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Activités Attac - Page 46

  • Université d’été d’Attac : du 6 au 9 juillet à Besançon

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    L’Université d’été d’Attac aura lieu cette année du 6 au 9 juillet à Besançon.
    Pour la première fois cette Université d’été sera conjointe avec celle du CRID, membre fondateur d’Attac. Inscrivez-vous vite pour participer à quatre jours de débats et d’échanges autour du thème « Des utopies aux alternatives, agissons ensemble ! ». Dans un contexte de crise multidimensionnelle qui affecte nos sociétés et la planète, faisons en sorte, ensemble, que nos utopies deviennent réalité !
    Attention : pour bénéficier d’un hébergement sur le campus, il faut obligatoirement remplir avant le 18 juin le formulaire d’inscription disponible sur le site de l’Université d’été.
    Ouverte à toutes et à tous, cette Université d’été sera un temps fort pour Attac et pour ses partenaires, mouvements sociaux et acteurs de la solidarité internationale. Lors des séances d’ouverture et de clôture, des représentant·e·s des mouvements de France, du Brésil, du Canada, du Maroc, du Burkina Faso… partageront leurs expériences de luttes.
    > Découvrez le programme des activités : http://www.universite-si.org/des-utopies-aux-alternatives-agissons-ensemble/programme/
    > Inscrivez-vous en ligne (possibilité de payer par carte bancaire ou par chèque).
    Attention : pour bénéficier d’un hébergement sur le campus, il faut obligatoirement remplir avant le 18 juin le formulaire d’inscription disponible sur le site de l’Université d’été.
    Trois tarifs sont proposés pour les 4 jours (tarif réduit à 20 € / tarif normal à 50 € / tarif solidaire à partir de 75 €).
    Il est de plus en plus difficile d’organiser un événement de cette ampleur car les coûts augmentent et les appuis financiers diminuent... n’hésitez pas à nous soutenir en choisissant le tarif solidaire et en diffusant l’information en masse dans vos réseaux pour que nous soyons nombreuses et nombreux !
    Vous êtes élu·e ou agent d’une collectivité, l’Université d’été peut être considérée comme un temps de formation et vos frais d’inscription vous être financés. Pour cela, contactez . l’association Formation et citoyenneté ici.

    Soyons nombreuses et nombreux à Besançon du 6 au 9 juillet !

  • Votation citoyenne loi travail

    Logo Attac.jpgEn réponse au déni de démocratie du gouvernement, l’intersyndicale CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL a decidé de lancer une votation citoyenne dans les entreprises, les administrations, les lieux d’étude. Cette initiative s’inscrit en complément des autres formes de mobilisations qu’il faut poursuivre et amplifier pour gagner : grèves, manifestations, blocages, Nuits debout...

    Cette votation est un point d’appui pour élargir encore la mobilisation et permettre aux salarié-es et aux citoyen-nes de s’exprimer et de s’engager dans la mobilisation sous toutes ses formes. Il est également possible et nécessaire d’ouvrir cette votation au-delà des lieux de travail et permettre la participation la plus large possible des citoyen-nes.
    L’assemblée générale d’Attac qui s’est tenue samedi 28 juin, a considéré qu’Attac a un rôle à jouer pour participer au succès de cette votation. Aussi, les Comités locaux sont invités à prendre l’initiative pour organiser des votations dans les lieux publics en prenant contact avec les partenaires locaux (associations, syndicats, Nuit débout, partis politiques) susceptibles de s’inscrire dans cette démarche.
    Les délais sont très courts (d’ici à la fin du débat parlementaire), néanmoins la réussite de ces initiatives dépend de l’implication la plus large possible pour l’organisation d’un maximum de points de vote.
    Matériel : Le site http://votationtravail.fr est à disposition de toutes et tous pour faciliter l’organisation des votations sur le terrain, et rendre visibles et lisibles les résultats.
    Vous y trouverez le matériel (rubrique matériel) de vote avec deux possibilités, soit le bulletin de vote siglé des organisations syndicales de l’intersyndicale soit un bulletin de vote sans les sigles avec une feuille d’émargement.
    Il est important d’informer via le site du lieu et des modalités d’organisation de la votation locale pour le rendre visible

  • Contre la déchéance du travail, tous en CDI !


    Le mouvement social contre la loi Travail prend son essor : plus d’un million de manifestant·e·s ce jeudi 31 mars, deux fois plus que le 9 mars. Le gouvernement, affaibli et avec une majorité divisée, a déjà du céder sur la déchéance de nationalité : il peut, il doit céder sur la loi Travail. Nous sommes engagés dans un CDI (Combat à Durée Indéterminée) contre la déchéance du travail.

    Le gouvernement rend la droite responsable de l’échec de la réforme constitutionnelle, qui prévoyait d’introduire l’état d’urgence et la déchéance de nationalité dans la loi suprême. Pourtant la droite s’était engagée à voter le projet annoncé par François Hollande au Congrès le 16 novembre dernier. C’est l’indignation de la société civile, rassemblée contre l’état d’urgence et la déchéance de nationalité, qui a poussé les député·e·s socialistes à modifier le projet présidentiel, donnant ainsi un prétexte à la droite pour ne pas le voter.
    La loi Travail, elle, est une loi ordinaire qui n’aura pas besoin d’un Congrès ni d’une majorité qualifiée : mais la pression de la rue monte et pourrait faire à nouveau céder ce gouvernement affaibli et illégitime.
    Les jeunes ont bien vu que faciliter les licenciements des salariés en CDI ne réduira en rien la précarité du travail.
    Les femmes se rendent bien compte qu’elles sont particulièrement touchées par la réduction du supplément pour heures complémentaires, mais aussi par l’affaiblissement des règles légales et de branche au profit de l’accord d’entreprise, puisque les syndicats sont plus faibles dans les petites entreprises, fortement féminisées.
    Les salarié·e·s perçoivent le risque de réserver le suivi par un médecin du travail aux seuls « postes à risques » (définis par les patrons) : là encore les femmes seront sans doute sacrifiées, leur travail étant souvent jugé « sans risque ».
    Les syndicalistes ont bien compris qu’en période de montée du chômage, la généralisation des référendums d’entreprise contre les syndicats majoritaires serait une arme atomique contre ceux-ci.
    Tous voient bien que permettre au patronat d’augmenter la durée du travail va dégrader les conditions de travail et réduire les créations d’emploi.
    Et tous ont compris que c’est le moment de mettre un terme à cette spirale de régressions sociales et démocratiques dans laquelle un gouvernement à la dérive entraîne le pays au mépris de toutes les valeurs et promesses proclamées. Partout dans le pays, l’heure est au débat et à la mobilisation, pour faire échouer ce projet de loi et redéfinir ensemble le travail que nous voulons.

    Communiqué Attac du 1er avril 2016

  • Le petit guide Attac des bobards de la "Loi travail"

    Petit guide à mettre entre toutes les mains pour comprendre les réalités affichées ou cachées de la "Loi travail".

    En fichier PDF ci-joint : guide_bobards-travail_web.pdf

  • On vaut toujours mieux que ça !

    Logo Attac.jpgSelon le récit mis en scène par les médias, les concessions faites par le premier ministre sur le projet de loi en feraient un « texte équilibré » comme sont censées le montrer les réactions symétriques du patronat qui proteste contre les « reculs » du gouvernement et de syndicats qui comme la CFDT parlent d’un texte « porteur pour les jeunes et les salariés ». La réalité est bien différente.
    Sur un marché du travail où, du fait des 6 millions de chômeurs et des réformes précédentes qui ont déjà œuvré au détricotage du droit du travail, le patronat dispose d’un rapport de forces écrasant, ce projet de loi, même amendé, va très loin dans la déconstruction des protections des salariés. Sans attendre le texte qui sera présenté en conseil des ministres le 24 mars, et qu’il faudra bien sûr lire attentivement, on peut déjà tirer quelques conclusions des annonces faites hier.
    Devant l’ampleur du mouvement social qui s’est affirmé le 9 mars, le gouvernement a certes concédé quelques limites à quelques-unes des mesures les plus provocatrices du projet initial (plafonnement des indemnités prudhommales, forfait jour, temps des travail des apprentis mineurs). Mais il maintient nombre de mesures régressives et dangereuses du projet initial :
    - inversion des normes,
    - extension des critères du licenciements économiques,
    - maintien du périmètre national pour apprécier la réalité des difficultés économiques (le contrôle du juge n’ayant lieu... qu’a posteriori, une fois les licenciements prononcés),
    - validation des accords de "préservation ou développement de l’emploi" qui permettent d’imposer en cas de difficultés économiques conjoncturelles des réductions de salaire et/ou la flexibilité du temps de travail (le salarié refusant étant alors licencié pour motif personnel et non pour motif économique, ce qui lui fait perdre le bénéfice du reclassement),
    - possibilité donnée à Pôle Emploi de récupérer directement les trop-perçus versés aux chômeurs sans en passer par le juge,
    - limitation des visites des médecins du travail à rebours de leur mission de prévention,
    - insécurisation économique des expertises CHSCT...
    En outre, ce n’est que faussement que les inquiétudes de la jeunesse sont prises en compte puisque la « généralisation de la garantie jeunes » promise pour 2017 (sans être financée...) était déjà dans les tuyaux et avait même été initialement fixée au... 1er janvier 2016 ! Quant à l’augmentation annoncée des droits à la formation pour les moins qualifiés, elle reste limitée et elle ne fait pas du CPA, pour l’instant, autre chose qu’une coquille vide - d’autant plus que les dispositifs d’« épargne-temps » en sont exclus...
    Ce projet reste donc un projet de déréglementation du travail particulièrement grave, qui ne fera le bonheur que des marchés financiers et des dirigeants du CAC 40 ! Qui plus est, il ne répond pas aux enjeux de protection du travail qu’exige l’économie du 21e siècle ! Seule l’amplification du mouvement permettra le retrait de ce projet et la discussion de nouveaux droits sur une autre base.
    Attac appelle à participer aux mobilisation prévues les 17, 24 et 31 mars, à commencer par celles de jeudi prochain.

    Attac France — 2016