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Activités Attac - Page 48

  • Grèce : petit guide contre les bobards médiatiques

    A lire sur le sujet du traitement médiatique de la victoire de Siriza en Grèce, ce petit fascicule :

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  • Sortie du livre : Les Naufragés du libre-échange

    naufrage_libre_echange_130315.jpgEn négociant des accords de libre-échange, l’Union européenne, les États-Unis et le Canada veulent donner aux multinationales le pouvoir de défaire les règles sociales et écologiques. Ce coup de force mettrait la démocratie sous tutelle de part et d’autre de l’Atlantique. En effet, nos États choisissent délibérément de se soumettre à des mécanismes, tels l’arbitrage privé ou la coopération réglementaire, qui font prévaloir la protection des «investisseurs» sur l’intérêt général.
    Comment en est-on arrivé là ? Pour le comprendre, Les Naufragés du libre-échange resitue ces négociations dans l’histoire et les méandres de la mondialisation commerciale. Le livre propose des pistes concrètes pour abandonner le libre-échange, ce navire à la dérive sur le pont duquel nos «élites» dansent en toute impunité. Il appartient aux mouvements sociaux d’inventer de nouveaux modèles d’échange qui renforcent les solidarités internationales, facilitent la transition écologique et sociale, et promeuvent la démocratie au lieu de la saper.

    Editions : Les liens qui libèrent (prix public 10€ )

  • Le gouvernement français défend l’arbitrage privé au service des multinationales !

    Logo Attac.jpgCe mardi 24 février, les euro-députés français ont reçu une note de recommandation sur le TAFTA. Elle concerne la résolution sur l’accord transatlantique qui sera examinée par le Parlement européen dans les semaines à venir [5].
    Cette note fuitée livre des informations inédites sur la position du gouvernement et recommande en particulier de ne pas suivre la position de rejet de l’ISDS du rapporteur socialiste Bernd Lange.
    Le gouvernement français prêt à tout pour sauver l’ISDS ?
    Lors d’une réunion au sommet à Madrid samedi, les sociaux-démocrates européens se sont accordés pour sanctuariser le système de règlement des différends investisseur-État (ISDS) - en clair : pas de rejet mais des réformes mineures. Pour parfaire la plaisanterie, le gouvernement français a salué cette nouvelle reculade comme une grande victoire de la diplomatie française. Un communiqué de la majorité, au titre mensonger [1], illustre ce double discours : critiques de façade du mécanisme face au rejet largement exprimé dans l’opinion publique [2], mais travail en souterrain pour s’assurer de son maintien dans les négociations. La note communiquée ce mardi aux euro-députés français confirme ces manœuvres : alors que la résolution étudiée par le Parlement européen penche en faveur d’un rejet du mécanisme, les autorités françaises conseillent aux parlementaires d’« adopter une approche plus prudente sur ce sujet délicat ». En d’autres termes, le gouvernement demande aux parlementaires d’affaiblir la position, déjà bien timide, du rapporteur social-démocrate allemand Bernd Lange.
     
    Le gouvernement français appelle également dans cette note à favoriser un travail plus ambitieux sur la coopération réglementaire, sur laquelle nous avons déjà exprimé de multiples inquiétudes [3].
    Enfin, en dépit des ravages causés par la crise financière de 2008, le gouvernement demande l’inclusion des services financiers dans l’accord transatlantique.
     
    Un décalage effarant entre les actes du gouvernement et les préoccupations des populations
    Ces nouveaux éléments témoignent d’un décalage effarant entre les actes du gouvernement et les préoccupations des populations, alors que l’Initiative citoyenne européenne (ICE) lancée à l’automne dernier vient de dépasser les 1 500 000 signatures.
    Le collectif Stop TAFTA dénonce l’attitude méprisante du gouvernement français et particulièrement la duplicité et la fausseté du secrétaire d’État au commerce extérieur, Matthias Fekl. Nous réaffirmons notre opposition aux négociations en cours et appelons à se mobiliser massivement lors de la journée d’action internationale du 18 avril contre les traités des multinationales [4].
    [1] http://www.parti-socialiste.fr/communiques/les-socialistes-europeens-disent-non-au-mecanisme-darbitrage-investisseursetats
    [2] Voir notre communiqué «  Consultation publique TAFTA : la Commission balaye l’avis de 150 000 citoyens  » et «  Allô  ? Le PS et le gouvernement «  s’opposent à la mise en place de tribunaux arbitraux privés pour régler les litiges entre États et investisseurs  »  ».
    [3] «  Coopération réglementaire  » : Une dérégulation qui ne dit pas son nom.
    [4] Journée internationale d’action - 18 avril 2015. Les peuples et la planète avant les profits  !.
    [5] https://www.collectifstopTAFTA.org/...

  • Les Banques: au service de qui ? Avec D. Plihon le 3 mars à Châtellerault

    Logo Attac.jpgPourquoi est-il si difficile pour un particulier, un petit entrepreneur, un artisan, un commerçant d’obtenir un prêt bancaire ? Aujourd’hui en Europe, 10%, en moyenne, des actifs des banques sont consacrés à des prêts aux entreprises et 15% à des prêts aux ménages : Soit seulement un quart des actifs des banques sert au financement des entreprises et des particuliers ! Les banques financent-elles encore l’économie ?

    - Où vont les 75% restants : aux marchés financiers ? à la spéculation ? Les banques coûtent-elles à la société ?

    - D’où vient l’impuissance politique à réformer le système bancaire ?

    - Quelles pratiques citoyennes adopter pour remettre les banques au service de la société ?

    Venez en débattre mardi 3 mars, salle Camille Pagé (près de l'hôtel Ibis) avec Dominique Plihon, professeur d’économie financière, membre du conseil scientifique d’Attac et avec le comité local d’Attac.

    Affiche de la soirée : Affiche D Plihon.pdf

  • Ultimatum à la Grèce : le pari irresponsable de l’Eurogroupe

    Logo Attac.jpgLe président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a fixé un ultimatum à la Grèce : elle a jusqu’à ce vendredi 20 février pour demander « l’extension du programme actuel » signé entre la Troïka et le gouvernement précédent. Mais le gouvernement grec, qui a précisément été élu pour en finir avec ce programme d’austérité sauvage, ne veut pas renier ses engagements vis-à-vis du peuple grec. Le compte-à-rebours de l’expulsion de la Grèce de la zone euro est enclenché, sauf si la France intervient.

    Le bras de fer actuel entre le gouvernement grec et le reste de l’Eurogroupe a un enjeu clair : savoir si la Grèce pourra ou non mettre en œuvre les premières mesures annoncées par Alexis Tsipras. Le texte que la Grèce a refusé de signer interdisait en effet toute « mesure unilatérale », « particulièrement dans les domaines de la politique fiscale, des privatisations, des réformes du marché du travail, de l’économie et des retraites ». Autrement dit, il aurait obligé le gouvernement grec à annuler toutes les mesures déjà annoncées sur le SMIC, les retraites, les privatisations…

    L’Eurogroupe, et la France avec, veut donc mettre la Grèce à genoux. François Hollande ne dit pas autre chose : après avoir rappelé l’évidence - « s’il n’y avait pas de changement lié à une alternance, pourquoi les électeurs continueraient à voter ? L’Europe ne peut pas être une contrainte, une obligation de faire une seule politique », il tire immédiatement la conclusion inverse : « mais il y a une obligation et la France s’y soumet, parce que c’est la vie commune, parce qu’il faut respecter les règles. » (Conférence de presse, Bruxelles, 12/02).

    Alors que la BCE et le gouvernement allemand ont manifestement fait le choix de refuser tout compromis, au risque d’aboutir à l’expulsion de la Grèce de la zone euro, la France peut encore interrompre cet engrenage aux conséquences imprévisibles. Attac soutient pleinement la fermeté du gouvernement grec, qui défend ici l’intérêt collectif des peuples européens.

    Si les instances européennes persistaient dans leur intransigeance, la Grèce pourrait être légitimement amenée à prendre des mesures unilatérales pour financer son économie en émettant des euros. Les instances européennes seront alors confrontées à un choix : expulser la Grèce, et précipiter l’éclatement de la zone euro, ou accepter de négocier réellement. La mobilisation solidaire des citoyens européens sera décisive dans la balance, en particulier lors de la journée d’action Blockupy Frankfurt devant la BCE le 18 mars prochain.

    Communiqué Attac du 17 février 2015