Madame la Préfète nous vous accusons !
Madame la Préfète nous vous accusons !
Vidéo de 1 minute 25 : https://vimeo.com/478838006
Collectif Bassines Non Merci 86 - Eau Bien Commun
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Madame la Préfète nous vous accusons !
Vidéo de 1 minute 25 : https://vimeo.com/478838006
Collectif Bassines Non Merci 86 - Eau Bien Commun
En 20 ans, les dividendes des entreprises du CAC40 ont augmenté de 265%, presque quatre fois plus vite que leur chiffre d’affaires et dix fois plus vite que leur effectif mondial. Leur effectif en France a baissé dans le même temps de 12%, et elles restent très présentes dans les paradis fiscaux. Le sixième chapitre de l’édition 2020 de « CAC40 : le véritable bilan annuel » publié par l’Observatoire des multinationales en partenariat avec Attac France, présente des chiffres inédits qui montrent comment le CAC40, abreuvé d’aides publiques à l’occasion de la crise sanitaire, apporte de moins en moins à l’économie française.
À l’occasion de la pandémie de Covid-19, les pouvoirs publics ont débloqué des aides financières massives pour soutenir l’économie et l’emploi, qui ont profité de manière disproportionnée, et sans aucune conditionnalité stricte, aux grandes entreprises. Une partie de ces aides ont été justifiées au nom de la “souveraineté économique” et du soutien à la “relocalisation”.
Mais le CAC40 est-il au service d’autre chose que de lui-même et des marchés financiers ? Le nouveau chapitre de CAC40 : le véritable bilan annuel atteste, chiffres à l’appui, de la financiarisation croissante de la gestion des grandes entreprises françaises, aux dépens de l’emploi, de leur responsabilité fiscale et de l’intérêt général. Par comparaison avec l’an 2000, et alors que les aides publiques au secteur privé ont explosé, elles versent presque quatre fois plus de dividendes à leurs actionnaires, alors qu’elles ont rogné sur l’emploi en France.
C’est précisément pourquoi, malgré les aides publiques obtenues pour faire face à la crise sanitaire, les grands groupes français ont globalement refusé de remettre en cause leur politique de dividendes, tout comme de s’engager sur l’emploi ou sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. C’est ce que montre Allô Bercy ?, le premier chapitre de CAC40 : le véritable bilan annuel.
Ce nouveau chapitre révèle également que les groupes du CAC40 restent solidement ancrés dans les paradis fiscaux. Environ 15% de leurs filiales sont basées dans des pays et des territoires considérés comme des paradis fiscaux et judiciaires, qui ne sont pas seulement de petites îles lointaines, comme la liste officielle du gouvernement français voudrait le faire croire, mais aussi des pays comme le Luxembourg ou les Pays-Bas.
LVMH est le champion français de la présence dans les paradis fiscaux, avec plus d’un quart de ses filiales basées dans ces territoires. Le groupe de Bernard Arnault, qui est aujourd’hui la première capitalisation boursière du CAC40, a multiplié ses versements de dividendes par neuf depuis l’an 2000. Les actionnaires de LVMH devraient bénéficier de 1 milliard de dividendes supplémentaires ce 1er décembre.
Plus d'informations sur : https://multinationales.org/?pk_campaign=Infolettre-2622&pk_kwd=multinationales-org
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Le Collectif "Bassines non-Merci 86 Eau Bien commun" nous informe de l'ouverture de l'enquête publique sur les projet de 6 bassines sur le bassin de La Pallu. Elle est commencée depuis le 26 octobre (!) et se termine le 27 novembre ; déjà deux des trois permanences du commissaire-enquêteur sont passées ; il reste la dernière, le mercredi 18 novembre en mairie de St Martin la Pallu de 9 h à 12 h. Il semble que le confinement n'ait pas modifié le programme. (Ce qui est un vrai scandale démocratique !!!)
Merci d'aider à rattraper notre retard à l'allumage en consultant le dossier, en écrivant ou adressant un mél et en allant voir le commissaire enquêteur le 18. (voir en bas de cet article)
Un conseil : consulter en priorité l'avis de l'Autorité Environnementale qui conclut qu'étant donné ses lacunes, le dossier ne garantit pas une prise en compte suffisante de l'environnement. A noter que la MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale) constate l'inexistence d'un projet de territoire et le caractère caduc (depuis 2 ans) du CTGQ (Contrats Territoriaux de Gestion Quantitative) invoqué. Il s'agit du contrat entre l'Agence de l'Eau et 5 sociétés coopératives (SCAGE) pour 41 bassines. Il est désormais "sans valeur contractuelle", donc sans valeur tout court puisqu'il s'agit d'un simple accord de financement.
Il est légitime de mettre en doute la régularité d'une enquête publique en pleine période de confinement : n'hésitons pas à le dire à Mme la préfète.
DONC envoyez à la Préfète et à la Présidente du Tribunal Administratif des demandes de suspension de l'enquête, avec communiqués de presse et participez nombreux.ses à l'enquête en n'oubliant pas de poser des questions au commissaire !
Des arguments pour une suspension :
- impossibilité pour le public de se rendre compte sur le terrain des enjeux présents sur les SIX secteurs concernés,
- impossibilité de poser des questions directement au commissaire enquêteur sur les points mal compris : (c'est le rôle du commissaire d'aider le public à s'y retrouver dans la masse des documents fournis)
- impossibilité de demander une réunion publique,...
Surtout utilisez le précédent de la récente enquête sur le projet de SAGE du Clain : suspendue en Mars 2020 pour être reprise et terminée début Septembre avec report des permanences situées en période de confinement. Ici, DEUX des TROIS permanences sont en période de confinement et ne sont pas reportées.
Arguments contre le projet :
- voir le document consacré aux avis recueillis avant l'enquête : il y a une mine d'arguments dans l'avis général de la MRAE (Autorité Environnementale) sur le projet et dans les 5 avis spécifiques aux sites. Mais aussi dans l'avis de la DREAL Nouvelle Aquitaine qui s'interroge sur des prélèvements hivernaux trop importants en nappes et considère que même avec la "mesure d'accompagnement" prévue, il reste un "impact résiduel" certain sur les sites de reproduction d'outardes, 5 des 6 bassines étant en zones de reproduction. Quant à l'Office Français de la Biodiversité, (OFB) il suspend son avis tant les manques sont importants : état initial, pas d'étude de scénario de non remplissage des bassines (ou de remplissage incomplet). Sur ce point, le préfet de bassin cite l'étude EXPLORE 70 qui prévoit pour les bassins "à forte inertie" comme celui de La Pallu des baisses de niveau de l'aquifère "de plusieurs mètres" en fonction du changement climatique. Probabilité ignorée par le projet.
Pour consulter le dossier :
http://www.vienne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Enquete-publique/Loi-sur-l-eau/Creation-de-6-retenues-de-substitution-SCAGE-de-la-Pallu
Pour donner son avis :
- Mél à "enquete-publique-2134@registre-dematerialise.fr"
- Courrier à M. le Commissaire Enquêteur, projet de réserves La Pallu, Mairie, 3, Place de la Mairie, Champigny le Sec, 86 170 CHAMPIGNY EN ROCHEREAU
https://registre-dematerialise.fr2134
Vienne Nature pour une grande part, a bien travaillé : à vous !!!
VISIO-CONFÉRENCE La dette, où va-t-on ? Le mardi 10 novembre à 18 heures, |
les Amis du Monde diplomatique de Toulouse vous invitent à une visioconférence suivie d’un débat sur « La Dette » avec Renaud Lambert et Éric Toussaint.
Renaud Lambert est journaliste et rédacteur en chef adjoint du Monde diplomatique, il a coordonné le numéro de Manière de Voir « Faut-il payer la dette ? » - n°173, octobre-novembre 2020. Éric Toussaint est historien, il est le porte-parole du CADTM (Comité pour l’Abolition des Dettes Illégitimes), il a participé en particulier aux travaux de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque. Avec nos intervenants, nous verrons comment les institutions financières internationales associées à la libéralisation des marchés financiers ont contribué à faire supporter par les États les charges d’un endettement qui n’est pas toujours légitime. Dans le contexte de la crise du Covid, nous évoquerons enfin l’apparition de « l’argent magique » et de ses conséquences à venir... |
Pour participer, connectez-vous sur : https://us02web.zoom.us/j/6670697544
ou directement dans votre navigateur (sans installer l’application Zoom) : https://us02web.zoom.us/wc/join/6670697544