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  • Silence, les fonds de pension s’écroulent

    logo_blog.pngUn Tchernobyl financier a culbuté les fonds de pension du monde entier, sans que cela n’émeuvent le Monarque et son gouvernement. Pas la moindre réaction sur cette chute monumentale d’un pilier du libéralisme économique, pas un mot avant la réforme des retraite de 2010… Trop fort !

     

    Les fameux systèmes par capitalisation (fonds de pension) ont été promus par le gouvernement depuis l’arrivée du Monarque au pouvoir après une réforme organisant la baisse des pensions du régime obligatoire par répartition. Situation cocasse, la crise a mis en évidence un aspect masqué des fonds de pensions : chacun met de l’argent sur les marchés financiers (via ces fonds) pour ses vieux jours (quand il en a les moyens…), sans qu’il soit sûr de percevoir, au bout du compte, une pension… La preuve, dans une analyse de l’Economic Research Department de la BNP Paribas...

    Ces système par capitalisation (qu’on appelle aussi « épargne retraite » en France, dont les encours ont dépassé les 93 milliards d’euros en 2006) sont censés assurer une pension (bien méritée) à des dizaines millions de cotisants en Europe et aux Etats-Unis. «  La période récente a montré les limites d’une telle formule. L’année dernière, les fonds de pension privés du monde entier ont accusé de lourdes pertes, entraînant des résultats décevants pour le secteur de l’épargne-retraite », a constaté une étude publiée en octobre par l’Economic Research Department de la BNP Paribas (http://economic-research.bnpparibas.com/applis/www/RechEco.nsf/navigation/FrameMainInter?OpenDocument&Lang=FR&Mode=6).

     

    La suite de cet article de Thierry Brun sur le site de Politis : http://www.politis.fr/Silence-les-fonds-de-pension-s,8696.html

  • Réunion d'accueil d'ATTAC Poitiers

     

    rubon1.jpgLa réunion d'accueil des nouveaux adhérents ou sympathisants d'ATTAC aura bien lieu
    jeudi 26 novembre à 20 h 30 à la maison du peuple, dans le hall de la salle Jouhaux (la grande salle, rue Arsène Orillard. Vous pourrez y poser toutes vos questions et préoccupations diverses.
    A jeudi donc.

     

  • Silence, on transpose la directive Bolkestein

    rubon1.jpgA la suite des fortes mobilisations contre la directive services dite Bolkestein, on aurait pu croire que le texte ne présentait plus de problème. Erreur : on y trouve le principe de "libre prestation de services", ce qui n’est pas étonnant puisqu’il est inscrit dans le le traité de Lisbonne, et qu’il l’était dans les traités antérieurs. Par ailleurs, cette directive est transposée au moment où entre en application le réglement (CE) No 593/2008 du 17 juin 2008 sur la loi applicable aux obligations contractuelles : celui-ci prévoit que la loi du domicile du prestataire de service s’appliquera quand aucune autre ne sera choisie, ce qui entraînera un affaiblissement du droit des consommateurs.

    Silence, on transpose la directive Bolkestein 

    La directive de libéralisation des services, dite Bolkestein, du nom de son créateur, est en cours de transposition en France. Sans bruit ni volonté gouvernementale de mettre en débat cette étape importante.

    Pour comprendre l’importance de ce qui se prépare en matière de libéralisation des services, il est nécessaire de rappeler comment la Commission européenne définit le contenu de la directive qui porte le nom de l’ultralibéral Fritz Bolkestein, son initiateur. L’objectif de la directive sur les services est de réaliser un marché intérieur en supprimant les barrières juridiques et administratives, considérées comme des obstacles à la libre circulation des prestations de services entre Etats membres et leur mise en concurrence. Cette libéralisation qui concerne 75 % des emplois dans l’Union européenne (UE) et 66 % de son PIB, selon la Commission qui a fixé la date butoir du 28 décembre pour la transposition de cette directive dans les législations nationales.
    La directive Bolkestein est donc de retour. Ni morte, ni enterrée, comme on a pu l’entendre en 2005 de la part de Jacques Chirac encore président de la République. Elle est même d’une brûlante actualité : une courte passe d’armes entre la Confédération européenne des syndicats (CES) et la présidence suédoise de l’Union européenne, passée inaperçue en France, eut lieu le 23 septembre, la veille du Conseil européen sur la compétitivité. La présidence suédoise y a déclaré que « la directive sur les services peut permettre à l’Europe de sortir plus rapidement de la crise économique. » Ce à quoi la CES a immédiatement rétorqué : « La Présidence semble de plus en plus coupée de la réalité de la pire crise économique depuis la Grande Dépression […].Si vous souhaitez lutter contre la crise, vous devez investir dans un vaste plan de relance européen et mettre fin à la domination des principes de marché à court terme », ainsi qu’aux «  obsessions idéologiques » de la directive sur les services, a aussi persiflé la CES.

    Cette charge inhabituelle de la part de la CES met en évidence l’étape cruciale actuellement en cours, particulièrement en France. Dans le plus grand silence. Rien ne filtre des négociations secteur par secteur, ou peu de choses. L’étonnant mutisme gouvernemental est expliqué dans un rapport sur l’état de la transposition de la directive sur les services, présenté le 17 juin par le sénateur UMP Jean Bizet, quelques jours après les élections européennes. On y apprend que le gouvernement a abandonné l’idée d’un projet de loi-cadre pour transposer la directive services, en raison « des considérations politiques tenant à la forte sensibilité des implications de la “directive services”, sur les professions réglementées par exemple. Une loi-cadre de transposition pourrait en effet servir d’“épouvantail” à tous ceux qui seraient tentés d’instrumentaliser un exercice essentiellement technique à des fins électorales. Elle ne doit pas constituer un prétexte à la “cristallisation” des mécontentements de tous ordres, d’autant plus nombreux en période de crise ». En clair, pas de grain à moudre pour les altermondialistes…
    Pas de débat politique, ni de campagne d’information générale ne sont programmés par le gouvernement. Seule une communication serait envisagée en direction des professionnels. « Elle serait réalisée en relation étroite avec le Medef, au second semestre 2009 », explique brièvement le rapport Bizet. Ainsi, le gouvernement et une partie de la classe politique, droite et gauche confondue, ne souhaitent pas que ressurgisse la controverse autour de cette directive et de son « principe du pays d’origine ». Celle-ci avait largement contribué à la victoire du « non », en 2005, lors du référendum sur le Traité constitutionnel européen, renommé Traité de Lisbonne et adopté depuis.

    Un nouveau débat sur cette directive – certes revue et corrigée en 2006 par le Parlement européen – s’avère pourtant indispensable, car elle a conservé l’essentiel de sa philosophie et de sa dangerosité. La Commission a de plus fait en sorte que ce qui n’y figurait plus, tel le principe du pays d’origine, soit rapidement transposable dans un autre texte. Rafraîchissons les mémoires : la directive sur les services inclut les services fournis aux entreprises et aux consommateurs, et surtout les services publics, nommés par la Commission « services d’intérêt économique général » (transports, services postaux, approvisionnement en eau, électricité, traitement des déchets, etc.). 
    L’exclusion des services de santé et des services sociaux (SSIG, selon la terminologie communautaire) n’est que provisoire. « Il n’est pas inenvisageable que certains secteurs aujourd’hui exclus du champ de la directive y soient réintégrés à l’avenir, à la demande des professionnels eux-mêmes », prévient le rapport Bizet. Car les règles du jeu fixées par la directive sur les services peuvent changer en cours de route : 2010, première année d’application, sera l’occasion de procéder à d’éventuels « ajustements ». Surtout, le 28 décembre 2011, et par la suite tous les trois ans, la Commission présentera un rapport sur l’application de la directive, « accompagné, le cas échéant, de propositions de modifications et de mesures supplémentaires concernant les questions exclues du champ d’application de la directive ».
    Autre subtilité, la notion de « principe du pays d’origine » a certes disparu de la directive Bolkestein pour une autre formulation, très ambiguë : le principe de « libre prestation de services ». Cette libre prestation de service est accompagnée d’un règlement européen adopté en 2008, qui doit s’appliquer à tous les contrats conclus après le 17 décembre, dans lequel le principe de base est que les parties contractantes sont libres de choisir la loi applicable au contrat. Ce règlement qui remplacera la Convention de Rome de 1980 s’appliquera directement aux Etats membres. Le dispositif est proche du principe du pays d’origine, si l’on en croit le réseau européen de soutien aux entreprises, Enterprise Europe Network, créé par la Commission européenne. Mais les citoyens n’ont pas encore été informés de ces nouveautés.

    Thierry Brun
    http://www.france.attac.org/spip.php?article10491
  • Comment l’entreprise usurpe les valeurs du service public

    logo-30.gifAlors que les agents du service public sont sommés d’oublier leurs missions pour engranger des profits, le management rebat les oreilles des salariés du privé avec les valeurs d’excellence et de dévouement. Ainsi, ceux qui sont au service de la collectivité se voient interdire de remplir leur rôle, tandis que ceux qui travaillent pour des intérêts particuliers doivent prétendre se consacrer à une noble cause. Comment s’étonner des souffrances que génèrent de telles situations ?

    Par Danièle Linhart

    Les remaniements à l’œuvre dans le monde du travail depuis plus de vingt ans produisent des phénomènes surprenants. Tel cet étonnant chassé-croisé : les managers cherchent à importer dans le secteur privé des valeurs professionnelles caractéristiques du secteur public, au moment même où celles-ci subissent les attaques de la logique gestionnaire du privé.

    Après les grandes grèves de Mai 68, les dirigeants d’entreprise ont tout fait pour s’assurer une main-d’œuvre moins rebelle, plus à même de s’adapter aux exigences productives. Il leur fallait des employés totalement acquis à leur cause, fiables et disponibles, prompts à comprendre ce que l’on attendait d’eux et à faire de leur personne l’usage le plus efficace et le plus rentable possible.

    Jusqu’alors, les salariés français étaient largement animés par la conviction d’un antagonisme irréductible entre eux-mêmes et leur patron. Ils étaient portés non seulement par une identité de producteurs — avec la volonté de réaliser leurs tâches en fonction à la fois des règles du métier et de celles promues par les collectifs de travail —, mais aussi par une identité de classe, motrice d’actions communes pour changer l’ordre des choses. Désormais, on exige d’eux qu’ils s’identifient à leur emploi, tel que leur direction le définit, qu’ils adhèrent aux objectifs patronaux et qu’ils acceptent, dans un rapport d’extrême loyauté, de se dévouer à leur service.

    La suite de cet article sur le site du Monde Diplomatique : http://www.monde-diplomatique.fr/2009/09/LINHART/18115

     

  • En vélo à Copenhague !

    SAMEDI 14 Novembre Départ 15 h de la Mairie de Poitiers

    pour un tour en ville avec Matthieu,

    qui va en vélo de Toulouse à Copenhague

    DÉBAT à partir de 16 h à la Maison du Peuple

    (salle Jouhaud 21 bis rue Arsène Orillard)

    Que faire ici pour le climat ?

    Nous aurons du grain à moudre !!!