera organisé collectivement. Attac, Solidaires, la FSU, le NPA, les marches européennes ont décidé d’organiser les départs depuis Paris.

    L’option retenue est le départ en bus le vendredi soir aux alentours de 23h pour arriver le samedi matin (trajet 8h environ) et retour le samedi soir, arrivée à Paris le dimanche matin au coût individuel de l’ordre de 40 euros.

    Nous appelons d’ores et déjà tous ceux qui souhaitent participer à cette mobilisation à contacter francfort@attac.org pour permettre de centraliser les inscriptions et de cibler au plus vite le nombre de cars dont nous aurons besoin.

    Nous vous confirmerons tous les détails pratiques d’ici la mi-avril, ainsi que le programme global des activités. Une permanence téléphonique aura lieu au siège tous les jours en semaine de 17 à 19h au 01 56 06 43 62.

    Attac France, le 6 avril 2012

    NB : Ceux qui souhaitent participer aux activités d’actions et d’occupations pacifiques qui se tiendront les 17 et 18 mai devront s’auto-organiser pour le transport.

    ***

    Samedi 19 mai : Occupons la Banque Centrale Européenne !

    Du 16 au 19 mai, dans la continuité des mobilisations des mouvements « Indignés » et « Occupy », se tiendra une grande mobilisation à Francfort, au siège de la Banque centrale européenne.

    L'initiative a commencé le 15 octobre, où une première manifestation a eu lieu devant la Banque centrale, rassemblant près de 5 000 personnes au moment où dans le monde entier des manifestations avaient lieu à l'appel des Indignés.

    Des mouvements « Occupy » campent depuis ce moment devant la Banque centrale. En janvier et février, à deux reprises, ils ont appelé à des réunions de préparation pour une nouvelle initiative à laquelle ils ont souhaité voir des manifestant-e-s des autres pays les rejoindre.

    Fin février, 400 militant-e-s des principales villes allemandes, des mouvements « Indignés », « Occupy » , des organisations de la gauche radicale, Die Linke, des syndicalistes, des mouvements de chômeurs, d'Attac Allemagne se sont réunis. La mobilisation continue et un syndicat d'enseignants vient de décider de se joindre à l'appel.

    Des militant-e-s d'Italie, d'Espagne, de Belgique, de Grèce, de Slovénie, d'Autriche étaient présent-e-s, ainsi que des membres d'Attac de France, d'Allemagne, d'Autriche, de Belgique et d'Espagne.

    Nous pensons que c'est le bon lieu et le bon moment pour réaliser une manifestation européenne exigeant le retrait des politiques d'austérité et du nouveau traité (Pacte budgétaire), la remise en cause de l'indépendance de la Banque centrale et le prêt direct de la BCE aux États en difficulté. Ce sera aussi un moment de mobilisation global pour une Europe démocratique, ouverte au monde, écologique, sociale et solidaire.

    Les manifestant-e-s se retrouveront sur place à partir du 17 pour des actions de blocage du quartier financier, puis le 18 pour encercler pacifiquement la Banque centrale et le 19 une grande manifestation internationale aura lieu.

    La Joint Social Conference, qui s'était constituée avec de nombreuses organisations issues du Forum social européen, a tenu sa conférence de printemps fin mars. Elle a mis cette journée dans son agenda et ses objectifs. Cette initiative sera une étape importante pour la construction d'un mouvement social européen !

  • Europe : la parole aux peuples

    Par PAUL ARIÈS Directeur du Sarkophage et rédacteur en chef de Zindigné-e-s ! ETIENNE BALIBAR Philosophe ALAIN CAILLÉ Sociologue THOMAS COUTROT Coprésident d’Attac PIERRE KHALFA Coprésident de la Fondation Copernic ARIANE MNOUCHKINE ArtisteDOMINIQUE MÉDA Sociologue PATRICK VIVERET Philosophe

    La crise de l’euro risque de déboucher sur l’effondrement de la construction européenne. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont imposé un nouveau traité ou «Pacte budgétaire» dans l’espoir de rassurer les marchés financiers en instituant une «règle d’équilibre budgétaire» à caractère quasi constitutionnel. Mais, loin d’éloigner le danger, ce traité va l’aggraver.

    Il va en effet accélérer le processus de paupérisation aujourd’hui engagé, dont la Grèce est la pointe avancée. Avec la «troïka» (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), les gouvernements ont choisi de réduire partout les dépenses publiques, de baisser les salaires et d’augmenter les impôts indirects qui pèsent surtout sur les revenus des classes populaires. Loin de conduire à une réduction des déficits, le Pacte budgétaire, en généralisant ces politiques dépressives menées simultanément dans toute l’Europe, va aggraver le chômage, la pauvreté, les difficultés de logement, le délabrement des services publics et in fine les déficits. En laissant aux marchés financiers le monopole du financement de ces déficits, le Pacte leur laisse également un pouvoir de chantage sans cesse accru. Le Pacte budgétaire portera enfin un rude coup à la perspective de la transition écologique. Celle-ci suppose en effet d’importants investissements publics, que l’austérité budgétaire, la récession et le dogmatisme de la Banque centrale européenne vont rendre durablement impossibles.

    C’est aussi la démocratie qui est mise à mal par ce nouveau traité. Les technocrates de la Commission seront seuls maîtres du calcul de ce mystérieux «déficit structurel» - concept éminemment controversé chez les économistes - qui ne devra pas dépasser 0,5%. Les sanctions contre les pays contrevenants seront désormais quasi automatiques, coupant court  à tout débat. La Commission et tout Etat qui le souhaitera pourront traîner un autre Etat devant la Cour européenne de justice pour le contraindre à réduire plus vite ses déficits. La troïka pourra imposer ses «conditionnalités» à tout pays en difficulté et, comme en Grèce, au Portugal et en Espagne, réduire les salaires, institutionnaliser la précarité et abolir la négociation collective. Cette orientation inacceptable peut déboucher sur l’effondrement de l’Union européenne et le chacun pour soi. Pour notre part nous voulons une sortie par le haut : une Europe qui s’affranchirait de la tutelle des marchés financiers. Une Europe qui se doterait d’un vrai budget grâce à une fiscalité redistributive. Une Europe qui établirait des règles et un calendrier de convergence sociale vers le haut. Une Europe qui s’engagerait résolument dans la transition écologique en aidant les pays du Sud à faire de même. Une Europe où la démocratie retrouverait droit de cité au lieu d’être étouffée par l’impitoyable et absurde discipline des marchés.

    Pour ouvrir cette perspective, il faut d’abord un mouvement de fond des sociétés européennes. Une puissante mobilisation citoyenne transeuropéenne pourrait résulter de la convergence des mobilisations syndicales, associatives, d’Indignés, d’audit citoyen des dettes publiques. La ratification du Pacte budgétaire doit intervenir avant la fin 2012. Elle peut et doit être l’occasion pour les peuples de s’emparer de ces questions et de décider directement. C’est pourquoi nous nous prononçons pour un référendum, partout où ce sera possible, sur les choix européens qui permettra de mener un débat approfondi, à commencer par la France. Il ne s’agit pas de rejouer le match de 2005 : la crise financière et celle de l’euro ont redistribué les cartes, comme en témoigne l’engagement, pour la première fois, de la Confédération européenne des syndicats contre un traité européen. Il s’agit plutôt de dire deux choses : non, nous n’acceptons pas ce Pacte budgétaire qui enfonce l’Europe dans son échec ; oui, nous voulons initier, avec les peuples européens qui le souhaitent, une construction alternative. Nous ne voulons pas du repli national ; mais nous n’acceptons pas non plus les abandons de souveraineté démocratique au bénéfice de la finance sous prétexte qu’ils serviraient le projet européen.

    Au cas où la majorité issue des élections de mai et juin n’engagerait pas l’organisation de ce vaste débat démocratique dont la France et l’Europe ont tant besoin, nous prendrons l’initiative de proposer à la société civile d’organiser en France un référendum d’initiative citoyenne autour de ces questions. Pour que des millions de citoyens s’engagent avec nous dans ce débat et commencent à se réapproprier ensemble l’avenir de l’Europe.

     
  • Ratifier sans consulter le peuple ? Les candidats doivent s'expliquer

    Logo Attac.jpgQuatre candidats de gauche ont répondu à Attac sur la ratification du nouveau traité européen, le « Pacte budgétaire » qui veut engager l'Europe dans l'austérité pour des décennies. Alors que Nicolas Sarkozy prétend que ce traité serait « trop compliqué » pour faire l'objet d'un référendum, François Hollande a refusé de nous répondre. Exigeons de ces candidats qu'ils acceptent et organisent le débat ! Nous invitons tous les citoyens à leur faire cette demande par courriel en vous rendant sur cette page. 

     

    Comment inverser la dérive antidémocratique des institutions politiques, en France et en Europe ? Comment redonner le pouvoir aux peuples pour qu'ils puissent reprendre en main leur destin commun ? Après son questionnement sur la finance et les banques, Attac a interpellé les candidats à l'élection présidentielle pour connaître leurs propositions sur la démocratie. Nous leur demandions en particulier s'ils comptaient engager un vaste débat démocratique sur l'avenir de l'Europe en décidant de soumettre à référendum la ratification du Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance de la zone euro (dit « Pacte budgétaire »).

    Quatre candidats nous ont répondu, et nous les en remercions. Nathalie Arthaud ne se prononce pas concernant un référendum sur le Pacte budgétaire. Eva Joly s'y déclare « à titre personnel » défavorable pour ne pas « renforcer les anti-européens ». Mais n'est-ce pas plutôt une ratification de ce Pacte désastreux par le Parlement sans débat avec la société qui renforcerait les « anti-européens » ? Jean-Luc Mélenchon « s’engage s’il est élu à soumettre à référendum la ratification de ce Pacte et à faire campagne pour son refus ». Philippe Poutou affirme que « le précédent de Lionel Jospin en 1997 qui, malgré ses déclarations pré-électorales, n’a pas voulu imposer une renégociation du Pacte de stabilité, montre qu’il faudra une campagne massive pour imposer ce référendum ».

    Les candidats de droite ne nous ont pas répondu: c'est regrettable pour la qualité du débat démocratique de cette élection présidentielle mais cela ne nous surprend pas. Nicolas Sarkozy en particulier développe dans cette campagne une conception autoritaire et démagogique de la démocratie plébiscitaire, qui consiste à utiliser le mécanisme référendaire contre le peuple. Il s’est dit disposé à organiser des référendums contre les droits des chômeurs et des étrangers, mais pas sur le Pacte budgétaire, un sujet selon lui « trop compliqué » !

    En revanche le refus de François Hollande de répondre à nos questions est incompréhensible. Certes il a déjà annoncé au Guardian qu'il ne voulait pas d'un référendum sur le Pacte budgétaire. Mais s'il refuse le débat avant l'élection et qu'il veut l'évacuer après, le « changement » qu'il annonce risque d'être très limité.

    Le Pacte budgétaire, signé pour la France par Nicolas Sarkozy le 2 mars dernier, doit être ratifié avant la fin 2012. Il obligera les États signataires à réduire à marche forcée leurs déficits, imposant des sanctions automatiques aux contrevenants. François Hollande l'a critiqué à juste titre pour son caractère purement disciplinaire et punitif. Il s'est engagé à le renégocier.

    Nous ne pensons pas qu'on puisse amender sérieusement ce traité, dont la logique fondamentale est d'imposer l'austérité pour rassurer les marchés. Les autres chefs d' État et de gouvernements européens, à commencer par Angela Merkel, ont déjà fait savoir qu'il n'y avait pour eux plus rien à négocier. En cas d'élection de François Hollande, les marchés financiers exigeront de sa part une ratification rapide, en provoquant sans doute même une hausse des taux d'intérêt sur les emprunts émis par la France.

    Dans tous les cas ce n'est qu'en menant un vaste débat démocratique sur la construction européenne, et en s'appuyant sur une mobilisation des citoyens en France et en Europe, qu'on pourra faire reculer le rouleau compresseur de l'austérité et remettre l'Europe sur de bons rails.

    Nous demandons donc à Nicolas Sarkozy et François Hollande de s'engager à organiser un débat démocratique conclu par un référendum pour ou contre la ratification du Pacte budgétaire, renégocié ou non. Nous invitons tous les citoyens à leur faire cette demande par courriel en vous rendant surcette page.

    En tout état de cause, si le président élu en mai prochain refusait d'engager le débat démocratique nécessaire sur la ratification de ce nouveau traité, nous proposerions l'organisation par la société civile elle-même d'un référendum d'initiative citoyenne contre le Pacte budgétaire et pour un nouveau traité de refondation européenne. Pour que des millions de citoyens aient l'occasion de s'emparer du débat, dont nous n'accepterons pas qu’il soit esquivé.

    Attac France, 28 mars 2012

  • Contre le Traité et les politiques d'austérité : nos propositions d'action pour faire monter la résistance européenne

    Logo Attac.jpgL’austérité généralisée écrase les peuples en Europe au prétexte de « rassurer les marchés » et de payer une dette qui n’est pas la leur. Le Pacte budgétaire, véritable traité d'austérité adopté par le sommet européen le 2 mars, veut franchir une nouvelle étape. Il prétend instaurer un contrôle draconien des budgets nationaux et des sanctions automatiques qui aggraveraient les dérives antisociales et antidémocratiques de l'Union. Cette camisole de force bloquerait durablement toute perspective de transition écologique, qui supposera au contraire d'énormes investissements publics. Ce traité et ses conséquences renforceront le recours à des boucs émissaires, au grand bénéfice des courants xénophobes et autoritaires.

    Des initiatives se multiplient en France et en Europe pour s'opposer à l'austérité et reconstruire des solidarités européennes dans les luttes. Dans cette perspective, Attac s'est jointe aux mobilisations syndicales européennes du 29 février et participe à la semaine d'action contre l'austérité du 5 au 12 mars avec les comités pour l'audit citoyen de la dette (www.audit-citoyen.org). Attac a été à l'initiative d'une délégation internationale de mouvements sociaux européens qui s'est rendue en Grèce les 27 et 28 février pour tisser des liens de solidarité avec la résistance du peuple grec.

    Le 31 mars, dans le cadre de l'appel associatif « Libérons les élections » (www.crid.asso.fr/spip.php?breve136), les collectifs locaux d'audit citoyen mèneront des actions symboliques autour du thème « libérons-nous des chaînes de la dette » : partout en France, les citoyens sont appelés à occuper l'espace public devant les agences des banques, responsables et bénéficiaires de la crise et de la dette, en brandissant des chaînes représentant le carcan de cette dette publique ainsi que les outils pour les briser.

    Attac soutient l'appel des Indignés pour une journée mondiale d'action le 12 mai (www.youtube.com/watch?v=8y3zO4bs244). A l'appel des mouvements sociaux allemands, et en particulier d'Attac Allemagne, nous participerons à une grande manifestation européenne contre l'austérité le 19 mai à Francfort devant la Banque centrale européenne, initiative précédée d'actions de blocage et d'encerclement le 18 : notre objectif est la participation de milliers de manifestants français pour concrétiser ces solidarités européennes que l'austérité est en train de détruire.

    Concernant le Pacte budgétaire, comme l'a déclaré le Collectif national pour l'audit citoyen,  « sa ratification ne peut pas être le fait d’une représentation parlementaire soumise à la pression des marchés. L’adoption du Pacte budgétaire marquerait un recul décisif de la démocratie en France et en Europe : nous exigeons un vrai débat démocratique sur la dette publique, les alternatives à l’austérité et une nouvelle construction européenne. Les peuples doivent être consultés sur une décision qui engage aussi lourdement leur avenir ».
    C'est pourquoi en France un référendum est indispensable. Attac s'est adressée aux candidats à l'élection présidentielle pour leur demander de se prononcer sur ce point (www.france.attac.org/articles/attac-sadresse-aux-candidats-lelection-presidentielle-quelle-democratie-proposez-vous), nous attendons les réponses avant le 15 mars. Mais Nicolas Sarkozy comme François Hollande ont déjà fait savoir qu'ils ne souhaitaient pas un référendum. Nous proposons au Collectif pour l'audit citoyen et à toutes les organisations intéressées d'exiger des candidats à la présidentielle l'organisation d'un vaste débat démocratique sur le Pacte budgétaire, conclu par  un référendum. A cet effet nous proposerons, entre autres initiatives d'interpellation, une lettre ouverte à signer massivement dès le résultat du second tour. Nous proposons aussi d'annoncer qu'au cas où le nouveau président s'y refuserait, le mouvement social et citoyen organisera lui-même ce débat et le couronnera par un référendum d'initiative citoyenne en septembre ou octobre 2012. Nous n'accepterons pas que le débat soit confisqué.

    Déclaration du CA du 3 mars 2012

    Attac France, le 9 mars 2012

  • Contre l'escroquerie du Mécanisme européen de stabilité et du Pacte budgétaire, solidarité des peuples !

     Attac.jpgLe projet de Mécanisme européen de stabilité (MES), sur lequel le Sénat doit se prononcer mardi 28 février, s’apprête à institutionnaliser les méthodes employées par la Troïka dans les pays surendettés, avec les résultats catastrophiques que l’on connaît. Cette pseudo « solidarité » doit être dénoncée. Attac invite les citoyens à interpeller leurs sénateurs en leur envoyant la lettre type ci-jointe (une liste de contact des sénateurs y est incluse, elle est aussi disponible en cliquant ici).

    La mobilisation contre le MES n’est cependant qu’un début. Le MES s’insère en effet dans la mécanique du Pacte budgétaire, qui sera signé au Sommet européen du 1er et 2 mars. Ce nouveau traité impose une véritable camisole de force néolibérale via la mise en place de dispositifs de contrôle budgétaire, et de sanctions pour les « mauvais élèves » de l’austérité. Le traité impose par ailleurs l’insertion de « règles d’équilibre budgétaire » dans les législations nationales.

    Face aux menaces généralisées du MES et du Pacte budgétaire contre la démocratie et les droits sociaux, Attac se mobilisera dans le semaines et mois à venir, en France et en Europe, pour imposer des référendums sur le Pacte budgétaire.

    - Dans cette perspective, Attac se joint aux mobilisations syndicales prévues dans toute l’Europe le mercredi 29 février, pour dénoncer le « Pacte d’austérité ».

    - Avec le collectif pour un audit citoyen de la dette publique (www.audit-citoyen.org), Attac participe à la semaine contre l’austérité du 5 au 12 mars. Des initiatives sont prévues en France contre le Pacte budgétaire, avec un meeting à Paris le 5 mars.

    Le 31 mars, une journée d’action décentralisée des collectifs locaux se tiendra autour du thème « libérons les peuples des chaînes de la dette ».

    - Une grande manifestation européenne est prévue le 19 mai à Francfort, pour protester contre l’austérité généralisée et la dérive antidémocratique et antisociale des institutions européennes.

    Devant l’escroquerie des « plans de sauvetage » de la Troïka, il est essentiel d’envoyer un vrai message solidarité européenne au peuple grec. Une cinquantaine de villes en France et dans le monde ont déjà répondu à l’appel citoyen international « Nous sommes tousdes Grecs » et se sont mobilisées, en moins d’une semaine. Cela n’est qu’un début :

    - Attac soutient l’initiative citoyenne internationale « Occupons les banques, occupons la dette, nous sommes tous des Grecs », et appelle ses adhérents à participer et à organiser aux occupations de banques qui auront lieu les 2 et 3 mars.

    - Attac France, des partenaires français (FSU, Solidaires, Aitec, DAL...) et européens (Attac Allemagne et Autriche, CEO, CSC - Belgique -, Focus on the Global South, fondation Rosa Luxemburg, CADTM Europe, ELA et ESK du Pays Basque, Arci, Global Project et de European Alternatives - Italie -...) organisent par ailleurs une délégation des mouvements sociaux qui se rendra à Athènes les 28 et 29 février. Nous y rencontrerons les mouvements sociaux et évoquerons des initiatives conjointes contre l’austérité imposée aux peuples.

    Attac France le 27 février