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Retraites - Page 13

  • Attac Infos rapides - 10 juin 2010

    sine.pngCollectif Retraite 86 : réunions locales
    Afin de populariser ses propositions pour les retraites et contre le démantèlement programmé de celles-ci par le gouvernement, des réunions locales du comité "Retraite 86"  ont lieu à Poitiers :

    Mardi 15 juin à 20 h 15 à la Blaiserie, rue des Frères Montgolfier,

    Invitez vos voisins, vos amis, vos collègues de travail !

    Enfin, la prochaine réunion du collectif aura lieu mercredi 16 juin à 18 h à la Maison des Trois quartiers à Poitiers.

     

     

    rubon1.jpgDans votre agenda :

    Echos du festival national du film d'éducation - Poitiers

    Vendredi 11 et samedi 12 juin à l'Espace Mendès France de Poitiers - Organisé par les CEMEA Poitou-Charentes. Les films projetés racontent des histoires d'éducation... Nous les avons choisi pour leurs qualités artistiques et narratives, un des éléments nous le confirmant est le fait qu'ils ont tous été primés au Festival National du Film d'Education à Evreux dont la cinquième édition a eu lieu en novembre dernier. Ces films ont l'ambition de faire découvrir et partager des histoires dans des champs aussi variés que l'exclusion, la vieillesse, la recherche, la protection judiciaire de la jeunesse, la prévention des risques, l'école, la santé, la déscolarisation, la maltraitance, la musique, la parentalité...Un accompagnement des spectateurs... Avant ou après les projections, des propositions permettront d'accompagner les spectateurs qui le souhaitent dans leurs rencontres avec les films et les réalisateurs...Des ateliers d'éducation à l'image permettront aux participants d'expérimenter des jeux autour d'installations d'écrans et de caméscopes pour manipuler physiquement l'image, comprendre le rôle des cadrages, des trucages... Des courts métrages seront diffusés en continu toute la journée du samedi dans le hall de l'Espace Mendès France. De nombreux partenaires à ces Échos seront présents lors de ces deux journées. Entrée libre mais réservation conseillée auprès de l'Espace Mendès France au 05 49 50 33 08.

    mardi 15 juin de 19 h à 20 h 30 : Colombie : droits de l'Homme et le devoir de mémoire. Avec le soutien de France Amérique Latine, de la CNT et de sud-américains de Poitiers. Maison du peuple, salle Timbaud.

    mercredi 16 juin à 20 h 30"Solutions locales pour un désordre global", au cinéma de Gençay.

    jeudi 17 juin à 20 h 30 : "Solutions locales pour un désordre global", Ciné-débat, au Majestic de Neuville de Poitou, suivi d'un débat animé par l'ACEVE sur le thème de l'agriculture paysanne et de la distribution.

    - vendredi 18 juin à 21 h"Solutions locales pour un désordre global", au cinéma de Gençay.

  • Objectif du gouvernement : raccourcir l’espérance de vie ?

    Alter éco.gifCommentaire du « Document d'orientation sur les retraites » par Jean-Marie Harribey. Son commentaire complet sur son blog d'Alternatives Economiques : http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2010/06/04/objectif-du-gouvernement-raccourcir-l’esperance-de-vie/#more-84

    Entre parenthèses les numéros des engagements du gouvernement et les numéros des pages de son document ; en gras les commentaires de J.M Harribey.

    1. « Le déséquilibre de nos régimes de retraite ne résulte pas de la crise. Ses causes sont anciennes et démographiques. La crise n'a fait qu'en accélérer les effets, sans en être à l'origine. » (II, 6)

    2006 : 2,2 milliards de déficit

    2008 : 10,9 milliards

    2010 : 32,2 milliards

    2. « Il est donc illusoire de prétendre fonder la préservation des régimes par répartition uniquement sur le retour de la croissance et du plein emploi, puisque cette perspective est déjà intégrée par le COR dans ses projections. » (II, 6)

    Pourquoi alors figer la part des retraites dans le PIB à 13 % ?


    3. « L'augmentation du coût du travail qui résulterait d'une hausse généralisée des cotisations sociales patronales serait particulièrement préjudiciable à l'emploi. On peut ainsi estimer qu'un point de cotisation sociale patronale représenterait, au minimum, une destruction de 50 000 emplois. » (E6, i, 7)

    « Par ailleurs, le remplacement de l'assiette des revenus du travail par une cotisation portant sur la valeur ajoutée pénaliserait l'investissement et la compétitivité, notamment de l'industrie. » (E6, ii, 7)

    Une cotisation sur les dividendes versés n'affecte pas le coût de production ni l'investissement. Le rapport Cotis (INSEE, 2009) indique : les revenus versés par les seules sociétés non financières aux propriétaires du capital et des terrains sont passés de 3 % à 8 % de leur valeur ajoutée brute de 1982 à 2007, pour atteindre aujourd'hui 76,6 milliards d'euros (auxquels d'ajoutent environ 3% de leur VAB sous forme d'intérêts nets versés). Ce déplacement de 5 points représente sept à huit fois plus que le déficit de tous les régimes de retraite pour l'année 2008 servant de référence aux travaux du COR, et deux fois et demie plus que celui prévu pour 2010.

     

    4. « Répondre à un déséquilibre démographique par des solutions démographiques. » (E7, 7)

    Il n'y a pas de déséquilibre démographique car les générations sont renouvelées.

    Comble de l'absurde : si on prend au pied de la lettre cette maxime, cela signifie que s'il y a allongement de l'espérance de vie, il faut  la raccourcir, ou bien passer à une croissance démographique exponentielle, renvoyant à plus tard le même problème.

    Comble du cynisme : car la solution du gouvernement n'est pas démographique, elle est véritablement socio-économique, faire travailler les gens plus longtemps pour avoir moins de retraites à verser.

    S'il y a de grandes différences d'espérance de vie entre les catégories socio-professionnelles, c'est que la pénibilité du travail raccourcit la vie. Donc, rallonger la durée de cotisation pour faire travailler plus longtemps ne peut que réduire à terme l'espérance de vie. Ne serait-ce pas l'objectif ultime des contre-réformes des retraites ?

  • Collectif Retraite 86 : réunions locales

    sine.pngAfin de populariser ses propositions et de lancer la campagne pour les retraites et contre le démantèlement programmé de celles-ci par le gouvernement, des réunions locales du comité "Retraite 86" auront lieu à Poitiers :

    Mercredi 02 juin à 20 h 15 : au Local Associatif, 9 Boulevard Marat (quartier de Saint Eloi),

    - Jeudi 10 juin de 20 h 15 à 22 h 30, à la Maison de la Gibauderie, salle 3,

    - Mardi 15 juin à 20 h 15 à la Blaiserie, rue des Frères Montgolfier,

    Par ailleurs, un stand du collectif sera présent pendant le "Monde en Fête", rue des Trois rois, dimanche 30 mai, toute la journée. Un débat aura lieu sur le stand à 17 h.

    Invitez vos voisins, vos amis, vos collègues de travail !

    Enfin, la prochaine réunion du collectif aura lieu mercredi 9 juin à 18 h 30 à la Maison des Trois quartiers à Poitiers.

  • Retraites, austérité, Grèce...

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    ... LES REQUINS ONT TOUJOURS FAIM

    Les requins de la finance ne sont pas rassasiés. Depuis trente ans ils se sont pourtant régalés : privatisations, flexibilité, baisses d'impôts et de cotisations, compression des budgets sociaux, tout a été fait pour garantir leur festin. Les dividendes des actionnaires ont explosé, la rentabilité du capital est restée au top malgré la crise. Mais ils en veulent toujours plus.

     

    LE DÉFICIT DES RETRAITES, C'EST EUX

    Chacun le reconnaît, même TF1 : ce sont les spéculateurs qui ont provoqué la crise financière par leurs comportements prédateurs. Ils doivent leur survie aux États qui ont injecté des centaines de milliards d'euros et de dollars. La récession a achevé de faire exploser les déficits publics : ainsi en France, le déficit des retraites est passé de 2 milliards en 2006 à 32 milliards en 2010. Aucun rapport avec la démographie, qui n'évolue pas à cette vitesse : c'est le recul de l'emploi et des salaires qui a fait s'effondrer les cotisations de retraite. Cotisations déjà bien entamées par 15 ans d'exonérations consenties soi-disant pour favoriser l'emploi, en fait pour gonfler les profits.

     

    ILS MORDENT LA MAIN QUI LES NOURRIT

    Les requins se retournent maintenant contre leurs sauveteurs. Car les États, pour financer les déficits, ont choisi de s'endetter auprès de ces mêmes marchés financiers fauteurs de crise. Les banques et les fonds d'investissement spéculatifs demandent 3 % d'intérêt à l'Allemagne et à la France, 6 % au Portugal et 12 % à la Grèce. Alors qu'ils empruntent à 1 % à la Banque centrale européenne... Autant de pris sur le contribuable ! Mais ils sont inquiets : les États pourront-ils continuer à les gaver ? Ils déchaînent leur spéculation contre la Grèce, l'Espagne, le Portugal, l'euro. Nicolas Sarkozy l'a dit plusieurs fois « en privé », et les commentateurs le répètent tous les jours : il faut vite réformer les retraites pour rassurer les marchés financiers.

     

    LA FIN DE LA RETRAITE À 60 ANS, UN CADEAU POUR LES REQUINS

    Car le simple allongement de la durée de cotisation, déjà expérimenté en 1993 et 2003, ne suffit plus aux prédateurs de la finance et du Medef : comme l'a montré le Conseil d'orientation des retraites, repousser l'âge légal de départ est plus rentable à court terme pour eux. Il ne s'agit pas d'assurer la pérennité des retraites à long terme mais de taper fort et tout de suite. Les victimes seront les salariés âgés, surtout ouvriers et employés, qui s'accrochaient tant bien que mal pour parvenir valides à 60 ans. Mais aussi les chômeurs et malades qui, munis d'allocations insuffisantes, attendaient 60 ans pour liquider leur retraite. Les femmes, aux carrières souvent incomplètes et aux salaires plus faibles. Et tous ceux qui ont des fins de carrière difficiles.

     

    LES MENSONGES DE LEUR PROPAGANDE S'EFFRITENT

    - L'obsession du « travailler toujours plus » n'est plus crédible : personne n'obligera les entreprises à embaucher les salariés âgés dont elles se débarrassent aujourd'hui dès 55 ans. Si par miracle elles le faisaient, ce serait au détriment des jeunes, et en n'offrant aux plus âgés qu'un avenir de petits boulots. 
    - Pour financer les retraites il faut aussi se rendre à l'évidence : ce n'est pas l'argent qui manque. Encore faut-il aller le chercher là où il est : pas dans la poche des retraités, mais dans les profits des entreprises et les revenus des actionnaires. L'économiste Patrick Artus, proche des milieux financiers, le dit lui-même : imposer le capital au même titre que le travail rapporterait 100 milliards d'euros. 
    - L'irresponsabilité du « plan de sauvetage » de l'Europe apparaît au grand jour, même aux yeux des spéculateurs : l'austérité imposée partout par l'Union européenne, ses gouvernements et le FMI de Strauss-Kahn enfoncera encore davantage les pays dans la crise et pourrait aboutir à un effondrement européen catastrophique.

    Pour en sortir nous devrons imposer, par nos luttes sociales en France et en Europe :

    - une réforme fiscale qui taxe dès maintenant les profits et les revenus financiers;

    - une taxation des transactions financières et une limitation drastique de la liberté de spéculer;

    - une augmentation régulière des cotisations sociales employeur pour financer la retraite par répartition face aux évolutions démographiques de long terme;

    - l'arrêt des plans d'austérité partout en Europe, la mise en place de politiques monétaires et budgétaires coopératives qui court-circuitent les marchés financiers;

    - contre le chômage, une réduction générale du temps de travail, avec des programmes coordonnés d'investissement dans les alternatives énergétiques et la transition écologique.

  • Collectif Retraite 86 : réunion locale

    sine.pngAfin de populariser ses propositions et de lancer la campagne pour les retraites et contre le démantèlement programmé de celles-ci par le gouvernement, la première réunion locale du comité "Retraite 86" aura lieu à la Maison de la Gibauderie à Poitiers :

    - Jeudi 10 juin de 20 h 15 à 22 h 30, salle 3.

     

    Invitez vos voisins, vos amis, vos collègues de travail !