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Europe - Page 9

  • Συγχαρητήρια στον ΣΥΡΙΖΑ !

    Logo Attac.jpgAttac se félicite de la victoire historique de Syriza aux élections législatives en Grèce, dans un contexte de fortes résistances populaires et de grèves. Le peuple grec subit depuis 5 ans les brutales politiques d’austérité de la Troïka, à l’origine d’une terrible crise sociale et humanitaire. Il tourne aujourd’hui une nouvelle page en Europe. Sa victoire est aussi celle des mouvements qui luttent au Portugal, en Espagne, en Italie, en Irlande et dans toute l’Europe contre ces politiques iniques qui épargnent les banques et la finance, et écrasent les populations.

    Des pressions scandaleuses avaient déjà exercées avant les élections par les dirigeants européens – dont Pierre Moscovici, commissaire français – contre les légitimes aspirations démocratiques à un changement radical en Grèce. Le nouveau gouvernement sera confronté à des pressions considérables de la part des marchés, des institutions et gouvernements européens. Il devra faire valoir le mandat clair que lui a confié le peuple grec, pour rompre avec l’austérité criminelle imposée par la Troïka.
    Il pourra aussi s’appuyer sur la pression populaire et les mouvements sociaux en Grèce et dans toute l’Europe, qui ne laisseront pas les politiciens et financiers éteindre l’espoir démocratique d’un peuple. Attac y prendra sa part. Nous avons déjà démontré comment 77 % des fonds débloqués pour les « plans de sauvetage » de la Grèce sont allés à la finance [1]. Nous proposons de mettre l’expertise du collectif français pour un audit citoyen à disposition de la Grèce dans le cadre d’un possible audit citoyen de la dette grecque et nous soutiendrons l’initiative d’une conférence européenne sur la dette.
    Face au chantage à la dette qui commence d’ores et déjà à s’exprimer, il est essentiel de rappeler que les dettes insoutenables et illégitimes n’ont pas à être payées. Les renégocier est une condition nécessaire pour que l’Europe sorte de la crise écologique, sociale et démocratique dans laquelle elle s’enfonce depuis trop longtemps. Il est temps d’ouvrir de nouveaux horizons !

  • ICE auto-organisée : et de 10 !

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    http://stoptafta.wordpress.com/2015/01/05/ice-auto-organisee-et-de-10/

     
  • Les financiers jouent l’intimidation face à la Grèce

    Sur le site de Médiapart (pour les abonnéEs)

    30 décembre 2014 |  Par martine orange,

    Dès l’annonce des élections, le FMI a annoncé la suspension de ses aides en attente de la formation du nouveau gouvernement. La troïka comme les milieux financiers ont commencé à rappeler leurs règles à Syriza, potentiel vainqueur des élections : la Grèce n’a d’autre alternative que la soumission ou le chaos.

    « Troisième scénario : le pire des cas. » Dans une note réalisée à la mi-décembre, Goldman Sachs analysait longuement la situation politique et économique grecque. Pour la banque américaine, si le gouvernement d’Antonis Samaras ne parvenait pas à trouver une majorité parlementaire pour élire son candidat à la présidentielle, et était obligé de provoquer des élections parlementaires anticipées, ce serait la pire des situations. Syriza, devenu la hantise du monde financier, serait alors aux portes du pouvoir, et rouvrirait les négociations avec les créanciers internationaux de la Grèce, au risque de relancer la crise, prédisait la banque américaine. 

    (la suite de cet article sur le site de Médiapart)

  • Halte aux pressions de l’Union européenne : la Grèce veut voter librement

    Logo Attac.jpgSuite à l’échec de l’élection présidentielle grecque, des législatives anticipées se tiendront le 25 janvier. Au moment où la Belgique se rebelle et où la Grèce se rapproche d’une rupture avec les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne, cette dernière doit immédiatement cesser toute pression et toute intervention dans le débat politique grec. Les dirigeants français, allemands et européens doivent laisser le peuple grec libre de voter et de choisir d’autres voies.

    Alors que va s’ouvrir la campagne des élections législatives anticipées en Grèce, les marchés financiers et les dirigeants politiques européens, inquiets d’une possible victoire de Syriza, commencent à intensifier leur chantage sur le peuple grec.

    Les taux d’intérêt sur la dette grecque grimpent à nouveau, manifestant la défiance des banquiers face au programme anti-austérité de Syriza. Jean-Claude Juncker, président de la Commission, a déclaré sa « préférence de voir des visages familiers » après les élections, soutenant ouvertement Antonis Samaras, actuel premier ministre, co-auteur avec la Troïka d’une politique de dévastation de la Grèce. Le commissaire européen Pierre Moscovici a lui aussi été dépêché à Athènes pour soutenir les « réformes structurelles » qui ont appauvri le peuple et détruit ses droits sociaux fondamentaux. Il s’est permis d’intervenir dans le débat électoral grec en avertissant que « l’idée d’envisager de ne pas rembourser une dette énorme est suicidaire ». Déjà lors des élections législatives grecques en 2012, François Hollande avait pesé en faveur de la droite par une intervention très remarquée à la télévision grecque.

    Depuis 2010, le peuple grec a résisté aux cruelles politiques d’austérité en organisant des mobilisations sociales de très grande ampleur et en s’engageant dans des pratiques démocratiques nouvelles face à la crise d’un système politique corrompu. « Ne laisser personne seul face à la crise ! », tel est le slogan des mouvements de solidarité en Grèce.

    MM. Juncker et Moscovici, vous ne pouvez pas continuer à imposer vos politiques qui détruisent la société. L’espoir d’une Europe sociale, solidaire et démocratique peut naître et se développer dans le pays qui a inventé la démocratie il y a vingt six siècles. Les Grecs ont le droit de décider eux-mêmes de leur avenir, sans menace ou pression de quiconque. Ils ont le droit de proposer de nouvelles expériences politiques aux autres peuples de l’Union européenne, pour enfin envisager une réelle union des peuples européens.

    Nous ne laisserons pas le peuple grec seul face au chantage de la finance et de ses serviteurs politiques, de la Commission européenne ou de notre gouvernement. Les mobilisations sociales qui se développent en Belgique, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Slovénie et ailleurs, montrent que le peuple grec n’est pas seul en Europe à vouloir prendre un autre chemin. Soyons tous et toutes solidaires du peuple grec !

    Communiqué Attac du 29 décembre

  • Rapport inédit - accord UE-Canada (CETA)

    Attac et l'Aitec publient aujourd'hui un rapport inédit, analysant le texte de l'accord commercial UE-Canada, CETA.  
    Alors que cet accord est prévu pour être signé le 25 septembre prochain, le texte n'est toujours pas rendu public. 

    Ce rapport d'Attac et de l'Aitec se base donc sur une version fuitée du projet d'accord. Il montre que l'accord économique et commercial global CETA ("Comprehensive Economic Trade Agreement"), négocié depuis 2009 entre l'Union européenne et le Canada, constitue par bien des aspects un cheval de Troie du traité transatlantique (Tafta). 

    Cet accord contient en effet tous les aspects identifiés « à risque » dans l’accord transatlantique. Or, sauf opposition des États membres, il sera finalisé lors de la réunion du 12 septembre du Comité Politique Commerciale (CPC) du Conseil de l’Union Européenne.

    Les deux associations appellent donc en urgence les citoyen.ne.s à interpeller leurs députés.

     -> Le rapport "CETA, marche-pieds pour l'Accord transatlantique" : https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports-37/article/structure-generale-de-l-accord

    -> La plate-forme de mobilisation et d'interpellation des parlementaires :  https://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/article/ceta-le-cheval-de-troie-du-tafta