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Luttes sociales - Page 2

  • Profits, exports et grandes cultures : les vraies raisons des mégabassines ("Reporterre")

    IMG_20220611_155606.jpgUne enquête solide du site « Reporterre » réalisée en collaboration avec le média Off Investigation. Elle est aussi diffusée en partenariat avec La Terre au carré, l’émission de Mathieu Vidard, sur France Inter. A lire et à écouter d'urgence !
     
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-mercredi-17-janvier-2024-2956367

  • Pour Noël, offrez le guide anti-bassines de BNM !

    Racines18.jpegOffrez à vos ami.e.s, collègues, familles, voisin.e.s, ennemi…e…s (ou adversaires) le guide antibassines de Noël ! OH, OH, OH ! Bassines Non Merci glisse sous le sapin un cadeau qui va égayer vos discussions de fêtes ! Eh oui, la saison des rassemblements intergénérationnels de fin d'année est arrivée et avec elle, son lot de discussions parfois houleuses et de confrontations des points de vue.

    - Pour répondre à Tonton-relou qui répète entre deux toasts qu'il ne voit pas pourquoi stocker de l’eau dans des bassines est une mauvaise idée,

    - Pour vous aider à raconter vos dernières manifs ou à revendiquer votre engagement dans la lutte,

    - Ou tout simplement pour clouer le clapet à celles et ceux qui dégaineront le terme éco-terroriste entre le fromage et le dessert !

    - Le guide anti-bassines de Noël, c’est une compilation non exhaustive d’arguments pour démêler le vrai du faux sur les affirmations les plus récurrentes sur les bassines. On espère que cet outil vous sera utile pour alimenter des débats de fond et de qualité, loin de tout mépris et attaques stériles.

    N’hésitez pas à le faire tourner sur la toile, à l’imprimer… bref, à le diffuser au plus grand nombre.
     
    NO BASSARAN !

    Le-guide-anti-bassines-de-Noel.pdf

  • Samedi 16 décembre : MANIF-ACTION « Des Racines, pas des Bassines ! »

    affiche.jpegMalgré l’échec du Protocole, une étude scientifique HMUC qui ébranle le principe de substitution, l’annulation des permis de construire de quinze méga-bassines dont six sur la Pallu, le préfet et les irrigants de la Vienne s’accrochent tragiquement à leur projet de 30 méga-bassines. Les pluies automnales, aussi abondantes soient elles, ne sauraient justifier la construction de ces aberrations technologiques.

    À l’heure où les pro-bassines sont en passe de prendre le pilotage du plan territorial de gestion de l’eau du Clain (PTGE), mobilisons-nous pour œuvrer au développement d’une agriculture vertueuse pour le cycle de l’eau et tous.tes les paysans.nes.

    Avec le retour de la pluie cet automne après deux années de sécheresse, l’eau coule à nouveau dans les rivières du bassin du Clain. Ces pluies salutaires n’ont malheureusement pas suffi et ne suffiront pas à effacer les problèmes hydriques qui s’accumulent depuis plus de trente ans sur notre territoire. Elles n’ont pas restauré les zones humides et la biodiversité décimées. Elles n’ont pas purifié les nappes phréatiques empoisonnées au chlorothalonil et autres pesticides. Elles n’ont pas lavé le bassin du Clain des logiques d’accaparement et d’artificialisation des sols.  

    Tant que certains irrigants – ceux de la FNSEA en tête – continueront à pomper massivement dans les nappes pour irriguer des cultures non adaptées ; tant que le préfet Girier et le Conseil Départemental continueront à servir les intérêts des lobbies de l’agro-industrie quitte à piétiner le débat scientifique, les problèmes hydriques persisteront. 

    Toutes les agriculteurs.trices pourvu.e.s de bon sens paysan le savent : pour redonner vie aux rivières et aux marais, pour retrouver une eau potable pour toutes et tous, le développement d’une agro-foresterie paysanne est un préalable sine qua non. 

    Ce changement de modèle et de pratiques agricoles est plus que jamais urgent au regard du réchauffement climatique.

    La pression des banques et l’attrait du profit qui font obstacle à ce changement doivent être surmontés.

    Il est temps de se rappeler que la restauration et la recharge des réserves d’eau naturelles – rivières, zones humides, nappes phréatiques – sont la meilleure solution pour stocker l’eau lorsque celle-ci est
    abondante.

    Pour favoriser le stockage et la filtration de l’eau,

    il faut commencer par planter des arbres. 

    • Le 16 décembre prochain à 14 h, plantons des arbres à la place des méga-bassines !
    • Rendez-vous à Saint-Léger-La-Pallu pour une manif’action agronomique en bleu de travail ! 
    • Suivie d’une projection du film « La Ligne de partage des eaux » (2014) de Dominique MARCHAIS.

    À l’appel du collectif Bassines Non Merci 86

  • Double victoire du procès « Alternatiba Poitiers » ! 

    Alternatiba Poitiers.jpegCommuniqué de presse d’Alternatiba Poitiers :

    Double victoire du procès « Alternatiba Poitiers » ! 

    Poitiers, 30 novembre 2023. Le tribunal administratif a rejeté les requêtes du préfet de la Vienne qui s’attaquait aux subventions reçues par Alternatiba Poitiers. 

    Le tribunal a, de plus, estimé qu’une sanction au nom du CER ne se justifie que si l’action de l’association a causé des violences ou des troubles graves, en plus d’être illégale. 

    Le tribunal administratif de Poitiers a rejeté toutes les requêtes du préfet de la Vienne demandant le retrait des 15000 euros de subventions accordées à notre association par Poitiers et Grand Poitiers, pour l’organisation du village des Alternatives de septembre 2022. 

    Jean Marie Girier reprochait entre autre la présence d’ateliers autour de la désobéissance civile, et la programmation d’un émission de radio réalisée par deux radios locales, invitant notamment des acteurs de la lutte contre les méga-bassines. Le représentant du préfet de la Vienne avait indiqué que ces séquences contrevenaient au contrat d’engagement républicain (CER) que les associations doivent aujourd’hui signer pour préciser leur respect des valeurs de la République (décret consécutif de la « loi séparatisme »). 

    Les déclarations de la préfecture concluaient à un lien direct entre la programmation de ces séquences et les violences dénoncées à Sainte Soline à l’encontre des forces de l’ordre. 

    Pour autant, à l’opposé de ces affirmations, la programmation du village des Alternatives a démontré qu’une société non violente, respectueuse de la vie et basée sur les liens humains était possible. Une société désirable, qui mêle convivialité, développement d’alternatives et lutte contre la violence de projets climaticides en cours, parfois soutenus par le gouvernement comme les méga-bassines »

    Les juges ont conclu que ce festival ne visait pas à inciter à des actions violentes. 

    Mais le tribunal s’est aussi prononcé sur le fait de savoir si une action manifestement contraire à la loi constituait à elle seule une violation du CER ou si elle devait être à la fois illégale ou violente, ou susceptible d’entrainer un trouble grave à l’ordre public. 

    Me Mathonnet, notre avocat, précise : « Le tribunal a posé la règle que "l’association ayant bénéficié de cette subvention doit avoir entrepris ou incité à entreprendre des actions, non seulement « manifestement contraires à la loi », mais également « violentes ou susceptibles d’entraîner des troubles graves à l’ordre public ». 

    Cette décision du tribunal administratif de Poitiers est essentielle : elle affirme la liberté de s’opposer, de désobéir civilement, sans que ce soit considéré comme anti républicain. 

    La désobéissance civile, comme l’a déjà affirmé à plusieurs reprises la Cour Européenne des droits de l’Homme, est dans un domaine d’intérêt général un des aspects les plus importants du droit de la liberté d’expression. Elle ne constitue pas un mépris de la République. Au contraire, nombre d’avancées essentielles n’auraient pas eu lieu sans elle : désobéir, c’est la grève avant le droit de grève, les avortements clandestins avant la loi Veil… C’est un outil utilisé par une grande partie des mouvements qui ont apporté des avancées sociétales majeures, en France comme ailleurs. 

    Les attaques contre les associations qui luttent pour l’intérêt général doivent cesser : face à la véritable catastrophe écologique et sociale que nous vivons, à l’éradication de la vie et à l’anéantissement du sens, il serait temps d’agir politiquement avec courage, de penser en matière de « pouvoir de vie » plus que « pouvoir d’achat », de penser la préservation de nos biens communs: eau, air, sols … et de laisser les associations contribuer à leur manière à cet intérêt commun, pour limiter les conséquences de l’impact des humains sur notre seule planète ! 

    Alternatiba Poitiers

  • Le préfet de la Vienne contre Alternatiba Poitiers

    9nov.3.jpegOn attendra le 20 novembre pour connaître la décision du Tribunal Administratif de Poitiers à la suite de la procédure engagée par le préfet de la Vienne contre Poitiers et Grand Poitiers. Les subventions accordées à Alternatiba Poitiers pour le "Village des Alternatives" de septembre 2022 étant contestées. La rapporteuse publique n'allant pas dans le sens du préfet et se prononçant pour le rejet de la demande de la préfecture, voilà déjà une bonne nouvelle à confirmer le 20 novembre…

    A la suite de l’audience au TA, une conférence de presse était organisée square de la République à laquelle participait Youlie Yamamoto, co-porte-parole d'ATTAC France. Ci-joint la vidéo de son intervention :

    https://vimeo.com/882990425?share=copy

    Egalement l'intervention de Paul Mathonnet, un des avocats d'Alternatiba pendant cette conférence de presse : https://vimeo.com/882955858?share=copy

    Un aperçu des différentes interventions des avocat.e.s et soutiens à Alternatiba sur le site Web86 : https://web86.info/photos-videos-le-prefet-de-la-vienne-contre-alternatiba-non-a-la-mise-au-pas-de-la-societe-civile/

    On apprenait enfin en plein après-midi que le Conseil d’Etat retoquait la dissolution des « Soulèvements de la Terre » demandée par Darmanin. Extraits de la dépêche de l’Agence France-Presse : « Le Conseil d’Etat a infligé jeudi un camouflet au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en annulant sa décision de dissoudre le collectif écologiste les Soulèvements de la Terre. « Le Conseil d’Etat estime qu’aucune provocation à la violence contre les personnes ne peut être imputée aux Soulèvements de la Terre », a tranché la plus haute juridiction administrative française » . …