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Communiqué - Page 9

  • Une proposition de loi contre la liberté de manifester

    Communiqué commun signé par 53 organisations

    Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La proposition de loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester constitue une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

    Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants et décrète qui peut ou ne peut pas manifester. Participer à une manifestation ne saurait pas plus signifier le risque pour tout individu d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

    Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, confier aux préfets le pouvoir d’interdire à une personne de manifester, y compris sans qu’elle ait connaissance de l’interdiction prononcée et donc sans recours effectif possible, faire d’un visage en partie couvert un délit,  voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.

    Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain. C’est pourquoi nous appelons solennellement le gouvernement et le Parlement à abandonner ces mesures qui violent les principes les plus fondamentaux d’un Etat de droit.

     

    Liste des 53 organisations signataires : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) ; Action non-violente COP21 (ANV-COP21) ; Alternatiba ; Amnesty international France ; Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) ; Association France Palestine solidarité (AFPS) ; Attac ; CCFD-Terre solidaire ; Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (CRID) ; Collectif d’avocats antirépression ; Comité la Vérité pour Adama ; Confédération générale du travail (CGT) ; Confédération paysanne ; Droit au logement (DAL) ; Droit solidarité ; Emmaüs France ; EuroMed Droits ; Fédération des associations de solidarité avec tou-te-s les immigré-e-s (Fasti) ; Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération française des motards en colère (FFMC) ; Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) ; Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ; Fédération nationale de la Libre pensée ; Fédération nationale des Francas ; Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Féministes contre le cyber harcèlement ; Fondation Copernic ; France Nature Environnement (FNE) ; Gilets jaunes de Commercy ; Greenpeace ; La Cimade ; La Quadrature du Net (LQDN) ; Le Planning familial ; Les Amis de la Terre France ; Les Effronté-e-s ; Ligue de l’enseignement ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Médecins du monde ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Osez le féminisme ! ; Oxfam France ; Réseau Sortir du nucléaire ; SOS Racisme ; Syndicat de la magistrature (SM) ; Syndicat des avocats de France (SAF) ; Syndicat national des journalistes (SNJ) ; Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES PJJ/FSU) ; Union nationale des étudiants de France (Unef) ; Union nationale des syndicats autonomes (Unsa) ; Union nationale lycéenne (UNL) ; Union nationale lycéenne syndicale et démocratique (UNL-SD).

  • Grève lycéenne et étudiante pour le climat : une mobilisation réussie, un État qui réprime

    Attac.png

    Après une Assemblée Générale tenue le 8 février à l’Université de Jussieu, à Paris, le premier appel à la mobilisation de la jeunesse pour le climat avive l’espoir. Préparé en quelques jours, le rassemblement devant le Ministère de la Transition Écologique a réuni le 15 février plusieurs centaines de lycéen·ne·s et d’étudiant·e·s, dans la lignée d’autres manifestations en France et à l’international.

    Dans la perspective du grand appel à la grève pour le climat du 15 mars prochain, ce premier succès est de bon augure. « Il n’y a pas de planète B », « nous sommes la nature qui se défend », « sauvez un arbre, mangez un lobbyiste », « le capitalisme ne sera jamais vert », « révolution écologiste radicale et sans frontière », « vendredi vert, samedi jaune »… les pancartes donnaient le ton d’un rassemblement joyeux et déterminé, n’accordant aucune confiance aux discours lénifiants de la Secrétaire d’État à la Transition Écologique, Brune Poirson, qui est venue déclarer devant la foule pacifiste mais pas dupe : « Derrière ces portes, contrairement peut-être à ce que certains peuvent penser, vous n’avez pas d’adversaires, mais des alliés ».

    Or, quelques dizaines de minutes plus tard, alors que le calme était toujours installé, une nasse policière s’est refermée sur les manifestant·e·s, pendant plus de trois heures. Insultes envers les lycéen·ne·s, destruction du matériel militant, fouilles, contrôles d’identité systématiques, jusqu’aux propos scandaleux de quelques gradés assurant qu’ils avaient « tous les droits » et proférant diverses menaces à des jeunes manifestant·e·s qui ne demandaient qu’à rentrer chez eux ! Bel exemple d’une politique de maintien de l’ordre qui ne fait qu’attiser la colère.

    Derrière un discours de façade, le gouvernement envoie un message clair à une jeunesse qui s’inquiète pour son avenir : on ne veut pas de vous dans la rue, rentrez chez vous et ne revenez plus. C’est toutefois sans compter sur la détermination des lycéen·ne·s et étudiant·e·s qui se sont donnés rendez-vous dès la semaine prochaine.

    Attac dénonce cette répression préventive, salue le calme et la détermination des manifestant·e·s et appelle à amplifier les luttes collectives pour la justice sociale et climatique.

    Communiqué Attac du 16 février 2019.

  • Fin du monde, fin du mois, même combat

    Attac.pngLe 20 janvier dernier, Attac publiait un rapport qui démontrait l’impact désastreux des entreprises du CAC 40. Le 22 janvier, nous lancions une campagne pour que les multinationales respectent les droits humains et l’environnement. Les 30 et 31 janvier, nous organisions deux actions pour « prélever à la source » Google et Apple. Ces multinationales, comme beaucoup d’autres, échappent à l’impôt et nous proposons une taxe unitaire destinée à leur faire payer leur juste part.

    C’est ainsi qu’Attac contribue aux mobilisations pour la justice sociale, fiscale et climatique, tout en continuant à soutenir le mouvement des gilets jaunes.

    Et nous ne comptons pas en rester là. Nous serons pleinement mobilisés dans les prochaines semaines pour poursuivre la traque fiscale des GAFA, défendre l’épargne populaire, populariser l’appel international à des grèves pour le climat le 15 mars prochain et les grandes marches le lendemain, samedi 16 mars.

     

    Communiqué du 6 février 2019

     

  • 2019 : enfilons notre gilet altermondialiste

    Attac.pngMessage d'Attac aux adhérent.e.s de l'association et ci-dessous le bulletin d'adhésion à l'association pour 2019.

    2019 est d’ores et déjà marquée par la mobilisation des gilets jaunes. Attac l’a très tôt soutenue, parce que notre association rejoint les revendications de justice sociale et fiscale et de démocratie qui y sont portés. Selon les contextes locaux, de multiples comités locaux d'Attac dialoguent avec les gilets jaunes, soutiennent ou participent à ces mobilisations. Dans les mois qui viennent, nous pouvons apporter notre pierre à l’édifice, en sensibilisant sur l’injustice fiscale, en diffusant des tracts, en dénonçant par nos actions de désobéissance civile les évadés fiscaux…

    Nous relions cette injustice à la domination scandaleuse des multinationales au profit des plus riches et au détriment de la planète, comme le montre le rapport que nous avons sorti ce 20 janvier à l’occasion du sommet de Davos. En avril, avec de nombreux autres partenaires français et étrangers, nous concentrerons également nos forces pour dénoncer les multinationales, faire cesser les politiques en leur faveur et exiger des règles internationales qui les contraignent.

    2018 aura été marquée également par un mouvement grandissant pour la justice climatique, associant au-delà d’organisations comme Attac de nombreux citoyen·ne·s qui ont initié des « marches pour le climat ». La question se pose à présent des prochaines initiatives à prendre pour faire entendre la colère face à l’irresponsabilité des gouvernants, avec l’idée de radicaliser nos actions en la matière face à l’urgence climatique. Une prochaine étape sera les 15 et 16 mars, puisque à ces dates sont annoncées une grève des lycéen·ne·s et de nouvelles marches pour le climat.

    L’année 2019 verra également se dérouler des élections européennes, auxquelles évidemment nous ne prendrons pas part, respectant ainsi notre principe d’autonomie vis-à-vis des partis. Mais nous prévoyons de mener pendant cette période un travail d’éducation populaire, pour l'occasion, un livre sortira sur la nécessité de désobéir à l’Union européenne et nous participerons à la mise en place d’un observatoire de l’Europe néolibéral.

    Fin août se déroulera le G7, sommet de 7 chefs d’État parmi les plus puissants de la planète, à Biarritz. Nul doute qu’Emmanuel Macron en fera une de ses tribunes pour promouvoir la réussite de son entreprise néolibérale… et que nous pouvons en faire une caisse de résonance altermondialiste. Nous avons donc décidé de ne pas organiser d’université d’été, pour concentrer nos forces sur un alter-sommet du G7, auquel nous appelons à une mobilisation massive.

    Enfin, Emmanuel Macron n’ayant nullement abandonné ses projets de destruction des services publics et des droits sociaux, il compte bien imposer sa réforme des retraites, pour abattre un des piliers de l’État social. Même si ce projet est provisoirement reporté, ce sera sans doute une de nos batailles majeures à mener dans quelques mois.

    Informations importantes :

    • > Les assises auront lieu les 16 et 17 février 2019 à l’Université Marseille St-Charles. Elles sont ouvertes à tou·te·s les adhérent·e·s. En présence des rédactrices et rédacteurs des amendements, les participant·e·s définiront les amendements qui seront à intégrer dans le projet de rapport d’orientation, parce qu’ils font largement consensus au sein de l’association, et ceux qui seront mis au vote des adhérent·e·s, avec le rapport d’orientation final, pour l’AG de juin 2019.
      Plus d’informations en cliquant sur ce lien
    • > Depuis plusieurs années, Attac, comme d’autres mouvements sociaux, analyse la période actuelle comme celle d’une crise systémique… Au sein de celle-ci, la question démocratique est devenue centrale. Remise en cause de la démocratie parlementaire qui apparait de plus en plus vidée de véritables enjeux, caste politique de plus en plus déconnectée de ce que vit la majorité de la population, changement de personnel politique mais poursuite des mêmes politiques libérale, antisociales et de plus en plus autoritaires, poids de plus en plus importants des multinationales qui dictent leurs lois aux états, gouvernements qui se placent au service de celles-ci et des plus riches… Ces ingrédients expliquent sans doute pourquoi la question de la démocratie s’est imposée très rapidement dans le mouvement des Gilets jaunes au-delà de la question des injustices sociales et fiscales.
    • Attac est une association d’éducation populaire tournée vers l’action citoyenne. A ce titre, ces enjeux nous intéressent.
      Consultez le dossier sur les enjeux démocratiques
    • > Les prochaines élections européennes auront lieu le 26 mai prochain. Les enjeux de ces élections sont nombreux : poursuite des politiques d’austérité dans l’UE depuis dix ans, montée des extrêmes droites dans tous les pays d’Europe, sortie du Royaume-Uni de l’Union et renforcement de la militarisation des frontières, entre autres sujets.
    • Plusieurs comités locaux ont exprimé le souhait que les élections et questions européennes soient mises au cœur de nos actions au premier semestre. Pourtant, la question européenne est systématiquement difficile à mettre sur la table. Il faudra faire preuve d’imagination pour porter un message original aussi bien sur la forme que sur le fond. D’autant plus que la fenêtre d’opportunité est restreinte : 6 semaines de campagne avant les élections. Le plus difficile reste d’aborder la question de l’UE d’un point de vue institutionnel.
    • Attac France fait donc de la question européenne une campagne prioritaire pour le premier semestre 2019. Cette campagne est portée, notamment, par le groupe de travail « Mobilisations européennes ».
      Impliquez-vous dans la campagne d’Attac sur les enjeux européens

     

    bulletin_2019pp.pdf 

  • L’autre questionnaire du grand débat

    Attac.pngVous trouvez que le gouvernement propose un questionnaire biaisé qui ne permet en rien de répondre aux légitimes revendications de justice fiscale ? Nous vous proposons ce questionnaire alternatif.

    Attention, cette version du questionnaire du « grand débat national » peut heurter la sensibilité des esprits néolibéraux trop bornés.

    Il y a 9 questions dans ce questionnaire.

    Remarque sur la protection de la vie privée
    Ce questionnaire est anonyme.
    L’enregistrement de vos réponses à ce questionnaire ne contient aucune information permettant de vous identifier, à moins que l’une des questions ne vous le demande explicitement. Si vous avez utilisé un code pour accéder à ce questionnaire, soyez assuré qu'aucune information concernant ce code ne peut être enregistrée avec vos réponses. Il est géré sur une base séparée où il sera uniquement indiqué que vous avez (ou non) finalisé ce questionnaire. Il n’existe pas de moyen pour faire correspondre votre code à vos réponses sur ce questionnaire.

    https://france.attac.org/se-mobiliser/justice-fiscale/article/l-autre-questionnaire-du-grand-debat