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Attac Poitiers - ATTAC Vienne - Page 34

  • Enquête "Bassines" dans la Vienne : répondez !!!

    Le Collectif "Bassines non-Merci 86 Eau Bien commun" nous informe de l'ouverture de l'enquête publique sur les projet de 6 bassines sur le bassin de La Pallu. Elle est commencée depuis le 26 octobre (!) et se termine le 27 novembre ; déjà deux des trois permanences du commissaire-enquêteur sont passées ; il reste la dernière, le mercredi 18 novembre en mairie de St Martin la Pallu de 9 h à 12 h. Il semble que le confinement n'ait pas modifié le programme. (Ce qui est un vrai scandale démocratique !!!)

    Merci d'aider à rattraper notre retard à l'allumage en consultant le dossier, en écrivant ou adressant un mél et en allant voir le commissaire enquêteur le 18. (voir en bas de cet article)

    Un conseil : consulter en priorité l'avis de l'Autorité Environnementale qui conclut qu'étant donné ses lacunes, le dossier ne garantit pas une prise en compte suffisante de l'environnement. A noter que la MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale) constate l'inexistence d'un projet de territoire et le caractère caduc (depuis 2 ans) du CTGQ (Contrats Territoriaux de Gestion Quantitative) invoqué. Il s'agit du contrat entre l'Agence de l'Eau et 5 sociétés coopératives (SCAGE) pour 41 bassines. Il est désormais "sans valeur contractuelle", donc sans valeur tout court puisqu'il s'agit d'un simple accord de financement.

     Il est légitime de mettre en doute la régularité d'une enquête publique en pleine période de confinement : n'hésitons pas à le dire à Mme la préfète.

    DONC envoyez à la Préfète et à la Présidente du Tribunal Administratif des demandes de suspension de l'enquête, avec communiqués de presse et participez nombreux.ses à l'enquête en n'oubliant pas de poser des questions au commissaire !

    Des arguments pour une suspension :

    - impossibilité pour le public de se rendre compte sur le terrain des enjeux présents sur les SIX secteurs concernés,

    - impossibilité de poser des questions directement au commissaire enquêteur sur les points mal compris : (c'est le rôle du commissaire d'aider le public à s'y retrouver dans la masse des documents fournis)

    - impossibilité de demander une réunion publique,...

    Surtout utilisez le précédent de la récente enquête sur le projet de SAGE du Clain : suspendue en Mars 2020 pour être reprise et terminée début Septembre avec report des permanences situées en période de confinement. Ici, DEUX des TROIS permanences sont en période de confinement et ne sont pas reportées.

    Arguments contre le projet :

    - voir le document consacré aux avis recueillis avant l'enquête : il y a une mine d'arguments dans l'avis général de la MRAE (Autorité Environnementale) sur le projet et dans les 5 avis spécifiques aux sites. Mais aussi dans l'avis de la DREAL Nouvelle Aquitaine qui s'interroge sur des prélèvements hivernaux trop importants en nappes et considère que même avec la "mesure d'accompagnement" prévue, il reste un "impact résiduel" certain sur les sites de reproduction d'outardes, 5 des 6 bassines étant en zones de reproduction. Quant à l'Office Français de la Biodiversité, (OFB) il suspend son avis tant les manques sont importants : état initial, pas d'étude de scénario de non remplissage des bassines (ou de remplissage incomplet). Sur ce point, le préfet de bassin cite l'étude EXPLORE 70 qui prévoit pour les bassins "à forte inertie" comme celui de La Pallu des baisses de niveau de l'aquifère "de plusieurs mètres" en fonction du changement climatique. Probabilité ignorée par le projet.

    Pour consulter le dossier :
    http://www.vienne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Enquete-publique/Loi-sur-l-eau/Creation-de-6-retenues-de-substitution-SCAGE-de-la-Pallu

    Pour donner son avis :

    - Mél à "enquete-publique-2134@registre-dematerialise.fr"

    - Courrier à M. le Commissaire Enquêteur, projet de réserves La Pallu, Mairie, 3, Place de la Mairie, Champigny le Sec, 86 170 CHAMPIGNY EN ROCHEREAU

    https://registre-dematerialise.fr2134

    Vienne Nature pour une grande part, a bien travaillé : à vous !!!

  • VISIO-CONFÉRENCE des AMD 31 : La dette, où va-t-on ?

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    VISIO-CONFÉRENCE

    La dette, où va-t-on ?

    Le mardi 10 novembre à 18 heures,

    les Amis du Monde diplomatique de Toulouse vous invitent à une visioconférence suivie d’un débat sur « La Dette » avec Renaud Lambert et Éric Toussaint.

     

    Renaud Lambert est journaliste et rédacteur en chef adjoint du Monde diplomatique, il a coordonné le numéro de Manière de Voir « Faut-il payer la dette ? » - n°173, octobre-novembre 2020.

    Éric Toussaint est historien, il est le porte-parole du CADTM (Comité pour l’Abolition des Dettes Illégitimes), il a participé en particulier aux travaux de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque.

    Avec nos intervenants, nous verrons comment les institutions financières internationales associées à la libéralisation des marchés financiers ont contribué à faire supporter par les États les charges d’un endettement qui n’est pas toujours légitime.

    Dans le contexte de la crise du Covid, nous évoquerons enfin l’apparition de « l’argent magique » et de ses conséquences à venir...

    Pour participer, connectez-vous sur : https://us02web.zoom.us/j/6670697544

    ou directement dans votre navigateur (sans installer l’application Zoom) : https://us02web.zoom.us/wc/join/6670697544

  • Interpellez Emmanuel Macron et le gouvernement pour exiger l'abandon de l'accord UE-Mercosur !

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    La Commission et les gouvernements de l'UE essaient de sauver l'Accord UE-Mercosur

     

    Interpellons Emmanuel Macron et le gouvernement

     

    Je Participe et j'écris à Emmanuel Macron !

    Emmanuel Macron a affirmé le 29 juin : « sur le Mercosur, j’ai stoppé net les négociations ». Pourtant, les discussions se poursuivent entre les décideurs européens et le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay afin de ne pas renoncer à cet accord de libre-échange, largement rejeté par l’opinion publique, et qui fait peser de lourdes menaces écologiques, sociales, sanitaires et démocratiques.
     
    Les organisations de la société civile européenne et du Mercosur organisent une « semaine de pression » du 2 au 9 novembre pour exiger l’abandon pur et simple de ce projet d’accord et affirmer que de simples modifications cosmétiques ne sauraient être acceptées : le temps est venu de revoir en profondeur la politique commerciale européenne (voir le kit de mobilisation est ici).
     
     
  • Après les député·e·s, les sénateurs et sénatrices manquent de vision et de courage en votant pour le retour des « insecticides tueurs d’abeilles »

    Après les député·e·s, les sénateurs et sénatrices manquent de vision et de courage en votant pour le retour des « insecticides tueurs d’abeilles »

    Après les député·e·s, le Sénat vient de donner son feu vert à la réautorisation des néonicotinoïdes après un débat des plus clivants. Malgré l’opposition déterminée de nombreux sénateurs et sénatrices, une majorité (à 56 voix) a décidé d’entériner une décision qui met à mal la biodiversité dans un état déjà catastrophique et la durabilité de nos pratiques agricoles. Face à ce recul historique, nos organisations alertent les pouvoirs publics : elles n’en resteront pas là et se battront pour la biodiversité, la santé humaine et un avenir agricole durable.

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    La soirée aura été marquée par un rebondissement notable : l’adoption à une voix près par scrutin public de 3 amendements de suppression de l’article 1er réautorisant les néonicotinoïdes, suite à l’erreur d’un groupe politique. In fine, en fin de soirée, après un nouveau vote demandé par Julien Denormandie, le Sénat a adopté comme attendu à une majorité le retour des néonicotinoïdes. Les élus de droite et du centre ont majoritairement voté en faveur de cette loi qui enterre les lois votées en 2016 (loi biodiversité) et 2018 (loi agriculture et alimentation issue des EGA) instaurant pourtant l’interdiction des néonicotinoïdes (ainsi que toutes les substances ayant le même mode d’action).

    La loi sera promulguée probablement d’ici novembre, laissant le temps aux semenciers d’enrober leurs graines de ces poisons systémiques. Nos organisations ont démontré qu’il existait d’autres voies que celle de céder aux sirènes alarmistes de certains représentants de producteurs de betteraves. Nous n’avons eu de cesse d’argumenter sur le fait que le retour de ces insecticides se faisait sur le lit de trop nombreuses contre-vérités. Nous n’avons eu de cesse de rappeler que la jaunisse était le bouc émissaire d’une filière betterave en mauvaise santé économique depuis 2017, que cette réautorisation était le résultat d’un lobby intense auprès des pouvoirs publics depuis la promulgation de la loi biodiversité.

    Le retour de ces insecticides néfastes aura des conséquences qui seront désastreuses pour notre environnement et pour le monde agricole. Ce retour est une atteinte au principe directeur de non-régression du droit de l’environnement dont le Conseil constitutionnel a déjà fait application. Et rappelons que ces substances chimiques, utilisées pour enrober les semences de betteraves à sucre, sont également dangereuses pour la santé.

    Nous ne pouvons accepter un tel choix qui va à rebours de l’histoire et participe à accroître la défiance des citoyens vis-à-vis des politiques. C’est pourquoi nous ne comptons pas en rester là. Nos organisations continueront de se mobiliser par tous les moyens pour empêcher un tel échec.

    Communiqué du 28 octobre 2020.

    Organisations signataires :

    • > Agir pour l’environnement
    • > AMLP
    • > Attac France
    • > Combat Monsanto
    • > Confédération paysanne
    • > Fondation Nicolas Hulot
    • > Foodwatch France
    • > France Nature Environnement
    • > Générations Futures
    • > Ingénieurs sans Frontière, Groupe Agriculture et souveraineté alimentaire
    • > Justice Pesticides
    • > Les Amis de la Terre
    • > Pollinis
    • > Réseau Environnement Santé
    • > Syndicat national d’apiculture
    • > Terre & Humanisme
    • > Terre d’Abeilles
    • > Union nationale de l’apiculture française
    • > WECF France
    • > Miramap
    • > Mouvement de l’Agriculture BioDynamique
    • > Syndicat des Apiculteurs d’Occitanie
    • > UFC - Que choisir
  • Néonicotinoides : interpellez les sénateurs de la Vienne !

    Attac.pngUne initiative des "Coquelicots du Calvados" relayée par Attac Calvados à diffuser auprès de vos contacts, collègues, voisin.e.s, ami.e.s, etc. 

    C'est le 27 octobre prochain que le Sénat examinera le projet de loi de ré-autorisation des néonicotinoïdes.

    Le 6 octobre dernier, les député-e-s avaient majoritairement voté pour ce poison, à 313 voix contre 158. On peut retrouver ces votes sur https://trombi-neonics.agirpourlenvironnement.org/ .

    Maintenant, interpellons les Sénateurs avant qu'il ne soit trop tard !

    L’outil général est https://shaketonpolitique.org/interpellations/stop-neonicotinoide-parlementaires/ .

    Ce sont les député-e-s LREM, de droite et du centre qu’il faut interpeller.

    Au minimum, il faut se charger des 2 Sénateurs de la Vienne – Bruno Belin (LR) et Yves Bouloux (LR). Tous les jours jusqu’au 27/10, on peut aussi interpeller les Sénateurs des départements voisins...

    Pour aller plus vite, voici un courrier que vous pouvez leur envoyer (en l’adaptant selon le sexe du sénateur destinataire).

    Tenez-nous au courant de vos éventuelles réponses, svp.

     
     

    ######

    (Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,)

    Le 27 octobre prochain au Sénat, vous devrez vous prononcer sur le projet de loi portant sur "la mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques", plus précisément sur la ré-autorisation des néonicotinoïdes dans la culture de la betterave sucrière.

    Je suis très inquiet si ce projet de loi était accepté au Sénat après l’avoir été à l’Assemblée nationale le 6 octobre dernier.

    A mon avis, la ré-introduction des néonicotinoïdes comme insecticide dans l'agriculture est une très mauvaise nouvelle pour la préservation de la biodiversité et, en bout de chaîne, la santé humaine. Elle n'est pas non plus une solution à la crise économique qui touche la production des betteraves sucrières

    Comme les associations environnementales et de défense des consommateurs ainsi que des syndicats agricoles et apicoles le rappellent, les agriculteurs de la filière betteravière souffrent de difficultés économiques structurelles, liées à la dérégulation du marché. Il faut des solutions économiques et agronomiques pour préserver les emplois et rendre cette filière plus résiliente, sans ré-autorisation de substances dramatiquement dangereuses pour la biodiversité et la santé.

    De nombreuses études économiques et scientifiques attestent de la contamination et de la persistance des néonicotinoïdes dans les cours d’eau et les sols, bien au-delà des parcelles traitées, et de leurs effets létaux sur les abeilles et une multitude d’autres espèces : pollinisateurs sauvages, vers de terre, crustacés… et par ricochet sur les chaînes alimentaires, poissons, oiseaux etc.

    Ainsi, on sait que les abeilles et les invertébrés des sols sont victimes d’une extinction de masse.

    Ainsi, on sait que les molécules néonicotinoïdes ne connaissent pas de barrière physique ni temporelle. Elles sont stockées dans le sol où elles ont une permanence très longue, elles se dispersent au-delà des limites parcellaires, elles passent les barrières entre les espèces, elles sont maintenant présentes dans nos assiettes.

    Déjà, on sait que le réchauffement climatique bouleverse les pratiques culturales. Peut-on imaginer sérieusement que la chimie de synthèse devienne la solution pour pallier aux dégâts dus aux sécheresses ?

    Déjà, on sait aussi que la libéralisation du commerce international a engendré une crise de surproduction de la betterave et donc sa moindre rentabilité. Est-ce que ce sont les pucerons verts qui sont responsables de la fermeture de la raffinerie de Cagny ?

    Déjà, on sait que l’agriculture intensive mène les paysans à l’endettement et au suicide.

    Et on sait aussi que des alternatives existent, dans l’agro-écologie et les reconversions en bio. A quand les mesures d’accompagnement pour sortir de ce piège économique ?

    Après avoir été interdits avec la Loi biodiversité de 2016, le retour des néonicotinoïdes est donc une proposition incompréhensible, qui interroge fortement sur les réelles priorités au moment même où un renforcement des politiques publiques environnementales est annoncé au plus haut niveau de l’État.

    Je fais appel à votre clairvoyance pour protéger la biodiversité et la santé humaine, pour porter et mettre en oeuvre des solutions de long terme – qu’est-ce qui a été fait depuis 2016 ? - qui permettront de protéger et soutenir les agriculteurs d’aujourd’hui et de demain.

    D’avance, merci d’adopter la seule position qui vaille en
    votant CONTRE ce projet de loi.

    Veuillez agréer, (Madame ou Monsieur le Sénateur), l'expression de mes sentiments respectueux.

     

     

    Pour votre information :

    - argumentaire des ONG (26 pp.) : https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2020/10/oui-non-neonictoinoides-version-finale-151020-1.pdf

    - un focus Vrai/Faux : https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/focus-vrai-faux-extrait-du-rapport-insecticides-neonicotinoides-et-filiere-betteraviere/

    basé sur le rapport (42 pp.) : https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/insecticides-neonicotinoides-et-filiere-betteraviere-le-vrai-du-faux/

    - FranceTvInfo : « Il y a plein de méthodes alternatives pour cultiver la betterave » sur https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/neonicotinoides-il-y-a-plein-de-methodes-alternatives-pour-cultiver-la-betterave-assure-un-chercheur_4129705.html

    - un député LREM vote contre : https://www.actu-environnement.com/ae/news/neonicotinoides-projet-loi-vote-contre-jean-charles-colas-roy-interview-36223.php4

    - « Il y a un consensus scientifique sur les néonicotinoïdes » sur https://www.mediapart.fr/journal/france/041020/vincent-bretagnolle-il-y-un-consensus-scientifique-sur-les-neonicotinoides

    - « En bio, la betterave à sucre ne se trouve pas si mal » sur https://www.mediapart.fr/journal/france/140920/alternatives-aux-neonicotinoides-en-bio-la-betterave-sucre-ne-se-porte-pas-si-mal

    - Les apiculteurs s’opposent aux néonicotinoïdes : https://www.unaf-apiculture.info/actualites/non-aux-neonicotinoides-les-apiculteurs-et-syndicats-de-l-union-nationale-de-l.html

    et https://www.unaf-apiculture.info/actualites/vote-sur-les-neonicotinoides-pour-l-union-nationale-de-l-apiculture-francaise-c.html

     

    Coordonnées des Sénateurs de la Vienne :

    - Bruno Belin sénateur LR : Mél : b.belin@senat.fr

     Adresse Sénat : Casier de la Poste, 15 rue de Vaugirard, 75291 Paris Cedex 06

    - Yves Bouloux sénateur LR : Mél : y.bouloux@senat.fr

    Adresse Sénat : Casier de la Poste, 15 rue de Vaugirard, 75291 Paris Cedex 06